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mercredi 25 janvier 2023

Le Bangladesh enquête sur des décès liés au virus Nipah et des liens avec du jus de dattes crues

«Le Bangladesh enquête sur des décès liés au virus Nipah et des liens avec du jus de dattes crues», source article de Lisa Schnirring dans CIDRAP News.

Les responsables de la santé au Bangladesh ont signalé deux cas mortels liés au virus Nipah chez des enfants, dont l'un pourrait être lié à la consommation de jus de dattes, selon un article du Daily Star, un journal anglophone basé au Bangladesh.

Un responsable de l'hôpital a déclaré qu'un garçon de 7 ans de Pabna était décédé, quelques jours après être tombé malade , après avoir consommé du jus de dattes.

Des responsables de l'Institut national d'épidémiologie, de contrôle et de recherche sur les maladies (IEDCR) lancent une enquête sur l'affaire, et un responsable du groupe a informé le Daily Star d'un deuxième décès par le virus Nipah impliquant une fillette de 10 ans de Faridpur décédée il y a quelques jours. Aucun autre détail n'était disponible.

Jusqu'à présent cette année, le Bangladesh a signalé trois cas de virus Nipah, tous mortels. Le Bangladesh est connu pour signaler des cas sporadiques de virus Nipah, et les données de l'IEDCR montrent trois cas pour 2022.

Plus tôt ce mois-ci, le pays a signalé la mort par le virus Nipah d'une femme de Rajash âgée de 35 ans qui est tombée malade après avoir bu du jus de dattes crues, qui peut être contaminé par l'urine ou la salive de chauves-souris frugivores porteuses du virus et se nourrissant de jus de dattes, selon le Telegraph basé à Londres. Sa mort a incité les gens à éviter de boire du jus de dattes crues.

Les personnes peuvent contracter le virus Nipah d'animaux par le biais d'aliments contaminés ou directement de personnes infectées. La maladie peut être grave, avec des symptômes tels que des problèmes respiratoires et une encéphalite pouvant entraîner le coma ou la mort. Considéré comme une menace pandémique avec un potentiel de bioterrorisme, le virus Nipah est désigné comme agent pathogène hautement prioritaire par l'Organisation mondiale de la santé et la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI).

NB : La photo est issue du Daily Star.

Mise à jour du 7 février 2023
Deux autres cas de virus Nipah ont été signalés lors de l'épidémie au Bangladesh, et 2 autres personnes sont décédées des suites de leurs infections, portant le total à 10 cas, dont 7 mortels, selon une récente mise à jour de l'Institut d'épidémiologie, de contrôle des maladies et Recherche (IEDCR). Source CIDRAP News.

Mise à jour du 20 février 2023
L'épidémie du virus Nipah au Bangladesh passe à 11 cas, 8 décès. Source CIDRAP News.

vendredi 12 novembre 2021

Riz doré, l’OGM sympa qui met les ONG dans l’embarras

Le blog de seppi nous informe sur ce que manigence certaines ONG dans Point de vue: Greenpeace poursuit sa campagne pour faire échouer l'homologation du riz doré enrichi en vitamine A aux Philippines, mais le gouvernement reste ferme.

Extrait

En tant que partisans de longue date des efforts philanthropiques visant à moderniser l'agriculture dans les pays en développement, nous avons été consternés par le militantisme des brigades anti-OGM. Ils ont vandalisé des projets de recherche sur les OGM et ont même arraché du Riz Doré qui avait été semé dans le cadre d'essais en plein champ en 2013 aux Philippines.

Heureusement, la science a prévalu aux Philippines, où les régulateurs ont délivré un permis de biosécurité pour la mise en culture du Riz Doré. Mais même avec cette nouvelle autorisation, il faudra probablement attendre plusieurs années avant que le Riz Doré soit largement disponible pour la consommation, car il faut plusieurs campagnes pour produire des volumes adéquats de semences.

Les populations des pays en développement, et en particulier les enfants, ne devraient pas continuer à se priver d'un produit qui améliore la vie à cause d'une croisade idéologique étroite d'esprit, fondée sur l'hostilité à la science. Face à cette opposition farouche, l'approbation des Philippines est remarquable et sert de modèle aux décideurs politiques d'autres pays qui souhaitent également que leurs populations bénéficient de l'apport d'une meilleure nutrition dans leur alimentation de base.

On écoutera une vidéo d’Emmanuelle Ducros, Riz doré, l’OGM sympa qui met les ONG dans l’embarras.

Le Bangladesh est confronté à un grave problème de santé publique. Un déficit en vitamine A dans l’alimentation des populations qui affecterait les enfants en bas âge.

Privées de jaune d’œufs, de certains légumes, de certains poissons par la pauvreté, les femmes enceintes de ce pays souffrent de carences qui se transmettent à leurs enfants. Plus de 40% des enfants en âge préscolaire ont des problèmes de vue dus à ce déficit en bêta-carotène, ce qui les rend souvent aveugles.
Au Bangladesh. 250 000 à 500 000 enfants y perdent la vue chaque année, la moitié meurt dans l’année qui suit.
Il existe une plante, compatible avec le climat et les habitudes locales qui puissent résoudre ce problème. Du riz, l’aliment de base du Bangladesh, mais avec une haute teneur en vitamine A qui le rend jaune doré.

Problème. Ce riz est une plante génétiquement modifiée, puisque le riz classique est pauvre en nutriments et en protéines. Un OGM pour faire court.


Aux lecteurs du blog
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