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mardi 17 octobre 2023

Les études de M. Séralini sur les fameux "rats aux OGM" étaient frauduleuses, selon la justice

On pourra attendre longtemps un démenti de l'hebdomadaire qui a publié les informations de M. Séralini ...

Complément 

Enfin une victoire pour la science : un tribunal français a rejeté un procès en diffamation intenté contre trois journalistes par le célèbre scientifique militant anti-OGM Gilles-Eric Seralini (vous vous souvenez des rats atteints de tumeurs ?), qui réclamait 50 000 euros de dommages et intérêts.

lundi 18 septembre 2023

Le niveau scientifique des anti-OGM franchit le mur du çon !

mercredi 26 avril 2023

Greenpeace honteux d'avoir gagné pour obtenir l'interdiction du riz doré !

Le blog vous avait parlé du riz doré dans un article de décembre 2022, Riz doré les graines ont germé, mais depuis à cause de Greenpeace, tout est remis en cause, bien triste ...

Si Greenpeace avait tellement honte d'avoir gagné devant la Cour suprême des Philippines, alors pourquoi ont-ils poursuivi cette affaire en premier lieu ? 

NB : Pour ceux qui n'aurait pas bien compris, l'animal représente Greepeace ... 

MIse à jour du 25 mai 2023
On lira sur le blog d’André Heitz, Riz Doré : une Greenpeace honteuse.

dimanche 5 mars 2023

A propos des cultures de végétaux OGM résistants à la sécheresse

lundi 27 février 2023

Un rappel de nouilles de riz pour cause de présence d'OGM. C'est un rappel réglementaire et non pas un problème de sécurité des aliments

On ne le sait que trop, les OGM sont interdits dans l’UE ...

Je pense ici qu’il ne s’agit absolument pas d’un problème de sécurité sanitaire des aliments mais d’un problème de réglementation européenne non basée sur la science qui prévaut dans cette UE, hélas …

RappelConso ne fait donc qu’appliquer une réglementation curieuse et obsolète et informe du rappel de nouilles de riz de marque NGUYEN GIA le 27 février 2023. C'était, il faut le souligner pour y croire, le seul rappel de ce jour.

Bien triste époque pour la science ...
NB : Pas d'article demain mardi 28 février sur le blog pour cause de Salon de l'Agriculture.

samedi 21 janvier 2023

OGM, même pas peur ....

lundi 19 septembre 2022

mercredi 27 juillet 2022

A propos d'une céréale modifiée afin de lui permettre la fixation de l'azote

C’est l’un des Graals de l’agronomie : permettre aux principales céréales – blé, maïs, orge ou riz – qui constituent la moitié de l’apport calorique de l’humanité, de capter l’azote de l’air comme le font les légumineuses, limitant ainsi les épandages d’engrais azotés (les nitrates), coûteux en énergie et néfastes à l’environnement et au climat. Un pas dans cette voie a été franchi par des chercheurs des universités d’Oxford, de Cambridge et de Norwich, ainsi que du MIT, qui présentent leurs résultats dans les PNAS du 11 avril.

Philip Pool (Oxford) et ses collègues ont eu l’idée de combiner deux organismes génétiquement modifiés, un orge et une bactérie, pour faire naître une symbiose vertueuse. Le génome de l’orge a été manipulé pour lui faire produire une molécule, la rhizopine, qui sert de signal pour enclencher une cascade de réactions chez la bactérie Azorhizobium caulinodans, présente dans les racines de la plante, afin de lui faire capter l’azote de l’air. La bactérie avait, de son côté, été préalablement modifiée pour réagir de façon conditionnelle à la rhizopine.

L’un des objectifs poursuivis était que cette association ne soit bénéfique qu’à la plante d’intérêt, en l’occurrence l’orge, et que l’azote atmosphérique (N2) capté, transformé en ammoniac (NH3) par la bactérie, ne serve pas à fertiliser les « mauvaises herbes ». C’est bien ce qui a été observé. Mais il reste du chemin à parcourir avant que cette preuve de concept ne vienne changer les pratiques culturales. Les chercheurs notent par exemple que l’activité nitrogénase, assurée par une enzyme qui concourt à la production d’ammoniac, est encore «sous-optimale» dans le micro-organisme génétiquement modifié par rapport aux bactéries dites «sauvages».

Approche «très rusée»
Philip Pool estime que ce travail est «un élément-clé d’un vaste effort visant à transférer la nodulation racinaire (propre aux légumineuses) et la fixation de l’azote aux céréales. Cela n’a été possible que grâce à un grand effort de collaboration rassemblant les travaux réalisés par de multiples laboratoires depuis de nombreuses années.»

L’écologue microbien Yves Dessaux, ancien directeur de recherche au CNRS, dont les travaux sont cités dans l’article des PNAS, ne dira pas le contraire. «Ce sont des idées sur lesquelles nous travaillions déjà il y a vingt-cinq ans», rappelle-t-il. Il n’avait pu les poursuivre « faute de financements», et dans un contexte où les OGM n’étaient pas en vogue. Il salue l’approche «très rusée» de ses collègues anglo-saxons. Mais note que plusieurs obstacles devront encore être franchis.

«Il faudra vérifier que cela apporte vraiment un plus à la plante dans des conditions où l’apport d’azote par le sol est limitant», note-t-il par exemple. En effet, les céréales disposent d’autres circuits d’approvisionnement de ce fertilisant, qui peuvent être moins «coûteux» en énergie pour elles, et pour les bactéries qui participent à cette capture. Il faudra voir aussi si Azorhizobium caulinodans, mise «contre son gré» au service de l’orge, n’inactivera pas cette fonction pour rétablir son métabolisme naturel moins énergivore pour elle. En outre, cette nouvelle symbiose génétiquement modifiée supposera très probablement des inoculations bactériennes régulières dans le sol, le microcosme souterrain étant impitoyable avec les nouveaux venus. Quant aux obstacles réglementaires, on peut aussi gager qu’ils ne manqueront pas. Source Le Monde.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

lundi 18 juillet 2022

RappelConso, c'est l'histoire d'un rappel idéologique

Les rappels proactifs sont rares en France. Le plus souvent les rappels ont lieu une fois que le consommateur a acheté le produit en question, voire l’a déjà consommé quand un avis de rappel survient, c’est qu’on peut appeler un rappel en retard sans compter les rappels oubliés, dont le blog vous a narré quelques exemples. 

J’ai déjà relaté ce genre de déconvenue pour le consommateur, ainsi en est-il de ce steak haché de bœuf rappelé le 13 juillet 2022 par RappelConso, pour cause de présence de Salmonella.

Dans l’information qui suit l’avis de rappel, on peut lire que la période de vente va du 28/06/2022 au 07/07/2022.

Dans l’affichette générée par le rappel, on lit, Lot steak haché vendu au stand boucherie entre le 01/07/2022 et le 13/07/2022
- Date de commercialisation : 28/06/2022
- Date de fin de commercialisation : 07/07/2022

On se perd dans l’étrange et les dates, ne trouvez-vous pas ? Mais qui sont ces gens qui écrivent cela ?

Autre type de rappel contre lequel je peste assez souvent, c’est ce que j’appelle le rappel réglementaire ou plus précisément le rappel idéologique !

Un exemple nous est donné par RappelConso le 18 juillet 2022 avec le rappel de riz vermicelli 375g pour cause de présence d’un OGM non autorisé (motif du rappel).
L’hypocrisie est ici à son comble quand on sait qu’il n’y a pas d’OGM autorisé !

Comme le rapportait l’article Le procès fait aux cultures OGM est-il justifié ?, «Ironie suprême, l’UE importe 78 variétés d’OGM. Et le soja qui nourrit nos porcs et poulets est à 80 % transgénique.»

Voilà où on en est dans cette UE qui ne suit pas vraiment la science, malgré ses dires …

On pourra donc lire ici«La mise en œuvre de cette politique de sécurité alimentaire intégrée dans l'UE implique diverses actions, dont gérer les relations avec l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et assurer une gestion des risques basée sur la science.»

Des foutaises, je vous dis ...

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samedi 2 juillet 2022

Le procès fait aux cultures OGM est-il justifié ?

Cet extrait ci-après est issu d’un article, Culture et préjugés, le procès fait aux OGM est-il justifié ? par Anne Denis.

Je vous recommende cet article même si le journal qui l’édite s’appelle Franc Tireur, pourtant réputé comme étant très européen, comme quoi quand on s’assoit sur la science, comme le fait la Commission européenne sur les OGM, les honnêtes gens savent le reconnaître ...

Épaulés dès 1996 par Greenpeace et les écologistes, les «Faucheurs volontaires», mouvement spécialisé dans la destruction de parcelles OGM, ont persuadé l’opinion que ces trois lettres étaient synonymes de danger. Après moult volte-face, l’Union européenne a adopté en 2001 une directive bien plus restrictive que celle de 1990, imposant évaluation, traçabilité, étiquetage et suivi à tout organisme génétiquement modifié, signant de facto la fin de leur développement en Europe. Aujourd’hui, un seul maïs OGM est autorisé à la culture en Europe (100 000 hectares en Espagne et 5 000 au Portugal).

Ailleurs, les cultures transgéniques ont pris leur essor. États-Unis, Brésil, Argentine, Inde et Canada totalisent plus de 90 % des 190 millions d’hectares OGM, soit 14 % de la surface agricole mondiale. Ironie suprême, l’UE importe 78 variétés d’OGM. Et le soja qui nourrit nos porcs et poulets est à 80 % transgénique.

Longtemps en pointe dans ce domaine, la France a tourné casaque en 2008, interdisant toute culture commerciale d’OGM. Dans une note publiée par le think tank libéral Fondapol, Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture, a révélé que ce revirement était lié à un accord passé entre Nicolas Sarkozy et Les Verts lors du Grenelle de l’environnement de 2007 : l’interdiction des OGM en échange de l’arrêt de l’obstruction sur le nucléaire. Les anti-OGM ont mille reproches à faire aux OGM, qu’ils accusent notamment d’empoisonner les humains, l’environnement, de servir le  lobby agro-industriel» et de breveter le vivant. Pourquoi une telle diabolisation ?

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lundi 6 juin 2022

Le maïs génétiquement modifié n'endommage pas les organismes non ciblés

«Le maïs génétiquement modifié n'endommage pas les organismes non ciblés», source USDA ARS News.

L'analyse de données la plus vaste et de la plus haute qualité jamais réalisée révèle que le maïs Bt génétiquement modifié a peu d'impact sur les insectes non ciblés et d'autres organismes, en particulier par rapport à la culture du maïs conventionnel.

Cette étude a été publiée dans Environmental Evidence par un scientifique de l’Agricultural Research Service Service de l'USDA et ses collègues suisses.

Le maïs Bt est du maïs qui a été génétiquement modifié afin qu'il produise des protéines à partir de la bactérie Bacillus thuringiensis pour lutter contre la pyrale du maïs, les chrysomèles du maïs et d'autres nuisibles majeurs du maïs. Le premier maïs Bt a été approuvé en 1996 et les critiques ont suggéré qu'il peut également détruire les insectes bénéfiques ou d'autres organismes non ciblés.

L'un des problèmes avec les évaluations des dommages possibles aux organismes non ciblés par le maïs Bt a été que chaque étude était limitée dans sa portée, son environnement ou sa taille. Les trois auteurs de l'article ont compensé ces lacunes en rassemblant systématiquement les données d'études dans 12 bases de données bibliographiques, 17 pages Internet spécialisées et les sections de référence de 78 articles de synthèse qui répondaient tous aux normes les plus élevées en matière de qualité de la recherche.

«Nous avons rassemblé des centaines d'études individuelles publiées entre 1997 et 2020 qui ont examiné si la culture du maïs Bt modifiait l'abondance environnementale d'animaux non ciblés tels que les arthropodes, les vers de terre et les nématodes, en particulier par rapport à la culture de maïs non génétiquement modifié accompagné du pesticide nécessaire pour lutter contre les principaux nuisibles», a expliqué l'entomologiste de l'ARS Steve Naranjo, directeur de l’U.S. Arid Land Agricultural Research Center à Maricopa en Arizona, et l'un des auteurs de l'étude.

Naranjo et les entomologistes Joerg Romeis et Michael Meissle d'Agroscope, l'homologue suisse de l'ARS, ont découvert que cette agrégation massive de données montrait que le maïs Bt n'avait aucun effet négatif sur la plupart des groupes d'invertébrés, notamment les coccinelles, les punaises des fleurs et les chrysopes. Les populations d'insectes Braconidae, qui sont des guêpes parasitoïdes qui se nourrissent de la pyrale du maïs, ont été réduites avec le maïs Bt.

Une nouvelle méta-analyse majeure a révélé que le maïs Bt n'endommage pas les organismes non ciblés. (Photo de Preston Keres, USDA).

Les chercheurs ont même examiné si la paternité ou le soutien financier des sociétés de biotechnologie affectait les résultats des études individuelles.

«Cela pourrait être un peu surprenant, mais selon l'analyse, lorsque des effets négatifs du maïs Bt sur des organismes non ciblés ont été trouvés dans les données, ils ont été attribués plus souvent dans les études avec le soutien du secteur privé que lorsqu'aucun soutien des sociétés de biotechnologie n'a été déclaré», a ajouté Meissle.

«Mais après que tous les calculs aient été faits, ce que nous avons découvert, c'est que, dans l'ensemble, le maïs Bt n'a tout simplement pas d'impact négatif sur les organismes non ciblés», a déclaré Naranjo.

Les normes de qualité pour lesquelles les études seraient incluses dans la méta-analyse et qui seraient supprimées ont été définies et approuvées par les parties prenantes, des scientifiques non impliqués dans le projet de méta-analyse et même des membres du comité de révision de la revue, dont aucun ne savait s'il y en avait. les données de l'étude ont montré un impact négatif ou non sur les organismes non ciblés.

Le résultat est le plus grand pool de données de haute qualité que quiconque ait jamais analysé à cette fin, composé de 7 279 enregistrements individuels d'invertébrés issus de 233 expériences dans 120 articles, dont 75% provenaient de revues à comité de lecture. L'ensemble des données a également été publié dans BMC Research Notes.

En résumé, cette méta-analyse majeure a largement prouvé les études individuelles précédentes. Le maïs Bt représente une technologie de lutte antiparasitaire hautement sélective avec relativement peu de conséquences négatives pour les invertébrés non ciblés, en particulier par rapport à l'utilisation d'insecticides à large spectre pour lutter contre les nuisibles ciblés par le Bt, selon les scientifiques.

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vendredi 12 novembre 2021

Riz doré, l’OGM sympa qui met les ONG dans l’embarras

Le blog de seppi nous informe sur ce que manigence certaines ONG dans Point de vue: Greenpeace poursuit sa campagne pour faire échouer l'homologation du riz doré enrichi en vitamine A aux Philippines, mais le gouvernement reste ferme.

Extrait

En tant que partisans de longue date des efforts philanthropiques visant à moderniser l'agriculture dans les pays en développement, nous avons été consternés par le militantisme des brigades anti-OGM. Ils ont vandalisé des projets de recherche sur les OGM et ont même arraché du Riz Doré qui avait été semé dans le cadre d'essais en plein champ en 2013 aux Philippines.

Heureusement, la science a prévalu aux Philippines, où les régulateurs ont délivré un permis de biosécurité pour la mise en culture du Riz Doré. Mais même avec cette nouvelle autorisation, il faudra probablement attendre plusieurs années avant que le Riz Doré soit largement disponible pour la consommation, car il faut plusieurs campagnes pour produire des volumes adéquats de semences.

Les populations des pays en développement, et en particulier les enfants, ne devraient pas continuer à se priver d'un produit qui améliore la vie à cause d'une croisade idéologique étroite d'esprit, fondée sur l'hostilité à la science. Face à cette opposition farouche, l'approbation des Philippines est remarquable et sert de modèle aux décideurs politiques d'autres pays qui souhaitent également que leurs populations bénéficient de l'apport d'une meilleure nutrition dans leur alimentation de base.

On écoutera une vidéo d’Emmanuelle Ducros, Riz doré, l’OGM sympa qui met les ONG dans l’embarras.

Le Bangladesh est confronté à un grave problème de santé publique. Un déficit en vitamine A dans l’alimentation des populations qui affecterait les enfants en bas âge.

Privées de jaune d’œufs, de certains légumes, de certains poissons par la pauvreté, les femmes enceintes de ce pays souffrent de carences qui se transmettent à leurs enfants. Plus de 40% des enfants en âge préscolaire ont des problèmes de vue dus à ce déficit en bêta-carotène, ce qui les rend souvent aveugles.
Au Bangladesh. 250 000 à 500 000 enfants y perdent la vue chaque année, la moitié meurt dans l’année qui suit.
Il existe une plante, compatible avec le climat et les habitudes locales qui puissent résoudre ce problème. Du riz, l’aliment de base du Bangladesh, mais avec une haute teneur en vitamine A qui le rend jaune doré.

Problème. Ce riz est une plante génétiquement modifiée, puisque le riz classique est pauvre en nutriments et en protéines. Un OGM pour faire court.


Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

lundi 13 septembre 2021

OGM or nor OGM, une histoire sans parole !

Avis au lecteurs,

Il y a eu 95 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre. Il s’agit là d’une estimation basse car RappelConso signale en trois avis de rappel1) le rappel de salades traiteur avec 14 pages d’un fichier excel de produits rappelés, 2) le rappel de charcuterie (pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits) avec un fichier de 18 références de produits rappelés, et, 3) le rappel de grattons avec 13 pages d’un fichier excel de produits rappelés

Nous venons fêter 1 an de notifications au RASFF de l’UE pour la présence d’oxyde d’éthylène dans des produits ou ingrédients alimentaires. Ainsi en septembre 2021 (mois en cours), il y a eu 16 notifications, allons-nous vers un monde san fin ?

lundi 30 août 2021

Un rapport examine comment les pays non membres de l'UE gèrent les nouveaux aliments et les OGM

«Un rapport examine comment les pays non membres de l'UE gèrent les nouveaux aliments et les OGM», source article de JoeWhitworth paru le 30 août 2021 dans Food Safety News.

Un rapport a montré à quel point la réglementation des nouveaux aliments et des organismes génétiquement modifiés est différente dans le monde.

Une étude publiée par la Food Standards Agency (FSA) a examiné les réglementations internationales sur les aliments génétiquement modifiés et les aliments nouveaux et en quoi elles diffèrent des exigences du Royaume-Uni.

Les nouveaux aliments et les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont soumis à une grande variation dans les approches réglementaires dans les pays non membres de l'UE. Un nouvel aliment est un aliment ou une substance qui n'était pas utilisé de manière significative pour la consommation humaine dans l'UE avant la mi-mai 1997.

Les pays sélectionnés pour l'examen des aliments nouveaux comprenaient l'Australie, le Canada, le Japon et les États-Unis, tandis que l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada et les États-Unis ont été étudiés en termes d'OGM.

Nouveaux aliments

Le rapport, produit par Campden BRI, a évalué l'impact des différences de réglementation sur le commerce et l'approche des pays en matière d'autorisation.

Le Japon et les États-Unis n'abordent pas directement les nouveaux aliments ou ingrédients alimentaires dans la législation. L'Australie et le Canada ont une position réglementaire qui reflète plus étroitement la position de l'UE, cependant, il existe des différences dans les définitions, ce qui relève de la législation sur les nouveaux aliments et les procédures d'autorisation. Sur les deux marchés, une approbation est requise avant que ces aliments ne soient commercialisés.

Au Royaume-Uni, les autorités locales, comprenant les normes commerciales et les agents de la santé environnementale, sont responsables de l'inspection des nouveaux aliments sur le marché et de l'application de cette législation.

Aliments génétiquement modifiés

Pour les OGM, l'UE et l'Australie mettent l'accent sur le processus utilisé pour obtenir le produit tandis que l'Argentine, le Canada et les États-Unis se concentrent sur le produit final. L'approche australienne repose sur l'examen par les services réglementaires des listes de techniques génératrices ou non d'OGM. Au Canada et aux États-Unis, les produits génétiquement modifiés sont régis par les mêmes dispositions légales que leurs homologues conventionnels.

L'Argentine et le Canada n'ont pas d'exigences obligatoires pour l'étiquetage de la teneur en OGM dans les aliments. Un tel étiquetage est requis en Australie, au Brésil et dans l'UE, mais les règles sont différentes.

Les résultats de la consultation du ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) sur la réglementation des technologies génétiques sont attendus plus tard cette année.

Robin May, conseiller scientifique en chef de la FSA, a dit qu'il était essentiel de mener des recherches sur tous les éléments du système alimentaire.

«Toute modification possible des processus réglementaires, qu'ils soient liés aux OGM, aux nouveaux aliments ou à toute autre chose, serait une décision des ministres, mais nous fournissons des conseils basés sur les toutes dernières données scientifiques et preuves disponibles, garantissant que notre priorité absolue reste la protection de la santé publique

Un examen des accords mondiaux a révélé qu'il n'y avait aucune référence aux nouveaux aliments ou aux aliments issus d'organismes génétiquement modifiés.

L'approche de l'UE pour réglementer les cultures génétiquement modifiées a fait l'objet d'un différend évalué par l'Organisation mondiale du commerce. La définition de l'UE de ce qui constitue un nouvel aliment a également été discutée, en particulier avec les États d'Amérique du Sud.

Avis sur l'édition du génome

Une enquête distincte a révélé que les consommateurs sont très peu sensibilisés et connaissent très mal les aliments modifiés par le génome. La plupart n'avaient pas entendu parler d'aliments modifiés par le génome ou les avaient confondus avec des aliments GM.

La FSA a chargé Ipsos MORI d'organiser une série d'ateliers en ligne avec 80 personnes à travers l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord et un sondage en ligne auprès de 2 066 consommateurs dans ces pays.

Ipsos MORI a dit que la faible connaissance des aliments modifiés par le génome n'est pas surprenante étant donné qu'il n'y a pas beaucoup de tels aliments disponibles dans le monde, et aucun au Royaume-Uni. Les plantes modifiées par le génome ont été jugées plus acceptables et présumées plus sûres à manger que les animaux modifiés.

Plus les consommateurs informés étaient, ou le devenaient, plus ils acceptaient les aliments modifiés par le génome, même si certains avaient encore des inquiétudes. Les personnes ont estimé que l'étiquetage de ces aliments devrait toujours informer de la présence d'ingrédients modifiés par le génome en utilisant le terme complet «modifié par le génome». Certains ont estimé que, parce qu'il s'agit d'une technique relativement nouvelle, il peut y avoir des risques inconnus pour la sécurité des aliments et le bien-être des animaux.

La plupart des consommateurs ont estimé que les aliments modifiés par le génome devraient être réglementés séparément des aliments GM, car il s'agit de deux techniques différentes. Cependant, beaucoup ont estimé que le niveau d'examen, de test et de réglementation devrait être tout aussi élevé que pour les organismes génétiquement modifiés (OGM), du moins au début.

L'édition du génome est une technique permettant de créer des modifications spécifiques à une partie de l'ADN d'un être vivant afin d'améliorer les caractéristiques existantes. La modification génétique est utilisée pour insérer artificiellement l'ADN d'un être vivant dans l'ADN d'un autre être vivant, en introduisant une caractéristique nouvelle ou différente.

Avant que les répondants ne reçoivent la définition de l'édition du génome, près d’un tiers a déclaré qu'ils devraient «probablement» ou «certainement» être vendus au Royaume-Uni, tandis quun peu plus ont déclaré que les aliments modifiés par le génome ne devraient pas «probablement» ou «certainement» être vendus et un autre tiers a répondu «ne sais pas».

Une fois la définition présentée, deux sur cinq ont indiqué que les produits alimentaires modifiés par le génome étaient «très» ou «assez» sûrs à consommer, tandis que trois sur 10 pensaient qu'ils étaient «très» ou «assez» dangereux ou ont dit qu'ils «ne savaient pas». Seulement 7 pour cent pensaient que ces produits alimentaires étaient «très» sûrs.

mercredi 21 juillet 2021

Royaume-Uni: Les consommateurs britanniques donnent leur avis sur les aliments issus de l'édition du génome

Ce n’est pas de la provocation de ma part mais le contexte actuel créé par l’obligation vaccinale et légitime contre la COVID-19, une telle étude serait impossible en France où vaccin à ARN messager semble signifier OGM …, quelle tristesse !

«Perceptions des consommateurs sur les aliments issus de l’édition du génome», source Food Standards Agency.

Un projet de recherche en sciences sociales afin de comprendre les perceptions des consommateurs sur les aliments issus de l’édition du génome et son étiquetage potentiel futur.

Contexte

L’édition du génome, également connue sous le nom d'édition de gènes, est l'une des techniques de sélection de précision dans les aliments qui pourraient être adoptées par le gouvernement après la sortie de l'UE. C'est pourquoi le DEFRA a organisé une consultation publique sur les technologies génétiques dans l'alimentation. Cette recherche complète la consultation en rassemblant des preuves spécifiquement sur les intérêts des consommateurs. Pour plus d'informations sur l'édition du génome dans l'alimentation, visionnez notre vidéo FSA Explains.

Objectifs

  • Comprendre les perceptions des consommateurs sur les aliments issus de l’édition du génome, afin d'éclairer la future politique alimentaire.
  • Pour aider à informer la communication si une nouvelle réglementation sur les aliments issus de l’édition du génome venait à être introduite.
Méthodologie
  • Étape qualitative : ateliers délibératifs en ligne, via une communauté en ligne, avec 80 consommateurs à travers l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord.
  • Phase quantitative : sondage en ligne auprès de 2 066 consommateurs représentatifs d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord.
Principales conclusions
  • Les consommateurs avaient tendance à être très peu sensibilisés et très peu informés sur les aliments issus de l’édition du génome.
  • Les consommateurs mieux informés étaient, ou sont devenus, plus tolérants envers les les aliments issus de l’édition du génome.
  • Les consommateurs avaient tendance à trouver les aliments issus de l’édition du génome plus acceptables que les aliments génétiquement modifiés. Cependant, les consommateurs ont trouvé que les techniques de modification du génome ou d’édition du génome appliquées aux plantes étaient plus acceptables que si cela était appliqué aux animaux, par exemple, en raison de problèmes de sécurité sanitaire humaine et de bien-être animal.
  • La plupart des consommateurs ont estimé qu'il serait approprié de réglementer les aliments issus de l’édition du génome séparément des aliments génétiquement modifiés. Dans le même temps, beaucoup pensaient que la réglementation devrait être aussi rigoureuse que pour les OGM.
  • La plupart des consommateurs ont estimé que l'étiquetage devrait toujours informer le consommateur de la présence d'ingrédients issus de l’édition du génome en utilisant le terme complet «édition du génome».
  • Dans l'ensemble, les consommateurs voulaient une réglementation complète et un étiquetage transparent si les aliments issus de l’édition du génome atteignaient le marché britannique, et ils ont suggéré que des campagnes d'information sur les réseaux sociaux et des documentaires télévisés aideraient à éduquer le public sur les aliments issus de l’édition du génome.

Le rapport complet est ici.

Mise à jour du 23 juillet 2021. Selon cette information de l'Université de ChicagoLa percée de l'ARN crée des cultures pouvant produire 50 % de pommes de terre et de riz en plus.

La recherche dirigée par UChicago pourrait augmenter la production alimentaire et renforcer la tolérance à la sécheresse.

dimanche 18 juillet 2021

Les anti-vaccins, le génie génétique, les OGM, etc.

 Rien à redire à ce tweet rapporté par Mme Emmanuelle Ducros,

Sans oublier cet autre tweet de M. François Momboisse,  

jeudi 6 mai 2021

Les Nouvelles Techniques Génomiques, les OGM, le secteur bio et la Commission européenne

Merci à Gilles Rivière-Wekstein d'avoir traduit et mis en ligne cette information. 

On trouvera le document en anglais de la Commission européenne, Étude concernant le statut des nouvelles techniques génomiques dans le droit de l’Union et à la lumière de l’arrêt rendu par la Cour de justice dans l’affaire C-528/16dont il est question dans le tweet ci-dessous, ainsi q'une synthèse en Français ici.

 

jeudi 22 avril 2021

Agribashing et manipulation sur France 3 TV

 On a là une authentique manipulation. Insidieuse, bête, militante.

Dans un tweet, seppi indique, 
Un monument de stupidité et propagande digne de passer à la postérité (avec explications).
1. La France exporte du maïs.
2. Ce serait étonnant que du maïs soit livré dans le port de Sète.
3. Chargement et déchargement sont automatisés.
4. Et bien sûr, OGM ne signifie pas danger. 

mardi 30 mars 2021

La révolution culturelle à l'école, selon Mme Pompili

Heureusement que l'éducation nationale n'a pas le monopole de l'éducation, il y a aussi les parents et la famille ... heureusement ...

Mise à jour du 31 mars 2021On lira l'article de Maxime Tandonnet: «La France populaire sera-t-elle le bouc émissaire de la loi climat?» paru dans Le Figaro du 31 mars ou sur son blog, dont voici un extrait,

Son caractère grandiloquent sidère dès le premier abord. Les mots claquent : « une transformation sans précédent dans l’histoire de notre pays », ou encore « une véritable bascule globale ». La fuite dans l’emphase – par contraste avec la paralysie croissante des outils de la puissance publique – se présente bel et bien comme un fidèle reflet du « nouveau monde ». D’ailleurs son objectif déclaré est ni plus ni moins que de modifier le cours du changement climatique. Ainsi, il repose sur l’idée qu’une loi votée par le Parlement français serait de nature à modifier la composition de l’atmosphère. Or, selon l’agence internationale de l’énergie, la part de la France n’est que de 0,9% des émissions de carbones (28,2% pour la Chine et 14,5% pour les Etats-Unis). Entre les lignes de ce projet de loi transparaît une forme d’arrogance, typique de la France dirigeante actuelle : il suffirait de voter une loi « comme le président de la République s’y est engagé », pour infléchir le cours de la planète.

Ce projet de loi est particulièrement imprégné de l’idéologie dominante dans les sphères du pouvoir. Il est tout dans une logique de pénitence ou de repentance. Son idée maîtresse est celle de l’éternelle culpabilité de la France. Il n’insiste guère sur le contexte planétaire, la part que prennent les autres, infiniment supérieure, à la pollution de l’atmosphère en particulier la Chine. Ce texte moralisateur, présenté comme pragmatique, tient essentiellement dans un message idéologique : la France et les Français sont désignés comme les principaux responsables de la dégradation de l’environnement. Il s’abstient de souligner que la France – la France seule – ne dispose que de marges de manœuvre infimes sinon dérisoires à cet égard.   

L'enbrigadement de nos enfants et l'agribashing se fait aussi sur TF1, 

Mise à jour du 2 avril 2020. L'idéologie en action. Prêtez bien l'oreille avec ces propos de la maire EELV de Poitiers qui considère que l'avion ne doit plus faire partie des rêves d'enfants et la ville de Poitiers ne veut plus soutenir l'aéroclub de Biard ...

Mise à jour du 11 avril 2021