Excellente démonstration de la stupidité des écologistes concernant les retenues d’eau. A diffuser sans modération @pascalperri Et si on retenait la leçon pour cette été ? https://t.co/UJzfcLsh7T
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) December 18, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
mardi 19 décembre 2023
France : Démonstration de la nécessité des retenues d'eau et de la stupidité des écologistes
mercredi 6 décembre 2023
Agriculture : De la pertinence des retenues d'eau
➡️"Les pompes ont évacué vers l'océan 20 000m3/h, alors que les bassines contiennent en moyenne 500 000m3. Certaines ont été remplies en moins de 24h !"
— Irrigants de France (@Irrigants_Fr) December 6, 2023
🌧️Les récents épisodes pluvieux ont montré toute la pertinence des retenues face au chgt. climat. !https://t.co/J4SWD11TK5
dimanche 7 août 2022
Nous avons besoin de retenues d’eau !
Eh oui, cela semble être une évidence, notre pays a besoin de retenue d’eau, mais hélas pas pour certains, avec comme argument, le plus souvent une idéologie mortifère …
Pour lutter contre la sécheresse, les retenues d’eau* seraient “des fausses solutions”. Parce que.
— François Momboisse (@fmomboisse) August 6, 2022
(* on dit méga-bassine pour faire peur) https://t.co/UqpZtquW0D
On lira avec beaucoup d’intérêt le décryptage d’une fakenews, selon laquelle on pourrait faire pousser les fruits et légumes sans eau …
Il s’agit de l’article très pédagogique et très illustré de non ami André Heitz, sur son blog Agriculture, alimentation, santé publique … soyons rationnel, intitulé, «Produire des légumes sans eau... oups ! sans une goutte d'eau ?».
Voici un extrait,
Le marronnier de l'été, c'est la production de légumes sans eau par des producteurs géniaux. Ne surpassent-ils pas les Israéliens qui ont installé des cultures dans le Néguev ?
En tout cas, ces génies ont oublié de diffuser leur recette aux autres producteurs et aux jardiniers amateurs, forcément ignares et même, maintenant, fainéants. Mais pas d'alerter les rédactions friandes de sensationnel, mâtiné ici d'agribashing.
La dernière séquence en date ne porte pas sur M. Pascal Poot, qui a reçu les cautions lyssenkistes de deux chercheuses de l'INRAE et dont nous avons déjà parlé sur ce blog (voir ici, ici et ici). Non, il s'agit maintenant d'un producteur de légumes sur 17 hectares à Marcoussis, dans l'Essonne.
mercredi 10 novembre 2021
Il faut d’urgence confier l’agriculture française aux écologistes ! [par Jean-Paul Pelras]
Et si la manifestation organisée le 6 novembre dernier à Mauzé sur le Mignon dans les Deux Sèvres était la goutte de trop ?
Non pas celle qui fit déborder les «Bassines» à l’origine de ce rassemblement, mais celle qui fait définitivement basculer la Confédération paysanne du syndicalisme agricole vers l’activisme sociétal. Très proche de certaines ONG auprès desquelles la Conf’ s’affiche presque systématiquement depuis des années dès qu’il s’agit de défendre les causes humanitaires ou environnementales, ce mouvement vient de s’associer avec les associations «Bassines, non merci» et «Les soulèvements de la terre» afin de dénoncer la mise en place de retenues collinaires désormais appelées “bassines”. Lesquelles, destinées à être alimentées par les eaux pluviales, le seraient également, toujours selon ces associations, par pompage dans la nappe phréatique. Pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme étant un accaparement de l’eau par certains agriculteurs soutenus à quelques encablures de là par la FDSEA, les JA et la Coordination Rurale, d’autres agriculteurs, ceux de la Conf’, ont donc, entre deux altercations avec les forces de l’ordre, débranché la pompe et retiré les bâches recouvrant la retenue.
À l’heure où la France va devenir, pour la première fois de son histoire agricole, dépendante des importations, n’y a-t-il pas d’autres combats à mener que celui consistant à se tirer une balle dans le pied ? À l’heure où les défis alimentaires sont au cœur des enjeux démographiques, géopolitiques et planétaires, pourquoi, si ce n’est pour répondre à certaines idéologies politiciennes, entraver, comme ce fut le cas pour le lac de Caussade dans le Lot et Garonne, l’irrigation des cultures et, de facto, limiter le potentiel de production ?
À l’instar de ce qui se passa dans l’Aude au printemps dernier, quand des ONG se sont opposées au décollage de l’hélicoptère destiné à traiter les vignes contre le mildiou là où, sols détrempés obligent, les tracteurs ne pouvaient pas entrer, les écologistes ont clairement choisi leur camp. Celui qui entend réduire de façon drastique tout ce qui permet à notre agriculture de demeurer compétitive que ce soit avec l’utilisation d’intrants, l’apport de nouvelles technologies ou, en l’occurrence, l’irrigation. À ce titre, la responsabilité de celles et ceux qui, au-delà des discours inclusifs et démagogiques, encouragent une limitation des productions est ici clairement engagée.
Que les agriculteurs tenants du modèle conventionnel cessent de produire et d’alimenter les marchés
C’est ce pari qu’il faut engager. Que les agriculteurs tenants du modèle conventionnel cessent de produire et d’alimenter les marchés pendant quatre ou cinq jours et nous verrons ce qu’il adviendra des grandes intentions pseudos-environnementales. Quatre ou cinq jours seulement, sans pâtes, sans pain, sans viande, sans vin, sans fruits, sans légumes, sans aucun approvisionnement au cœur des villes et dans les circuits de distribution… À défaut de pouvoir s’avitailler en quantité suffisante auprès de ceux qui dénoncent la malbouffe française, c’est d’une autre malbouffe, beaucoup moins vertueuse et contrôlable, dont nous devrons nous contenter : celle qui, inévitablement, envahira les étals avec de la marchandise importée.
Oui, allons-y, messieurs Benoît Biteau, député européen, Nicolas Girod, porte-parole de la Conf’, Yannick Jadot, candidat au pouvoir suprême qui prétend que les écologistes sont les défenseurs de l’agriculture, Sandrine Rousseau qui dit qu’il faut «accepter une baisse de rendement agricole»… Prenez les commandes, produisez et nourrissez la population française, remplissez les assiettes du pays sans tricher, en respectant vos engagements.
Nourrissez à partir de maintenant 67 millions d’individus 3 fois par jour, du premier janvier au 31 décembre ! Trouvez cette main d’œuvre, devenue si rare dans nos champs, qui acceptera d’arracher l’herbe sur des centaines de milliers d’hectares, qui acceptera de planter, de semer, de tailler, de faucher, de traire, de récolter… Sans rechigner, en tenant la cadence, en maintenant le rendement, malgré les prédateurs (que vous protégez), la conjoncture, les normes, les contraintes administratives, le caprice des éléments… Là, de Perpignan à Lille, sur presque 27 millions d’hectares !
Sachant que l’agriculture bio représente 10 % des surfaces exploitées, comment ferez-vous pour vous occuper des 24,5 millions d’hectares restants, cultivés jusqu’ici par environ 425 000 agriculteurs stigmatisés ? Un défi de taille à relever qui vous fera peut-être oublier le temps où vous démontiez les pompes à eau de ceux que la société française au bout de cinq jours, cinq jours seulement, commencera à regretter.
dimanche 7 novembre 2021
Les retenues d'eau en agriculture, un enjeu essentiel, mais pas pour des pseudo-écolos ...
Vandalisme festif. Ils se réjouissent de la destruction de réserves d'eau destinées à adapter l'agriculture au changement climatique. Ils se gargarisent d'une déprédation au nom d'une pseudo bataille pour l'avenir. Lequel? Celui de la sécheresse?Non, vous ne rêvez pas. https://t.co/lpkSebUI3g— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) November 6, 2021
Pour lutter contre le changement climatique les agriculteurs ont besoin de retenues d’eau. Des gens se prétendant écolos s’y opposent au nom de la biodiversité. On imagine que les mêmes s’opposeraient aux polders aux Pays-Bas.. https://t.co/tJbtZrzhHx
— François Momboisse (@fmomboisse) November 7, 2021
Mise à jour du 8 novembre 2021. Le blog-notes d’Olivier Masbou rapporte à propos des «Bassines : la manifestation dégénère»
Plus de 2 000 anti-bassines ont manifesté le 6 novembre, sur la commune de Mauzé-sur-le-Mignon, près de Niort. Ils répondaient à l’appel du collectif « Bassines non merci ! », de la Confédération paysanne, et du mouvement «Les Soulèvements de la terre». 500 agriculteurs étaient par ailleurs rassemblés sur le même territoire pour défendre le projet de construction des bassines dans la région. En fin de journée, les «anti» se sont dirigés vers une autre bassine, celle de Cramchaban en Charente-Maritime. «Des dégradations ont été commises sur les bâches. Elles ont été découpées puis incendiées» rapporte le site de Ouest-France (6 novembre). Dans un communiqué, cité par le quotidien, la préfecture des Deux-Sèvres indique «que les manifestants présents sur le secteur de Mauzé-sur-Le Mignon ont procédé à des actes violents sur les forces de l’ordre, afin de contourner les dispositifs mis en place, occasionnant trois blessés chez les gendarmes, avant de dégrader une retenue de substitution située dans la commune de Cranchaban». Le préfet des Deux-Sèvres «condamne ce recours unilatéral à la violence et souhaite un retour rapide au calme». «Je crois profondément au dialogue avec tous et au rôle des syndicats. Mais un leader syndical ne peut pas appeler ou justifier une action illégale ; ce n’est pas acceptable dans une démocratie, et ne le sera jamais. Soutien aux agriculteurs victimes et aux forces de l’ordre» a pour sa part écrit le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie sur son compte Twitter.