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samedi 11 novembre 2023

France : Les rappels sont-ils interdits les jours fériés !

Défense de faire un rappel pendant un jour férié car RappelConso suit le calendrier à la lettre …

Après le pont du 15 août, le 1er novembre, voici désormais le 11 novembre, et pourtant les rappels, eux ne s’arrêtent pas !

La société Elivia (site de Villers Bocage (FR 14.752.010 CE) procède au rappel de la vente de ‘steaks haches surgelés halal’ 15% MG 10X80g Carrefour Sensation, suite à la mise en évidence d’un conditionnement de Burgers Halal avec des protéines végétales de soja (allergène) et des traces éventuelles de gluten dans des boites de Steaks Hachs Pu Bœuf Halal. Source site internet des rappels de Carrefour.

Cette erreur de conditionnement induit un risue allergène dans quelques produits pour les personnes allergiques au soja. Par principe de précaution, nous avons décidé de rappeler les produits concernés, tout en en informant les autorités.

Commentaire

Ce courrier est daté du 10 novembre et aurait ‘normalement’ dû apparaître sur l’application RappelConso, l’application de la start-up nation, que le monde netier nous envie. Oui mais voilà, après le 10 novembre, vient le 11 novembre qui est jour férié, les consommateurs sont priés d'attendre ...

Ce courrier indique que les autorités sont informés, mais personne ne répond pour l’instant, merci de renouveler votre appel …

Ce courrier note que ce rappel est fait au nom du principe de précation. Erreur, grossière erreur que de croire cela. Ce qu’a réalisé cette entrepris est une mesure de précaution puisque le risque encourru par le consommateur est connu.

Ce courrier mentionne qu’il s’agit de produits surgelés et par coséquent, il faut vérifier si ces produits ne sont dans le congélateur des consommateurs, puisqu'il n'est indiqué la date de début de la commercialisation ...

jeudi 26 novembre 2020

OGM naturel ? La patate douce est génétiquement modifiée, mais il y a 8 000 ans !

Voici une grosse racine car les patates douces ne sont pas des tubercules ou des tiges épaissies, comme les pommes de terre. Les patates douces sont des racines, gonflées et remplies d'amidon.

Les OGM naturels existent, des scientifiques les ont rencontrés !

« OGM naturel? La patate douce génétiquement modifiée il y a 8 000 ans », source blog NPR’s Goats and Soda.

La première culture génétiquement modifiée n'a pas été faite par une méga-corporation ou un scientifique universitaire essayant de concevoir une tomate plus durable. Non, pas du tout, la nature l'a fait, il y a au moins 8 000 ans.

Eh bien, en fait, les bactéries du sol étaient des ingénieurs. Et le travail manuel du microbe est présent dans les patates douces partout dans le monde aujourd'hui.

Des scientifiques de l'International Potato Center à Lima, Pérou, ont trouvé des gènes de bactéries dans 291 variétés de patates douces, y compris celles cultivées aux États-Unis, en Indonésie, en Chine, dans certaines parties de l'Amérique du Sud et en Afrique. Les résultats suggèrent que des bactéries ont inséré les gènes dans l'ancêtre sauvage de la culture, bien avant que les humains ne commencent à faire des frites de patates douces.

«Les gens mangent un OGM depuis des milliers d'années sans le savoir», explique le virologue Jan Kreuze, qui a dirigé l'étude. Lui et ses collègues ont rapporté leurs découvertes le mois dernier dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

Un doux arc-en-ciel: les Américains aiment leurs patates douces orange et remplies de sucre. Mais en Afrique, les variétés jaunes et blanches sont également populaires. Ils ont tendance à être moins sucrés.

Kreuze pense que l'ADN supplémentaire a aidé à la domestication du légume sucré en Amérique centrale ou du Sud.

Les patates douces ne sont pas des tubercules, comme les pommes de terre. Ce sont des racines, des parties gonflées de la racine. «Nous pensons que les gènes des bactéries aident la plante à produire deux hormones qui changent la racine et en font quelque chose de comestible», explique Kreuze à Goats and Soda. «Nous devons le prouver, mais pour le moment, nous ne pouvons pas trouver de patates douces sans ces gènes.»

Lorsque nos ancêtres ont commencé à cultiver des patates douces, dit Krezue, ils ont très probablement remarqué la racine gonflée et sélectionné des plantes qui portaient les gènes étrangers. Les gènes ont persisté alors que la patate douce s'est répandue dans le monde entier, d'abord en Polynésie et en Asie du Sud-Est, puis en Europe et en Afrique.

Aujourd'hui, la patate douce est la septième culture la plus importante au monde, en termes de livres de denrées alimentaires produites, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.

«Aux États-Unis, cela ne semble important qu'à Thanksgiving», plaisante Kreuze. «Mais dans certaines régions d'Afrique, c'est une culture de base. Elle est très robuste. Quand toutes les autres cultures échouent, les patates douces poussent encore.»

En Chine, les patates douces sont utilisées pour nourrir le bétail. Et dans de nombreux autres endroits, les gens cuisinent les feuilles de la plante pour en faire un délicieux plat appelé les feuilles de patates douces.

Tous ces agriculteurs, qu'ils aient tendance à cultiver des parcelles au Rwanda ou à dans des méga-fermes en Chine, cultivent un OGM naturel.

«Je ne pense pas que ce soit si surprenant», déclare Greg Jaffe, expert des OGM au Center for Science in the Public Interest de Washington. «Quiconque est familier avec le génie génétique ne serait pas surpris que (la bactérie) Agrobacterium ait inséré de l'ADN dans certaines cultures.»

Faire des plantes GM est étonnamment facile. Des scientifiques prennent quelques cellules végétales et les mélangent avec une bactérie spéciale, appelée Agrobacterium. Le microbe agit un peu comme un virus: il injecte un petit morceau d'ADN dans les cellules végétales, qui finit par trouver son chemin vers le génome de la plante.

Les biologistes amènent ensuite les cellules modifiées à se répliquer et à se développer en une plante entière, avec des racines et des pousses. Chaque cellule de cette plante contient alors les gènes de la bactérie. Voila! Vous avez une plante GM. (Contrairement aux animaux, les plantes n'ont pas besoin de pousser à partir d'un embryon. De nombreuses espèces peuvent germer à partir de divers types de cellules.)

Agrobacterium est omniprésent dans les sols du monde entier et infecte plus de 140 espèces végétales. Il ne faut donc pas beaucoup d'imagination pour voir comment l'ADN de la bactérie pourrait éventuellement se retrouver dans notre nourriture. «Je suppose que si vous regardez plus de cultures, vous trouverez d'autres exemples», dit Jaffe.

Alors pourquoi une patate douce GM de 8 000 ans est-elle importante? L'exemple pourrait être utile pour les services réglementaires et les scientifiques qui s'intéressent à la sécurité sanitaire des cultures GM, dit Jaffe. «Dans de nombreux pays africains, certains services réglementaires et scientifiques sont sceptiques et s'inquiètent de savoir si ces cultures sont sûres», dit Jaffe. «Cette étude leur apportera probablement un certain réconfort. Elle met cette technologie en contexte.»

Mais l'étude n'apaisera pas les inquiétudes de nombreux consommateurs concernant les OGM, dit Jaffe. «Beaucoup de gens ne se soucient pas seulement de savoir si ce que les scientifiques ont fait est naturel ou si les cultures sont bonnes à manger.»

Beaucoup de gens se demandent si les OGM augmentent l'utilisation de pesticides et d'herbicides ou que certaines entreprises utilisent la technologie pour faire de la propriété intellectuelle des semences. «Dans ces cas, vous devez examiner les OGM au cas par cas», explique Jaffe.

Dans le cas des patates douces, au moins, le monde semble clair sur tous ces sujets.

samedi 21 mars 2020

Bilan en demi-teinte de l'opération alimentation « Fêtes de fin d'année » 2019. Diminution de 6,7% des inspections en restauration commerciale

Le ministère de l’agriculture présente le « Bilan de l'opération alimentation « Fêtes de fin d'année » 2019 » avec cette note de service de la DGAL, DGAL/SDSSA/2020-191 du 12-03-2020.

Pour bien comprendre le bilan de cette opération, je vous suggère de lire ou de relire l’article du 31 octobre 2019 consacré à l’annonce de cette opération où il était précisément question, « Vous avez dit « renforcement des contrôles pour l'opération fêtes de fin d'année » ? »

Ce bilan 2019/20 indique :
Sur l'ensemble de cette période (1er novembre 2019 au 15 janvier 2020), 11 899 inspections et re-contrôles, tous secteurs d'activités confondus, ont été enregistrés dans le système d'information RESYTAL.
Parmi ces inspections, 8110 entrent dans le périmètre de cette opération dont 5 444 dans le seul domaine de la remise directe au consommateur (commerce de détail, métiers de bouche, restauration commerciale, production fermière). 

En 2018, l’OFFA avait conduit à 8 095 inspections des services du ministère de l'agriculture dans toute la France. Un statut quo des inspections … voir les tableaux de synthèse 2018 versus 2019 et même une baisse pour la restauration commerciale ...

Dans le détail, cette OFFA 2019 n’apporte rien de bien réjouissant au niveau de l’hygiène des aliments, jugez plutôt …
Parmi les 8 110 contrôles entrant dans le champ de l'OFFA, 7 773 inspections complètes (versus 7 837 en 2018 -aa), pour lesquelles tous les points de contrôle ont été observés, ont permis de juger du niveau de maîtrise des risques sanitaires des établissements pour donner lieu à leur évaluation globale.
Il apparaît encore que la restauration commerciale est particulièrement concernée par :
  • des établissements évalués en « D » (perte de maîtrise des risques) : 3,6 % en 2019 et 3,3 % en 2018
  • des établissements évalués en « C » (maîtrise insuffisante des risques) : 14,7 % en 2019 et 14 % en 2018
  • A noter également le niveau de non-conformité « C » et « D » voisin de 10 % dans le secteur de l'abattage/découpe de volailles-gibiers, ayant conduit respectivement à 74 mises en demeure et 2 fermetures effectives d'établissements.
Si l’on regarde le bilan global, le directeur général de l’alimentation nous dit :
Comparé à 2018, il ressort globalement une diminution du nombre d'interventions, notamment en restauration commerciale, mais corrélée à une légère progression des mises en demeure et des fermetures. En revanche, le nombre de procès-verbaux est globalement en léger recul excepté pour les métiers de bouche.

Où sont donc les contrôles renforcés annoncés ? Cela signifie que le secteur le plus concerné par cette opération, la restauration commerciale, a vu son nombre d’interventions diminuer de 6,7% et les fermetures augmenter de 6,2% ...

Sur les tableaux ci-dessous voici les bilans détaillés de l’OFFA 2018/19 et de l'OFFA 2019/20 :
Bilan de l'OFFA 2019/20
Bilan de l'OFFA 2018/19

jeudi 19 mars 2020

Epidémie à Listeria : Le propriétaire de la société Magrudis et son fils libérés provisoirement en Espagne


« Epidémie à Listeria : Le propriétaire de la société Magrudis et son fils libérés provisoirement en Espagne », source article de Joe Whitworth paru le 19 mars 2020 dans Food Safety News.

Le propriétaire d'une entreprise espagnole liée à une importante épidémie à Listeria l'été dernier et son fils ont été provisoirement remis en liberté.

Le juge d'un tribunal de Séville a accepté la libération conditionnelle sans caution des deux personnes détenues depuis fin septembre 2019. Les deux accusés font l'objet d'une enquête pour leur rôle dans l'épidémie. Cette décision a été prise à la suite d’une demande du bureau du procureur.

Ils ne sont pas autorisés à quitter le territoire national et doivent remettre leur passeport au poste de police le plus proche de chez eux.

Une fois que l'état d'alerte dans le pays est levé, ce qui a été mis en place en raison de l'épidémie de coronavirus, ils devront aller au tribunal tous les lundis de chaque mois.

Décision critiquée
FACUA-Consumers in Action a déclaré qu'elle ferait appel de la décision de libérer José Antonio Marín Ponce, le propriétaire de Magrudis et son fils Sandro José Marín Rodríguez.

Le groupe a critiqué le moment de la libération, car on ne sait pas quand l'état d'alarme prendra fin, et pendant cette période, les accusés n'auront pas à se présenter pour vérifier qu'ils ne se sont pas enfuis.

L'épidémie liée à de la viande de porc rôtie réfrigérée de marque «La Mecha» produite par Magrudis a touché plus de 200 personnes, faisant trois décès chez des personnes âgées et cinq femmes enceintes ont perdu leur bébé. Au sommet, 125 personnes étaient à l'hôpital. L'alerte à la listériose a commencé à la mi-août et s'est terminée mi-octobre.

L‘épidémie a été signalé par les autorités espagnoles à l'Organisation mondiale de la santé, via le réseau international des autorités de sécurité sanitaire des aliments (INFOSAN) fin août.

Près de 700 professionnels se sont réunis à Séville en janvier pour discuter de la plus grande crise liée à Listeria jamais rencontrée en Espagne lors d’un Symposium international sur l'épidémie de listériose en Andalousie.

Le blog avait publié plusieurs articles sur le sujet, ici.

dimanche 1 mars 2020

Février 2020, des rappels de produits alimentaires presque quotidiennement


Le nombre d'avis de rappels de produits alimentaires est estimé par le site Oulah!, la référence en matière de rappels, à 28 rappels en février 2020 versus 53 avis de rappel pour janvier 2020, un progrès dans le nombre d’avis de rappel mais bien entendu pas pour l’information du consommateur ... la routine en quelque sorte ...

Causes des rappels
  • Allergène : 7
  • Salmonella : 5
  • Corps étrangers : 6
  • Patuline : 4
  • Listeria monocytogenes : 2
  • Erreur de DLC : 2
  • Norovirus : 1
  • E. coli : 1
  • Conditions de fabrication et de stockage non conformes à la législation sanitaire.… : 1
  • Taux en sucres et en colorants supérieur aux limites légales… : 1
A noter,
  • Le produit, yaourts aux fruits, a fait l’objet de quatre rappels car proposé sous quatre marques distinctes.
  • Le produit, lasagnes au saumon, a fait l'objet de deux rappels car proposé sous deux marques distinctes.
  • Le produit, Morbier au lait cru, a fait l'objet de quatre rappels, car proposé sous différentes marques.
  • Le produit, Jus de pommes, a fait l'objet de 4 rappels, car proposé sous différentes marques.
  • il y a encore début février eu un rappel de coquillages pour cause de présence de norovirus.
Les pathogènes sont toujours la première cause de rappel, mais en ce mois de février, les allergènes et les corps étrangers sont très présents.

Curiosités en matière de rappels de la part de nos autorités sanitaires
RASFF de l'UE
Nous en sommes à 55 notifications depuis le début de l'année 2020, notre principal challenger parmi les Etats-membres de l'UE, la Pologne a eu moins de notifications au cours de ces deux mois que nous, c'est dire l'étendue des problèmes ...

Pour février 2020, il y a eu 18 notifications, le rythme s’est donc ralenti ; cela étant, seules cinq notifications sur 18 ont été faites par la France …

En février 2020, en ce qui concerne la présence de norovirus dans des coquillages de France, sujet très notifié en janvier 2020, il y a eu 7 notifications par d'autres Etats membres de l'UE. Aucune notification par la France. A noter que la dernière notification date du 25 février 2020étonnant, non ?

Autres rappels ou produit sujet à rappel
Dans le contexte européen des rappels, à signaler le rappel le 21 février par l’AFSCA de Belgique et aux Pays-Bas de camembert affiné au Calvados 1 kg et de camembert Calvados 125 g – JUMBO, pour cause d eprésence de Listeria monocytogenes (< 10 UFC/g), suite à une notification au RASFF de l’UE par la France. Pas d’information en France ...

Une autre notification au RASFF de l'UE par les Pays-Bas à propos de la présence de Listeria monocytogenes (présence dans 25g) et de suspicion de Escherichia coli producteurs de shigatoxines dans du camembert de France

Le problème posé par des parasites retrouvés dans de la poudre de lait infantile de chez Gallia (Groupe Danone) va-t-il faire l'objet d'un rappel volontaire ou obligatoire, nous le saurons dans les prochains jours ... mais je ne vois pas bien comment il pourrait en être autrement.

* La DGCCRF a rectifié l'avis de rappel le 2 mars avec les quatre références produits ... tout arrive ...

jeudi 27 février 2020

Royaume-Uni : Une éclosion liée à des foies de poulet contaminés ajoute des preuves au risque Campylobacter


« Une éclosion liée à des foies de poulet contaminés ajoute des preuves au risque Campylobacter », source article de Joe Whitworth paru le 27 février 2020 dans Food Safety News.

Des chercheurs ont appelé à une sensibilisation accrue pour réduire le risque d'éclosions à Campylobacter liées à des plats de foie de poulet mal cuits.

Il s'agit d'un sujet récurrent puisque le blog vous en parlait déjà en 2010 ici.

La communication des autorités de sécurité sanitaire des aliments et de santé publique peut être requise. Toute stratégie devrait garantir que le profil de risque des plats contenant des foies de volaille est élevé et que la disponibilité de stratégies préventives fondées sur des preuves pour la préparation des aliments soit promue, selon l'étude publiée dans la revue Epidemiology and Infection.

Il y a eu 19 personnes qui ont eu une campylobactériose liée à une éclosion en Angleterre en 2016; sept cas confirmés et 12 probables. Le pâté de foie de poulet était le plus fortement associé à la maladie. Trois cas ont signalé une période d'incubation de moins de 24 heures, compatible avec d'autres éclosions de campylobactériose associées aux foies de volaille.

Diversorium Ltd., la société qui possédait et exploitait le Downe Arms, un hôtel de Wykeham près de Scarborough, a été condamnée à une amende de 8 000 £ en novembre 2017 pour deux infractions liées à l'hygiène alimentaire liées à l'éclosion.

Campylobacter à Noël
En Angleterre et au Pays de Galles, la campylobactériose est l'infection gastro-intestinale la plus courante, avec plus de 56 000 rapports de laboratoire en 2017.

En janvier 2017, une équipe de santé environnementale du North Yorkshire a été contactée par une personne signalant des cas de gastro-entérite à la suite d'une fête de Noël au Downe Arms en décembre 2016. Elle a contacté Public Health England (PHE), qui a mis en place une équipe de lutte contre les épidémies.

Trois fêtes de Noël ont eu lieu à l'hôtel ce jour-là en décembre avec respectivement 47, 10 et 16 participants, soit 73 au total. Tous les trois ont mangé à partir du même menu qui comprenait un choix d'entrée, de plat principal et de dessert.

Sur 53 questionnaires en ligne remplis, 19 répondaient à l'une des définitions de cas. Les cas ont débuté une maladie entre quatre heures et quatre jours après le repas. Presque tous ont signalé une diarrhée; les autres symptômes comprenaient des douleurs abdominales, des nausées, des maux de tête, de la fièvre, des courbatures, des selles sanglantes et des vomissements.

Le pâté de foie de poulet était l'aliment le plus fortement associé à la maladie et expliquait 17 des 19 infections. Tous les cas confirmés ont déclaré en avoir consommé.

Cinq autres personnes atteintes de gastro-entérite ont mangé à l'hôtel cinq à sept jours après la fête de Noël, dont deux ont été confirmées comme infectées par Campylobacter.

« Comme le même lot de pâté de foie de poulet n'était probablement pas servi, il semble probable que les méthodes de préparation inefficaces utilisées le 17 décembre aient également été appliquées quelques jours plus tard. À la suite de l'épidémie, l'hôtel a été avisé par la santé environnementale de cesser de faire du pâté de foie de poulet sans être en mesure de fournir des preuves documentées pour valider le processus de cuisson. Aucune autre éclosion n'a été signalée », ont rapporté les chercheurs.

Potentiel de contamination croisée pendant une période chargée
À la suite d'une poursuite intentée par le conseil d'arrondissement de Scarborough, Diversorium a plaidé coupable à deux infractions. L'entreprise a reçu une note de 1 en hygiène alimentaire, ce qui signifie qu'une amélioration majeure est nécessaire, mais après une réinspection en août 2017, elle a obtenu une note de 4, qui signifie bon.

Il n'y avait plus d'aliments provenant des repas consommés par les cas. Début janvier 2017, huit écouvillons environnementaux et deux échantillons d'aliments, notamment du pâté de foie de poulet préparé le 31 décembre et un sachet de feuilles de salade ont été prélevés. Aucun échantillon alimentaire ou environnemental n'a été testé positif pour Campylobacter spp. et tous les tests étaient satisfaisants pour les micro-organismes indicateurs.

L'état de la cuisine était raisonnable, la plupart des aliments étant étiquetés et stockés correctement. Les températures de l'équipement de réfrigération étaient bonnes. Aucune observation de contamination croisée n'a été constatée, mais plusieurs problèmes ont été perçus comme n'étant pas conformes aux bonnes pratiques d'hygiène et ont indiqué un potentiel pour qu'elle se produise.

Les dossiers de management de la sécurité sanitaire des aliments étaient incomplets, le processus de préparation du pâté de foie de poulet n'ayant pas été validé par un contrôle et un enregistrement appropriés de la température, selon les autorités.

La préparation du pâté de foie de poulet, tel que décrit par le chef, impliquait la cuisson des foies de poulet, à l'aide d'une sonde pour voir que la partie la plus grosse avait atteint une température de 75°C. Les foies ont ensuite été mélangés avec du beurre et des œufs, passés à travers un tamis et du confit de porc a été mélangé avec les foies avant de cuire à nouveau à 100°C pendant 60 minutes. Aucun document écrit n'a été en mesure de soutenir ce processus, à l'exception des vérifications occasionnelles des sondes sur les joints de la viande.

« Bien que l'hôtel soit conscient de la nécessité de cuisiner correctement les foies de poulet pour réduire le risque de campylobactériose lors de la production de pâté de foie de poulet, une mauvaise tenue des registres ne pouvait pas exclure une cuisson inadéquate pendant une période chargée dans la cuisine conduisant à 19 cas d'intoxication alimentaire aiguë », ont rapporté les chercheurs.

Hausse de Brucella en Allemagne liée au cru et aux voyages à l'étranger


« Hausse de Brucella en Allemagne liée au lait cru et aux voyages à l'étranger », source Food Safety News.

La brucellose a considérablement augmenté ces dernières années en Allemagne, selon une étude.

Des experts de l'Institut Robert Koch ont découvert que les produits laitiers non pasteurisés étaient la principale source d'infection identifiée et que la plupart des cas concernaient des voyages à l'étranger.

Les chercheurs ont analysé les données démographiques, cliniques, de laboratoire et d'exposition des cas symptomatiques de brucellose confirmés en laboratoire signalés de 2006 à 2018. Les résultats ont été publiés dans International Journal of Infectious Diseases.

Infections associées aux voyages
Au cours de cette période, 408 cas ont été signalés en Allemagne, dont 75% étaient liés aux voyages. Les notifications annuelles ont culminé à 47 en 2014 et sont restées plus élevées par rapport à 2006 à 2013, lorsque les rapports annuels variaient de 18 à 28.

Les demandeurs d'asile arrivant en Allemagne représentaient neuf des 44 cas en 2015 et 15 des 36 infections en 2016. Les produits laitiers non pasteurisés étaient le plus souvent signalés comme source d'infection.

La brucellose est une maladie à déclaration obligatoire conformément à la loi allemande sur la protection contre les infections. Elle était endémique en Allemagne jusque dans les années 80 mais le pays a été déclaré officiellement indemne de brucellose bovine, ovine et caprine en 2000.

Brucella melitensis était l'espèce la plus fréquemment isolée dans 180 des 197 cas pour lesquels des informations étaient disponibles, suivie de Brucella abortus pour 16 personnes et de Brucella suis dans un cas.

Les cas se sont produits dans tous les groupes d'âge et les deux sexes ont été touchés de la même manière, l'incidence la plus élevée selon l'âge chez les femmes de 60 à 69 ans et la plus faible chez les enfants de moins de 10 ans. Treize décès ont été attribués à la brucellose, selon des informations provenant du suivi fédéral de la santé de 2006 à 2016.

La fièvre était le symptôme le plus fréquent, suivie par l'arthralgie et l'épuisement, les maux de tête, la perte d'appétit et les sueurs nocturnes. Sur 393 cas avec informations, 272 ont été hospitalisés. Le délai moyen entre l'apparition des symptômes et la notification était de sept semaines et demie.

Pays et source d'infection
En comparant les incidences parmi les demandeurs d'asile et les non-demandeurs d'asile en 2015 et 2016, les premiers avaient un risque 28 fois plus élevé de rapporter une brucellose.

Sur 371 cas contenant des informations sur le lieu d'exposition, 75% ont déclaré avoir voyagé à l'étranger avant la maladie; principalement au Moyen-Orient dont 182 en Turquie, suivis de 55 en Europe, 21 en Asie hors Moyen-Orient et 18 en Afrique.

À l'exception d'un pic en 2014, la proportion de cas exposés en Turquie a diminué avec le temps, avec un minimum en 2016 de deux, mais a de nouveau augmenté en 2017. En 2015, les pays du Moyen-Orient autres que la Turquie sont devenus la région d'exposition la plus importante, principalement en raison des cas parmi les demandeurs d'asile arrivant de Syrie et d'Irak, mais ont été de nouveau dépassés par la Turquie en 2018. Les pays européens sont de plus en plus signalés comme un lieu d'exposition depuis 2017.

Pour 136 cas, au moins une source probable d'infection a été identifiée en plus des voyages à l'étranger. Au total, 104 avaient des produits laitiers non pasteurisés. Le fromage et le lait crus provenaient le plus souvent de Turquie. Au total, 47 cas ont été en contact avec du bétail comme des moutons et des chèvres et 11 personnes ont consommé ou préparé de la viande fraîche comme l'agneau.

L'étude a révélé que les produits laitiers importés semblent jouer un rôle dans la brucellose en Allemagne, mais les facteurs de risque en l'absence de voyage ne sont pas bien compris et doivent être étudiés plus avant.

Sur 94 cas qui auraient contracté une brucellose en Allemagne, 29 ont indiqué au moins une source probable d'infection. Pour la plupart, aucune source d'infection n'a été enregistrée. Douze avaient consommé des aliments importés, principalement du fromage non pasteurisé d'Iraq, d'Italie et de Turquie. Trois cas avaient acheté du fromage non pasteurisé en Allemagne et 11 personnes étaient exposées professionnellement.

Les chercheurs ont déclaré que les personnes voyageant dans des pays d'endémie devraient être informées des facteurs de risque et des symptômes de la maladie.

« Au cours de la période d'étude, les notifications de brucellose ont augmenté et l'épidémiologie en Allemagne a changé en réponse à la migration des pays d'endémie à la brucellose, au changement des habitudes de voyage et à l'évolution de l'épidémiologie de la brucellose dans les pays fréquemment visités par des personnes vivant en Allemagne. Chez les patients ne voyageant pas à l'étranger, les médecins et les personnels de santé publique devraient se renseigner sur la consommation de viande importée et de produits laitiers non pasteurisés. »

mercredi 26 février 2020

L'agence espagnole de sécurité des aliments publie une alerte concernant des pizzas vendues en ligne


Photo Guardia Civil
L'agence espagnole de sécurité des aliments publie une alerte concernant des pizzas vendues en ligne, source article de JoeWhitworth paru le 26 février 2020 dans Food Sfaty News. Tous les liens Internet ci-après sont de mon fait -aa.

Les autorités espagnoles ont émis un avertissement concernant les pizzas et les bases de pizza fabriquées à Saragosse et vendues en ligne en raison de problèmes potentiels de sécurité des aliments.

L'Agence espagnole pour la sécurité alimentaire et la nutrition (AECOSAN) a déclaré qu'aucun cas de maladie n'était associée à l'alerte.

Les autorités sanitaires de la région d'Aragon ont informé l'AECOSAN le 13 février du problème par le biais du Système coordonné pour l'échange rapide d'informations (SCIRI).

Des pizzas ont été vendues via un canal de vente en ligne qui, selon des informations publiées sur le site Internet cité par les autorités, comptait huit salariés en Espagne. Le site Internet où les pizzas ont été vendues a été mis hors ligne et les produits retirés.

Problèmes d'hygiène et de documentation
L'affaire a été portée à l'attention du Service de la protection de l'environnement (SEPRONA) de la Garde civile (Guardia Civil). L'unité de Saragosse a retrouvé des bases de pizza et des pizzas finies fabriquées dans une maison à Azuara et commercialisées sur Internet et via des téléphones portables. Les ventes dans 50 établissements commerciaux dans 22 provinces espagnoles ont été prouvées.

Les autorités ont constaté un manque de documentation pour prouver l'origine des produits et des problèmes d'hygiène là où les aliments étaient préparés, ce qui signifiait que cela pouvait poser un risque pour la santé publique.

Le SEPRONA a identifié le propriétaire de la maison et a vérifié que sa femme était répertoriée comme directrice commerciale.

Des investigations sont en cours mais un homme de 46 ans et une femme de 45 ans de nationalité argentine ont été arrêtés.

Il a également été constaté que la distribution de certaines expéditions entre janvier et février de cette année, totalisant 12 000 kg, avait eu lieu dans des véhicules dont les températures n'étaient pas correctes.
Photo Guardia Civil

Détails de la distribution
Le Service de sécurité alimentaire et de santé environnementale d'Aragon a pris connaissance du problème lors d'une inspection. AECOSAN a vérifié que le site Internet ne répondait pas aux exigences en vigueur pour le commerce électronique des aliments.

Une investigation a identifié l'atelier où les pizzas auraient été fabriquées. Une recherche a retrouvé un grand four, un appareil de pétrissage, deux machines d'emballage sous vide, deux congélateurs, quatre réfrigérateurs, des rouleaux d'étiquetage, des sacs d'emballage de pizza, des sacs isothermes pour le transport, des matières premières et du matériel informatique.

C'était une maison privée qui n'avait pas l'enregistrement obligatoire et les inspecteurs ont constaté de graves lacunes hygiéniques et sanitaires, ce qui signifie que la sécurité des produits ne pouvait pas être garantie. Les autorités ont suspendu les activités de production alimentaire et déclaré que les produits retrouvés étaient impropres à la consommation.

Le SEPRONA de Saragosse a pu dresser une liste des établissements où les aliments ont été a envoyés. La commercialisation des produits se faisait par le biais d'établissements de restauration et d'accueil, d'hôtels, de pizzerias, de campings et par des particuliers.

Les provinces concernées sont Alicante, les Asturies, Almeria, Barcelone, Burgos, Cadix, Castellón, Gérone, Guadalajara, Huesca, Jaén, Lleida, Madrid, Malaga, Murcie, Navarre, Salamanque, Soria, Teruel, Valence, Zamora et Saragosse.