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vendredi 22 décembre 2023

Paris : Une vingtaine d’enfants victimes d'une intoxication alimentaire. Quatre ont été hospitalisés

«Paris : quand le repas de Noël à la cantine de l’école tourne à l’intoxication alimentaire», source Le Parisien du 21 décembre 2023.

Une vingtaine d’enfants de l’école élémentaire Cherbourg, dans le XVe arrondissement, a été victime d’une intoxication alimentaire à l’issue du déjeuner. Quatre ont été conduits à l’hôpital.

Le repas de Noël a tourné au vinaigre. À la cantine ce jeudi midi, les enfants de l’école élémentaire Cherbourg, située dans le XVe arrondissement, impatients de déguster le gâteau au chocolat de ce déjeuner de fin d’année, ont finalement hérité de maux de ventre, certains pris de vomissements.

L’intoxication alimentaire collective a touché une petite de vingtaine d’enfants. Environ 12 élèves sont rentrés chez eux tandis que 4 autres, mal en point, ont été transportés aux hôpitaux Trousseau (XIIe) et Robert-Debré (XIXe) en observation, selon nos informations.

Du cerf et de la purée de marrons au menu
Au menu de ce repas de Noël gâché, du cerf accompagné d’une sauce forestière et d’une purée de marrons. Du fromage aussi avant le gâteau au chocolat. «Un enfant aurait aperçu une bête sur un bout de fromage», nous rapporte-t-on. La cause de cette intoxication reste encore à déterminer.

«La traçabilité des produits est respectée, affirme Philippe Goujon, maire (LR) du XVe qui s’est rendu sur place en début d’après-midi. Les produits sont analysés avec des diététiciens, des spécialistes, il se peut qu’un lot soit défectueux.» Et d’ajouter : «On nourrit 12 000 enfants chaque jour dans le XVe avec des produits frais quotidiens. On tient à une cuisine comme à la maison.»

Une vingtaine de pompiers mobilisés
«Une vingtaine de pompiers est intervenue sur place. Un médecin s’est déplacé, a ausculté les enfants et a décidé que 4 d’entre eux devaient être hospitalisés», nous confirme la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, qui précise que «l’origine de l’intoxication n’est pas encore connue».

«C’est la procédure, insiste Philippe Goujon. Les parents ont été prévenus, il n’y a pas de conséquences graves, ces hospitalisations sont réalisées par précaution. C’est la première fois, depuis que je suis maire du XVe, que je suis confronté à une intoxication alimentaire dans une école.»

Mise à jour du 22 décembre 2023
Selon ce site, 7 sept enfants seraient hospitalisés.

lundi 18 décembre 2023

Un voyage scolaire gâché par une intoxication alimentaire, 35 collégiens et un adulte malades

Cela devait être LA sortie de l'année pour ces collégiens d'un établissement de Nantes. Mais, à la fin du séjour à Paris, des maux de ventre ont commencé à se faire sentir, puis les vomissements, pompiers, hôpital... «Les profs ont bien assuré» disent les parents. Source France 3 du 18 décembre 2023.

Le voyage, préparé par plusieurs enseignants de ce collège de Nantes devait être un agréable séjour dans la capitale.

La quarantaine de jeunes du collège La Noël Lambert et cinq enseignants ont pris le train à 7 h du matin, mercredi 13 décembre. Direction Paris, pour trois jours de balades pédagogiques, dont deux nuits dans une auberge de jeunesse.

Tout se passait bien avec une visite du Panthéon, un spectacle à l'Opéra Garnier, la Cité de la musique. «Un programme d'enfer !» dit un parent. Jusqu'à samedi, le dernier jour lors duquel le programme prévoyait le matin un passage vers la Tour Eiffel et l'après-midi, une visite de l'Assemblée Nationale.

Des maux de ventre
Mais ce matin-là, quelques élèves ont commencé à ne pas se sentir suffisamment bien pour suivre le groupe dans son programme. Plusieurs sont restés à l'auberge de jeunesse, souffrant de maux de ventre et de nausées. Pas de chance.

Pour les autres, le voyage pédagogique s'est poursuivi... tant bien que mal. Et plutôt mal.

Après la Tour Eiffel, le groupe a pris la direction du Palais Bourbon et c'est là que plusieurs dizaines enfants ont, à leur tour, ressenti maux de ventre, maux de tête ou/et nausées. Certains ont même été pris de vomissements.

Vu l'ampleur que prenait cette situation aussi inconfortable qu'inquiétante, il a été décidé d'appeler les pompiers et de nombreuses ambulances ont été mobilisées pour prendre en charge les pauvres collégiens. Lesquels ont été répartis sur cinq hôpitaux différents, chaque groupe accompagné par un enseignant.

Un voyage de retour également mouvementé
Ceux qui n'étaient pas (encore) malades, ont pu faire le voyage de retour comme prévu le vendredi soir, mais plusieurs ont, à leur tour, été pris de vomissements dans le train.

Pour ceux qui étaient restés hospitalisés à Paris, tous ont pu, d'après nos informations, rentrer sur Nantes dans la journée de samedi. Aucun cas grave parmi les nombreux malades.

Alors que s'est-il passé ? Une gastroentérite fulgurante pour tout le groupe ? Peu probable. Les parents penchent plutôt pour une intoxication alimentaire contractée au cours d'un des repas pris lors de ce séjour.

36 personnes intoxiquées
L’Agence régionale de Santé d'Île-de-France que nous avons contactée, parle effectivement «d’une suspicion de Toxi-Infection Alimentaire Collective (TIAC). 35 enfants et un adulte ont présenté des symptômes digestifs compatibles (vomissements et maux de ventre), ayant justifié des consultations dans plusieurs services d’urgences parisiens. Plusieurs cas ont nécessité une surveillance de courte durée à l’hôpital.»
Le nombre d'hospitalisations semble être un peu inférieur selon une source parentale.

Un parent nous confirme avoir reçu un questionnaire à remplir sur les repas pris par l'enfant. Des prélèvements alimentaires et des analyses ont été faits, nous dit l'ARS.

Reste à connaître le résultat de l'enquête menée par l'ARS et à identifier le repas qui a posé problème à 35 enfants et un adulte qui se souviendront longtemps de ce voyage scolaire à Paris.

Commentaire
Pas d'information sur le site ou le compte X de l'ARS Île-de-France.
Quand au nombre de foyers de TIAC en France en 2023, il est temps que l'année se termine ...

vendredi 1 décembre 2023

Il paraît qu'il y a du plomb sur la nouvelle toiture de Notre-Dame de Paris. Même pas peur !

Du buzz, rien que du buzz, pour faire une photo ... 

dimanche 19 novembre 2023

La fin des boucheries chevalines à Paris, vraiment ?

Jacques Leban, rue Cambronne (XVe) est le dernier boucher chevalin de Paris. Il partira bientôt à la retraite, sans successeur. Son concurrent, rue Daguerre (XIVe), l’a précédé. Il y a un demi-siècle, ces artisans étaient près de 300. 

Il faut savoir qu'il existe encore des boucheries chevalines sur les marchés de plein vent dans Paris ; je citerai le marché de la place des Fêtes dans le 20e arrondissement, où il y a encore deux étals de viande chevaline tenus par de jeunes bouchers. Par ailleurs, plusieurs boucheries traditionnelles font aussi une vente non negligeable de viande hachée de cheval, alors ...

lundi 16 octobre 2023

L'agriculture urbaine à Paris existe-t-elle ?

dimanche 8 octobre 2023

La sécurité des aliments en cause à Paris : De la pâte à crêpes serait stockée dans des bouches d’égôut ...

Nouveau souci en vue pour les JO 2024 de Paris, après la saleté permanente des rues et des espaces verts, de l’omni présence des rats devenus soudainement des surmulots, des punaises de lit, de la mauvaise qualité de l’eau de la Seine, voici que la sécurité des aliments s’invite dans le débat ...

«Paris : au Champ-de-Mars, la pâte à crêpes vendue à la sauvette est stockée… dans des bouches d’égout», source Le Parisien du 8 octobre 2023.

Voilà qui fait tâche à moins d’un an des JO. Sur les pelouses de la tour Eiffel, passage obligé des touristes à Paris, fourmillent des vendeurs à la sauvette aux usages sanitaires dangereux. Indignés, des riverains, élus et institutionnels tirent la sonnette d’alarme.

La nuit tombe sur le Champ-de-Mars à Paris (VIIe) en ce jeudi soir au parfum d’été indien. Assemblés autour d’une trappe ERDF sous la tour Eiffel, des hommes en soulèvent le couvercle en ciment, et extraient un seau en plastique rempli de pâte à crêpes, ainsi que des sacs-poubelles remplis de bouteilles de mousseux. La soirée commence pour les vendeurs de nourriture à la sauvette, sur les pelouses classées au patrimoine mondial de l’Unesco qui font face au Trocadéro.

«À Paris, les crêpes des vendeurs à la sauvette sont stockées dans les bouches d’égout», source L’Union du 8 octobre 2023.

Selon Le Parisien, la nourriture des vendeurs à la sauvette, qui est vendue aux touristes, est conservée dans les égouts, dans des conditions d’hygiène plus que douteuses.

Acheter à manger autour de la Tour Eiffel n’est pas forcément une bonne idée. Selon une enquête du Parisien, la pâte à crêpes des vendeurs à la sauvette présent autour du monument est stockée dans les bouches d’égouts.

«Beaucoup (de marchands) utilisent de la pâte surgelée stockée dans des conditions douteuses. Pour masquer l’odeur et le goût rance, ils l’aspergent de sucre vanillé» affirme l’un des vendeurs au média.

Un scandale sanitaire et une concurrence déloyale

Il en est de même pour les boissons et la viande, qui est «ensuite chauffée ou réchauffée sur des braseros de fortune posés sur des caddies ou des vélos-cargos, équipés de bonbonne de gaz qui nous font peur», comme le souligne un riverain.

Des risques sanitaires pour les vendeurs et les consommateurs donc, qui s’ajoutent à une concurrence déloyale selon les professionnels de l’hôtellerie-restauration. Il n’y a «rien pour se laver les mains, (la) marchandise (est) frelatée, (les) bouteilles d’eau remplies au robinet» s’agace Franck Delvau, président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie Ile-de-France, qui déplore que ces vendeurs ne payent pas de loyers et n’ont pas a «affronter les contrôles des services d’hygiène».

La police effectue souvent des contrôles d’après la mairie du 7e arrondissement et détruit «30 kg de marchandise» par intervention.

mardi 26 septembre 2023

Les punaises de lit : Nouvel enjeu des JO 2024 à Paris

Le blog avait publié, Punaises de lit : Il paraît que ça coûte un pognon de dingue, selon l'Anses, détaillant une communication de l’Anses, «Punaises de lit : des conséquences sur le budget et la qualité de vie des Français».

Après les rats, la qualité de l’eau de la Seine, voici que les punaises de lit seraient un nouvel enjeu des JO 2024 à Paris, source BFM.

Un «fléau» contre lequel les centristes demandent des actions. Le groupe MoDem, Démocrates et Écologistes compte déposer lors de prochain Conseil de Paris, du 3 au 6 octobre prochain, un voeu demandant une campagne d'information concernant les punaises de lit, que BFM Paris-Île-de-France a pu consulter.

Se nourrissant de sang humain et se trouvant dans les matières textiles, ces petits insectes sont donc généralement présents dans les logements et se réfugient dans les matelas, coussins et canapés.

Mais de récents cas ont fait état de la présence de punaises de lit dans des transports en commun ou dans des lieux publics, comme les cinémas parisiens. Le groupe UGC s'est récemment excusé après des signalements de punaises de lit dans certaines salles du cinéma de Bercy.

Sensibiliser les bailleurs, syndics et hôteliers

À ce titre, les centristes du Conseil de Paris demandent une campagne de sensibilisation aux infestations de punaises de lit à destination des «parties prenantes» comme les bailleurs sociaux, les syndics, les hôteliers ou encore les transports publics.

Il est souligné l'importance de traiter dès à présent la question des punaises de lit, alors même que Paris «est à la veille d'accueillir le monde» pour les JO 2024, et que les punaises de lit se propagent notamment lors des voyages.

lundi 25 septembre 2023

Les rats sont-ils un problème de santé publique à Paris ?

Si j’ai bien compris, mais je comprends sans doute ce que j’ai envie de comprendre, bref, toujours est-il que les élections sénatoriales ont permis de «se débarraser durablement» de quelques adjoints à la mairie de Paris.
Ci-après on peut écouter l’adjointe à la santé de Paris, nouvellement élue au Sénat, dire des inepties sur les rats, mais ça passe crème ...

mercredi 30 août 2023

Moustique tigre : une vaste opération de démoustication menée pour la première fois à Paris

«Moustique tigre : une vaste opération de démoustication menée pour la première fois à Paris», source RTL du 30 août 2023.

L'agence régionale de santé d'Île-de-France lance dans la nuit de mercredi à jeudi une vaste opération pour éviter un foyer de dengue.

Une large opération de démoustication va avoir lieu mercredi 30 août à Paris, dans le XIIIe arrondissement et dans le sud de la capitale. Cette action va être réalisée dans la soirée et dans la nuit afin de lutter contre le moustique tigre, selon les informations de RTL. Des agents revêtus de combinaisons et de masques vont pulvériser à pied et depuis un camion un insecticide sur tous les espaces verts, buissons et arbres, dans les endroits où se reposent les moustiques. Les rues vont également être interdites au trafic.

Les habitants, eux, ont été prévenus depuis deux jours et devront rester chez eux, enfermer leurs animaux et fermer les fenêtres. La démoustication va avoir lieu 150 mètres autour d’un immeuble où réside une personne, qui revenait de voyage, sur laquelle a été diagnostiquée la dengue le 22 août.

Il semble qu’une autre opération de démoustication aura lieu jeudi soir à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, où un autre cas de dengue a été signalé par un médecin. Une opération de démoustication pour un cas de dengue est une première à Paris.

Selon Santé publique France, «Du 1er mai au 25 août 2023, ont été identifiés en France hexagonale : 439 cas de dengue, 10 cas de chikungunya et 1 cas de zika.»

Commentaire

Aucune information sur le site de l’ARS d’Île-de-France.

mardi 29 août 2023

La leptospirose devient une maladie à déclaration obligatoire, mais les rats ne sont pas cités. Etrange communication de Santé publique France ?

On apprend par le communiqué du 15 juillet 2022 de l’Académie nationale de Médecine, «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?» :

Les urines du rat peuvent contaminer l’environnement par des leptospires ; il est le principal réservoir mondial de la leptospirose, maladie redoutable pour les personnes exposées professionnellement (égoutiers) ou les propriétaires de nouveaux animaux de compagnie.

Malheusement, le communiqué de Santé publique France du 28 août 2023, «La leptospirose devient une maladie à déclaration obligatoire» a réussi l'exploit de ne pas parler de rats !

Pourquoi la leptospirose rejoint les maladies à déclaration obligatoires ?

En France hexagonale, incluant la Corse, l'incidence annuelle est estimée à environ 1 cas pour 100 000 habitants depuis 2014, correspondant à environ 600 à 700 cas répertoriés annuellement par le Centre national de référence et ses laboratoires partenaires sur l'ensemble du territoire. Ce système de surveillance n’a jamais été évalué et l’exhaustivité de ce réseau n’est pas connue, avec une probable sous-estimation du nombre de cas.

Dans les Départements ou régions d'Outre-Mer et les collectivités d’Outre-Mer, la leptospirose y est endémique et l’incidence est, selon les territoires, de 10 à 70 fois plus élevée qu’en France hexagonale. Des pics épidémiques apparaissent lors de la saison des pluies ou de phénomènes climatiques inhabituels tels que les cyclones.

Actuellement, beaucoup d'informations et de connaissances manquent sur la leptospirose notamment au sujet de l’incidence réelle de la maladie, de l’émergence de souches nouvelles, du risque de transmission à l’être humain à partir de réservoirs animaux émergents etc.

L’ajout de la leptospirose à la liste des maladies à déclaration obligatoires permettra :

- une meilleure connaissance de l’épidémiologie de la leptospirose et un meilleur suivi de la morbidité et de la mortalité ;
- d’évaluer le poids de la maladie ;
- de mieux caractériser les populations à risque afin de cibler les interventions de santé publique en les adaptant à l’épidémiologie locale.

L’inscription de la leptospirose en tant que MDO permettra également l’identification de cas groupés aux fins de mettre en œuvre les mesures de gestion adaptées : 

- alerte aux voyageurs et résidents de zone en hyper-endémie à la suite d’évènements climatiques inhabituels (ex : cyclone, tempête, mousson, crue) ;
- fermeture de l’accès à des cours d’eau ;
- application de moyens de lutte contre les réservoirs (ex : dératisation, contrôle des populations animales, contrôle des effluents des élevages industriels, drainage des zones inondées).

Commentaire

C’est exclusivement dans ce dernier paragraphe que l’on évoque la dératisation, étonnant, ce parti pris de Santé publique France !

Tous les jardins de la ville de Paris sont concernées par la présence de rats, étrangement, ils ne sont pas cités par Santé publique France, comme lieu de contamination ...

La question qui va très vite arriver est va-t-on procéder à une vaste campagne de dératisation avant les JO 2024 de Paris ?

NB : La photo est libre de droit.

lundi 21 août 2023

Les problèmes à l'approche des JO 2024 de Paris sont toujours la qualité de l'eau de la Seine et les rats

Les problèmes à l'approche des JO2024 de Paris sont la qualité de l'eau de la Seine et les rats  ...., écoutez ce reportage ...
Complément

mardi 15 août 2023

Rubrique, une fois passées les bornes, il n’y a plus de limites, aujourd'hui le cas de l'adjointe à la mairie de Paris chargée la santé publique

La maire-adjointe de Paris, chargée de la santé publique & environnementale, lutte contre les pollutions, réduction des risques est connue des lecteurs du blog avec des propos à l’emporte-pièce, elle qui avait déclaré, «Il n'y a aucun problème sanitaire à ce que des enfants soient au contact des rats

Ou bien, «Quand nos enfants se retrouvent nez à nez avec des rats, est-ce qu’il y a un risque sanitaire ? Honnêtement, non !»

La voici qui récidive ...

Ce que rapporte François Pignon est sourcé, il suffit de lire ses tweets ... 

dimanche 6 août 2023

Paris 2024 : La Seine trop polluée, épreuves tests de natation annulées. Norovirus inside ?

Paris 2024 : la Seine trop polluée, les épreuves tests de natation annulées.

Les précipitations des derniers jours en région parisienne ont dégradé la qualité de l’eau du fleuve. La manche de Coupe du monde de natation en eau libre, prévue pour dimanche, est annulée. 

Pourtant, il y en a une qui insiste ...

jeudi 27 juillet 2023

Il paraît que les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont dans un an. Il y en a qui sont déjà prêts !

Pascal Aubry est Mayennais, éleveur de porcs, fier d’être agriculteur et de défendre ce métier. Passionné de chasse. 

dimanche 23 juillet 2023

Et si on laissait faire les agriculteurs ? Faire pousser des légumes sur le toit des immeubles parisiens, c’est pas rentable !

 Ça alors, les fermes urbaines ne marcheraient pas, étonnant, non ?

mardi 11 juillet 2023

En finir avec les rats dans les bâtiments agricoles, mais aussi ailleurs ...

«En finir avec les rats dans les bâtiments agricoles»,
source Agri-Mutuel.

Cet article peut être utile à lire pour tout entreprise souhaitant éliminer les rats de leur entreprise alimentaire. Dans ce cadre, pas de régulation des rats, une seule solution leur élimination et/ou en les empêchant de pénétrer dans des locaux alimentaires.

Malgré le succès du dessin animé «Ratatouille», les rongeurs n’en demeurent pas moins nuisibles. Pertes économiques, dégradation des infrastructures voire transmission de maladies… mieux vaut ne pas expérimenter la cohabitation ! Boris Boubet, vétérinaire et directeur de Farago Creuse, nous explique comment se débarrasser des rats, souris et autres rongeurs.

Les rats sont des animaux très prolifiques. Leur temps de gestation est court (20 à 24 jours), et la maturité sexuelle vite atteinte (6 semaines). «En conditions optimales, une rate peut avoir jusqu’à 6 portées par an, avec une dizaine de petits à chaque fois», insiste Boris Boubet, vétérinaire pour Farago Creuse. Avec une telle prolificité, on peut vite se laisser dépasser ! D’autant que les dégâts sont conséquents. Un rat peut consommer jusqu’à 150 kg d’aliment par an, et détériorer nombre d’infrastructures. Il s’attaque à tout ce qui peut être rongé, câbles électriques, matériel d’isolation… Sans compter que l’urine de rongeur n’apporte rien de bon aux structures des bâtiments !

L’évolution sociétale qui veut que l’on prohibe les produits chimiques, et que l’on cherche à cohabiter avec les rats nous conduit à de graves problèmes sanitaires.

Mais le principal enjeu est peut-être sanitaire. Pour le vétérinaire, le doute n’est pas permis «les rats sont des nuisibles». Leur urine peut être vectrice de leptospirose ou de salmonelles, et «les deux sont des zoonoses». Sans compter qu’elles ne sont pas les seules maladies transmises par le rongeur. Florence Ayral, vétérinaire et enseignante-chercheuse en pathologie infectieuse a justement réalisé une thèse sur la question en 2019. Résultat, 48 agents zoonotiques ont été retrouvés parmi les rats des villes, et 20 parmi les rats des champs. Ils peuvent également être porteurs de bactéries antibiorésistantes. «Cela montre bien qu’il y a un enjeu de santé publique derrière la dératisation, mais aussi un enjeu de santé vétérinaire. Si le rat noir est vecteur de 20 maladies transmissibles à l’homme, il est potentiellement porteur de maladies transmissibles aux animaux d’élevage», commente le vétérinaire.

La lutte contre les rongeurs fait donc partie intégrante des mesures de biosécurité à mettre en place dans un élevage. Car souvent, « lorsqu’on commence à voir des rongeurs, c’est qu’il y a déjà beaucoup d’animaux ». Les rats étant de nature discrète, en voir un peu signifie que 20 à 30 sont déjà présents !

Nettoyer les abords de l’exploitation

«Avant d’intervenir, il est essentiel d’identifier le type de rats présents sur l’exploitation.» Car il existe bien un rat des villes, et un rat des champs. Le rat noir (ratus ratus), qui concerne plutôt la ruralité, vit dehors l’été, et a tendance à rentrer dans les bâtiments durant l’automne. Discret, il est plus peureux que son cousin, le rat norvégien (Ratus norvegicus), qui vit davantage au contact des humains.

Pour les traquer, il faut comprendre leur fonctionnement. «Les rats sont des animaux sociaux, organisés, et féroces entre eux.» Ils s’organisent en colonie autour d’une rate (leur cheffe de clan), et élisent domicile à proximité d’une ressource alimentaire. «Les colonies les plus fortes sont celles qui se trouvent au plus près de la ressource», décrypte Boris Boubet.

Le premier angle d’attaque consiste donc à leur retirer le couvert. Mais le vétérinaire en convient, «c’est parfois difficile à mettre en place sur une exploitation agricole». La seconde option revient à leur supprimer le gîte. Les travaux de dératisation en élevage débouchent généralement sur un travail autour de l’hygiène globale du site. «Ils n’aiment pas être exposés aux quatre vents. Ils préféreront toujours un terrier proche d’un buisson, d’un tas de ferraille…». Bref, plus la ferme est rangée, moins le rat aura d’occasions de s’installer.

Poser des postes d’appâtage

Mais en cas d’infestation, le nettoyage ne suffit pas. L’utilisation d’un raticide est généralement recommandée. Attention toutefois à ne pas l’appliquer n’importe comment et n’importe où. «Ce qui tue un rat peut tuer un chat ou un chien. Et même un homme avec des quantités importantes», met en garde le directeur de Farago Creuse.

Pour ce faire, on utilise généralement des postes d’appâtage. Ces petites boîtes fermées à clé avec des trous pour que le rongeur s’y faufile, permettent de manipuler les rodenticides (produits destinés à l’élimination des rongeurs) en toute sécurité. Si cette technique a fait ses preuves dans l’industrie agroalimentaire, le rat noir, majoritairement présent dans les exploitations, donne du fil à retordre. Assez méfiant, «il ne rentre pas dans une boîte». Préférer des parpaings retournés, pour présenter les rodenticides sans qu’il ne se répande. Privilégier également les combles où les rongeurs aiment à se réfugier.

Opter pour un poison à base d’anticoagulant

Attention également au produit utilisé. «Les rodenticides sont généralement à base d’anticoagulant, et mettent une dizaine de jours à agir». Un procédé qui permet de contourner l’organisation sociale des rats. «Les animaux les plus âgés envoient les plus jeunes goûter la nourriture lorsqu’une nouvelle ressource est découverte. Le reste de la colonie va alors se pencher sur l’aliment au bout de 5 ou 7 jours, s’il voit que les jeunes n’ont aucun symptôme». L’utilisation d’un poison à effet immédiat aurait pour effet d’éveiller les soupçons sur le poste d’appâtage.

 Mais les appâts ne servent pas qu’à présenter du poison. «Si l’on pense que l’on n’a pas (ou peu) de rongeurs, il peut être bon de les alimenter pour surveiller l’évolution de la population». Car en exploitation agricole, le zéro rat est «impossible à tenir» insiste le vétérinaire. «On travaille plutôt dans une logique de régulation de la population. Le zéro rongeur est plutôt réservé pour les métiers de bouche. Avec des stabulations ouvertes et du stockage d’aliment, c’est difficile de prétendre éliminer totalement les nuisibles. L’essentiel est de contrôler la population pour ne pas se laisser dépasser».

Ne pas hésiter à appeler un professionnel

Si des produits de dératisation existent en vente libre, préférer les produits à destination des professionnels. Ces derniers sont dosés à 50 ppm, contre 25 pour les rodenticides destinés aux particuliers. Mais l’utilisation de ces produits n’est pas sans danger. Les professionnels de la dératisation bénéficient d’un certibiocide qui leur permet de manipuler ces poisons. Pour Boris Boubet, «rien ne vaut l’expertise du dératiseur». Car ça n’est pas tout d’avoir le produit, mais encore faut-il savoir où l’appliquer. «Il va savoir à quelle espèce on a affaire, où poser les postes d’appâtage et surtout quel produit et sur quel appât l’appliquer». Le savoir-faire du dératiseur permet également de limiter la quantité de produit utilisée. «On compte souvent entre 4 et 5 fois moins de rodenticides utilisés pour un même résultat». 

D’autant que la prestation n’est pas très onéreuse. Compter dans les 250 à 300 euros pour un contrat de base chez Farago Creuse. Une formule qui comprend un passage par trimestre, avec la pose et le relevé des appâts. «Ça peut paraître assez espacé, mais le dératiseur connaît la quantité de produit à placer sur les appâts pour cette durée. On pourrait être plus efficace en passant chaque mois, mais ça n’est pas forcément nécessaire de revenir plus souvent en exploitation, on n’est pas sur les mêmes contraintes que dans l’industrie ou pour des métiers de bouche.».

Commentaire

«L’évolution sociétale», dont il est question, ne concerne qu’une poignée de bobos parisiens idéologues (pléonasme) et hors sol, qui pensent que l’on peut cohabiter avec des rats (ou surmulots) notamment à Paris. Grosse erreur !

mercredi 28 juin 2023

Se baigner dans la Seine à Paris peut-il comporter des risques sanitaires ?

Mise à jour du 29 juin 2023
Propreté de Paris a réagi en ces termes,
Nous avons pris connaissance de ces images. Ces méthodes ne font évidemment pas partie de nos procédures de travail. Un rappel à l’ordre a été fait. 5 000 agents œuvrent chaque jour à la propreté de Paris et de la Seine. Nous exerçons cette mission avec la plus grande exigence. 

vendredi 9 juin 2023

C'est une histoire de corneilles et de rats à Paris : Vivement les JO de 2024 !

Loin, très loin du «Zootopique, le podcast d’anticipation de l’Anses qui interroge les liens entre santé humaine et santé animale», mais très terre à terre, 
voici deux exemples récents et concrets sur les relations entre humains et animaux ...
On ne manquera pas de relire «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?» qui relate la position de l’Académie nationale de médecine. 

Le grand bond en arrière a-t-il déjà commencé en France ?

vendredi 2 juin 2023

Pas besoin d'anticipation, les surmulots sont-ils nos amis pour la vie à Paris ?

On nous dit qu’«En 2021, l’Anses créait Zootopique, le podcast d’anticipation qui interroge les liens entre santé humaine et santé animale. Lancée ce 31 mai, la saison 2 de Zootopique rappelle qu’aujourd’hui comme demain, la santé des animaux, c’est aussi la nôtre.»

Désolé l’Anses, pas besoin d’anticipation, c’est là sous nos yeux !

Voici ce qui est sans doute une conséquence de l’article, Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?