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mardi 27 juin 2023

C'est prouvé, il n'y a pas de loup dans le Val d'Oise. Saisie de 117 moutons sur un site d’abattage clandestin à Condécourt

 «Protection animale : 40 moutons saisis chez un particulier à Osny», source Le Parisien du 22 juin 2023.

Les services de l’État ont saisi 40 moutons chez un habitant d’Osny, qui les parquait dans son jardin, à l’abri des regards sous une bâche. Le propriétaire encourt des poursuites devant le tribunal correctionnel. Les bêtes ont été confiées à diverses associations de protection animale.

Pour l’heure, les raisons de la détention de ces animaux restent inconnues. L’enquête devra le déterminer. «On ignore à quoi étaient destinés ces moutons», indique Vanessa Hummel-Fourrat, la directrice de la DDPP. Aucune hypothèse n’est privilégiée pour l’heure. Ces bêtes pouvaient très bien être destinées à l’élevage par la suite, à la revente pour l’Aïd, qui sera célébré la semaine prochaine ou encore pour de l’écopâturage chez des particuliers. Un phénomène qui se développe de plus en plus. Les moutons présentent en effet l’avantage de tondre les pelouses sans faire de dégâts sur les arbres, contrairement aux chèvres.

Commentaire
Bienvenue chez les bisounours Madame Hummel-Fourrat ! 

Mise à jour du 29 juin 2023

samedi 20 mai 2023

L’Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation réduit la vitesse d'abattage dans un abattoir de volailles

«
La NVWA réduit la vitesse d'abattage dans un abattoir de volaille », source communiqué de la NVWA du19 mai 2023.

L'Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation (NVWA) a retiré l'autorisation d'abattre à grande vitesse à un abattoir de volailles du Limbourg. L'entreprise est toujours autorisée à abattre, mais plus à grande vitesse. De plus, l'abattoir est placé sous une surveillance plus stricte.

La NVWA a constaté ces derniers mois diverses non-conformités en hygiène et bien-être animal dans l'entreprise. Par exemple, les animaux étaient pressés les uns contre les autres lors du déchargement des conteneurs de transport car l'abattoir ne vérifiait pas si les ouvertures par lesquelles les oiseaux sortaient des conteneurs étaient ouvertes.

La NVWA a agi contre toutes les non-conformités observées en appliquant des mesures correctives et en rédigeant des rapports de constatations. Mais l'entreprise s'est montrée insuffisamment capable d'améliorer structurellement son processus métier. 

Abattage à grande vitesse
Les abattoirs qui abattent à grande vitesse nécessitent une autorisation spécifique. Il existe des exigences supplémentaires strictes pour être autorisé à abattre à (plus) grande vitesse, afin de continuer à garantir le bien-être et l'hygiène des animaux. Cet abattoir disposait d'une autorisation spécifique pour abattre 7 500 poulets de chair par heure. En raison de la suspension, l'entreprise revient maintenant au taux d'abattage maximal général de 6 000 poulets de chair par heure. La vitesse d'abattage maximale autorisée pour les poulets de chair aux Pays-Bas est actuellement de 13 500 par heure.

L'abattoir dispose de 5 mois pour mettre en place des améliorations concrètes. L'entreprise doit satisfaire aux exigences strictes pour être autorisée à abattre à une vitesse supérieure pendant une période consécutive de 3 mois. Si le processus d'amélioration n'a pas abouti au résultat souhaité dans le délai imparti, l'autorisation d'abattage à grande vitesse sera définitivement retirée. En cas d'amélioration insuffisante, l'agrément de l'entreprise peut également être suspendu, ce qui signifie que l'entreprise n'est plus autorisée à abattre.

NB : photo d’illustration.

dimanche 23 avril 2023

Taxation de la viande au nom de la souffrance animale et encouragement de la fausse viande, voilà les suggestions insensées de la Cour des comptes de l'UE. C'est bullshit !

Ce n’est juste qu’un document d’analyses de la Cour des comptes de l’UE sur «Transport d’animaux vivants dans l’UE: défis et pistes d’action

C’est beaucoup plus, jugez plutôt …

La Cour des comptes de l’UE souhaite demander à la Commission européenne d’«attribuer une valeur monétaire à la souffrance animale et l’intégrer dans le coût du transport et le prix de la viande», en gros taxer la viande bovine.

En second lieu, taxer la viande n’étant pas suffisant pas, il faudra aussi «encourager l’utilisation des nouvelles technologies», cela siginifie donc encourager les technologies qui fabriquent de la fake viande ou ou de la fausse viande, en un mot un changement civilisationnel programmé par des petits comptables !

Voici ci-desssous le résumé du document de la Cour des comptes de UE auquel je m’oppose totalement, et comme le disent poliment nos amis américains, c’est bullshit !

​Ce document décrit les principales considérations qui sous-tendent le transport d’animaux vivants et illustre les tendances du secteur. Chaque année, des milliards d’animaux vivants sont transportés par voie routière, maritime, ferroviaire ou aérienne dans l’UE, mais aussi à destination ou en provenance de celle-ci, et ce pour divers motifs, tels que la reproduction, l’engraissement ou l’abattage. L’UE dispose d’une législation relative à la protection des animaux pendant le transport, mais la Commission européenne et des études universitaires ont révélé l’existence de faiblesses. Trouver des solutions pour éviter le transport d’animaux vivants, mieux informer les consommateurs, promouvoir des changements structurels vers une chaîne d’approvisionnement alimentaire plus durable, attribuer une valeur monétaire à la souffrance animale et l’intégrer dans le coût du transport et le prix de la viande, ainsi qu’encourager l’utilisation des nouvelles technologies sont autant de défis à relever et de pistes à creuser.

Bien évidemment, un tel pavé de suggestions doit être pris au sérieux, est-ce cela l'Europe que nous voulons ? Non merci pour les suggestions, ce sont des bullshit !

Mise à jour du 26 avril 2023
La viande, les œufs et le lait offrent des sources essentielles de nutriments particulièrement nécessaires qu’il est difficile d’obtenir dans le cadre d’une alimentation végétale, selon un nouveau rapport publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Contribution of terrestrial animal source food to healthy diets for improved nutrition and health outcomes (Contribution des aliments issus de l’élevage d’animaux terrestres à des régimes alimentaires sains, pour une meilleure nutrition et de meilleurs résultats de santé).  

lundi 26 septembre 2022

La Suisse refuse d'interdire l'élevage intensif

Le journal La France Agricole indiquait que «Les Suisses voteront le dimanche 25 septembre 2022 pour se prononcer sur l'interdiction de l'élevage intensif dans ce pays encore très rural et déjà doté de lois parmi les plus strictes au monde en matière de bien-être animal.»

Les organisations de défense des animaux à l'origine de l'initiative veulent inscrire dans la Constitution la dignité des animaux d'élevage. Leur proposition éradiquerait essentiellement tout élevage industriel.

On connaît désormais le résultat, «Élevage intensif: pas de durcissement de la loi en matière de bien-être animal», selon Swissinfo du 26 septembre 2022.

Le peuple suisse a refusé dimanche l’initiative sur l’élevage intensif qui voulait inscrire la protection de la dignité des animaux dans la Constitution helvétique. La majorité des citoyens et citoyennes a considéré que la législation actuelle était déjà suffisamment stricte.

Le peuple a rejeté dimanche l'initiative populaire «Non à l'élevage intensif» par 62,9% des voix. Seul le canton de Bâle-Ville a dit «oui» à ce durcissement des règles.

En Suisse romande, le refus a été particulièrement net en Valais, avec 76,1%, à Fribourg (72,9%) et dans le Jura (72,4%). Vaud (65,6%) et Neuchâtel (63,9%) ont été un peu moins sévères. Le Tessin rejette également l'initiative, à près de deux contre trois.

Appenzell Rhodes-Intérieures est le champion du «non» avec 78,4% des voix, suivi d'Obwald avec 76,3% et de Schwyz avec 74,9%. Berne a aussi refusé par 61,5%. Le texte a fait de meilleurs scores dans les zones urbaines. Au total, environ 1,8 million de personnes ont refusé l'initiative. Le camp du «oui» a lui réuni un peu plus d'un million de votes.

En rejetant l’initiative contre l’élevage intensif ce dimanche, les Suisses ont une nouvelle fois exprimé leur attachement à une agriculture nationale forte. Mais les milieux agricoles ne pourront pas balayer d’un simple revers de la main le débat grandissant sur l’impact climatique des aliments.

Les agriculteurs et agricultrices suisses peuvent souffler. Du moins, celles et ceux, largement majoritaires, qui s’opposaient à l’interdiction de l’élevage intensif. Même si la campagne a été un peu moins émotionnelle et agitée que celle de l’an dernier sur l’interdiction des pesticides de synthèse, cette votation avait un air de déjà-vu.

Le texte, soutenu par des associations antispécistes et de défense des animaux, voulait inscrire dans la Constitution suisse la protection de la dignité des animaux de rente et l’interdiction de l’élevage intensif. Il prévoyait aussi que, d’ici 25 ans, les exigences en matière de bien-être du bétail et de la volaille atteignent au moins les standards 2018 du label Bio Suisse. Ces critères auraient également été valables pour les importations d’animaux et de produits d’origine animale.

Sur Twitter, le comité d'initiative déplore avoir manqué une opportunité, mais assure vouloir se «battre pour une Suisse sans élevage intensif».

Commentaire
Comme souvent des habitants des grandes villes (des bobos ou des écolos ou bien les deux ?) comme à Bâle, mais hélas aussi en France, s’opposent à ce que font les agriculteurs. C’est sûr, ‘ils’ doivent mieux savoir ...

samedi 16 juillet 2022

Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?

Le blog vous avait déjà narré les aventures des rats de Paris dans un article, Les rats de la ville de Paris, enjeu des municipales …

Après une récente polémique au conseil de Paris sur la population importante de rats pour les uns et de surmulots pour d’autres, dont il va être question ci-après, voici «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?», source communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022

Le rat d’égout prolifère de façon inquiétante dans les grandes villes, en particulier dans la capitale. Qu’on le nomme Rattus norvegicus, rat brun ou surmulot, c’est la plus nuisible des espèces commensales de l’Homme en raison de ses grandes capacités d’adaptation, de ses exigences alimentaires, de son intense prolificité et surtout, des zoonoses bactériennes, virales et parasitaires dont il peut être vecteur.

Les rats d’égout prolifèrent en milieu urbain dans les zones où ils trouvent des ressources alimentaires, de l’eau et des endroits pour nicher. Avec un ratio de 1,5 à 1,75 rats par habitant, Paris et Marseille feraient partie des 10 villes les plus infestées au monde. À un tel niveau de densité de population, ces rongeurs à vie nocturne sortent des caves et des égouts et deviennent visibles le jour dans les rues, les parcs et les jardins, dans tous les lieux où ils peuvent trouver de quoi se nourrir et s’hydrater (caniveaux, poubelles, aires de pique-nique, marchés, habitations…).

Certains défenseurs de la condition animale arguent que Rattus norvegicus est l’espèce dont dérive le rat domestique d’élevage, facile à apprivoiser comme rat de laboratoire ou nouvel animal de compagnie (NAC). Plaidant pour que la relation entre le rat d’égout et l’Homme ne soit plus considérée comme un commensalisme nuisible, mais comme une véritable symbiose, une élue de ce courant de pensée au sein de la capitale a récemment demandé de «légitimer la place des rats dans la ville», de reconnaître leur utilité comme «auxiliaires dans la gestion des déchets en ville», de les nommer «surmulots pour éviter de les stigmatiser», et de renoncer à les éliminer au nom du «bien-être animal».

Face à l’ingénuité de ces propos, qui bénéficient parfois d’une écoute favorable il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures.

- C’est par la puce du rat, Xenopsylla cheopis, que se transmet la peste bubonique due à Yersinia pestis, le typhus murin dû à Rickettsia typhi, la bartonellose due à Bartonella elizabethae.
- Les urines du rat peuvent contaminer l’environnement par des leptospires ; il est le principal réservoir mondial de la leptospirose, maladie redoutable pour les personnes exposées professionnellement (égoutiers) ou les propriétaires de NAC.
- Ses fèces peuvent contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles, notamment les œufs crus et les ovoproduits.
- La morsure du rat peut inoculer une bactérie présente dans sa salive, Streptobacillus moniliformis, qui peut provoquer une septicémie rapidement mortelle en l’absence d’une antibiothérapie précoce.
- Le rat peut aussi héberger de nombreuses autres bactéries pathogènes pour l’Homme, telles que Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Mycobacterium bovis, Streptococcus pneumoniae, Campylobacter, Yersinia pseudotuberculosis et Clostridium difficile (aujourd’hui Clostridioides difficile -aa). Il représente ainsi une source importante de bactéries résistantes aux antibiotiques dans l’environnement humain.
- Plusieurs zoonoses virales sont imputables aux rats : la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (hantavirose) due au virus Séoul, l’hépatite E due à un hepevirus, la chorioméningite lymphocytaire due à un arénavirus. Ils peuvent aussi être porteurs asymptomatiques d’Orthopoxvirus (cowpox, monkeypox). En France, le rat est aussi impliqué dans certaines zoonoses parasitaires et mycotiques (trichinellose, toxoplasmose, capillariose, cryptosporidiose, teigne).

La surpopulation de rats d’égout dans les grandes villes, comme Paris et Marseille, est un véritable danger pour la santé publique. C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine recommande :
- que les mairies promeuvent un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne, pour supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs, s’appliquant essentiellement au nettoyage de la voirie, des parcs et jardins, ainsi qu’à la collecte des ordures ménagères ;
- que les mairies entreprennent, en liaison avec les syndics et les bailleurs, de vigoureuses campagnes de dératisation dans les habitations et l’environnement urbain chaque fois qu’une surpopulation de rongeurs est constatée (rats visibles dans la journée) ;
- que des captures de rats d’égouts soient effectuées régulièrement afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences ;
- d’améliorer, dans un contexte «une seule santé», la diffusion des connaissances en médecine humaine et en médecine vétérinaire sur les zoonoses véhiculées par ces rongeurs, notamment à l’intention des propriétaires de NAC.

Commentaire
Si le communiqué de l'Académie de Médecine pouvait être entendu ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 12 novembre 2021

Malgré des progrès, les contrôles officiels du bien-être animal durant l'abattage et les opérations annexes seraient insuffisants en France

Voici le résumé d’un Rapport final d'un audit de France du 25 janvier 2021 au 5 février 2021, afin d’évaluer les contrôles du bien-être animal durant l'abattage et les opérations annexes.

Ce rapport décrit le résultat d'un audit à distance de la France réalisé du 25 janvier au 5 février 2021.

L'objectif principal de l'audit était d'évaluer l'efficacité des contrôles officiels sur les opérateurs afin de s'assurer que les animaux sont épargnés de toute douleur, détresse ou souffrance évitable pendant leur abattage et les opérations annexes.

L'audit a également évalué les mesures prises en réponse aux recommandations formulées dans le précédent rapport d'audit DG(SANTE) 2015-7427.

Le rapport conclut que les autorités françaises ont pris un large éventail de mesures pour améliorer la mise en œuvre de contrôles officiels sur le bien-être des animaux pendant l'abattage et pour traiter la plupart des recommandations du rapport d'audit précédent. Dans l'ensemble, les autorités françaises ont augmenté l'efficacité de leurs contrôles officiels visant à épargner aux animaux toute douleur évitable, détresse ou souffrances au cours de leur mise à mort et des opérations anexes.

Les contrôles officiels se sont concentrés sur les autocontrôles des opérateurs, notamment en s'assurant qu'ils élaborent et mettent en œuvre des procédures opérationnelles normalisées et sur le renforcement du rôle d'un responsable désigné du bien-être animal et ses responsabilités particulières dans les établissements.

Grâce à des mesures de formation complètes et à des documents d'orientation complets, les inspecteurs sont bien en mesure d'évaluer les structures et les processus dans les abattoirs. En particulier, la mise en œuvre des autocontrôles par les opérateurs s'est considérablement améliorée.

Dans de nombreux cas, les autorités compétentes n'assurent toujours pas une correction en temps utile des non-conformités structurelles signalées aux opérateurs économiques. C'est notamment le cas pour la période de transition, au regard de certaines exigences relatives à la structure et à l'équipement, lorsque les autorités compétentes ont initié une action corrective qu'après son expiration à la fin de 2019.

Les autorités compétentes n'ont pas encore pleinement répondu à trois recommandations formulées dans le rapport d'audit DG(SANTE) 2015-7427:

Les autorités compétentes attendent toujours la publication d'un décret qui leur permettrait de poursuivre légalement les fabricants de matériel de contention et d'étourdissement qui refusent de rendre les instructions accessibles au public.

Les autorités n'ont pas encore finalisé l'instruction technique sur la façon d'utiliser les données collectées des
taux de mortalité quotidiens des poulets de chair dans les
élevages, ce qui les empêche d'avoir des évaluations des taux de mortalité constants et élevés du bien-être animal dans les exploitations d'origine.

Les animaux gravement blessés sont encore systématiquement transportés vers les abattoirs.

Certains domaines doivent encore être mieux traités par les contrôles officiels et les mesures administratives dans le suivi des non-conformités identifiées dans les activités des opérateurs.

Le rapport formule deux recommandations aux autorités compétentes visant à améliorer leur
les contrôles.

1. S’assurer que les autorités compétentes appliquent des mesures d'exécution, en particulier pour les non-conformités persistantes dans les abattoirs, qui soient efficaces, dissuasives et proportionnées.

2. S’assurer que les abattoirs qui sont entrés en activité avant le 1er janvier 2013 se conforment aux exigences pertinentes (construction, aménagement, équipement) de l'annexe II du Règlement (CE) n°1099/2009.
Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

jeudi 16 septembre 2021

Le bien-être animal, les porcelets et les jouets, bienvenue en France, bienvenue en absurdisthan !

19 euros le prix d'un seul jouet
André Heihtz dans son article, la chronique de M. Jean de Kervasdoué dans le Point: «Les petits cochons nous mangeront» a dit de ce qu’il fallait penser de ce qui vient d’arriver à éleveur de porcs, bienvenue en absurdisthan dans l’agriculture !

L’article du Point est réservé aux abonnés, «Porcelets privés de jouets, c’est l’amende assurée. Au nom du bien-être animal, le monde de l’agriculture fait face à une pluie de décisions souvent absurdes.»

André Heitz cite le passage idoine pour vous éclairer sur l'absurdité de l'absurdité :

«Ayant eu la chance d’intervenir au début de ce mois de septembre dans une assemblée générale d’agriculteurs tenue dans l’ouest de la France, à l’occasion des «questions–réponses», un agriculteur prit la parole. J’eus tout d’abord du mal à le comprendre car, pris par l’émotion, sa voix flottait et l’on sentait ses larmes monter; en outre, ce que j’entendais me paraissait insensé. Une fois ma propre gêne surmontée, je me retournai pour découvrir un homme solide, grisonnant, d’une cinquantaine d’années et lui demandai alors de bien vouloir reprendre son témoignage que j’avais mal compris. Son voisin et ami, compatissant, le répéta à sa place et, incrédule, je partis d’un grand éclat de rire, rire aussi nerveux que compatissant.

<Eleveur de 2600 porcelets, il nous racontait donc qu’il venait d’être taxé d’une amende de 96 000 euros parce que 128 de ses 2600 petits cochons n’avaient pas de jouets ! Oui, il s’agit bien de jouets, de jouets pour petits cochons certes, mais bel et bien de jouets; eux aussi, n’est-ce pas, doivent s’épanouir et ne pas être tout le temps dans les pattes de leur maman ? La directive «bien-être animal» exige en effet pour les éleveurs de truies, et donc naisseurs de porcelets, un accès permanent à des matières «manipulables», si l’on peut utiliser cet adjectif comme le fait l’administration alors qu’il s’agit de quadrupèdes; «mandipulables» eût été plus approprié, mais, quoi qu’il en soit, ces jouets devraient diminuer leur stress. Ainsi, en un clic, on trouve sur Internet des boules et des balles dont certaines sont à mâcher. Allant de 4 euros à plus de 40 euros. Elles ne sont donc pas particulièrement bon marché.

Précisons que rien de ce qui de se passer avec cet éleveur n’existe dans les propos du document du ministère de l’agriculture de février 2019 sur le Bien-être animal : la réglementation qui encadre l'élevage et les contrôles officiels.

Mais, en revanche, dans un autre document du ministère de l’agriculture de février 2019, Le bien-être et la protection des porcs, il est rapporté,

Des contrôles des services vétérinaires sont réalisés pour vérifier les conditions d'hébergement des animaux, la qualité de l'identification, le bon état général des animaux, les soins vétérinaires éventuellement apportés. Par exemple, lors d'un contrôle, l'inspecteur vérifie que les truies soient bien en groupe et qu'il y ait bien la présence de matériaux manipulables dans les logements.

Il vous faut savoir, mais, je pense, cher lecteur, que vous le savez, il existe une tendance bien française à ajouter une couche réglementaire aux directives européennes, c'est ce que le regretté Philippe Murray appelait L'empire du bien.

Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 15 septembre 2021, 3 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 1
- allergènes: 1, crêpes
- défaut d’échanchéité: 1, mizo de riz aromatisé

samedi 29 mai 2021

France: Audit de l'UE afin d'évaluer le bien-être des animaux pendant le transport par navire bétailler vers des pays hors UE

Navire bétailler transportant des moutons d'Australie vers Oman, source Wikipédia

Voici le résumé du rapport final d'un audit de la France réalisé du 26 octobre 2020 au 9 novembre 2020 afin d'évaluer le bien-être des animaux pendant le transport par navire bétailler vers des pays hors UE.

Cet audit à distance de la France a eu lieu pendant la période du 26 octobre au 9 novembre 2020 pour évaluer l'adéquation et l'efficacité des mesures en place pour éviter que les animaux ne soient transportés d'une manière susceptible de causer des blessures ou des souffrances indues lors du transport par mer vers des pays non membres de l'UE. Il n'impliquait pas d'évaluations sur place.

Le rapport conclut que les contrôles effectués sur les navires de chargement en France et lors de la procédure française d'agrément des navires bétaillers sont insuffisants pour minimiser les risques pour le bien-être animal liés à la plupart des équipements techniques spécifiques à bord. L'absence de système d'autorisation des transporteurs maritimes basés en France augmente encore le risque pour les animaux transportés dans des navires sous leur responsabilité. Les procédures documentées sont généralement inadéquates pour aider les inspecteurs des ports à vérifier le respect des exigences techniques spécifiques du règlement lors des contrôles officiels des navires bétaillers. Ceci, combiné à l’absence de personnel qualifié pour aider les inspecteurs du port à évaluer les exigences techniques spécifiques, se traduit par une mauvaise évaluation de la conformité du navire aux exigences de l’UE lors des inspections d’homologation et de pré-chargement. L'efficacité des contrôles des navires bétaillers dépend donc de l'expérience des inspecteurs portuaires. Pour certaines des exigences, les inspecteurs du port vont au-delà de ce qu'indiquent les procédures. 

Néanmoins, les contrôles officiels ne garantissent pas de manière adéquate le respect de toutes les exigences. Les années précédentes, les inspecteurs portuaires ne contrôlaient pas tous les navires bétaillers avant le chargement des animaux. Les autorités ont pris des mesures pour corriger cela et le pourcentage de navires inspectés en 2019 était proche de 100%. La demande faite aux organisateurs de notifier bien à l'avance le chargement prévu d'un navire permet aux inspecteurs du port de mieux organiser leurs ressources et leur laisse suffisamment de temps pour vérifier, entre autres, que le navire dispose de la documentation nécessaire pour transporter les animaux évitant ainsi le risque de retards inutiles au port lors du chargement. 

Cependant, rien ne garantit que les organisateurs planifient les voyages de manière à ce que les véhicules arrivent progressivement au port et n'aient pas à attendre inutilement avant de décharger les animaux. Les installations disponibles dans le port permettraient aux autorités - en cas de retards dans le chargement des navires ou de longs délais d’attente dus à une mauvaise programmation de l’arrivée des véhicules au port - d’accueillir les animaux, évitant ainsi les risques pour le bien-être dans ces situations. Les inspecteurs du port sont conscients des contrôles qu'ils doivent effectuer lorsque les véhicules arrivent au port. 

L'absence de registres sur certains de ces contrôles réduit cependant l'assurance que les inspecteurs portuaires les effectuent régulièrement. Il n'y a pas non plus de garanties suffisantes que tous les animaux embarqués sur les navires bétaillers en France soient aptes à supporter le voyage maritime. 

Le rapport fait des recommandations à l'autorité compétente pour remédier aux lacunes identifiées.

vendredi 18 décembre 2020

Evaluation du système de contrôle en place régissant la production et la mise sur le marché de viande bovine, y compris la traçabilité en Allemagne, selon un audit de l'UE

Voici le résumé d'un Rapport final d'un audit réalisé en Allemagne du 25 novembre 2019 au 6 décembre 2019 afin d'évaluer le système de contrôle de la sécurité des aliments en place régissant la production et la mise sur le marché de viande bovine, y compris la traçabilité.

Cet audit faisait partie d'une série d'audits prévus dans les États membres, lancés en 2019 après des allégations médiatiques d'abattage, dans plusieurs États membres, dont l'Allemagne, de vaches impropres à l'abattage pour la consommation humaine ou d'infractions aux règles en matière de bien-être animal pendant le transport et l'abattage.

Le rapport conclut que les autorités compétentes allemandes ont mis en place un système de contrôle officiel de la production et de la mise sur le marché de la viande bovine, y compris sa traçabilité, qui comprend tous les éléments nécessaires pour effectuer ces contrôles.

La mise en œuvre du système relève principalement de la responsabilité des autorités compétentes de contrôle des aliments et vétérinaires des districts et des villes en dehors des districts (Lebensmittelüberwachungs- und Veterinärämter der Kreise und kreisfreie Städte). Le manque d'harmonisation à des degrés divers, entre les Länder et les districts, des procédures en place pour effectuer les contrôles officiels pose des problèmes au système et des impacts sur l'exécution et la vérification de l'efficacité de ces contrôles. À cet égard, et dans le cadre de la diffusion médiatique d'incidents de non-conformités du bien-être animal dans certains abattoirs, alors que les autorités compétentes des districts et des Länder touchés par de tels incidents ont réagi rapidement et ont renforcé de manière satisfaisante les contrôles officiels, y compris la vérification de leur efficacité, les Länder et les districts non concernés n'ont pas, au moment de cet audit, renforcé ces contrôles de la même manière.

La coopération, la coordination et le partage d'informations entre les autorités compétentes à différents niveaux ne sont pas toujours adéquats, et en particulier ne garantissent pas que les contrôles officiels et les actions associées en matière de traçabilité et de bien-être des bovins sont efficaces. En outre, les mesures coercitives appliquées en cas de manquement aux règles relatives au bien-être animal, notamment en ce qui concerne le transport de bovins, incapables de se déplacer indépendamment sans douleur ou incapables de marcher, ne sont dans certains cas ni proportionnées, ni dissuasives.

Les dispositions contractuelles des vétérinaires privés qui travaillent en tant que vétérinaires officiels ne facilitent pas la régularité des contrôles officiels du bien-être animal et de l'hygiène d'abattage. De plus, cet audit a révélé que l'inspection post mortem du tractus gastro-intestinal n'est pas toujours effectuée comme requis.

Les contrôles officiels d'identification et d'enregistrement des bovins effectués à la ferme et chez les concessionnaires sont satisfaisants. En revanche, ces contrôles, y compris les informations sur la chaîne alimentaire au niveau des abattoirs, sont limités. Si les autorités compétentes ont mis en place des mesures générales pour garantir l'impartialité et les conflits d'intérêts, il manque, dans certains cas et au niveau des abattoirs, des mesures de sauvegarde pour minimiser les risques à cet égard.

Bien que des contrôles officiels sur l'analyse des dangers et les procédures fondées sur les points critiques pour leur maîtrise (HACCP), y compris les exigences microbiologiques, soient en place, les contrôles ne garantissent pas que les exigences spécifiques relatives aux procédures fondées sur HACCP dans les abattoirs, telles que la mise en œuvre de procédures garantissant que les animaux sont propres, conformément au règlement (CE) n°853/2004, sont effectivement appliquées.

Le rapport contient des recommandations aux autorités compétentes allemandes afin de remédier aux lacunes identifiées et d'améliorer le système de contrôle.

jeudi 17 décembre 2020

Un élevage de cochons jugé conforme après une inspection avait été abusivement dénoncé par des soit disant défenseurs de la cause animale

J'avais déjà parlé en février 2020 du bien-être animal dans Bien-être animal et vidéo, la curieuse com du ministère de l'agriculture. Les méthodes de certains soit disant opposant à la souffrance animale avaient été bien mises en évidence, mais alors que dire de ce qui suit … et tout est dit en quelques mots, Merci Mme Géraldine Woessner ... 

Un élevage de cochons ciblé par L214 pour rien ... mais le mal semble avoir était fait ...

Complément du 19 décembre 2020. On lira l'article détaillé de seppiÉlevage « Herta » dans l'Allier « épinglé » par L214 : RAS selon les services officiels... RAS pour la plupart des médias.

Complément du 25 décembre 2020. Article de l'hebdomadaire Le Point du 21 décembre 2020, Bien-être animal : « L214 casse la dynamique de progrès ».

EXCLUSIF. La préfecture vient de blanchir un élevage Herta ciblé par une récente campagne. Arnaud de Belloy, patron du leader français du jambon, se confie.

samedi 22 août 2020

Bonne nouvelle, la France compte un inspecteur en sécurité sanitaire et bien-être animal de plus !


A défaut d'avoir suffisamment d'inspections en France, on attend des actions d'éclats d'un groupe aux visées obscures pour réagir ... la profession du foie gras méritait mieux ...

Voici les dernières actions de ce nouvel inspecteur, décidément sur tous les fronts en ce mois d'août, ...

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

dimanche 15 mars 2020

Des députés britanniques proposent un amendement des normes alimentaires à l'Agriculture Bill


« Des députés britanniques proposent un amendement des normes alimentaires dans l'Agriculture Bill », source Food Safety News.

Une commission parlementaire au Royaume-Uni a présenté un amendement au projet de loi sur l'agriculture pour protéger les normes alimentaires.

Les membres de la commission multipartite de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (EFRA pour Environment Food and Rural Affairs) ont sauté le pas après une audition avec des représentants des secteurs de l'agriculture, du bien-être animal et du commerce cette semaine.

Les députés ont entendu Emily Rees de Trade Strategies, James West de Compassion in World Farming et Nick von Westenholz de la National Farmers’Union sur la façon dont le Royaume-Uni peut garantir que les importations, en vertu de nouveaux accords commerciaux, soient réalsiée selon des normes sur le bien-être animal et l'environnement attendues par le public.

Protéger les normes dans les accords commerciaux
L'amendement garantira que les aliments importés dans le cadre des futurs accords commerciaux respectent ou dépassent les normes britanniques en matière de production, de bien-être animal et d'environnement.

Le gouvernement a précédemment déclaré que le Royaume-Uni ne transigerait pas sur ses normes de sécurité des aliments et de bien-être animal dans les futurs accords commerciaux.

Neil Parish, président du comité, a déclaré qu'il appelait le gouvernement à respecter ses engagements en modifiant le projet de loi sur l'agriculture.

« Les témoignages que le comité a entendus cette semaine ont souligné que la négociation de nouveaux accords de libre-échange présente des opportunités intéressantes pour maintenir et même renforcer nos normes élevées de production, mais le gouvernement doit veiller à ce que les préférences des consommateurs pour les aliments respectueux de l'environnement et produits sans cruauté soient respectées », il a dit.

« L'abaissement des normes de production alimentaire ne devrait pas être une monnaie d'échange à utiliser dans les futurs accords commerciaux afinde permettre aux importations d'être produites de manière illégale et ici cela porterait gravement atteinte aux agriculteurs britanniques. »

Dans le cadre du système législatif du Royaume-Uni, le projet de loi sur l'agriculture a été présenté plus tôt cette année et est actuellement à l'étape de la Chambre des communes avant de passer à la Chambre des lords.

Le bœuf aux hormones et le poulet lavé au chlore ainsi que d'autres produits du monde entier sont des exemples de pratiques actuellement interdites au Royaume-Uni mais autorisées ailleurs.

Des milliers de personnes signent une pétition
Pendant ce temps, plus de 17 000 personnes ont signé une pétition de la National Farmers Union appelant le gouvernement à s'engager dans la loi afin que les normes alimentaires britanniques ne seront pas sapées dans les futurs accords commerciaux.

Alors que le Royaume-Uni entame des négociations commerciales avec l'UE et les États-Unis, les personnes veulent que le gouvernement légifère pour qu'il n'importera pas d’aliments qui seraient illégaux de produire pour les agriculteurs nationaux.

Minette Batters, présidente de la National Farmers’Union, a déclaré: « C'est encore un autre signal clair que le public ne veut pas voir dans ses assiettes des aliments qui ont été produits bien en dessous des normes élevées qu'ils attendent des agriculteurs britanniques. »

« En si peu de temps, des milliers de personnes ont démontré leur soutien à la législation gouvernementale selon laquelle nos normes élevées de bien-être animal, de protection de l'environnement et de sécurité des aliments ne seront pas compromises par les importations. »

samedi 29 février 2020

Bien-être animal et vidéo, la curieuse com du ministère de l'agriculture

Un article de Francetvinfo du 27 février rapporte « Vidéo. Abattoir de Sobeval : la fuite de courriels qui gêne le ministère »

En découvrant des images tournées par l’association L214 dans un abattoir en Dordogne, les services de l'Etat ont assuré que tout était en règle. Mais l'association de protection animale a mis en ligne un échange de mails qui semble dire le contraire.

Dans un communiqué, la préfecture de Dordogne fait une toute autre lecture de ces images : « au premier visionnage des vidéos de l’association, il n’y a pas de mise en évidence de non-conformité à la réglementation. » Le jour même, discours identique du Directeur Départemental des services vétérinaires, Frédéric Piron devant la caméra de France 3 : « je n’ai pas d’éléments pouvant dire qu’on a des manquements, des anomalies, des non-conformités au regard de la protection animale dans cet abattoir. »

Contacté, le ministère de l’agriculture admet aujourd’hui une communication incomplète. Officiellement, la semaine dernière : aucun problème. A présent, le cabinet reconnaît des manquements de l’abattoir à la réglementation… mais mineurs.

« On parle de non conformités quand elles sont majeures. Il n’y a pas de non-conformité majeure visible sur la vidéo, voilà ce que ça veut dire… C’est sûr, le communiqué de la Préfecture manquait de précision, » admet-on dans l’entourage du ministre de l’agriculture.

Et pour conclure cette com pour le moins curieuse, voici un communiqué du ministère de l'agriculture du 28 février sur l'Abattoir Sobeval : point sur les investigations en cours :
Comme annoncé par communiqué de presse le 26 février, la direction générale de l’alimentation (DGAL) a diligenté une inspection de l’établissement Sobeval situé en Dordogne. La brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et un référent national abattoir ont réalisé une enquête sur site. Les premiers éléments ont été transmis hier dans la soirée à la DGAL.
Les constats des deux experts nationaux mettent en évidence un manque de maîtrise des conditions d’abattage des animaux par les salariés de l’abattoir avec notamment des défauts de formation et de sensibilisation. Au vu de ces éléments, le Ministre a demandé au Préfet de suspendre l’agrément de cet établissement. La suspension sera levée une fois les actions correctives mises en place.
Par ailleurs, l’enquête administrative diligentée dans les services se poursuit, pour comprendre le processus d’information et de décision, ayant suivi la diffusion de la vidéo. Les éléments seront disponibles sous 10 jours.
Le Ministère souhaite faire toute la transparence sur ce dossier. Il s’agit de garantir le respect des règles de sécurité sanitaire et de protection animale tout en préservant une activité économique cruciale pour nos élevages et les consommateurs.

Enfin un article de la revue PROCESS Alimentaire rapportait en juin 2018, « Bien-être animal : 13 entreprises françaises primées », dont Sobeval …
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A suivre, si la com du ministère suit, c'est pas gagné !

Mise à jour du 5 mars 2020La préfecture de la Dordogne a autorisé mercredi la reprise « partielle » des activités de l'abattoir de veaux de la Sobeval, à Boulazac, à l'arrêt depuis le 28 février ...

Mise à jour du 11 mars 2020. La France Agricole annonce l'Ouverture d’une enquête préliminaire chez Sobeval.
Le procureur de la République de Périgueux a ordonné une enquête préliminaire pour mauvais traitements à animaux à la suite de la plainte déposée par l’association anti-élevage L214, visant un abattoir de veaux de Boulazac en Dordogne.
Mise à jour du 17 mai 2020. On lira cette brève dans Alerte Environnement, Abattoir Sobeval : faux témoignage chez les opposants à sa réouverture.