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jeudi 20 août 2020

Il était une fois les mille et une poubelles géantes de Madame Hidalgo à Paris


Le titre est inspiré de l'excellent article de Christine Celrc dans Le Figaro.fr du 20 août 2020«Les mille et une poubelles géantes d’Anne Hidalgo à Paris».
Les rues de la capitale vont encore enlaidir: la municipalité parisienne prévoit d’installer dans toute la ville des «containers de collecte de proximité» de 2 mètres cubes. »
Ça s’est fait en douce, entre élection municipale et crise du coronavirus. Profitant de l’exil de milliers de Parisiens vers des lieux de séjour plus respirables, la maire du 14e, Carine Petit, une socialiste écolo, a fait installer à deux pas de la prestigieuse Fondation Cartier quatre poubelles géantes de 2 mètres cubes couvrant deux emplacements de parking, en face d’appartements en rez-de-chaussée. C’est le premier geste spectaculaire d’une opération lancée discrètement il y a dix-huit mois par Anne Hidalgo: la mise en place, en pleines rues, de mille et une poubelles géantes.
 L'explication de ce système est fourni par l'Ademe, qui selon Christine clerc, serait un plagiat de Molière quand on lit la prose:
L'enjeu de l'expérimentation trilib' n'est pas que local et régional : plus largement il s'agit de montrer qu'il est possible de créer des "stations de tri en libre-service", avec un design qualitatif et bien insérées dans le paysage urbain. C'est aussi une réflexion sur le meilleur compromis à trouver en ville dense entre volume utile, ergonomie d'usage et acceptabilité par les riverains directs. Enfin c'est un mobilier hybride pour le devenir des déchets ressources collectés avec une ouverture sur le réemploi et l'économie sociale et solidaire. Ceci recoupe des enjeux nationaux :  l'accès au service de tri pour les adresses non ou mal desservies et la libération d'espace dans les parties communes pour d'autres flux ou usages.
Comme le rapporte Christien Clerc, il ne s'agit pas d'écologie mais d'économies. Aux dépens de la propreté des rues. Et de la santé des habitants. 

A Paris, dit Christine clerc, tout est une question de présentation, 
C'est une question de couleurs: sur les plans, les rues sont peintes en vert, les carrefours aussi, où pousseront quelques mauvaises herbes.
Je n'ai pas encore vu ce genre de curiosité dans mon quartier, mais si cela se produit, ce sera sans moi ... 

PS: Le site de Trilib' de la Ville de Paris se trouve ici.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous