«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.»
Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
⬇️ 1/3 Sur les RS les opposants reprochent à E Macron son évolution sur le #glyphosate. C'est le moins qu'il pouvait faire. Sa position initiale, et le vote contre de la France en 2017, n'était pas fondés sur la science mais sur une position dogmatique de Nicolas Hulot. Depuis pic.twitter.com/7RlsGuwtE2
⬇️Electeurs de gauche vous méritez mieux que cela comme éléments de compréhension. Pour éviter le ridicule ne relayez pas les propos de @ManonAubryFR. Thread pour esprits critiques chez LFI : 1/ 99 % Fr #glyphosate dans urines 2/ Experts 3/ Macron 2017 4/ Bayer 5/ Biodiversité pic.twitter.com/mJtM6MMG7N
Non,
non, pas la plante, hein, je l’aime bien, la plante, c’est pas
la question.
Je
l’aime bien même si c’est un pavot qui contient des alcaloïdes
- et moi, la drogue, je dis «non» -, et même si c’est une fleur
envahissante qui prospère très bien dans un environnement de
céréaliculture où l’on a plutôt envie de favoriser les céréales
elles-mêmes, parce que a-t-on jamais réussi à faire des pâtes aux
brocolis ou du fondant au chocolat avec de la farine de coquelicot,
je vous le demande ?
En
vrai, il sera beaucoup pardonné au coquelicot du fait de sa tendance
à pousser en groupe pour créer les si jolis paysages qui ont
inspiré Monet, mon autre peintre préféré (avec Jack Kirby).
Et
surtout, comment ne pas apprécier une fleur de couleur rouge vif,
qui s’étale et grimpe sur le coteau comme une manif de drapeaux
rouges qui s’élancerait à l’assaut du ciel (en me relisant,
j’ai la larme à l’œil tellement c’est beau) ?
Non,
ce que je n’aime pas, c’est pas la fleur, c’est le mouvement
qui l’a prise comme emblème.
Car
le mouvement « Nous voulons des coquelicots », qui
lutte (en théorie) contre « les pesticides », est de
fait une émanation assez directe (via l’asso générations
Futures) du lobby du bio, et il mène un combat en réalité
uniquement tourné contre les pesticides de synthèse, tout en
exonérant de son courroux vengeur les pesticides « naturels »
utilisés en bio. Bref, c’est un mouvement de serviteurs
volontaires d’un lobby, qui s’efforce de dépenser beaucoup
d’énergie pour emmerder un réseau de production et de
distribution de produits agricoles, au profit d’un autre réseau de
production et de distribution de produits agricoles (celui qui le
finance et l’organise).
Je
vous laisse lire attentivement la suite de l'article… et, en attendant, je vous fais patienter
avec la vidéo de l’article, tournée à Privas, c'est à méditer …