vendredi 9 décembre 2022

L’interprofession de la volaille de chair dit stop aux importations de poulets

Voici que «L’Anvol dit stop aux importations de poulets», source La France Agricole.

L’interprofession de la volaille de chair s’alarme de la signature par l’Union européenne d’un accord commercial avec le Chili. Elle redoute que ce traité se traduise par une progression des importations communautaires de viande de poulet.

L’Anvol, l’interprofession de la volaille de chair, annonce ce 9 décembre 2022 que «l’Union européenne s’apprête à signer un nouvel accord commercial avec le Chili». Elle «appelle le Gouvernement français à tenir ses promesses», qui lui «a […] assuré à de multiples reprises se positionner contre un tel accord».

La porte ouverte aux importations
Pourquoi prendre position contre cet accord de libre-échange ? Parce que «cette ratification doublerait le quota des poulets importés chaque année depuis le Chili, de 18 000 tonnes à près de 40 000 tonnes, ce qui représenterait 45 millions de poulets supplémentaires par an !»

La filière avicole met en avant la souveraineté alimentaire de la France comme argument. Elle rappelle que l’Hexagone importe «1 poulet sur 2» et «que les professionnels luttent pour le maintien de leurs activités dans un contexte très difficile d’influenza aviaire et de flambée des coûts de production».

L’Anvol met aussi en avant un sujet qui avait été une des priorités de la présidence française de l’Union européenne : les clauses miroirs. «L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de contrer des importations non soumises à la réglementation européenne et éloignées des bonnes pratiques des éleveurs français. Il en va de la souveraineté alimentaire du pays ainsi que de la sécurité sanitaire.»

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