L'Animal and Plant Health Agency (APHA) a été impliquée dans deux autres éclosions à E. coli au Royaume-Uni au cours du dernier trimestre de 2022.
Dans la première épidémie l'APHA a aidé Public Health Wales à enquêter sur deux cas humains à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O145 liés à une collection privée d'animaux dans une petite exploitation. Plusieurs espèces étaient sur place, notamment des bovins, des chèvres, des cerfs et des porcs. Certains aliments consommés par les personnes étaient cultivés dans le jardin où le fumier de bétail était utilisé. Trente échantillons fécaux environnementaux ont été prélevés, mais aucune correspondance avec la souche de l'éclosion n'a été trouvée.
Dans la seconde éclosion, l'APHA a visité une ferme ouverte à la demande d'une équipe de gestion des incidents suite à une éclosion à E. coli O157 chez des personnes. La souche de l'éclosion a été détectée dans un échantillon environnemental provenant d'un enclos de porcs. L'incident est en cours, donc on ne sait pas combien de personnes ont été malades. Des conseils ont été fournis pour réduire le risque pour le public en améliorant la surveillance du contact avec les animaux, en améliorant les installations de lavage des mains et en améliorant certaines expositions aux animaux.
En 2022, l'APHA a fait partie de cinq investigations sur E. coli. L'agence a aidé l’UK Health Security Agency (UKHSA) à investiguer sur des épidémies à E. coli O103, O145 et O26 entre juillet et septembre.
L'éclosion à E. coli O26 impliquait également Cryptosporidium. Il y a eu 11 cas à Cryptosporidium et deux personnes ont été confirmés pour E. coli O26. Les patients atteints par Cryptosporidium avaient visité une attraction agricole ouverte pendant la période d'incubation de la maladie. Les patients atteints par E. coli avaient des liens avec les mêmes locaux.
L'épidémie à E. coli O103 avec 11 cas était associée à du fromage au lait cru d'une exploitation laitière de l'est de l'Angleterre. La pasteurisation a été mise en place pour la production du fromage à pâte molle, le processus HACCP a été revu et des mesures de maîtrise renforcées ont été prises.
L'épidémie à E. coli O145 avec 10 patients a été attribuée à la consommation de produits laitiers dans une exploitation laitière du nord-ouest de l'Angleterre, la maladie étant apparue à mi-juillet. Les investigations ont identifié un problème de pasteurisation et des problèmes de nettoyage et de stockage du lait.
Dans l'éclosion anglaise mentionnée ci-dessus, deux personnes ont également eu des infections à E. coli O26. Une visite à la ferme par des agents de santé environnementale a identifié des problèmes qui augmentaient le risque d'exposition à Cryptosporidium, tels que de mauvaises installations de lavage des mains, un contact direct lors de l'alimentation des agneaux et des chèvres de compagnie, et une mauvaise compréhension et une mauvaise conformité au code de bonnes pratiques de l'industrie.
Des échantillons de matières fécales ont été prélevés par un agent de santé environnementale dans 15 zones de groupes d'animaux différents de la ferme, mais ils étaient négatifs pour Cryptosporidium, ce qui rend difficile un lien épidémiologique définitif entre les patients et les visites à la ferme, ont dit des responsables.
En 2022, la détection de Coxiella burnetii dans un échantillon de lait bovin en vrac provenant d'une exploitation laitière anglaise par un laboratoire étranger a été signalée à l'APHA. Cependant, le suivi n'a révélé aucune inquiétude, a déclaré l'agence.
Les services fournis par l'équipe du Centre pour le commerce international de l'agence à Bristol et Carlisle ont été affectés, notamment la fourniture de certifications, de licences et de conseils d'experts sur les importations et les exportations d'animaux et de produits d'origine animale.
Le PCS a dit que la grève à l'APHA aurait causé des retards dans les importations et les exportations, notamment de caviar, de plantes, d'oiseaux de proie, de tortues et de reptiles.
«Les ministres devraient avoir honte que, alors que certains membres de la société déplorent un manque de caviar dans leurs assiettes, 40 000 de leurs propres effectifs utilisent les banques alimentaires. Nos membres ne devraient pas être obligés de choisir entre se chauffer et manger – ils devraient recevoir un salaire équitable pour le travail important qu'ils accomplissent», a dit un porte-parole du PCS.
NB : Pas d'article demain mardi 28 février sur le blog pour cause de Salon de l'Agriculture.