mardi 14 juillet 2020

Le COVID-19, les eaux usées, les coquillages et l'Ifremer


Selon France info du 10 juillet 2029, Covid-19 : « Nous n'avons observé aucune trace du génome du coronavirus, ni dans les eaux marines ni dans les coquillages », annonce l'Ifremer.
L'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer réalisera des tests régulièrement, indique son président directeur général. François Houllier se réjouit, par ailleurs, de l'amélioration générale de la qualité des eaux du littoral.
Vous lirez l’article qui n’apporte pas grand-chose à mon sens, mais voyons plutôt ce que disent les deux communiqués de l’Ifremer à propos de cette annonce …

« Aucune trace de SARS-CoV-2 dans les premiers échantillons d’eau de mer et de coquillages analysés », selon le communiqué de l’Ifremer du 18 mai 2020.
Deux échantillons de moules et 19 échantillons d'huîtres creuses ont ainsi été prélevés entre le 22 et le 27 avril 2020.
Parmi les 21 échantillons de coquillages analysés : 6 ont présenté des traces de norovirus signant une contamination par des rejets humains.
Aucun échantillon de coquillages n’a présenté de trace de SARS-CoV-2.
Autre type de résultat, sur de l’eau de mer
Quatre échantillons d’un litre d’eau marine potentiellement soumise à des rejets humains ont été prélevés dans des zones identifiées grâce au réseau d'observatoires pour la recherche en microbiologie environnementale intégrée (ROME).
Aucun échantillon d’eau de mer n’a présenté de traces de SARS-CoV-2.
Nouveau communiqué de l’Ifremer du 28 mai 2020, « De nouvelles analyses confirment l’absence du SARS-CoV-2 dans les coquillages alors qu’elles le détectent dans des eaux usées du Grand Ouest ».
Du génome de SARS-CoV-2 a été détecté dans 9 des 13 échantillons d'eaux usées prélevés.
« Nos analyses échelonnées dans le temps suggèrent que le virus circule moins qu’au début de l’épidémie, explique Soizick Le Guyader, virologiste et responsable du laboratoire nantais ‘Santé environnement et microbiologie’ de l’Ifremer.
« Les 7 échantillons d’eaux usées prélevés avant le 24 avril sont tous positifs au SARS-CoV-2. A partir du 24 avril, sur les 6 échantillons analysés, 4 se sont révélés négatifs ».
Sous la loupe des équipes de l’Ifremer : un échantillon de palourdes, deux de moules et 16 d'huîtres creuses prélevés entre le 4 et le 11 mai 2020 sur la côte normande, les côtes bretonnes et les façades atlantique et méditerranéenne. Parmi ces 19 échantillons analysés :
Aucun échantillon de coquillages n’a présenté de trace de SARS-CoV-2.
« L’un de ces échantillons de coquillage a été prélevé juste à proximité des rejets d’une station d’épuration dans laquelle nous avions détecté des traces de SARS-CoV-2 avant traitement. Le fait qu’aucune trace de SARS-CoV-2 n’y ait été détectée laisse à penser que les traitements des eaux usées sont de nature à diminuer le risque de propagation du virus dans le milieu marin », constate Soizick Le Guyader.
Commentaire. Sans être un expert, le nombre d’échantillons ne me semble pas très significatif. Souhaitions qu'il y ait très régulièrement ce type de prélèvements pour confirmer ces résultats. Par ailleurs, comme attendu, certains échantillons prélevés de coquillages sont contaminés par norovirus, principal agent responsable des gastro-entérites aiguës … le sujet norovirus est récurrent dans les coquillages ...

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