Affichage des articles dont le libellé est cancérogène. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est cancérogène. Afficher tous les articles

jeudi 7 décembre 2023

Niveaux de cancérogénicité des PFAS relevés par les experts du CIRC

Un groupe de 30 scientifiques représentant 11 pays s'est réuni au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) pour réévaluer la nature dangereuse de certaines substances per- et polyfluorées (PFAS). Un résumé de leur évaluation, publié dans Lancet Oncology, a révélé que l'acide perfluorooctanoïque (PFOA) et l'acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), ainsi que leurs isomères et sels, ont été classés avec des niveaux de cancérogénicité plus élevés. L'évaluation détaillée sera publiée en 2024 dans le volume 135 des Monographies du CIRC.

Le PFOA est considéré comme cancérogène pour l’homme (groupe 1), tandis que le PFOS a été classé comme potentiellement cancérigène pour l’homme (groupe 2B).

Complément
On lira la foire aux questions sur les PFAS sur le site de l'AFSCA de Belgique. 

vendredi 15 juillet 2022

Le glyphosate n'est pas cancérogène pour les agences européennes chargées de l’évaluation des risques

Les agences européennes chargées de l’évaluation du glyphosate réfutent les accusations de partialité, source Euractiv.

Complément
On lira avec intérêt, «L’empoisonnement du puits» sur le site de l’Afis Éditorial de Science et pseudo-sciences n°341 (Juillet 2022)

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 17 juin 2021

Le glyphosate va-t-il de nouveau être utilisé à Paris ? Quid des cimetières ?

Maintenant que 4 agences sanitaires européennes ont confirmé que le glyphosate est inoffensif, les jardiniers de la ville de Paris vont pouvoir de nouveau désherber, non?.:) https://t.co/Vg6SUwimEE

En 2016, j‘avais écrit un article, Les cimetières parisiens et le glyphosate : un divorce annoncé ?

La mairie de Paris avait indiqué sur le site des cimetières de la Ville de Paris,

Pourquoi avoir abandonné les produits phytosanitaires ?
Le glyphosate, molécule contenue dans la plupart des produits désherbants et phytosanitaires, a été classée «cancérogène probable» par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en mars 2015.

Bien entendu l’OMS n’a rien dit de tel, mais à la mairie de Paris, on assimile vite le CIRC (Centre internationale de recherche sur le cancer) à l’OMS …

Ce mensonge se poursuit dans les panneaux apposés dans les cimetières ... 

mardi 15 juin 2021

Pour une surprise, c'est une surprise, il paraît que le glyphosate n'est pas cancérogène !

Le document en anaglais de l'UE qui le dit est ici, Procédure et résultat du projet de rapport d'évaluation de renouvellement sur le glyphosate, juin 2021.

L’EFSA a publié le 15 juin 2021 Glyphosate : les régulateurs de l'UE entament l'examen des évaluations pour le renouvellement de l’autorisation.

L'EFSA et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont reçu une évaluation préliminaire des risques associés au glyphosate, réalisée par quatre États membres de l'UE et vont à présent en étudier les résultats. Le glyphosate, l'herbicide le plus utilisé dans le monde, est actuellement autorisé dans l'UE jusqu'en décembre 2022.

Les autorités nationales de France, de Hongrie, des Pays-Bas et de Suède – rassemblées au sein du groupe d'évaluation pour le glyphosate (AGG) – ont étudié tous les éléments de preuve soumis par les entreprises qui demandent un renouvellement de l'autorisation de commercialisation de cette substance dans l'UE. Le rapport préliminaire rédigé par l'AGG compte environ 11 000 pages.

L'EFSA et l'ECHA organiseront à présent des consultations en parallèle sur le projet de rapport. Ces consultations seront ouvertes au public et seront lancées au cours de la première semaine de septembre cette année.

jeudi 19 septembre 2019

Pesticides : opération désintox, des vidéos à voir sans modération!


Je relaie la démarche initiée par seppi à propos de « Pesticides : opération désintox ​​», des vidéos de Madame Emmanuelle Ducros à diffuser sans modération ...
Du didactique à la mode Emmanuelle Ducros... Vivement apprécié par les uns, vivement vilipendé par les autres...
Ces liens vers l'Opinion permettent de visionner les séquences et de lire les textes pour les deux premiers épisodes.

Voici ci-après l'épisode 3, pourquoi le glyphosate fait-il si peur ?
Un grand merci Madame Ducros!

Complément du 1er octobre 2019. On lira Glyphosate : « Ne cédons pas à la chimiophobie ». Entretien avec Robin Mesnage dans Agriculture & Environnement du 1er octobre 2019.
Membre du CRIIGEN et auteur d’une thèse réalisée dans l’équipe du Pr. Séralini étudiant les effets des pesticides et des OGM sur la santé, Robin Mesnage est aujourd’hui toxicologue au département de génétique moléculaire et médicale du King’s College de Londres. Il revient en exclusivité pour A&E sur le cas du glyphosate.

lundi 26 août 2019

Glyphosate : gaspillage de fonds publics pour justifier une décision politique !


Après l’article Choses lues sur le glyphosate, je relaie bien volontiers cet article du collectif Science-Technologies-Action (STA) intitulé, Glyphosate : gaspillage de fonds publics pour justifier une décision politique !

« A  la demande du gouvernement, l’ANSES lance un appel à candidature pour améliorer les connaissances relatives à la cancérogénicité du glyphosate »

Tel est le titre du communiqué du 19 juillet 2019 des quatre ministres de l’Agriculture, la Santé, Recherche et l’Ecologie qui avaient saisi l’ANSES le 28 mars 2018, « compte-tenu des avis divergents rendus par les agences qui font référence en matière d’évaluation ».

Les résultats de cette étude d’un coût de 1,2 M€ seront disponibles sous 18 mois et viendront compléter le dossier de réexamen de l’autorisation du glyphosate par l’Union européenne en 2022.

Le Collectif STA s’interroge sur une telle initiative qui soulève plusieurs questions :

Pourquoi une nouvelle étude sur le glyphosate alors que cet herbicide a fait l’objet depuis près de 50 ans de multiples études et que toutes les agences sanitaires française, européennes et internationales ont conclu à l’absence de risque sanitaire ?

R.Genet, directeur général de l’ANSES ne déclarait-il pas le 18 mai 2019 sur Europe 1: « Aujourd’hui en France, il n’y a pas de risque sanitaire avec les produits à base de glyphosate dont l’utilisation est strictement encadrée « ?

Affirmation confirmée le 8 août 2019 par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) estimant à propos de l’étiquetage, que qualifier le glyphosate de cancérigène est faux et trompeur.

Si controverse il y a, elle émane du classement du glyphosate « cancérogène probable » par le seul  CIRC -au même titre que la viande rouge- , un classement  contesté par toutes les agences sanitaires et par l’OMS, maison-mère du CIRC et qui a fait l’objet d’un dossier accablant réalisé par le Collectif Science-Technologies-Actions. Un dossier largement diffusé, justifiant une enquête officielle, mais jamais repris par les médias !

Pourquoi une nouvelle étude, alors que la mission OPECST sur l'expertise sanitaire a déjà étudié les raisons de la divergence entre le CIRC et les autres agences sanitaires, pour conclure que cette divergence tenait au fait que le CIRC est la seule agence qui a pris en compte des expérimentations non conformes au lignes directrices de l'OCDE ?

Pourquoi une étude franco-française alors que c’est l’Union européenne qui est le cadre normal de ce type d’évaluation. Serait-ce une opération politique pour tenter de justifier une décision aberrante d’interdiction du glyphosate ? Le choix des équipes de recherche retenues pour réaliser cette étude sera significatif, car les candidatures d’experts scientifiques militants ne manqueront pas.

Pourquoi lancer une telle étude alors que le communiqué des quatre ministres demande à l’ANSES, avec l’appui de l’INRA, au retrait du glyphosate « dès lors que des alternatives existent ». Oui, des alternatives existent mais moins performantes, plus chères et souvent moins satisfaisantes pour l’environnement.

Pourquoi lancer une étude alors que le communiqué précise que le sort du glyphosate est déjà scellé par le choix présidentiel : « Cette démarche permet, sur le fondement des travaux de la communauté scientifique, de mettre en œuvre l’engagement présidentiel de sortie du glyphosate et d’accélérer la transition vers une agriculture moins dépendante aux produits phytosanitaires et plus respectueuse de l’environnement et de la santé.

Qui imagine que la décision politique sera revue, si l’étude, si elle est conduite avec rigueur, conclut comme les précédentes à l’absence de risque sanitaire ?

Curieuse démarche de prendre une décision politique puis de demander à la science de la justifier …

Pourquoi un tel gaspillage d’argent se rajoutant au fort impact économique de la sortie du glyphosate pour l’agriculture, les collectivités ou les entreprises comme la SNCF qui aurait mérité d’être évalué par les économistes de l’INRA ? En juillet 2017 la Fondation Concorde avait estimé à près d’un milliard  le coût pour l’agriculture pour les seuls coûts directs et 500 millions pour la SNCF!

Ce nouvel épisode navrant sur le glyphosate illustre le peu d’intérêt gouvernemental pour l’agriculture, l’expertise scientifique et la gestion rationnelle du pays.

L’indifférence générale qui l’accompagne est une incitation à persévérer dans une politique collant à u opinion désinformée et manipulée pour en tirer des bénéfices électoraux !

Le Collectif STA composé de chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants et autres citoyens consternés par la marginalisation de la Science et les attaques incessantes contre les technologies innovantes, a pour but de faire entendre la voix de la raison, de l'approche scientifique et du progrès, notamment auprès des décideurs et des médias.

Complément du 1er octobre 2019. On lira Glyphosate : « Ne cédons pas à la chimiophobie ». Entretien avec Robin Mesnage dans Agriculture & Environnement du 1er octobre 2019.

Membre du CRIIGEN et auteur d’une thèse réalisée dans l’équipe du Pr. Séralini étudiant les effets des pesticides et des OGM sur la santé, Robin Mesnage est aujourd’hui toxicologue au département de génétique moléculaire et médicale du King’s College de Londres. Il revient en exclusivité pour A&E sur le cas du glyphosate.

jeudi 15 août 2019

Les niveaux de HAP dans les produits de consommation devraient être aussi faible que possible, selon le BfR


« Les niveaux de HAP dans les produits de consommation devraient être aussi faible que possible », source BfR 29/2019 du 9 août 2019.

Le BfR recommande d’adapter les limites maximales de la marque de certification GS* aux normes techniques en vigueur.

L'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR) participe à l'élaboration des critères d'attribution de la marque de certification nationale GS à titre consultatif.

Actuellement, l’Institut s’emploie à faire en sorte que les teneurs maximales en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs) cancérogènes soient ajustées à un niveau raisonnablement réalisable conformément aux normes technologiques en vigueur.

Cela devrait réduire davantage l'exposition des consommateurs aux HAP, car aucune dose sûre ne peut être obtenue pour des mélanges de substances cancérogènes.

Du point de vue du BfR, il est techniquement possible de réduire la teneur en HAPs à moins de 0,2 milligramme par kilogramme dans tous les caoutchoucs, élastomères et plastiques courants.

Cela a été démontré par les données de mesure fournies par divers instituts d’essais pour de nombreux produits avec des teneurs relativement faibles.

« De notre point de vue, cette valeur devrait donc s'appliquer à l'attribution de la marque GS pour tous les produits qui ont un long contact avec la peau ou un contact répété », a déclaré le Dr Andreas Hensel, président du BfR.

« La protection de la santé des consommateurs ne peut être maintenue que si les niveaux de HAPs dans les produits de consommation sont maintenus aussi faibles que possible », souligne Hensel.

Les poignées et les surfaces en contact des outils, des jouets et des appareils électriques sont souvent en caoutchouc, en élastomère ou en plastique. Ceux-ci peuvent contenir des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs). Ce sont des mélanges de plus de cent composants individuels, qui peuvent également contenir des substances cancérogènes.

Une limite de 1 milligramme par kilogramme (mg/kg) des huit HAPs classés comme cancérogènes s'applique à tous les produits de consommation, tels que les appareils de sport et ménagers, les outils, les vêtements ou les bracelets commercialisés dans l'UE.

Cette valeur concerne les pièces en plastique et en caoutchouc présentant un contact prolongé ou répété à court terme avec le corps. Pour les jouets et les articles destinés aux tout-petits ou aux nourrissons, la valeur est de 0,5 mg/kg.

Les valeurs seuils s'appliquent dans toute l'Europe depuis le 27/12/2015. Ils ont été insérés dans le règlement (CE) n°1907/2006 au travers du règlement (UE) n°1272/2013, annexe XVII.

La marque GS est une marque de certification allemande pour la sécurité des produits et garantit une « sécurité testée ». Du point de vue du BfR, elle devrait être basée sur le contenu maximum techniquement réalisable pour la protection des consommateurs. Cela correspond à une teneur maximale de 0,2 mg/kg de HAP dans les parties en plastique et en caoutchouc des produits.

NB : Selon ce site, La marque GS est une marque volontaire qui atteste de la conformité de certains produits à des normes de sécurité. Les prescriptions d’attribution et de gestion de la marque sont détaillées dans la loi allemande « GPSG ou Geräte- und Produktsicherheitsgesetz » du 06/01/2004, relative à la sécurité des moyens de travail techniques et des produits de consommation.