vendredi 30 novembre 2018

Une étude révèle que les niveaux de résistance aux antibiotiques dans la viande hachée bovine issue d'animaux élevés sans antibiotique ne sont pas plus faibles



Voici une autre étude qui rapporte des niveaux similaires de résistance aux antibiotiques dans la viande hachée bovine, avec et sans l’allégation « élevé sans antibiotique » utilisée dans la restauration commerciale aux Etats-Unis.

« Une étude révèle que les niveaux de résistance dans la viande de burger sans antibiotique ne sont pas inférieurs », source article de Chris Dall paru le 28 novembre 2018 dans CIDRAP News.

Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs du ministère de l'agriculture des États-Unis a révélé des niveaux similaires de résistance aux antibiotiques dans la viande hachée bovine d’animaux élevés avec et sans antibiotique. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Food Protection.


Les auteurs de l'étude affirment que les données, ainsi que les recherches antérieures qu'ils ont effectuées sur les animaux élevés de manière conventionnelle et « élevés sans antibiotique », suggèrent que l'utilisation d'antibiotiques dans la production de bétail américaine n'a « qu'un impact minime, voire nul, sur la résistance aux antibiotiques chez les bactéries résidentes ».
Cette découverte intervient à un moment où de vives inquiétudes sont souvevées quant à l'utilisation des antibiotiques chez les animaux producteurs d'aliments, qui consomment entre 70% et 80% des antibiotiques importants sur le plan médical vendus dans le monde, et les effets de cette utilisation sur la santé humaine.

L’Organisation mondiale de la santé et d’autres groupes de santé publique ont appelé à des limites quant à leur utilisation chez les animaux d’élevage et la volaille, affirmant que l’utilisation généralisée de ces médicaments comme promoteur de croissance et la prévention des maladies chez des animaux en bonne santé contribuait à l’émergence d’agents pathogènes transmis à l'homme par la viande.

Cette inquiétude a entraîné une demande croissante des consommateurs pour de la viande sans avoir recours à des antibiotiques médicalement importants. L’impact le plus important a été observé dans l’industrie de la volaille, plusieurs grandes chaînes de restaurants et des producteurs de volailles se sont engagés à enlever les antibiotiques d’importance médicale de la chaîne de production. Les défenseurs de la viande sans antibiotique poussent maintenant l’industrie du bœuf et du porc à opérer des changements similaires.

Mais, les auteurs de l’étude affirment qu’il existe peu de recherches examinées par des pairs à l’appui des allégations selon lesquelles les produits de viande issus d’animaux « élevés sans antibiotique » contiennent moins de bactéries résistantes aux antibiotiques, et la plupart d’entre elles concernent la volaille. Ils disent que leurs conclusions suggèrent que ces allégations pourraient ne pas être justifiées pour la viande hachée bovine.

« Nous avons constaté que les viandes conventionnelles et les viandes issues d’animaux « élevés sans antibiotique » présentaient des niveaux similaires de résistance aux antibiotiques », a déclaré au CIDRAP News, l'auteur principal, John Schmidt, microbiologiste à l’Agricultural Research Service de l'USDA. « Donc, vous ne pouvez pas soutenir avec des données la notion qu'il y a plus de résistance aux antibiotiques dans le viande hachée bovine conventionnelle … du moins aux États-Unis. »

Résistance dans la viande des deux systèmes de production

Pour comparer les niveaux de résistance aux antibiotiques dans la viande hachée bovine issue d’animaux élevés de façon conventionnelle et élevés sans antibiotique, Schmidt et ses collègues ont recueilli des échantillons de viande hachée bovine sur une période de 13 mois auprès de trois sociétés de restauration commerciale ayant reçu de la viande conventionnelle et de la viande issus d’animaux élevés sans antibiotique provenant de plusieurs abattoirs. Sur les 370 échantillons recueillis, 191 provenaient de bovins élevés de façon conventionnelle et 179 portaient un étiquetage : viande issue d’animaux élevés sans antibiotique.

Pour déterminer les niveaux de résistance aux antibiotiques, les chercheurs ont cultivé plusieurs types de bactéries à partir des échantillons, en se concentrant principalement sur les principales bactéries d’origine alimentaire (Escherichia coli, Salmonella enterica et Enterococcus spp.) qui sont courantes dans la viande et dans lesquelles la résistance aux antibiotiques pourrait avoir un impact sur la santé humaine. Ils ont également cultivé Staphylococcus aureus, car il est à craindre que l'utilisation d'antibiotiques chez les bovins puisse contribuer à la propagation de S. aureus résistant à la méthicilline (SARM). En outre, l'équipe a isolé l'ADN de toutes ces bactéries qui correspond au métagénome de chaque échantillon et évalué l'abondance de gènes de résistance aux antibiotiques en utilisant une PCR quantitative.

Dans l'ensemble, les résultats ont montré que les niveaux de bactéries résistantes aux antibiotiques dans tous les échantillons de viande hachée bovine ne constituaient qu'une petite partie de la flore bactérienne globale. Les micro-organismes résistants aux antibiotiques les plus remarquables étaient E. coli résistant à la tetracycline, qui était plus fréquemment détecté parmi les échantillons conventionnels que dans les échantillons de viandes issues d’animaux élevés sans antibiotique (54,2% contre 35,2%, p < 0,01), et les entérocoques résistants à la tétracycline, qui ont été retrouvés dans 94,8% des échantillons conventionnels et 91,1% des échantillons de viandes issues d’animaux élevés sans antibiotique. Dans les deux cas, la détection des bactéries résistantes était très différente selon les fournisseurs.

Salmonella résistant à la tétracycline, E. coli résistants aux céphalosporines de troisième génération, des entérocoques résistants à l'érythromycine et des SARM ont été décelés en plus petites quantités parmi les échantillons de viande bovine hachée issue d’animaux élevés de façon conventionnelle et d’animaux élevés sans antibiotique, les chercheurs ont conclu que le fournisseur avait un impact plus important que le système de production.

Lorsque les chercheurs ont évalué l'abondance des gènes de la résistance aux antibiotiques, ils ont constaté que deux des gènes de résistance à la tétracycline les plus courants, tetA et tetB, étaient significativement plus abondants dans la viande bovine hachée issue d’animaux élevés sans antibiotique.

« J'appelle ça, globalement, un match nul », a déclaré Schmidt. « En fin de compte, nous avons trouvé des niveaux de résistance similaires dans la viande provenant des deux systèmes de production. »

Alors, comment des bactéries résistantes aux antibiotiques et les gènes de résistances aux antibiotiques se sont-ils retrouvés dans de la viande hachée bovine issue d’animaux élevés sans antibiotique ?

Schmidt a dit que bien qu'il soit impossible d'identifier la source exacte, il n'est pas étonnant qu'ils en aient trouvées dans de la viande hachée bovine n'ayant pas été exposé aux antibiotiques.

« Vous n'avez pas besoin d'antibiotiques pour contracter une résistance aux antibiotiques » a expliqué Schmidt, citant une étude publiée en 2011 dans Nature dans laquelle on avait découvert des gènes de résistance aux antibiotiques dans le permafrost congelé depuis plus de 30 000 ans. « Dans tout environnement où il y a des bactéries, il y aura de la résistance, et comme la viande hachée bovine issue d’animaux élevés sans antibiotique, comme toute viande, n'est pas stérile, il y aura donc des bactéries et il y aura de la résistance. »

Il est également possible que les bactéries résistantes aux antibiotiques et les gènes de résistance présents dans les échantillons de viande hachée bovine issue d’animaux élevés sans antibiotique aient été acquis au cours de la transformation. L'analyse phylogénétique a montré que les microbiomes de la viande hachée bovine issues d’animaux élevés sans antibiotique et d’animaux élevés de façon conventionnelle chez un fournisseur étaient similaires, mais variaient d'un fournisseur à l'autre. « Cela signifie que quelque chose chez ce fournisseur contribue à la flore finale que vous voyez », a déclaré Schmidt, bien qu'il ait souligné qu'aucune conclusion sur l'hygiène ne pouvait être tirée de l'étude.

Aucune conclusion ne peut non plus être tirée sur les conséquences pour la santé humaine à propos des bactéries résistantes aux antibiotiques et des gènes de résistance aux antibiotiques qu'ils ont trouvés. « L'impact réel sur la santé humaine ... n'est pas clair », a déclaré Schmidt. « Il y a tellement d'étapes entre la résistance que nous avons trouvée jusqu’à l'échec hypothétique du traitement que nous avons constaté. »

Schmidt a également ajouté que les résultats ne devraient pas être interprétés comme une autorisation d'utiliser des antibiotiques chez des animaux producteurs d'aliments sans réglementation.

Définir le 'sans antibiotique'

Gail Hansen, consultante en santé publique et en médecine vétérinaire qui n'a pas participé à la recherche, a déclaré que les résultats témoignaient de l'efficacité avec laquelle l'industrie du bœuf avait réagi à l'épidémie de E. coli O157:H7 en 1993, liée à des galettes de bœuf contaminées chez Jack in the Box, une épidémie qui a rendu malade plus de 700 personnes et entraîné la mort de quatre enfants.

« L'industrie a réagi en modifiant certaines de ses pratiques. Parmi celles-ci, il y a des procédures et des processus sanitaires visant à minimiser la contamination microbienne de la viande hachée bovine », a déclaré Hansen à CIDRAP News. « Ce que l'étude a montré, c'est que lorsque vous agissez de la sorte, vous réduisez les bactéries présentes dans la viande hachée bovine, à la fois les bactéries résistantes aux antibiotiques et les bactéries sensibles aux antibiotiques. »

Mais cela montre aussi que l’étiquetage ‘sans antibiotiques’ sur la viande hachée bovine et les autres produits de viande doivent être prises avec beaucoup de précaution. « Tous les animaux ‘élevés sans antibiotiques’ ne sont pas gardés dans des endroits qui ont toujours été exempts d'antibiotiques et, comme les bactéries résistantes aux antibiotiques et les gènes de résistance ne sont pas statiques, ils peuvent entrer dans l'approvisionnement alimentaire », a dit Hansen. « Ce n’est pas parce que les animaux sont élevés sans antibiotiques qu’ils seront complètement exempt de bactéries et que ce ne sera pas non plus des bactéries résistantes aux antibiotiques. »

Hansen note également que l'étude examine uniquement une voie par laquelle l'utilisation d'antibiotiques dans le bétail et la volaille peut affecter la santé humaine. « Les gènes de résistance aux antibiotiques peuvent pénétrer le fumier, le sol, l'eau, l'air », a-t-elle dit. « Je pense que nous devons regarder au-delà de ce qui se passe de la viande à notre bouche ; nous devons examiner la résistance aux antibiotiques dans un contexte beaucoup plus large, One Health (Une seule santé). »

Une revue des normes alimentaires par la FSA met en évidence les lacunes au Royaume-Uni


Bien entendu, « toutes les personnes et les situations de cet article ne sont pas purement fictives, mais toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé en France ne saurait être que fortuite. »

Un élément de preuve serait de voir le calamiteux bilan en France du « Plan de surveillance de la contamination des viandes fraîches de volaille par Campylobacter au stade de la distribution », plan programmé en 2017.

Il serait utile que l’Anses puisse réaliser le type d’enquête décrite ci-après … jugez plutôt … mais on peut toujours rêver …

Un rapport de la Food Standards Agency (FSA) est publié à propos de la mise en œuvre des normes alimentaires, et ce n’est pas triste.

Nous sommes de plus en plus préoccupés par le fait que la mise en œuvre des normes alimentaires ne fonctionne pas aussi bien qu'elle le devrait. Cette enquête fournit des preuves de l'ampleur et de la nature des problèmes, des preuves sur lesquelles nous pouvons concevoir et fournir un meilleur moyen de protéger les consommateurs à l'avenir.

Nos résultats montrent que la mise en œuvre des normes alimentaires est entravée par des ressources insuffisantes et par une approche obsolète et inflexible de la réglementation. Bien que la situation varie en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, elle exige clairement une action et nous ne pouvons pas seulement la réparer. Il faut examiner de manière fondamentale la manière dont nous assurons une meilleure protection des consommateurs à l’avenir, avec la possibilité de réagir aux changements rapides de la situation et de cibler les risques, où qu’ils se présentent. S'attaquer aux normes alimentaires deviendra la prochaine priorité de notre programme de réforme et d'amélioration de la réglementation alimentaire.

La FSA a interrogé les autorités locales (ALs) entre mars et mai 2017 dans les trois pays et 104 ont répondu. On a évalué la manière dont les ALs planifient et hiérarchisent les normes sur les denrées alimentaires, leurs ressources et leurs capacités et comment elles mesurent le succès des programmes.

L’approche actuelle en matière de mise en oeuvre des normes alimentaires est définie dans le Code des pratiques de la législation alimentaire (FLCOP pour Food Law Code of Practice), qui contient des versions distinctes couvrant l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord.

« Nous ne pouvons pas simplement corriger cela »


Heather Hancock, présidente de la FSA, a déclaré « Même si la situation varie en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, elle exige clairement une action et nous ne pouvons pas la réparer. Il faut examiner de manière fondamentale la manière dont nous assurons une meilleure protection des consommateurs à l’avenir, avec la possibilité de réagir aux changements rapides de la situation et de cibler les risques, où qu’ils se présentent. »

L'enquête a révélé une variation des ressources dans la gestion des normes alimentaires entre les ALs et entre l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord, augmentant le risque d'incohérence des contrôles officiels.

Le niveau des ressources en Angleterre était inférieur à celui du pays de Galles et de l'Irlande du Nord, 22% des ALs anglaises ayant moins d'un équivalent temps plein pour les travaux relatifs aux normes alimentaires. Au total, 15% des entreprises ne sont pas classés pour le risque lié aux normes alimentaires et ce chiffre est plus élevé pour certaines ALs.

Près de la moitié des 94 personnes interrogées ont déclaré que leur AL avait réduit ses ressources consacrées aux normes alimentaires au cours des trois dernières années, plus de 25% ayant déclaré une réduction de 25% ou plus. Elles ont également indiqué une augmentation du nombre d'entreprises alimentaires enregistrées.

De plus en plus de professionnels de la santé environnementale appliquent la législation sur les normes alimentaires en Angleterre et au Pays de Galles, mais avec un manque d'informations sur la formation et le soutien fournis, ainsi que sur la manière dont la compétence est garantie et maintenue.

Un peu plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré mesurer l'impact/le succès du travail sur les normes alimentaires, mais cela se limite souvent à des indicateurs tels que le nombre d'avis émis/d'inspections réalisées, plutôt que de quantifier l'impact du service sur les entreprises locales et les consommateurs.

Une enquête bien accueillie

Michael Walker, analyste et responsable de l’Office of the Government Chemist, LGC, a déclaré que les conclusions sont d’une naïveté rafraîchissante en reconnaissant les carences du système et que la FSA doit être applaudie pour tenter de les résoudre.

« Beaucoup peut être fait pour améliorer la cohérence de l'approche et le ciblage efficace des ressources. Toutefois, le rapport reconnaît ouvertement qu'il est hautement improbable que les ressources disponibles pour appliquer les contrôles des normes alimentaires puissent augmenter dans un avenir proche sans intervention du gouvernement central. Il existe donc une tension entre des objectifs ambitieux de l'enquête et la capacité pratique à assurer une modernisation durable à court terme », a-t-il déclaré à Food Safety News.

« Il existe de nombreuses législations couvrant les normes alimentaires, y compris la qualité, la composition, l'étiquetage, la présentation, la contamination chimique et la publicité pour les aliments. Mais la responsabilité politique et la mise en place de contrôles officiels des normes alimentaires (c'est-à-dire le respect des lois) existent dans un paysage complexe. »

L’Institute of Food Science and Technology (IFST) a encouragé la FSA à travailler rapidement à l'examen et le programme Regulating Our Future (ROF ou Réglementer notre avenir), pour informer sur les approches axées sur la science et la technologie afin que des ressources nécessaires pour fournir des services efficaces soient connues et puissent être déployées.

« L’enquête décrit ce qu’est un système et un modèle qui craquent. Cependant, il y a des avancées positives en faveur d'un système davantage axé sur les résultats et les risques, de nombreuses ALs se concentrant déjà davantage sur les nouveaux opérateurs alimentaires ayant plus de risques et les allergènes. Nous voulons également réaffirmer que la responsabilité première incombe à ceux qui fabriquent et vendent des denrées alimentaires, avec des conditions de concurrence équitables fournies par les contrôles officiels, les politiques, la réglementation et l’application », a déclaré le groupe.

Suppression du financement central
L'enquête a également révélé que la suppression du financement central de la FSA aurait probablement un impact accru sur les plans de prélèvements alimentaires à l'avenir et une valeur significative est attribuée aux analyses publiques

Les chiffres montrent une réduction du nombre de prélèvements en Angleterre et au pays de Galles jusqu'à fin mars 2017, avec une diminution de 14% en Angleterre et de 12% au pays de Galles à partir de 2014/15. La diminution des activités de prélèvements a principalement été causée par la suppression du financement central de la FSA.

Les sites à haut risque et les allergènes dans les établissements de restauration étaient les priorités les plus courantes en matière de normes alimentaires pour les ALs. Parmi les autres domaines figurent la composition et la spéciation dans les produits de viande et l'utilisation d'ingrédients interdits non déclarés dans les compléments alimentaires.

Près d'un répondant sur 10 sur 103 a déclaré que son AL n'avait pas mis en place de mesures pour apporter une réponse efficace en cas d'incident tel que la viande de cheval, à l'avenir.

Un total de 84% ont déclaré que leur AL avait mis en place un dispositif, et plus de la moitié ont déclaré que la réponse à un tel incident proviendrait de ressources internes, ce qui signifierait que d'autres réductions de ressources pourraient avoir des conséquences. Parmi les autorités ayant mis en place des dispositifs, 60% ont déclaré que leur approche pour faire face à un incident majeur n'avait pas été testée.

David Pickering, du Buckinghamshire and du Surrey Trading Standards, a déclaré que les données contenues dans le rapport seraient utilisées pour concevoir un système de réglementation reconnaissant l'importance des normes alimentaires afin que les consommateurs puissent être sûrs que les aliments soient sains et que les entreprises respectent leur responsabilité.

« Nous continuerons de contribuer au processus ‘Regulating Our Future’ afin de produire un cadre réglementaire permettant de cibler les ressources de la manière la plus efficace et la plus efficiente possible, en mettant en avant les meilleures pratiques et en optimisant l’impact du travail que nous effectuons. »

L’examen et les résultats de l’enquête devraient faire l’objet de discussions lors de la prochaine réunion du conseil de la FSA, le 5 décembre à Londres. 

Il y a concombres et concombres, un exemple au Canada avec Salmonella en guest star


L’Agence de la santé publique du Canada communique sur une « Éclosion d’infections de la salmonellose enquête pourrait être liée aux concombres anglais longs ».

Mise à jour au 27 novembre 2018. Cet avis a été mis à jour pour inclure 5 autres cas de maladie qui ont été signalés en lien avec cette éclosion.

Depuis la dernière mise à jour le 2 novembre 2018, l’Agence de la santé publique du Canada remarqué un déclin dans le nombre de cas signalés, ce qui indique que l’éclosion serait en train de ralentir. L’enquête sur l’éclosion demeure toujours active et l’Agence de la santé publique du Canada continue ses activités de surveillance, en cas de nouvelles maladies. L’avis de santé publique sera mis à jour s’il y a de nouvelles informations concernant la source de la contamination ou pour aviser quand l’enquête sera fermée.

L'Agence de la santé publique du Canada collabore avec ses partenaires provinciaux en santé publique, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et Santé Canada pour enquêter sur une éclosion d'infections de la salmonellose mettant en cause cinq provinces : la Colombie-Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et le Québec. La maladie signalée au Québec était liée à un voyage en Colombie-Britannique. À l'heure actuelle, rien n'indique que les résidents de l'est du Canada sont touchés par cette éclosion.

En date du 27 novembre 2018, 55 cas confirmés en laboratoire de salmonellose Infantis ont fait l'objet d'une enquête dans les provinces suivantes : Colombie-Britannique (47), Alberta (5), Saskatchewan (1), Manitoba (1) et Québec (1). La personne du Québec a déclaré avoir voyagé en Colombie-Britannique avant de tomber malade. Des personnes ont été malades entre la mi-juin et la fin octobre 2018. Onze personnes ont été hospitalisées. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui ont été malades sont âgées de 1 à 92 ans. La majorité des cas (60 %) sont de sexe féminin.

Selon les constatations d'enquêtes, le contact avec des concombres anglais longs serait la source probable de cette éclosion. Bon nombre des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé des concombres anglais longs avant leur maladie. Cependant, des renseignements supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la source probable de l'éclosion. L'éclosion semble se poursuivre, car les maladies continuent d'être rapportées.