La DGCCRF
nous informe le 10 décembre 2018 d’un « Avis de rappel de purée de coco 500 ml de marque PURE FLOW ».
Nom du produit : Purée de coco 500 ml
Marque : PURE FLOW
DLC ou DLUO : 30/06/21
Lot : 1809PF07
Risque : Listeria monocytogenes
Il ne s’agit pas de 500 ml mais 500 g.
La « purée de
coco 500 ml de marque PURE FLOW » est issue de l’agriculture biologique
et accessoirement sans gluten …
Ce guide indique, Quel est le contenu de la communication ? des informations
claires et précises :
- sur le produit et ses modalités de commercialisation;
- sur la nature du danger et les risques encourus;
- sur la conduite à tenir en cas de détention du produit et de son éventuelle consommation;
- des coordonnées afin de joindre le service responsable de la commercialisation.
La plupart de ces informations sont absentes et notamment celles sur Listeria monocytogenes, comme ce qui est indiqué dans le guide précité :
- Ne pas consommer et détruire ou rapporter au point de vente.
- Les personnes qui auraient consommé ce produit et qui présenteraient de la fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation.
- Les femmes enceintes doivent être particulièrement attentives à ces symptômes, ainsi que les personnes immunodéprimées et les personnes âgées. Ces symptômes peuvent évoquer une listériose, maladie qui peut être grave et dont le délai d’incubation peut aller jusqu’à huit semaines.
Sur le pot de purée de noix de coco, il est indiqué « à déguster « cru » sur pain ». Sans doute que « cru » peut exposer à des risques de contamination par Listeria monocytogenes.
Cela étant le site Internet de PURE FLOW nous informe sur « Tout savoir sur la
purée de noix de coco PURE FLOW » :
La purée de noix de coco est obtenue simplement en broyant la chair blanche du fruit mûre déshydraté jusqu’à l’obtention d’une pâte crémeuse et veloutée assez compacte. C’est un produit 100% noix de coco.
On apprend que parmi les « étonnants » avantages de la purée de noix
de coco, le produit serait « antibactérien,
antivral ».
N’y a t-il pas des allégations de santé non prouvées ?
La DGCCRF pourrait peut-être demandé ce qu’il en est précisément …
Dernier point, le site Internet de l'entreprise ne signale pas cet avis de rappel, mais là ce n'est pas nouveau, car ce n'est en général pas réalisé ...