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mardi 17 octobre 2023

Les études de M. Séralini sur les fameux "rats aux OGM" étaient frauduleuses, selon la justice

On pourra attendre longtemps un démenti de l'hebdomadaire qui a publié les informations de M. Séralini ...

Complément 

Enfin une victoire pour la science : un tribunal français a rejeté un procès en diffamation intenté contre trois journalistes par le célèbre scientifique militant anti-OGM Gilles-Eric Seralini (vous vous souvenez des rats atteints de tumeurs ?), qui réclamait 50 000 euros de dommages et intérêts.

lundi 25 septembre 2023

Les rats sont-ils un problème de santé publique à Paris ?

Si j’ai bien compris, mais je comprends sans doute ce que j’ai envie de comprendre, bref, toujours est-il que les élections sénatoriales ont permis de «se débarraser durablement» de quelques adjoints à la mairie de Paris.
Ci-après on peut écouter l’adjointe à la santé de Paris, nouvellement élue au Sénat, dire des inepties sur les rats, mais ça passe crème ...

mardi 29 août 2023

La leptospirose devient une maladie à déclaration obligatoire, mais les rats ne sont pas cités. Etrange communication de Santé publique France ?

On apprend par le communiqué du 15 juillet 2022 de l’Académie nationale de Médecine, «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?» :

Les urines du rat peuvent contaminer l’environnement par des leptospires ; il est le principal réservoir mondial de la leptospirose, maladie redoutable pour les personnes exposées professionnellement (égoutiers) ou les propriétaires de nouveaux animaux de compagnie.

Malheusement, le communiqué de Santé publique France du 28 août 2023, «La leptospirose devient une maladie à déclaration obligatoire» a réussi l'exploit de ne pas parler de rats !

Pourquoi la leptospirose rejoint les maladies à déclaration obligatoires ?

En France hexagonale, incluant la Corse, l'incidence annuelle est estimée à environ 1 cas pour 100 000 habitants depuis 2014, correspondant à environ 600 à 700 cas répertoriés annuellement par le Centre national de référence et ses laboratoires partenaires sur l'ensemble du territoire. Ce système de surveillance n’a jamais été évalué et l’exhaustivité de ce réseau n’est pas connue, avec une probable sous-estimation du nombre de cas.

Dans les Départements ou régions d'Outre-Mer et les collectivités d’Outre-Mer, la leptospirose y est endémique et l’incidence est, selon les territoires, de 10 à 70 fois plus élevée qu’en France hexagonale. Des pics épidémiques apparaissent lors de la saison des pluies ou de phénomènes climatiques inhabituels tels que les cyclones.

Actuellement, beaucoup d'informations et de connaissances manquent sur la leptospirose notamment au sujet de l’incidence réelle de la maladie, de l’émergence de souches nouvelles, du risque de transmission à l’être humain à partir de réservoirs animaux émergents etc.

L’ajout de la leptospirose à la liste des maladies à déclaration obligatoires permettra :

- une meilleure connaissance de l’épidémiologie de la leptospirose et un meilleur suivi de la morbidité et de la mortalité ;
- d’évaluer le poids de la maladie ;
- de mieux caractériser les populations à risque afin de cibler les interventions de santé publique en les adaptant à l’épidémiologie locale.

L’inscription de la leptospirose en tant que MDO permettra également l’identification de cas groupés aux fins de mettre en œuvre les mesures de gestion adaptées : 

- alerte aux voyageurs et résidents de zone en hyper-endémie à la suite d’évènements climatiques inhabituels (ex : cyclone, tempête, mousson, crue) ;
- fermeture de l’accès à des cours d’eau ;
- application de moyens de lutte contre les réservoirs (ex : dératisation, contrôle des populations animales, contrôle des effluents des élevages industriels, drainage des zones inondées).

Commentaire

C’est exclusivement dans ce dernier paragraphe que l’on évoque la dératisation, étonnant, ce parti pris de Santé publique France !

Tous les jardins de la ville de Paris sont concernées par la présence de rats, étrangement, ils ne sont pas cités par Santé publique France, comme lieu de contamination ...

La question qui va très vite arriver est va-t-on procéder à une vaste campagne de dératisation avant les JO 2024 de Paris ?

NB : La photo est libre de droit.

lundi 21 août 2023

Les problèmes à l'approche des JO 2024 de Paris sont toujours la qualité de l'eau de la Seine et les rats

Les problèmes à l'approche des JO2024 de Paris sont la qualité de l'eau de la Seine et les rats  ...., écoutez ce reportage ...
Complément

mardi 15 août 2023

Rubrique, une fois passées les bornes, il n’y a plus de limites, aujourd'hui le cas de l'adjointe à la mairie de Paris chargée la santé publique

La maire-adjointe de Paris, chargée de la santé publique & environnementale, lutte contre les pollutions, réduction des risques est connue des lecteurs du blog avec des propos à l’emporte-pièce, elle qui avait déclaré, «Il n'y a aucun problème sanitaire à ce que des enfants soient au contact des rats

Ou bien, «Quand nos enfants se retrouvent nez à nez avec des rats, est-ce qu’il y a un risque sanitaire ? Honnêtement, non !»

La voici qui récidive ...

Ce que rapporte François Pignon est sourcé, il suffit de lire ses tweets ... 

lundi 14 août 2023

Lyon, réouverture d'un supermarché Auchan après une fermeture administrative en raison de la présence de rats et de la rupture de la chaîne du froid

«Lyon : Auchan rouvre dans le 8e arrondissement après sa fermeture administrative», source Lyon Mag du 12 août 2023.

Les habitants du quartier des Etats-Unis n'auront été privé de leur Auchan que durant deux semaines.

Fermé administrativement pour manquements aux règles d'hygiène et de sécurité alimentaire, le supermarché du 8e arrondissement de Lyon a pu rouvrir ses portes après une nouvelle visite plus concluante.

Pour rappel, un arrêté municipal avait été pris fin juillet pour fermer le Auchan où des rats avaient été découverts, ainsi qu'une rupture de la chaîne du froid inquiétante et dangereuse pour les clients.

Commentaire

Je ne sais pas si une telle fermeture administrative serait bien vue à Paris.
Il ne faudrait donc pas lutter contre les rats afin améliorer la biodiversité, totalement hors sol !

Complément
Selon actu Lyon, ce supermarché était fermé depuis le 25 juillet 2023,

La visite a permis de constater «un certain nombre d’infractions constituant un danger pour la santé publique», rapporte Olivier Berzane, maire d’arrondissement.

Il faut dire que cet Auchan, situé rue Philippe-Fabia, souffre d’une lourde réputation. Sur Google, les avis dénonçant un manque d’hygiène à l’intérieur de l’établissement sont nombreux.
«Le magasin est très mal tenu, des volatiles se baladent au milieu des allées (…) La fraîcheur des aliments laisse à désirer et il semble que la chaîne du froid n’est pas respectée», signe «une ex-cliente fidèle».
D’autres mentionnent la présence de rats, des sols mal nettoyés et des produits périmés en rayons. Sur ce dernier point, Auchan conteste formellement.
Interrogée par actu Lyon, la chaîne affirme que ce qui est reproché au magasin concerne principalement «des défauts de nettoyage et des problèmes de vétusté», mais ne représentent en rien «un risque sanitaire ou alimentaire.»

jeudi 27 juillet 2023

Il paraît que les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont dans un an. Il y en a qui sont déjà prêts !

Pascal Aubry est Mayennais, éleveur de porcs, fier d’être agriculteur et de défendre ce métier. Passionné de chasse. 

mardi 11 juillet 2023

En finir avec les rats dans les bâtiments agricoles, mais aussi ailleurs ...

«En finir avec les rats dans les bâtiments agricoles»,
source Agri-Mutuel.

Cet article peut être utile à lire pour tout entreprise souhaitant éliminer les rats de leur entreprise alimentaire. Dans ce cadre, pas de régulation des rats, une seule solution leur élimination et/ou en les empêchant de pénétrer dans des locaux alimentaires.

Malgré le succès du dessin animé «Ratatouille», les rongeurs n’en demeurent pas moins nuisibles. Pertes économiques, dégradation des infrastructures voire transmission de maladies… mieux vaut ne pas expérimenter la cohabitation ! Boris Boubet, vétérinaire et directeur de Farago Creuse, nous explique comment se débarrasser des rats, souris et autres rongeurs.

Les rats sont des animaux très prolifiques. Leur temps de gestation est court (20 à 24 jours), et la maturité sexuelle vite atteinte (6 semaines). «En conditions optimales, une rate peut avoir jusqu’à 6 portées par an, avec une dizaine de petits à chaque fois», insiste Boris Boubet, vétérinaire pour Farago Creuse. Avec une telle prolificité, on peut vite se laisser dépasser ! D’autant que les dégâts sont conséquents. Un rat peut consommer jusqu’à 150 kg d’aliment par an, et détériorer nombre d’infrastructures. Il s’attaque à tout ce qui peut être rongé, câbles électriques, matériel d’isolation… Sans compter que l’urine de rongeur n’apporte rien de bon aux structures des bâtiments !

L’évolution sociétale qui veut que l’on prohibe les produits chimiques, et que l’on cherche à cohabiter avec les rats nous conduit à de graves problèmes sanitaires.

Mais le principal enjeu est peut-être sanitaire. Pour le vétérinaire, le doute n’est pas permis «les rats sont des nuisibles». Leur urine peut être vectrice de leptospirose ou de salmonelles, et «les deux sont des zoonoses». Sans compter qu’elles ne sont pas les seules maladies transmises par le rongeur. Florence Ayral, vétérinaire et enseignante-chercheuse en pathologie infectieuse a justement réalisé une thèse sur la question en 2019. Résultat, 48 agents zoonotiques ont été retrouvés parmi les rats des villes, et 20 parmi les rats des champs. Ils peuvent également être porteurs de bactéries antibiorésistantes. «Cela montre bien qu’il y a un enjeu de santé publique derrière la dératisation, mais aussi un enjeu de santé vétérinaire. Si le rat noir est vecteur de 20 maladies transmissibles à l’homme, il est potentiellement porteur de maladies transmissibles aux animaux d’élevage», commente le vétérinaire.

La lutte contre les rongeurs fait donc partie intégrante des mesures de biosécurité à mettre en place dans un élevage. Car souvent, « lorsqu’on commence à voir des rongeurs, c’est qu’il y a déjà beaucoup d’animaux ». Les rats étant de nature discrète, en voir un peu signifie que 20 à 30 sont déjà présents !

Nettoyer les abords de l’exploitation

«Avant d’intervenir, il est essentiel d’identifier le type de rats présents sur l’exploitation.» Car il existe bien un rat des villes, et un rat des champs. Le rat noir (ratus ratus), qui concerne plutôt la ruralité, vit dehors l’été, et a tendance à rentrer dans les bâtiments durant l’automne. Discret, il est plus peureux que son cousin, le rat norvégien (Ratus norvegicus), qui vit davantage au contact des humains.

Pour les traquer, il faut comprendre leur fonctionnement. «Les rats sont des animaux sociaux, organisés, et féroces entre eux.» Ils s’organisent en colonie autour d’une rate (leur cheffe de clan), et élisent domicile à proximité d’une ressource alimentaire. «Les colonies les plus fortes sont celles qui se trouvent au plus près de la ressource», décrypte Boris Boubet.

Le premier angle d’attaque consiste donc à leur retirer le couvert. Mais le vétérinaire en convient, «c’est parfois difficile à mettre en place sur une exploitation agricole». La seconde option revient à leur supprimer le gîte. Les travaux de dératisation en élevage débouchent généralement sur un travail autour de l’hygiène globale du site. «Ils n’aiment pas être exposés aux quatre vents. Ils préféreront toujours un terrier proche d’un buisson, d’un tas de ferraille…». Bref, plus la ferme est rangée, moins le rat aura d’occasions de s’installer.

Poser des postes d’appâtage

Mais en cas d’infestation, le nettoyage ne suffit pas. L’utilisation d’un raticide est généralement recommandée. Attention toutefois à ne pas l’appliquer n’importe comment et n’importe où. «Ce qui tue un rat peut tuer un chat ou un chien. Et même un homme avec des quantités importantes», met en garde le directeur de Farago Creuse.

Pour ce faire, on utilise généralement des postes d’appâtage. Ces petites boîtes fermées à clé avec des trous pour que le rongeur s’y faufile, permettent de manipuler les rodenticides (produits destinés à l’élimination des rongeurs) en toute sécurité. Si cette technique a fait ses preuves dans l’industrie agroalimentaire, le rat noir, majoritairement présent dans les exploitations, donne du fil à retordre. Assez méfiant, «il ne rentre pas dans une boîte». Préférer des parpaings retournés, pour présenter les rodenticides sans qu’il ne se répande. Privilégier également les combles où les rongeurs aiment à se réfugier.

Opter pour un poison à base d’anticoagulant

Attention également au produit utilisé. «Les rodenticides sont généralement à base d’anticoagulant, et mettent une dizaine de jours à agir». Un procédé qui permet de contourner l’organisation sociale des rats. «Les animaux les plus âgés envoient les plus jeunes goûter la nourriture lorsqu’une nouvelle ressource est découverte. Le reste de la colonie va alors se pencher sur l’aliment au bout de 5 ou 7 jours, s’il voit que les jeunes n’ont aucun symptôme». L’utilisation d’un poison à effet immédiat aurait pour effet d’éveiller les soupçons sur le poste d’appâtage.

 Mais les appâts ne servent pas qu’à présenter du poison. «Si l’on pense que l’on n’a pas (ou peu) de rongeurs, il peut être bon de les alimenter pour surveiller l’évolution de la population». Car en exploitation agricole, le zéro rat est «impossible à tenir» insiste le vétérinaire. «On travaille plutôt dans une logique de régulation de la population. Le zéro rongeur est plutôt réservé pour les métiers de bouche. Avec des stabulations ouvertes et du stockage d’aliment, c’est difficile de prétendre éliminer totalement les nuisibles. L’essentiel est de contrôler la population pour ne pas se laisser dépasser».

Ne pas hésiter à appeler un professionnel

Si des produits de dératisation existent en vente libre, préférer les produits à destination des professionnels. Ces derniers sont dosés à 50 ppm, contre 25 pour les rodenticides destinés aux particuliers. Mais l’utilisation de ces produits n’est pas sans danger. Les professionnels de la dératisation bénéficient d’un certibiocide qui leur permet de manipuler ces poisons. Pour Boris Boubet, «rien ne vaut l’expertise du dératiseur». Car ça n’est pas tout d’avoir le produit, mais encore faut-il savoir où l’appliquer. «Il va savoir à quelle espèce on a affaire, où poser les postes d’appâtage et surtout quel produit et sur quel appât l’appliquer». Le savoir-faire du dératiseur permet également de limiter la quantité de produit utilisée. «On compte souvent entre 4 et 5 fois moins de rodenticides utilisés pour un même résultat». 

D’autant que la prestation n’est pas très onéreuse. Compter dans les 250 à 300 euros pour un contrat de base chez Farago Creuse. Une formule qui comprend un passage par trimestre, avec la pose et le relevé des appâts. «Ça peut paraître assez espacé, mais le dératiseur connaît la quantité de produit à placer sur les appâts pour cette durée. On pourrait être plus efficace en passant chaque mois, mais ça n’est pas forcément nécessaire de revenir plus souvent en exploitation, on n’est pas sur les mêmes contraintes que dans l’industrie ou pour des métiers de bouche.».

Commentaire

«L’évolution sociétale», dont il est question, ne concerne qu’une poignée de bobos parisiens idéologues (pléonasme) et hors sol, qui pensent que l’on peut cohabiter avec des rats (ou surmulots) notamment à Paris. Grosse erreur !

vendredi 9 juin 2023

C'est une histoire de corneilles et de rats à Paris : Vivement les JO de 2024 !

Loin, très loin du «Zootopique, le podcast d’anticipation de l’Anses qui interroge les liens entre santé humaine et santé animale», mais très terre à terre, 
voici deux exemples récents et concrets sur les relations entre humains et animaux ...
On ne manquera pas de relire «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?» qui relate la position de l’Académie nationale de médecine. 

vendredi 2 juin 2023

Pas besoin d'anticipation, les surmulots sont-ils nos amis pour la vie à Paris ?

On nous dit qu’«En 2021, l’Anses créait Zootopique, le podcast d’anticipation qui interroge les liens entre santé humaine et santé animale. Lancée ce 31 mai, la saison 2 de Zootopique rappelle qu’aujourd’hui comme demain, la santé des animaux, c’est aussi la nôtre.»

Désolé l’Anses, pas besoin d’anticipation, c’est là sous nos yeux !

Voici ce qui est sans doute une conséquence de l’article, Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?

mardi 14 mars 2023

5 000 tonnes de déchets sur les trottoirs, - 500 jours des JO de 2024, les rats sont déjà les grands vainqueurs ?

«Éboueurs en grève : à Paris, 5 000 tonnes de déchets déjà sur les trottoirs, la «puanteur» envahit la ville», peut-on lire sur le site actu Orange. Ci-dessous, un photo prise au hasard dans mon quartier ...
Mais la ville de Paris nous dit dans ses panneaux d’informations que l’on est «à J -500jours des JO-2024».

J'ajoute ce qui suit et défense de rire !

lundi 13 mars 2023

«Il n'y a aucun problème sanitaire à ce que des enfants soient au contact des rats», selon une adjointe au maire de Paris

Selon Mme Emmanuelle Ducros, «Détail délicieux, Anne Sourys est adjointe A LA SANTÉ à la mairie de Paris. Les Parisiens sont dans de bonnes mains.» Il me semble que l'Anses devrait prendre parti dans ce débat, «La santé des animaux, c'est aussi la notre

Complément du 14 mars 2023
J'ajoute ce qui suit et défense de rire ... 

samedi 11 mars 2023

Une étude montre que les rats de la ville de New York sont porteurs du SARS-CoV-2. Quid à Paris, un an avant les JO ?

Sur les nuisibles à Paris, vous lirez dans Paris Match, «Chronique «L'air du temps» - Surmulots ? Rat le bol».

On lira aussi dans boulevard Voltaire, «La mairie de Paris observe : le surmulot, sa vie, son œuvre…».

Bref, ce sont des galéjades comme l’on dit à Marseille, plus sérieusement voici que l’American Society for Microbiology propose l’article suivant, «Une étude montre que les rats de la ville de New York sont porteurs du SARS-CoV-2».

Il me semble qu’il faudrait un peu plus s’en occuper à un an des JO, et compte tenu de l’avis de l’Académie nationale de Médecine, Urgence sanitaire : pourquoi le gouvernement doit impérativement mettre en œuvre un plan anti-rats à Paris.

Un article récemment paru dans le Journal of Virology, «A critical analysis of the evidence for the SARS-CoV-2 origin hypotheses», indique les deux origines potentielles du SARS-CoV-2, «une origine naturelle par zoonose suivie d'une propagation interhumaine soutenue ou l'introduction d'un virus naturel chez l'homme à partir d'une source de laboratoire.»

Si le SARS-CoV-2 a une origine naturelle via une zoonose (pangolin, chauve-souris, etc.), quid du rat chez nous, en Occident à Paris ?

Une nouvelle étude a démontré que les rats sont sensibles à l'infection par les variantes Alpha, Delta et Omicron du SARS-CoV-2 et que les rats sauvages dans les réseaux d'égouts municipaux de New York et ailleurs dans la ville ont été exposés au SARS-CoV-2. L'étude a été publiée dans mBio, une revue en accès libre de l'American Society for Microbiology.

«Nos résultats soulignent la nécessité d'une surveillance plus poussée du SARS-CoV-2 dans les populations de rats pour une éventuelle transmission zoonotique secondaire à l'homme», a dit le chercheur principal de l'étude, Henry Wan, professeur et directeur du Center for Influenza and Emerging Infectious Diseases à l'Université du Missouri. «Globalement, notre travail dans cet espace montre que les animaux peuvent jouer un rôle dans les pandémies qui affectent les humains, et il est important que nous continuions à améliorer notre compréhension afin que nous puissions protéger la santé humaine et animale.»

Les rats sont largement distribués dans les communautés urbaines aux États-Unis. Par exemple, la seule ville de New York compte environ huit millions de rats sauvages. Ces rats sauvages ont de nombreuses occasions d'interagir avec les humains. Deux études précédentes ont suggéré que des rats en Asie (Hong Kong) et en Europe (Belgique) ont été exposés au SARS-CoV-2 ; cependant, on ne sait pas à quelle variante du SARS-CoV-2 ces rats ont été exposés dans les deux études.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont entrepris de déterminer si le virus SARS-CoV-2 chez l'homme a été transmis à la population de rats dans les zones urbaines des États-Unis, en particulier à New York, et si oui, quel SARS-CoV- 2 variante a causé ces infections. Les chercheurs ont également entrepris de déterminer si (et lesquelles) les variantes du SARS-CoV-2 à New York peuvent provoquer des infections chez les rats.

«À l'automne 2021, l’Animal and Plant Health Inspection (APHIS) du ministère américain de l'Agriculture (USDA) a prélevé des rats bruns (Rattus norvegicus) à New York pour rechercher des preuves d'infection par le SARS-CoV-2», a dit le co-auteur de l'étude, Tom. DeLiberto, coordinateur du SARS-CoV-2 chez USDA APHIS Wildlife Services. «Deux efforts de piégeage ont été menés en septembre et novembre avec l'autorisation du Département des parcs et des loisirs de la ville de New York dans et autour des emplacements entourant les systèmes d'assainissement. La plupart des rats ont été piégés dans les parcs de la ville de Brooklyn, bien que certains aient été capturés près de bâtiments en dehors des limites du parc. 

Les biologistes ont collecté et traité des échantillons de 79 rats pour des études virologiques et un séquençage génomique. Les chercheurs ont découvert que les rats avaient été exposés au SARS-CoV-2 et ont montré un lien possible avec les virus qui circulaient chez l'homme au cours des premiers stades de la pandémie de la COVID-19. Plus précisément, 13 des 79 rats (16,5%) ont été testés positifs. «À notre connaissance, il s'agit de l'une des premières études à montrer que les variants du SARS-CoV-2 peuvent provoquer des infections chez les populations de rats sauvages dans une grande zone urbaine des États-Unis», a dit le Dr Wan.

Pour étudier plus avant la sensibilité des rats aux variantes du SARS-CoV-2, les chercheurs ont mené une étude de provocation virale et ont montré que les variantes Alpha, Delta et Omicron (variants retrouvés chez l'homme) peuvent provoquer des infections chez les rats (rats Sprague Dawley de type sauvage), y compris des niveaux élevés de réplication dans les voies respiratoires supérieures et inférieures et l’induction de réponses immunitaires innées et adaptatives. La sensibilité à l'infection variait selon le type de variant.

«Nos résultats soulignent la nécessité d'une surveillance plus poussée du SARS-CoV-2 dans les populations de rats pour déterminer si le virus circule chez les animaux et évolue vers de nouvelles souches qui pourraient présenter un risque pour l'homme», a dit le Dr Wan. «Le virus SARS-CoV-2 présente un défi typique d'une seule santé qui nécessite des approches collaboratives, multisectorielles et transdisciplinaires pour bien comprendre ces défis.»

On lira aussi «Risque possible dans une grande ville : rats d'égout infectés par le SARS-CoV-2» source article de Mary Van Beusekom le 10 mars 2023 dans CIDRAP News.
Sur 79 rats, 4 (5%) ont été testés positifs pour le COVID-19 et 13 (16,5%) ont été testés positifs pour les anticorps anti-immunoglobuline G ou immunoglobuline M contre le SARS-CoV-2 de type sauvage.

«Les résultats de cette étude sont préoccupants en raison du risque potentiel de transmission virale de l'homme aux rongeurs, y compris les rats sauvages, puis de retour à l'homme. Les rats peuvent également agir comme un réservoir d'infection, entraînant potentiellement l'émergence de nouveaux variants auxquels les humains n'ont pas été exposés et sont donc vulnérables, ont djt les chercheurs.»

Comme le rapporte l’Anses, «La santé des animaux, c’est aussi la nôtre» et si l’on intéressait aux rats d’égoût et au SARS-CoV-2, puisqu’apparemment, «On ne peut pas traiter les questions de santé humaine sans se préoccuper de la santé animale et inversement.», selon le Directeur général délégué Recherche et Référence de l'Anses, M. Salvat.

Chiche ! A suivre ...

mercredi 7 décembre 2022

Urgence sanitaire : pourquoi le gouvernement doit impérativement mettre en œuvre un plan anti-rats à Paris

Après entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?, selon le communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022, voici «Urgence sanitaire : pourquoi le gouvernement doit impérativement mettre en œuvre un plan anti-rats à Paris», source article paru dans FigaroVox du 7 décembre 2022.

Le nombre de rats dans la capitale ne cesse de croître, explique le biologiste et chef d'entreprise Romain Lasseur, ce qui pose de graves problèmes de santé publique. D'où la nécessité, à l'approche des Jeux olympiques, de tout mettre en œuvre pour les éradiquer, argumente-t-il.

Romain Lasseur est docteur en toxicologie, biologiste. Il est le fondateur d'Izipest, une entreprise spécialisée dans la lutte contre les nuisibles.

Si l'on considère le double objectif de la consigne - assurer tant la réputation de Paris que la protection des personnes - on ne peut s'empêcher de dénoncer, à 600 jours du lancement des Jeux, l'autre menace planant, tant sur l'image de la ville hôte, que sur les millions de personnes attendues dans la capitale, qu'il s'agisse de la famille olympique ou des visiteurs : la présence croissante des rongeurs dans la ville, et leur proximité toujours plus grande avec l'homme, à l'image de l'incroyable mésaventure d'une Parisienne, récemment interviewée… la suite est réservée aux abonnés

Même France info, chantre de l’information politiquement correcte, indique à propos la mésaventure de cette dame, qui aurait eu lieu à Boulogne-Billancourt, et non pas à Paris, «Cela dit, même s'il ne s'agit pas de Paris, les rats sont bien un problème dans la capitale, tout comme à Marseille. D'après l'Académie de médecine, dans ces deux villes, il y aurait entre 1,5 et 1,75 rat par habitant.» Ouf !

mercredi 16 novembre 2022

Lyon : En raison de la non-mixité avec les rats, une boulangerie obligée de fermer ...

«Manque de nettoyage, présence de rats : la boulangerie de la Confluence à Lyon forcée de fermer», source Lyon Mag du 5 novembre 2022.

C’est un rapport peu ragoutant qui a entraîné la fermeture de la boulangerie-pâtisserie Noël du 53 cours Charlemagne dans le 2e arrondissement de Lyon.

Le commerce de la Confluence a d’abord été dénoncé par un client, puis la DDPP du Rhône s’est rendue sur place.

Elle a alors constaté un défaut de nettoyage des locaux et des équipements, mais aussi la présence de rats.

Selon Le Progrès, la boulangerie indique que les rongeurs viennent de la cave du bâtiment. Des orages en juillet auraient entraîné des dégâts jamais réparés qui leur permettent de rejoindre plus facilement la boulangerie.

«On avait des rats, de la farine imbibée d’urine de rongeur» : un atelier de boulangerie fermé par le Préfet.

Après le rapport des agents du service Protection de la qualité de l’alimentation, le Préfet a pris la décision de fermer administrativement les espaces de fabrication et de stockage de la boulangerie «Maison Hénon» située dans le 7e arrondissement. Il estime qu’entre la présence de nuisibles et le manque d’hygiène, le risque d’intoxication était réel.

Des travaux sont en cours et Grand Lyon Habitat doit prochainement mener une opération de dératisation dans la cave. Suffisant aux yeux de la DDPP pour permettre à la boulangerie de rouvrir ?

Commentaire
Ils ont bien de la chance dans le Grand Lyon d’avoir des campagne de dératisation, car à Paris, la ville demande aux habitants de cohabiter avec les rats ou de favoriser la mixité avec les rats … 

mardi 8 novembre 2022

La biodiversité et les rats de Paris ont leur programme de recherche ! Vers une déconstruction des idées sur les rats ?

Dans un article de l’Anses sur «Vecteurs et ravageurs, contrôle et biodiversité», il est question du lien entre perte de biodiversité et (ré)émergence de maladies a déjà fait l’objet de nombreux travaux, en particulier sur le sujet des maladies à transmission vectorielle (paludisme, fièvre du Nil Occidental, borréliose de Lyme…).  

En revanche, les impacts du retour d’une certaine biodiversité en ville sur les maladies à transmission vectorielles restent à ce jour assez peu connus et méritent d’être mieux appréhendés. De même, les impacts sur la biodiversité de la lutte contre les vecteurs (moustiques, tiques, pucerons…) susceptibles de transmettre des agents pathogènes aux humains, aux animaux ou aux plantes doivent eux aussi être davantage explorés.  

Malheureusement l’Anses ne parle pas de rats et/ou de surmulots de Paris, mais il est annoncé un prochain colloque scientifique le 9 novembre 2022 sur ces sujets, à suivre donc ...

C’est d’autant plus dommage qu’il y avait eu un communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022 qui annonçait clairement la couleur «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?». Voir l’article que le blog a consacré à ce sujet.

Cela étant, la Mairie de Paris méconnaît les recommandations de ce communiqué mais veut nous apprendre «à cohabiter avec eux». Il y avait même à la fête de la Science cette année une action sur le sujet, «Biodiversité urbaine : le rat à Paris».

Il existe surtout, et c'est sans doute cela le plus triste, un projet de recherche ARMAGUEDON, Approche interdisciplinaire en génomique, écologie urbaine et éco-épidémiologie pour une meilleure gestion des rats à Paris (378 928 euros), qui vise à «lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats». Il s'agit de : 
- Décrire la biologie et l'écologie des rats de Paris.
- Comprendre les risques de transmissions de maladies et d'infections des rats aux hommes.
- Lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats.

Comme on ne veut pas lutter contre le problème des rats par pure idéologie, alors on l'habille sous la forme d'un projet de recherche et le tour est joué ... 

A l’heure où en tant que Parisien, j’apprends une augmentation significative des impôtsfonciers, voici que la Ville de Paris dépense annuellement 4,7 fois plus en subventions aux associations (283 M€) qu’en soutien aux travaux d’isolation (60 M€).

Comme vous le voyez ci-dessous toutes ces subventions, ça donne forcément des idées où l'humour et les rats ne sont pas absents ...

NB : Le logo Armaguedon, Crédits: ©AIS/UMS 2AD. La photo en haut à droite est libre de droit.

Complément
Parmi les mesures de salubrité publique préconsiées par le ministère de la Santé pour lutter contre la leptospirose, il y a la dératisation en milieu urbain, mais selon ce programme de recherche, sans doute, faudra-t-il entamer un dialogue avec les rats pour une meilleure cohabitation. L’étape suivante sera certainement de s’excuser auprès des rats pour la mauvaise image véhiculée par les Parisiens et de tout le mal qu’on leur a fait, ce s'appelle un travail de déconstruction !

samedi 8 octobre 2022

La ville de Paris et les rats, énième épisode !

Bien évidemment, la ville de Paris fait fi de la position de l’Académie de médecine avec les rats, et procède comme à son habitude, sa propre sauce, comme le montre ces tweets ci-desous.

Mise à jour du 30 octobre 2022
On lira avec intérêt l'article publié sur le blog d'André Heitz, Les rats de Paris (et ailleurs) et Le Monde.