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vendredi 13 octobre 2023

Glyphosate : La France s'abstient par manque de courage ! Et elle est où la science dans tout ça, Monsieur le ministre de l'Agriculture ?

Ainsi on pourra dire dans les salons que c'est la faute à l'Europe ... 

Complément
On lira sur le blog d’André ce point de vue, «Glyphystérie : la mafia a un nouvel ennemi public n°1». 

lundi 26 septembre 2022

La Suisse refuse d'interdire l'élevage intensif

Le journal La France Agricole indiquait que «Les Suisses voteront le dimanche 25 septembre 2022 pour se prononcer sur l'interdiction de l'élevage intensif dans ce pays encore très rural et déjà doté de lois parmi les plus strictes au monde en matière de bien-être animal.»

Les organisations de défense des animaux à l'origine de l'initiative veulent inscrire dans la Constitution la dignité des animaux d'élevage. Leur proposition éradiquerait essentiellement tout élevage industriel.

On connaît désormais le résultat, «Élevage intensif: pas de durcissement de la loi en matière de bien-être animal», selon Swissinfo du 26 septembre 2022.

Le peuple suisse a refusé dimanche l’initiative sur l’élevage intensif qui voulait inscrire la protection de la dignité des animaux dans la Constitution helvétique. La majorité des citoyens et citoyennes a considéré que la législation actuelle était déjà suffisamment stricte.

Le peuple a rejeté dimanche l'initiative populaire «Non à l'élevage intensif» par 62,9% des voix. Seul le canton de Bâle-Ville a dit «oui» à ce durcissement des règles.

En Suisse romande, le refus a été particulièrement net en Valais, avec 76,1%, à Fribourg (72,9%) et dans le Jura (72,4%). Vaud (65,6%) et Neuchâtel (63,9%) ont été un peu moins sévères. Le Tessin rejette également l'initiative, à près de deux contre trois.

Appenzell Rhodes-Intérieures est le champion du «non» avec 78,4% des voix, suivi d'Obwald avec 76,3% et de Schwyz avec 74,9%. Berne a aussi refusé par 61,5%. Le texte a fait de meilleurs scores dans les zones urbaines. Au total, environ 1,8 million de personnes ont refusé l'initiative. Le camp du «oui» a lui réuni un peu plus d'un million de votes.

En rejetant l’initiative contre l’élevage intensif ce dimanche, les Suisses ont une nouvelle fois exprimé leur attachement à une agriculture nationale forte. Mais les milieux agricoles ne pourront pas balayer d’un simple revers de la main le débat grandissant sur l’impact climatique des aliments.

Les agriculteurs et agricultrices suisses peuvent souffler. Du moins, celles et ceux, largement majoritaires, qui s’opposaient à l’interdiction de l’élevage intensif. Même si la campagne a été un peu moins émotionnelle et agitée que celle de l’an dernier sur l’interdiction des pesticides de synthèse, cette votation avait un air de déjà-vu.

Le texte, soutenu par des associations antispécistes et de défense des animaux, voulait inscrire dans la Constitution suisse la protection de la dignité des animaux de rente et l’interdiction de l’élevage intensif. Il prévoyait aussi que, d’ici 25 ans, les exigences en matière de bien-être du bétail et de la volaille atteignent au moins les standards 2018 du label Bio Suisse. Ces critères auraient également été valables pour les importations d’animaux et de produits d’origine animale.

Sur Twitter, le comité d'initiative déplore avoir manqué une opportunité, mais assure vouloir se «battre pour une Suisse sans élevage intensif».

Commentaire
Comme souvent des habitants des grandes villes (des bobos ou des écolos ou bien les deux ?) comme à Bâle, mais hélas aussi en France, s’opposent à ce que font les agriculteurs. C’est sûr, ‘ils’ doivent mieux savoir ...

lundi 22 août 2022

Le monde paysan est un élément fondamental ... en Suisse

Très sincèrement, je ne sais ce qui se passerait en France, si un tel vote devait avoir lieu, mais il vous faut aussi savoir qu'on ne consulte plus les gens en France depuis bien trop longtemps ...  

On aurait pu croire la cause entendue, mais voici qu’un nouveau vote va intervenir en Suisse à propos de l’«Élevage intensif: un nouveau clivage villes-campagnes en vue», source Agence Télégraphique Suisse (ATS) via Agir info.

Pour la sixième fois depuis 2017, la Suisse vote le 25 septembre sur une question liée à l'agriculture. L'initiative «Non à l'élevage intensif» reflète un énième clivage entre urbains et ruraux, qui devrait à nouveau tourner à l'avantage de ces derniers.

L'an dernier, deux initiatives populaires issues de comités citoyens demandaient l'interdiction des produits phytosanitaires dans l'agriculture. Rejetés par un peu plus de six votantes et votants sur dix, la campagne avait été tendue, voire violente par moments, avec des menaces de mort et des incendies intentionnels.

Le monde agricole a, dans sa grande majorité, martelé que ces textes menaçaient leurs exploitations. Seules les grandes villes s'y sont montrées favorables. Guy Parmelin, alors président de la Confédération et ancien viticulteur, avait pointé la problématique: «un fossé semble s'installer de plus en plus entre les grandes villes et la campagne».

Sujets émotionnels
Une partie qui devrait se rejouer avec la votation sur l'élevage intensif, même si, période estivale oblige, la campagne de votation a été relativement calme pour l'instant. «Ces sujets sont toujours émotionnels», rappelle à Keystone-ATS le politologue Pascal Sciarini, de l'Université de Genève.

«Les milieux urbains ont une vision idéalisée du monde paysan et de ce qu'il devrait être.» Ils appellent de leurs voeux davantage de contraintes, afin de faire avancer des causes jugées progressistes. De l'autre côté, les paysans, qui se voient comme des entrepreneurs, «ont du mal avec l'idée que l'Etat vienne leur dire comment fonctionner et comment travailler.»

Pendant des décennies, les paysans étaient une sorte de «vache sacrée» en Suisse. Depuis les années 1990 et 2000, avec la libéralisation, les accords de l'OMC, le tournant vert et les subventions de la Confédération, ce statut a évolué. Ce qui ne va pas sans provoquer des tensions.

Vote «raisonnable»
Depuis 2017, le monde paysan a toujours vu les votants le soutenir. Le résultat ne devrait pas être sensiblement différent cette fois. «Il y a un effet 'vote raisonnable' sur toutes ces questions. Les gens veulent avant tout continuer à pouvoir choisir leur nourriture et ne pas la payer trop chère», poursuit Pascal Sciarini.

«Surtout dans un contexte peu favorable aux expérimentations progressistes, comme on le vit actuellement avec les pénuries, la guerre en Ukraine, la canicule et les sécheresses».

Enfin, les activistes issus de milieux urbains sont coutumiers d'actions très médiatisées. Mais au final, «la Suisse reste un pays à majorité conservatrice de droite.» Le monde paysan en est un élément fondamental.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !