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samedi 3 avril 2021

Quand une première dose peut tout changer dès maintemant !

Première dose
Comme le rappelait la
Haute Autorité de Santé, le 23 janvier 2021, il faut «Décaler la deuxième dose de vaccin à 6 semaines pour accélérer la vaccination et faire face à la flambée épidémique».

Dans le prolongement des avis de l’Organisation mondiale de la Santé, de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de Santé publique France, elle conclut qu’il parait raisonnable d’étendre pour tous le délai d’administration de la deuxième dose des vaccins à ARNm à 6 semaines, la première dose offrant déjà une protection contre le virus.

Hélas, cela n'a pas été entendu ...

Nouvel appel à la vaccination massive avec une première dose, sans attendre six à hui semaines l'arribvée 'massive' de vaccins ...

La stratégie de la «première dose avant tout», qui consiste à repousser dans le temps la deuxième injection pour disposer de davantage de vaccins, a fait ses preuves au Royaume-Uni, rappelle le doctorant au MIT. 
Pourquoi Emmanuel Macron ne la met-il-pas en œuvre dans notre pays?
Elle permettrait d’accélérer considérablement la vaccination. 

Source «Le risque calculé n’est pas une folie: il faut espacer les doses pour vacciner davantage», par Antoine Levy dans le Figaro du 2 avril 2021.

Bien entendu, on pourrait polémiquer «sur le rallentissement de plus des deux tiers, chaque week-end», voire «sur le temps nécessaire pour signer un décret autoriser les aides-soignants, vétérinaires, ou infirmeier à administrer le sésame», mais le pricipal réservoir d'accélération face à l'urgence dans laqelle nous nous trouvons, demeure fermement entre nos mains, suspendu au refus du gouvernement d'appliquer une mesure pourtant approuvée par la Haute Autorité de Santé : espacer largement l'administration de la seconde dose des vaccins à ARN messager, pour distribuer un maximum de premières doses avant tout, comme on le suggérait dans ces colonnes dès le mois de janvier (voir «La lenteur de la vaccination française est un symptôme de notre déclassement»), et comme la Grande Bretagne le fait depuis décembre.