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jeudi 16 novembre 2023

La Commission européenne renouvelle l’autorisation du glyphosate pour 10 ans. Le chantage n'a pas fonctionné. Une victoire pour la Science !

Complément
Complément bis
Les lecteurs du Figaro du 17 novembre semblent ne pas d'accord avec l'autorisation du glyphosate. Y'a du boulot pour la science ...

samedi 14 octobre 2023

La position française sur la prolongation de l'autorisation du glyphosate : Bienvenue en Absurdisthan !

«Pas d'accord des 27 sur le glyphosate !», source communiqué Sciences Technologies-Action (STA) du 14/10/1923

La proposition de la Commission européenne d'une prolongation de l'autorisation du glyphosate de 10 ans, basée sur les conclusions de l'avis de l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a été rejetée par le Conseil de l'Union européenne, la France s'étant abstenue !

Le Ministre de l'agriculture tente de justifier le non français, par l'absence de «restrictions d'usage du glyphosate là où il a des alternatives», surprenante objection alors qu'aucune alternative n'a toujours pas été trouvée, sauf retour au labour ou du travail mécanique !

Un nouveau vote aura lieu en novembre.

Cette posture française, purement politicienne, ignore une fois de plus, les avis des experts scientifiques, qu'ils soient français, européens ou internationaux !

Elle ne tient pas compte d'un retour d'expérience de près de 50 ans d'une très large utilisation du glyphosate dans les plus grands pays agricoles du monde.

Elle confirme l'ignorance des responsables politiques de la réalité des problèmes agricoles et des difficultés que pourraient engendrer pour les agriculteurs la suppression du glyphosate, en l'absence d'alternative à cet herbicide.

Elle répond à une pression des écologistes qui ignorent que l'interdiction du glyphosate se traduirait par le retour du travail du sol, des émissions de CO2 et de l'érosion des sols.

Le non-renouvellement de l'autorisation du glyphosate condamnerait «les techniques de conservation des sols» qui concilient productivité, respect de l'environnement et réduction des coûts.

Il ajouterait une lourde et coûteuse contrainte technique supplémentaire pour les agriculteurs français et européens face aux grands pays agricoles de la planète qui continueront à utiliser le glyphosate.

Dans l'attente du prochain vote décisif, le Collectif STA déplore cette décision absurde et sans fondement scientifique et souhaite que la raison l'emporte lors du prochain vote décisif pour le bénéfice de notre agriculture et de notre souveraineté alimentaire.

Le Collectif Science-Technologies-Actions (STA) composé de chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants et autres citoyens consternés par la marginalisation de la Science et les attaques incessantes contre les technologies innovantes, a pour but de faire entendre la voix de la raison, de l'approche scientifique et du progrès, notamment auprès des décideurs et des médias.

vendredi 13 octobre 2023

Glyphosate : La France s'abstient par manque de courage ! Et elle est où la science dans tout ça, Monsieur le ministre de l'Agriculture ?

Ainsi on pourra dire dans les salons que c'est la faute à l'Europe ... 

Complément
On lira sur le blog d’André ce point de vue, «Glyphystérie : la mafia a un nouvel ennemi public n°1». 

Le point sur le glyphosate. Merci Madame Géraldine Woessner du Point

Complément

vendredi 29 janvier 2021

Bonne nouvelle, autorisation pour le vaccin d'AstraZeneca par l'Agence européenne du médicament à partir de 18 ans ! Allez savoir pourquoi certains ne sont pas d'accord ?

Un communiqué de l'agence européenne du médicament (EMA) du 29 janvier 2021 recommande l'autorisation du vaccin contre le COVID-19 d'AstraZeneca dans l'UE

Mise à jour: Le vaccin COVID-19 AstraZeneca est désormais autorisé dans toute l'UE. Cela fait suite à l'octroi d'une AMM conditionnelle par la Commission européenne le 29 janvier 2021.

L'EMA a recommandé l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin COVID-19 AstraZeneca pour prévenir la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez les personnes à partir de 18 ans. Il s'agit du troisième vaccin COVID-19 recommandé par l'EMA pour autorisation.

Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA a évalué de manière approfondie les données sur la qualité, la sécurité sanitaire et l’efficacité du vaccin et a recommandé par consensus l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle formelle par la Commission européenne. Cela garantira aux citoyens de l'UE que le vaccin répond aux normes de l'UE et mettra en place les garanties, les contrôles et les obligations pour étayer les campagnes de vaccination à l'échelle de l'UE.

La sécurité sanitaire du vaccin a été démontrée dans les quatre études. Cependant, l'Agence a basé son calcul de l'efficacité du vaccin sur les résultats de l'étude COV002 (menée au Royaume-Uni) et de l'étude COV003 (menée au Brésil). Les deux autres études avaient chacune moins de 6 cas de COVID-19, ce qui n'était pas suffisant pour mesurer l'effet préventif du vaccin. De plus, étant donné que le vaccin doit être administré en deux doses standard et que la deuxième dose doit être administrée entre 4 et 12 semaines après la première, l'Agence s'est concentrée sur les résultats concernant les personnes ayant reçu ce schéma standard.

Ceux-ci ont montré une réduction de 59,5% du nombre de cas symptomatiques de COVID-19 chez les personnes ayant reçu le vaccin (64 sur 5258 avaient le COVID-19 avec des symptômes) par rapport aux personnes ayant reçu des injections témoins (154 sur 5210 avaient le COVID-19 avec des symptômes). Cela signifie que le vaccin a démontré une efficacité d'environ 60% dans les essais cliniques.

La plupart des participants à ces études avaient entre 18 et 55 ans. Il n'y a pas encore suffisamment de résultats chez les participants plus âgés (plus de 55 ans) pour fournir un chiffre de l'efficacité du vaccin dans ce groupe. Cependant, une protection est attendue, étant donné qu'une réponse immunitaire est observée dans ce groupe d'âge et basée sur l'expérience avec d'autres vaccins; comme il existe des informations fiables sur la sécurité dans cette population, les experts scientifiques de l’EMA ont estimé que le vaccin pouvait être utilisé chez les personnes âgées. Plus d'informations sont attendues des études en cours, qui incluent une proportion plus élevée de participants âgés.

Le cas de l'Allemagne

Les pays de l’UE étaient rivés sur la décision de l’EMA, se demandant si elle allait ou non suivre l’exemple de la commission de vaccination allemande, qui a déconseillé jeudi ce vaccin pour les plus de 65 ans, évoquant des données «insuffisantes». L’autorité vaccinale allemande a d’ailleurs réitéré sa recommandation ce vendredi. Il est probable que le ministère allemand de la Santé suivra cette recommandation dans sa décision d’autorisation en Allemagne, qui doit encore intervenir et est attendue en début de semaine prochaine au plus tard.

Le cas de la France

Selon Politico,

Le président français, Emmanual Macron a déclaré vendredi que le vaccin contre le coronavirus d'AstraZeneca semblait être «quasi inefficace»  sur les personnes âgées de plus de 65 ans, quelques heures seulement avant que l'agence européenne des médicaments ne l'approuve pour une utilisation sur tous les adultes.

«Le vrai problème pour le vaccin d'AstraZeneca est que cela ne fonctionne pas comme nous l’attendions», a déclaré Macron à un groupe de journalistes, dont Politico, à Paris. «Nous attendons les résultats de l'EMA [Agence européenne des médicaments], mais aujourd'hui, tout porte à croire qu'il est quasi inefficace sur les personnes de plus de 65 ans, certains disent celles de 60 ans ou plus.»

Une première réaction après les propos du président,

Mise à jour du 2 février 2021Comme cela a été expliqué dans cet article, Pourquoi la Commission européenne a échoué dans le défi vaccinal ? Récit d'un fiasco selon le Financial Times, pour des raisons sans doute plus politiques qu’économiques voir scientifiques, le président de la République avait qualifié le vaccin d’AstraZeneca de «quasi inefficace».

Comme par hasard, selon ce site, on apprend, 

...la Haute autorité de santé (HAS) a rendu un avis favorable quant au vaccin contre le Covid-19 développé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca et l'université d'Oxford.

Toutefois, elle ne le recommande pas aux personnes âgées de plus de 65 ans à ce stade, considérant que certaines données viennent à manquer sur son efficacité pour ces publics. Cet avis sera revu à la lumière des données complémentaires.

Mise à jour du 11 février 2021. Le groupe consultatif sur les vaccins de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé le 10 février 2021 le vaccin AstraZeneca-Oxford pour une utilisation d'urgence, un développement clé qui ouvre la voie aux pays à revenu faible et intermédiaire pour recevoir leurs premières livraisons du programme COVAX. Source CIDRAP News

Contrairement à ce que la presse française a rapporté, il n'a pas été indiqué avoir été autorisé aux plus de 65 ans, même si le petit nombre de résultats obtenus dans cette tranche d'âge vont dans le sens d'une efficacité ... 

dimanche 11 octobre 2020

Après deux ans de cogitation, l'Anses annonce le remplacement du glyphosate par l'huile de coude !

J'indiquais dès le début de l'article,

Je ne suis pas un spécialiste du glyphosate, loin s’en faut, mais tout de même, je me pose des questions.

Comment va procéder l’Anses ?

En effet, je trouve assez comique ce qui va être réalisé par l’Anses, qui sait bien que le glyphosate est autorisé en Europe, mais l’Anses tente ainsi de ne pas trop heurter la susceptibilité gouvernementale française, même si par ailleurs, l’avis de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate est, à mon sens, favorable au glyphosate.

Le gag continue le 9 octobre 2020 car voici que l'Anses à propos du « Glyphosate : l’Anses publie les résultats de son évaluation comparative avec les alternatives non chimiques disponibles ».

Je vous précise comme indiqué plus haut que les alternatives non chimiques au glyphosate sont encore et toujours l'huile de de coude … quelle hypocrisie !

L'Anses indique donc aux agriculteurs ce qu'ils doivent faire … ainsi dans les situations où le glyphosate peut être remplacé, l'Anses rapporte :

L’analyse de ces travaux révèle que des alternatives à l’utilisation de cet herbicide sont déjà couramment utilisées sans présenter d’inconvénient pratique ou économique majeur. C’est notamment le cas de l’usage du désherbage mécanique pratiqué entre les rangs des vignes et des arbres fruitiers, ou encore le recours à des zones enherbées.

On peut lire aussi dans les usages non agricoles, 

La réduction de l’usage du glyphosate dans ces différentes situations ne peut donc relever d’une restriction fixée dans les autorisations de mise sur le marché, mais doit s’envisager dans le cadre d’une évolution des pratiques de désherbage.

Le commentaire de vrais spécialistes du sujet est ci-dessous :

Un communiqué de l'Association Générale des Producteurs de Blé et autres céréales du 9 octobre indique, 

Une nouvelle décision unilatérale de la France grevant encore la compétitivité des céréaliers.
Complément du 2 novembre 2020. On lira l'article du 2 novembre 2020 de Gilles Rivière-Wekstein sur son blog Agriculture & Environnement, « L’Anses signe la fin de la sortie du glyphosate ».
Le rapport de l’Anses confirme que la sortie du glyphosate ne sera pas possible et met en évidence que les principales alternatives ne sont pas compatibles avec les engagements de la COP21.
La publication tant attendue du dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) concernant les résultats de son évaluation comparative entre le glyphosate et ses alternatives non chimiques ne peut être perçue que comme un aveu de l’impossibilité de « sortir du glyphosate ».
L'huile de coude, je vous dis, il n'y que ça de vrai pour remplacer le glyphosate !

lundi 20 janvier 2020

En Belgique on vous demande votre avis sur un essai en champ de maïs OGM. En France, étrange pays, même autorisé, c'est détruit !


Le blog vous avait déjà narré des différences entre la Suisse et la France à propos du glyphosate, des couches pour bébés mais aussi le dioxyde de titane …, mais vraiment, quel vilain pays que ce pays qui ne pense pas comme nous ...

Voici avec cet article dans un autre pays chanceux « Donnez votre avis sur un essai en champ de maïs OGM », qui a une différence de taille avec le notre, il s’agit de la Belgique, qui a la chance de ne pas avoir des gens irrespectueux des pratiques des autres, sectarisme, vous avez dit sectarisme, avec des soit disant faucheurs volontaires ...

Cela me fait penser à une phrase d'un article d’Olivier Babeau paru dans Le Figaro.fr du 31 décembre 2019, « La France est une incroyable bulle ».
Il faut le répéter, le catéchisme progressiste fonctionne exactement comme toutes les formes de fondamentalisme: conviction d’être la seule vraie foi et l’étape finale de l’histoire morale, intolérance absolue envers tout questionnement, violences exercées au nom du bien, promotion d’une vision binaire et manichéenne du monde…

Bref,  Le Service Public Fédéral Santé publique organise du 14 janvier au 13 février 2020 inclus une consultation publique sur une demande d’essai en champ de maïs OGM.
Cet essai en champ s’inscrit dans le cadre de recherches sur la croissance et le développement des plantes de maïs génétiquement modifiées dans une situation normale et de stress.
Dans les plantes de maïs, le facteur de croissance AN3 est surexprimé avec pour conséquence une croissance plus longue, notamment lors de sécheresse, qui donne une biomasse plus importante. Trois lignées génétiquement modifiées seront testées avec pour différence la position du gène AN3 dans le matériel génétique des plantes.
Partant d’une demande du ‘Vlaams Instituut voor Biotechnologie’ (VIB), le but de cette étude est de contribuer aux connaissances sur le développement de plantes présentant une plus grande certitude de récolte et un meilleur rendement.
L’essai sera mené à Wetteren (en Flandre orientale), pour une période de trois années. Afin de limiter les risques potentiels de dissémination dans l’environnement, les fleurs mâles seront enlevées avant de pouvoir produire du pollen et des mesures de gestion complémentaires sont prévues.
En tant que citoyen, vous pouvez vous prononcer sur cette demande d’essai en champ. A chaque demande d’utilisation d'organismes génétiquement modifiés, l’autorité organise une consultation du public pendant 30 jours (conformément à l'arrêté royal du 21 février 2005 réglementant la dissémination volontaire dans l'environnement ainsi que la mise sur le marché d'organismes génétiquement modifiés ou de produits en contenant). Vous avez accès aux diverses données du dossier de demande, ainsi qu’à un formulaire en ligne (.html) pour envoyer des commentaires ou poser des questions sur ce dossier.
La consultation du public durera jusqu’au 13 février 2020

Comme chacun le sait au pays des droits de l’homme, même quand c’est autorisé, c’est détruit ...

Dans ce contexte et pour revenir chez nous, on lira cet article du 18 janvier 2020 d'Alerte Environnement
La Conf’ part à la chasse aux OGM sauf chez Biocoop (qui vend des chips OGM en soutien aux faucheurs…).

Mise à jour du 24 janvier 2020. On lira chez seppi, Janvier, le mois de la biotechnologie…
Oups ! Aux États-Unis d'Amérique, pas en France, ni dans l'Union Européenne

vendredi 2 août 2019

Éclosion en Irlande liée à du porc de Roumanie et d'autres pays signalent des cas de maladie


« Éclosion en Irlande liée à du  porc de Roumanie; d'autres pays signalent des cas de maladie », source article de Joe Whitworth publié le 2 août 2019 dans Food Safety News. Quelques éléments ont été complétés par mes  soins –aa.

Huit personnes font partie d'une éclosion à Salmonella en Irlande liée à de la viande de porc en provenance de Roumanie. Cinq d'entre eux ont été admis à l'hôpital. Des personnes infectées ont également été identifiées dans d'autres pays.

Salmonella enterica sérotype Bredeney a rendu malade une personne en août 2018. Les sept autres personnes sont tombées malades entre le 4 mai et le 3 juin de cette année. Les victimes sont six hommes adultes et deux enfants frères et sœurs. Il n'y a pas eu de décès.

Image du produit rappelé, source FSAI.
Rappel de produits de porc

Une notification par l’Irlande au RASFF de l’UE a eu lieu le 15 juillet 2019.

Une porte-parole du Health Service Executive (HSE) en Irlande a déclaré à Food Safety News que la souche de Salmonella présente dans le produit alimentaire rappelé était celle qui avait été identifiée chez les personnes infectées lors de l'éclosion.

« Cependant, le lot de produit alimentaire analysé n'a pas provoqué de maladie chez les personnes malades dans le cadre de cette épidémie, car il a été produit à la fin du mois de juin 2019, après que la personne la plus récemment malade de l'épidémie ait développé des symptômes. »

Une équipe multidisciplinaire de contrôle des épidémies a été créée pour investiguer avec des représentants des Departments of Public Health, HSE-Health Protection Surveillance Centre (HSPC), le reference laboratory, Public Health Laboratory, Environmental Health Services et Food Safety Authority of Ireland (FSAI).

Dans une déclaration à Food Safety News, des responsables de la FSAI ont déclaré que plusieurs pistes d'investigation étaient suivies.

« Le FSAI a été informé par le Health Protection Surveillance Centre d'une éclosion de cas de maladie d'origine alimentaire provoquée par Salmonella Bredeney en Irlande. Une équipe de plusieurs agences,  Outbreak Control Team (OCT) pluridisciplinaires a été mise en place et est présidée par le HPSC. La FSAI fait partie de l’OCT qui enquêtent sur l'épidémie et suivent diverses pistes d'investigation, dont des liens potentiels avec des produits en provenance de Roumanie. L’investigation est en cours. »

Chronologie de l'éclosion
L’équipe de lutte contre les épidémies est en contact avec les autorités roumaines de la santé publique et de la sécurité des aliments et des agences européennes car certains cas ont été identifiés dans d’autres pays de l’UE. Le Royaume-Uni et le réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) sont également impliqués.

« Le Laboratoire national de référence pour Salmonella du HSE a constaté que la séquence génétique de Salmonella provenant de trois personnes différentes qui étaient malades à la même époque était presque identique », a déclaré la porte-parole du HSE.

« Le laboratoire de référence a attiré l'attention du HSE Health Protection Surveillance Centre, qui a alerté les départements régionaux de la santé publique. Peu de temps après cette première alerte, le laboratoire de référence a trouvé un certain nombre d'autres Salmonella présentant la même séquence génétique. Lors de l'examen des dossiers du laboratoire de référence, un cas en 2018 a également été identifié avec la même séquence. »

« Lorsque la barrière de la langue pose un problème lors des entretiens avec les patients, le HSE a accès à un service d'interprètes. Ce service a été utilisé pour interroger certains cas associés à cette épidémie. »

De zéro à cinq cas de ce sérotype de Salmonella sont enregistrés chaque année en Irlande de 2010 à 2018.

« Cependant, la séquence génétique complète donne beaucoup plus de détails que le sérotype. Salmonellé avec ce sérotype et avec cette séquence génétique exacte n'a pas été détecté en Irlande, à l'exception des cas récents, le cas de 2018 et le produit alimentaire », a dit la porte-parole du HSE.

Informations sur les infections à Salmonella
Les aliments contaminés par la bactérie Salmonella ne sont généralement pas altérés. Toute personne peut contracter une infection à Salmonella, mais les nourrissons, les enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont plus à risque de contracter une maladie grave en raison de la fragilité de leur système immunitaire, selon le CDC.

Toute personne ayant consommé l'un des produits de viande de porc impliqués et développée des symptômes d'infection à Salmonella doit consulter un médecin. Les personnes malades devraient informer leurs médecins de l’exposition possible à la bactérie Salmonella car des analyses spéciales sont nécessaires pour diagnostiquer la salmonellose. Les symptômes d'infection à Salmonella peuvent imiter d'autres maladies, conduisant souvent à un diagnostic erroné.

Les symptômes de l’infection à Salmonella peuvent inclure une diarrhée, des crampes abdominales et de la fièvre 12 à 72 heures après avoir consommé des aliments contaminés. Sinon, les adultes en bonne santé sont généralement malades pendant quatre à sept jours. Dans certains cas, cependant, la diarrhée peut être si grave que les patients doivent être hospitalisés.

Les adultes plus âgés, les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les patients atteints de cancer, sont plus susceptibles de développer une maladie grave et des affections graves, pouvant parfois mettre la vie en danger.

Il est possible que certaines personnes soient infectées par la bactérie et ne tombent pas malades ou ne présentent aucun symptôme, tout en pouvant transmettre l’infection à d’autres.

lundi 14 janvier 2019

Science bafouée en France, interdiction du glyphosate, science reconnue au Canada, glyphosate autorisé


Le ministre de l'agriculture, qui n'en rate pas une, mais pourquoi faut-il que les agriculteurs aient de si mauvais ministres de l'agriculture, « a également rappelé que « le président a annoncé qu'en 2022 l'utilisation du glyphosate serait interdite pour toutes les pratiques agricoles. ».

Le fait est que le président a dit sur ce site, « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans. »

Bien loin des gilets jaunes, il y avait déjà Alain Bashung en 2008 avec résidents président de la République,
Qualifiés de simples résidents, en opposition avec un président qui abuse de son pouvoir, nous sommes renvoyés à l’état de pions impuissants. Bashung ne se reconnaît plus dans le monde politique actuel, avec lequel la communication est coupée. Il exprime son désenchantement face à une société dans laquelle la parole du citoyen n’est pas prise en compte.

Mais ne nous égarons pas, et revenons à notre ministre de l'agriculture, qui revient sur des personnes qui se font analyser leurs urines (100% positives), curieux mouvement, mais on se sait si cela est réalisé avant ou après avoir bu de la bière,
« C'est inquiétant. C'est pour ça qu'il faut que les scientifiques fassent leur œuvre. Mais les politiques doivent prendre leurs responsabilités et le président de la République a annoncé la fin du glyphosate », a déclaré le ministre/
« Je veux être le garant de la sécurité sanitaire des aliments, de la traçabilité de l'alimentation. C'est quelque chose d'important. Et en même temps il ne faut pas effrayer nos concitoyens », a-t-il ajouté.

Sur « être le garant de la sécurité sanitaire des aliments », il y aurait beaucoup à dire, voir ici notamment.
Echec annoncé ?
Ce qui est inquiétant c'est de voir le niveau intellectuel auquel se situe notre ministre de l'agriculture, voir à ce sujet Glyphosate : Il est temps de rejeter l’hystérie et d’embrasser la science.

Comme le rapporte André Heitz, alias seppi, sur son excellent blog, voici que Santé Canada vient de faire le 11 janvier 2019 une déclaration sur le glyphosate ...

Dommage, vraiment dommage que notre ministre qui souhaite que « les scientifiques fassent leur œuvre » n'est pas eu le temps d'en prendre connaissance …, mais je sens bien qu'il ne la lira pas ...

Voici cette déclaration in extenso :
L’objectif principal que vise Santé Canada en réglementant les pesticides est de protéger la santé de la population canadienne et l’environnement. C’est pourquoi le Ministère examine régulièrement les pesticides afin de s’assurer qu’ils respectent toujours les normes de santé et de sécurité les plus récentes.

Après avoir publié sa décision de réévaluation finale concernant le glyphosate en 2017, Santé Canada a reçu huit avis d’opposition. Des questions ont également été soulevées publiquement à propos de la validité de certaines données scientifiques sur le glyphosate contenues dans ce qu’on appelle les « Monsanto Papers ». 

Des scientifiques de Santé Canada ont examiné les renseignements fournis dans ces avis et évalué la validité des études en question afin de déterminer si les questions soulevées auraient une incidence sur les résultats de l’évaluation et les décisions réglementaires connexes. 

Après un examen scientifique approfondi de l’ensemble des données pertinentes, nous avons conclu que les questions soulevées par les opposants ne pouvaient pas être prouvées scientifiquement. Leurs objections n’ont pas suscité de doute ni de question quant au fondement scientifique de la décision de réévaluation de 2017 concernant le glysophate. Le Ministère maintiendra donc sa décision. 

Santé Canada suit un processus de réglementation rigoureux et transparent, fondé sur des données scientifiques, lorsqu’il prend des décisions relatives à l’innocuité des pesticides. Dans le cadre de ce processus, le Ministère publiera sa réponse à chaque avis d’opposition dans le registre public de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire le 14 janvier. 

Nos scientifiques n’ont pas ménagé leurs efforts pour effectuer cet examen. Ils ont consulté toutes les données et les informations pertinentes provenant du gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux, d’organismes de réglementation étrangers, de rapports scientifiques publiés et de plusieurs fabricants de pesticides. Ils ont notamment examiné les études désignées sous le nom de « Monsanto Papers ». Pendant son évaluation du glyphosate, Santé Canada a aussi consulté de nombreuses études individuelles et données scientifiques brutes, y compris des études supplémentaires sur le cancer et la génotoxicité. Pour s’assurer de l’impartialité de l’évaluation des renseignements, Santé Canada a choisi un groupe de 20 de ses scientifiques qui n’avaient pas participé à la réévaluation de 2017. 

Aucun organisme de réglementation des pesticides dans le monde ne considère actuellement que le glyphosate présente un risque de cancer pour les humains, compte tenu des concentrations auxquelles ces derniers sont exposés. Nous demeurons à l’affût de nouveaux renseignements sur le glyphosate, notamment sur les mesures de réglementation d’autres gouvernements, et nous prendrons les mesures qui s’imposent si des risques pour la santé humaine ou pour l’environnement sont découverts. 
En fait, il existe un organisme de réglementation des pesticides dans le monde qui considère actuellement que le glyphosate présente un risque de cancer pour les humains, compte tenu des concentrations auxquelles ces derniers sont exposés.