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jeudi 21 janvier 2021

Il était une fois en Belgique une épicerie de village et la sécurité des aliments

Jenny, épicière du village

Cette fois-ci, l'AFSCA de Belgique nous narre le «Contrôle d’une épicerie dans le village de Sart : des mesures de protection du consommateur ont été prises par l’AFSCA suite à la plainte d’un consommateur».

Selon le guide de tourisme, Sart est un des plus anciens villages de l’Ardenne herbagère ayant encore conservé son caractère typique.

Ce 18 janvier, l’AFSCA s’est rendue dans une épicerie du village de Sart (province de Liège) suite à une nouvelle plainte de consommateur tombé malade. Sur place, les inspecteurs ont pu constater un grand nombre de manquements qui pourraient mettre en danger la sécurité alimentaire des consommateurs, comme des denrées alimentaires périmées de plusieurs jours. Des mesures ont donc été prises dans le but de protéger la santé des consommateurs.

L’AFSCA est consciente qu’une épicerie de village est bien entendu un lieu de première nécessité et créatrice de lien social. Cependant, l’AFSCA doit continuer à protéger les consommateurs et ne peut fermer les yeux sur les manquements constatés sur place.

Plusieurs manquements constatés sur place

Lors de ce contrôle, des soucis importants liés à la sécurité alimentaires ont été relevés, dont un grand nombre de produits périmés, notamment de la viande, du fromage ou des produits de charcuteries qui pourraient engendrer des intoxications alimentaires.

Des produits sans étiquette, des denrées alimentaires au sol, des boites de conserves bosselées ou encore des œufs vendus sans traçabilité ont aussi été constatés.

C’est suite à ces constatations que l’épicerie s’est vue infliger un procès-verbal et que des denrées alimentaires impropres à la consommation ont été saisies. Comme pour tout contrôle non satisfaisant, un recontrôle est prévu, ici en février, afin de vérifier qu’il y a bien eu une remise en ordre. Une discussion avec la gérante aura entretemps lieu.

Comme l’indiquent plusieurs sources, l’épicerie a bien fait l’objet de plusieurs visites en 2020, notamment suite à un contrôle de routine lors duquel des manquements avaient déjà été mis en évidence, et suite à 2 différentes plaintes de consommateurs reçues à l’AFSCA.

Les œufs vendus en épicerie doivent être marqués

Partout en Europe, il est exigé de marquer (estampiller) les œufs avant leur commercialisation. Ceci pour des raisons évidentes de sécurité alimentaire (date de ponte, par exemple) et de traçabilité. En Belgique, il existe des exceptions au cachetage obligatoire des œufs, notamment si le producteur vend directement ses œufs au consommateur final. L’épicerie de Sart ne répond à aucune exception en la matière. Les œufs vendus, même s’ils proviennent d’un poulailler local doivent être tracés et cachetés.

Un accompagnement de l’AFSCA depuis 2008

L’AFSCA comprend les difficultés rencontrées par la gérante et n’exige en rien la fermeture l’épicerie. Néanmoins, nous proposons des aides et nous pouvons soutenir l’épicière pour l’aider à vendre des produits conformes et surtout, qui ne mettent pas en danger la sécurité alimentaire des consommateurs. Par exemple, les épiceries sociales font l’objet d’une attention particulière et plusieurs dizaines d’entre elles ont été accompagnées par l’AFSCA afin de faciliter la gestion quotidienne de ce type d’entreprises.

Mise à jour du 27 janvier 2021. Tout est bien qui finit bien, l’AFSCA a rencontré Madame Malay, lépicière, ce mercredi 27 janvier 2021 ...

jeudi 18 juillet 2019

Carte postale de vacances d'un village de France


L'histoire vous est narrée par France 3 régions du 10juillet 2019, Gard : “Attention village français”, à Saint-André-de-Valborgne on aime les bruits ruraux, les touristes sont prévenus.
L'an dernier, le maire avait été interpellé par des touristes incommodés par les bruits ruraux. Désormais, ils sont prévenus.

Gênés par les gongs ! Et bien tant pis... 

Cette histoire cévenole commence l'an dernier, quand une poignée de touristes estivaux se plaint auprès du maire de Saint-André-de-Valborgne. En cause, la cloche de l'église qui sonne toutes les heures de la journée. Et là, le sang de monsieur le maire ne fait qu'un tour.
Cette année, Régis le maire a pris les devants. Avec deux panneaux aux entrées du village pour dire qu'ici, c'est la campagne, un village français et qu'il faut l'accepter tout entier, avec ses traditions et toute sa ruralité.