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vendredi 19 février 2021

Contamination de l'eau potable dans une petite commune de la Marne

Depuis le 7 février,les habitants d’Hermonville sont privés d’eau potable à cause d’une pollution provenant de la station d’épuration.

L'information d'Europe 1 du 17 février 2021 privilégie l'émotionnel aux faits,

A Hermonville, commune de 1 500 habitants située dans la Marne, 284 cas de malades ont été comptés. En cause : la présence dans le réseau d'eau d'au moins deux bactéries, Escherichia coli et entérocoques. La consommation d'eau est donc interdite depuis le 7 février.

Des packs d'eau pour remplacer l'eau du robinet

«Il faut venir chercher l’eau tous les jours. C’est la galère», raconte à Europe 1 un habitant venu récupérer de l’eau en bouteille. «C’est le petit rituel», complète-t-il. Dans la cour de la mairie, des centaines de packs d’eau s’entassent. Ces bouteilles sont vitales pour remplacer cette eau du robinet devenue dangereuse pour les habitants. «Tous les habitants de la rue de Reims ont été malades. Au bout de ma rue, ils ont aussi été malades. Je connais une famille de cinq personnes, ils ont vomi trippes et boyaux le samedi et dimanche», énumère encore un habitant.

«C’est une hécatombe», commente également Sophie. Dès le 8 février, son fils Malo est tombé malade. «Malo est rentré du collège lundi, avec des vomissements, des diarrhées. C’était le chaos total. On commence à comprendre que le problème vient de l’eau. Malo est hospitalisé le mardi et dans la nuit de mardi à mercredi, c’est mon tour. Bilan : quatre malades sur quatre et trois hospitalisations», développe la mère de famille.

Une erreur de manipulation

Pour trouver une explication, il faut aller à la sortie du village. Au bout d’un chemin, on peut voir un silo, à côté de grands bacs qui recueillent les eaux usées : c’est la station d’épuration d’Hermonville, gérée par l'opérateur Suez, d’où vient l’origine du problème. «Suite à une erreur de manipulation, il y a de l’eau industrielle de la station qui s’est retrouvée dans le réseau d’eau potable» explique Katia Beaujard, la maire de la commune. «On est à 284 malades donc cette situation m’inquiète. Je m’interroge sur les conséquences de cette pollution à long terme», poursuit-elle.

La maire d’Hermonville a déposé plainte au nom de la commune. Une enquête a été ouverte en parallèle contre X pour blessures involontaires. Contacté, Suez a dit ne pas vouloir commenter une enquête en cours.

Selon cette information de la mairie du 12 février 2021,

La poullution est localisée et circonscrite. Le réseau d'eau de notre commune est isolé, sur-chloré et purgé. Les bornes à incendie peuvent être ouvertes à cet effet. Pour lever la prescription de ne plus consommer l'eau du robinet, nous devons attendre de nouvelles analyses de l'ARS.

Pour le journal L'Union du 11 février 2021,

«Reconstruite en 2017, la station n’était pas équipée d’un disconnecteur permettant d’isoler les deux circuits, comme elle aurait dû l’être. Le risque était faible mais connu et identifié, avec un plan d’action en cours avec le Grand Reims pour corriger.» Un problème de plomberie, donc, qui au regard du contexte, ne saurait perdurer : jeudi lors de notre échange, Suez affirmait que l’installation du disconnecteur devait avoir lieu l’après-midi même, évitant ainsi tout nouveau risque de retour des eaux usées.

samedi 29 août 2020

COVID-19 ou sécurité des aliments: Peut-on manger un sandwich dans la rue à Paris ?


Je me dis qu'en ce moment, heureusement, que je suis loin de mon domicile à Paris ...

Port du masque à Paris : verbaliser ceux qui mangent un sandwich « serait absurde » pour la mairie ...
Depuis 8h, ce vendredi (28 août 2020), le port du masque est obligatoire dans toutes les rues de la capitale mais la mairie demande des clarifications. « L'arrêté ne stipule pas qu'on puisse manger ou fumer », explique sur France Bleu Paris, Anne Souyris, ajointe en charge de la Santé Publique à la Mairie de Paris.
« L’arrêté du préfet ne stipule pas d'exception, donc effectivement il n'est pas stipulé qu'on puisse manger ou fumer », reconnaît Anne Souyris, invitée de France Bleu Paris ce vendredi. L'adjointe à la maire en charge de la Santé publique indique que la ville va « regarder l'ensemble des situations" pour demander des "aménagements" à la préfecture. « Ce serait absurde de verbaliser » quelqu'un qui mange son sandwich, admet l'élue.

Mais ouf,
Interrogée par 20 Minutes jeudi soir, la préfecture de police assurait alors que « quand quelqu'un est en train de boire, manger ou fumer, on ne va pas verbaliser ». C'est une question de « discernement », soulignait la préfecture auprès du site d'informations.

Selon ce site,
C’est une mesure qui pourrait avoir des conséquences « ubuesques ». Depuis ce vendredi 28 août, 8 heures, il est obligatoire de porter un masque de protection contre le coronavirus  partout à Paris et dans la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne).
Une obligation à laquelle échappent les cyclistes et les joggeurs, mais qui concerne en revanche tous les piétons, y compris lorsqu’ils accomplissent des activités du quotidien comme de fumer ou de manger un sandwich en marchant par exemple. 

Finalement, la préfecture de police a précisé, par l’intermédiaire du premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire, que fumer et manger ne serait pas verbalisé.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

jeudi 20 août 2020

Il était une fois les mille et une poubelles géantes de Madame Hidalgo à Paris


Le titre est inspiré de l'excellent article de Christine Celrc dans Le Figaro.fr du 20 août 2020«Les mille et une poubelles géantes d’Anne Hidalgo à Paris».
Les rues de la capitale vont encore enlaidir: la municipalité parisienne prévoit d’installer dans toute la ville des «containers de collecte de proximité» de 2 mètres cubes. »
Ça s’est fait en douce, entre élection municipale et crise du coronavirus. Profitant de l’exil de milliers de Parisiens vers des lieux de séjour plus respirables, la maire du 14e, Carine Petit, une socialiste écolo, a fait installer à deux pas de la prestigieuse Fondation Cartier quatre poubelles géantes de 2 mètres cubes couvrant deux emplacements de parking, en face d’appartements en rez-de-chaussée. C’est le premier geste spectaculaire d’une opération lancée discrètement il y a dix-huit mois par Anne Hidalgo: la mise en place, en pleines rues, de mille et une poubelles géantes.
 L'explication de ce système est fourni par l'Ademe, qui selon Christine clerc, serait un plagiat de Molière quand on lit la prose:
L'enjeu de l'expérimentation trilib' n'est pas que local et régional : plus largement il s'agit de montrer qu'il est possible de créer des "stations de tri en libre-service", avec un design qualitatif et bien insérées dans le paysage urbain. C'est aussi une réflexion sur le meilleur compromis à trouver en ville dense entre volume utile, ergonomie d'usage et acceptabilité par les riverains directs. Enfin c'est un mobilier hybride pour le devenir des déchets ressources collectés avec une ouverture sur le réemploi et l'économie sociale et solidaire. Ceci recoupe des enjeux nationaux :  l'accès au service de tri pour les adresses non ou mal desservies et la libération d'espace dans les parties communes pour d'autres flux ou usages.
Comme le rapporte Christien Clerc, il ne s'agit pas d'écologie mais d'économies. Aux dépens de la propreté des rues. Et de la santé des habitants. 

A Paris, dit Christine clerc, tout est une question de présentation, 
C'est une question de couleurs: sur les plans, les rues sont peintes en vert, les carrefours aussi, où pousseront quelques mauvaises herbes.
Je n'ai pas encore vu ce genre de curiosité dans mon quartier, mais si cela se produit, ce sera sans moi ... 

PS: Le site de Trilib' de la Ville de Paris se trouve ici.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous