«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.»
Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
Voici
ci-après un nouvelle exemple de genre de bêtise
signéUFC Que Choisir, avec sa Une de septzmbre 2021, plus ONG qu’association de consommateurs ...
La une de @UFCquechoisir en dit long sur les intox sur le sujet des pesticides. On nous annonce qu'il est possible de les "éviter" tout en illustrant avec un verger "cultivé sans pesticide de synthèse", ce qui est tout à fait différent de "sans pesticide"... pic.twitter.com/eTMc933DIt
— FOODEVOLUTION-LEFILM (@foodevo_lefilm) June 13, 2021
Hâte de voir Dominique @bourg_d et @sfoucart nous expliquer que cela confirme l’incompatibilité entre politiques écologistes et démocratie.https://t.co/wQRB8YRtoR
Non,
non, pas la plante, hein, je l’aime bien, la plante, c’est pas
la question.
Je
l’aime bien même si c’est un pavot qui contient des alcaloïdes
- et moi, la drogue, je dis «non» -, et même si c’est une fleur
envahissante qui prospère très bien dans un environnement de
céréaliculture où l’on a plutôt envie de favoriser les céréales
elles-mêmes, parce que a-t-on jamais réussi à faire des pâtes aux
brocolis ou du fondant au chocolat avec de la farine de coquelicot,
je vous le demande ?
En
vrai, il sera beaucoup pardonné au coquelicot du fait de sa tendance
à pousser en groupe pour créer les si jolis paysages qui ont
inspiré Monet, mon autre peintre préféré (avec Jack Kirby).
Et
surtout, comment ne pas apprécier une fleur de couleur rouge vif,
qui s’étale et grimpe sur le coteau comme une manif de drapeaux
rouges qui s’élancerait à l’assaut du ciel (en me relisant,
j’ai la larme à l’œil tellement c’est beau) ?
Non,
ce que je n’aime pas, c’est pas la fleur, c’est le mouvement
qui l’a prise comme emblème.
Car
le mouvement « Nous voulons des coquelicots », qui
lutte (en théorie) contre « les pesticides », est de
fait une émanation assez directe (via l’asso générations
Futures) du lobby du bio, et il mène un combat en réalité
uniquement tourné contre les pesticides de synthèse, tout en
exonérant de son courroux vengeur les pesticides « naturels »
utilisés en bio. Bref, c’est un mouvement de serviteurs
volontaires d’un lobby, qui s’efforce de dépenser beaucoup
d’énergie pour emmerder un réseau de production et de
distribution de produits agricoles, au profit d’un autre réseau de
production et de distribution de produits agricoles (celui qui le
finance et l’organise).
Je
vous laisse lire attentivement la suite de l'article… et, en attendant, je vous fais patienter
avec la vidéo de l’article, tournée à Privas, c'est à méditer …
Finalement
la raison l’a semble-t-il emporté ou bien l'étendu du problème a-t-il été largement sous-estimé par les édiles de la ville de Paris, dans tous les cas, c'est désormais retour à la case pesticides de synthèse et cela doit se faire dare dare, comme le fait remarquer
malicieusement ce tweet, les élections approchent ...
Il semblerait que la ville de @Paris n'assume plus d'être incapable de respecter des arrêtés "zéro #pesticides" qu'elle s'impose elle-même...Ainsi, @Parisjecoute à supprimé ce tweet ⤵️ Chacun jugera si ces arrêtés sont vraiment pertinents ou une simple surenchère électoraliste... pic.twitter.com/J9J14RgUCt
Ce
que la Ville de Paris se résigne à décider par obligation
d’assainissement à la veille d’élections, elle ne conçoit pas
que les agriculteurs soient forcés de le faire pour survivre
économiquement et nourrir avec des produits conventionnels sains et
d’excellente qualité des dizaine de millions de Français et
d’étrangers… Bienvenue dans le monde réel, Madame Hidalgo !
Tant
que les sources de nourriture habituelles des rats leur sont toujours
accessibles, l’appâtage permanent n’a aucune utilité et génère
des phénomènes de résistance.
Mieux vaut alors, dans ces conditions, commencer par s'attaquer à la saleté de la ville de Paris ... c'est pas gagné !