Le
12 décembre 2019, l’EFSA
indiquait que « Salmonella
est la cause la plus fréquente des foyers épidémiques d'origine
alimentaire dans l'UE ».
Près d'un foyer épidémique d'origine alimentaire sur trois dans l'Union européenne en 2018 a été causé par la bactérie Salmonella. C'est l'une des principales conclusions du rapport annuel sur les tendances et les sources des zoonoses publié aujourd'hui par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Quand
on lit ce résumé d’un audit en République tchèque, on se dit que
Salmonella
a de beaux jours devant lui en dépit de la législation de l’UE
...
Voici
donc le résumé du rapport
final d'un audit réalisé en République tchèque du 11 au 21
juin 2019 afin d'évaluer la mise en œuvre des actions réalisées
en réponse aux audits précédents sur les contrôles officiels de
la production de viande de volailles et de produits dérivés de
celle-ci et les programmes nationaux de contrôle de Salmonella
dans les populations particulières de volailles.
Ce
rapport décrit les résultats d'un audit en République tchèque, du
11 au 21 juin 2019, dans le cadre du programme de travail publié de
la DG
Santé
et Sécurité
alimentaire.
L'objectif
principal de l'audit était d'évaluer la mise en œuvre et
l'efficacité des mesures prises par l'autorité compétente en
réponse aux recommandations formulées lors des audits précédents
effectués sur la production de viande de volailles
et de produits dérivés et de Salmonella
chez
les
volailles.
Les résultats liés à Salmonella
dans la volaille et, en particulier, aux programmes nationaux de
lutte contre Salmonella
sont décrits dans un rapport séparé.
Le
rapport conclut que le système tchèque de contrôle officiel de la
viande de volailles et des produits à base de viande de volaille
s'est amélioré depuis le dernier audit, en particulier en termes de
performance et d'efficacité, et que les mesures correctives prises
par l'autorité compétente ont effectivement permis de traiter 4 des
6 recommandations
de l'audit de 2010. Néanmoins, les lacunes détectées lors de
l'audit montrent que certaines non-conformités ne sont pas
détectées/enregistrées lors des contrôles officiels et, par
conséquent, aucune mesure d'application n'est prise pour les
corriger.
En
outre, et comme cela a été constaté lors de l'audit précédent,
la pratique du lavage des carcasses de volailles après éviscération
et avant l'inspection post mortem continue d'être une non-conformité
qui n'est pas identifiée ou en tout cas non corrigée par aucun
niveau de l'autorité compétente, lors de leurs contrôles.
La
contamination étant éliminée avant que les oiseaux ne soient
présentés pour une inspection post mortem, cette pratique empêche
les agents de prendre la décision appropriée concernant la viande
et, en outre, empêche les agents de contrôle de demander aux
opérateurs d'adapter leur production afin de minimiser la
contamination de la chaîne de production et la viande, conformément
à la législation de l'UE.
Par
conséquent, la recommandation sur ce point contenue dans le
précédent rapport d'audit (recommandation n°5) n'a pas été
effectivement prise en compte ni par l'autorité compétente ni par
les opérateurs. Ce point est particulièrement important étant
donné que l'équipe d'audit a constaté une augmentation de la
production sans augmenter les capacités des abattoirs, ce qui a un
impact négatif sur l'hygiène de la production et également sur le
maintien de la chaîne du froid dans la viande fraîche.
L'hygiène
de la production et la contamination des carcasses étaient déjà
des problèmes identifiés lors de l'audit de 2010, qui sont encore
exacerbés par la volonté actuelle d'augmenter la production dans
les établissements.
Le
rapport contient des recommandations à l'autorité compétente
tchèque pour remédier aux lacunes identifiées.
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