Affichage des articles dont le libellé est champagne. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est champagne. Afficher tous les articles

jeudi 20 avril 2023

2 352 canettes de bière américaine portant l'inscription «The Champagne of Beers» détruites par les douanes belges

«Plus de 2 300 canettes de bière détruites par les douanes», source AFP du 18/04/2023.

Une cargaison de 2 352 canettes de bière américaine portant l'inscription «The Champagne of Beers», représentant une infraction à l'appellation d'origine protégée «Champagne», a été détruite par les douanes à Ypres (Belgique), a annoncé mardi le Comité Champagne dans un communiqué.

Le Comité Champagne et l’Administration générale belge des douanes et accises ont fait détruire lundi cette cargaison interceptée début février dans le port d’Anvers, précise le communiqué. À la suite de cette saisie des douanes belges, le Comité Champagne – l’organisme interprofessionnel qui regroupe les Maisons et Vignerons de Champagne et dont l’un des rôles fondateurs est la protection de l’appellation Champagne partout dans le monde – avait «demandé la destruction des marchandises illicites».

«Le destinataire des marchandises en Allemagne a été informé et n’a pas contesté cette décision», précise le Comité Champagne.

Dans un premier temps, «la retenue douanière» avait été effectuée «sur la base de la réglementation européenne, laquelle considère que les marchandises qui portent atteinte à une appellation d’origine dans l’État membre où elles se trouvent constituent des contrefaçons», a-t-il expliqué.

Dans un second temps, le Comité Champagne «a confirmé aux douanes la nature illicite des marchandises sur la base de l’atteinte à l’appellation d’origine».

«Cette destruction est le résultat d’une collaboration réussie entre les autorités douanières belges et les services du Comité Champagne. Elle confirme l’importance que l’Union européenne attache aux appellations d’origine et récompense la détermination des Champenois à protéger leur appellation», s’est félicité Charles Goemaere, directeur général du Comité Champagne, cité dans le communiqué.

Selon Euractiv, La célèbre bière américaine utilise depuis longtemps ce slogan pour s’approprier l’image chic et festive du pétillant champenois.

«En trois ans, la nouvelle bière a gagné le surnom de ‘Le champagne de la bière en bouteille'», peut-on lire sur le site internet du brasseur.

Cet usage de la marque ne pose aucun problème aux États-Unis, car l’appellation n’est pas reconnue de l’autre côté de l’Atlantique.

«On retrouve aux États-Unis, mais aussi en Russie, des vins mousseux qui utilisent l’appellation champagne. Nous n’avons pas de moyen juridique de nous protéger dans ces deux pays», précise Marie-Anne Humbert-Genand, responsable du service protection de l’appellation au Comité Champagne.

vendredi 23 décembre 2022

Champagne : bilan des enquêtes conduites en 2020 et 2021».

«Colombé-la-Fosse : l’équivalent de 270 000 bouteilles de faux champagne saisies par la justice», source L’Est éclair du 21 décembre 2022.

L’équivalent de 270 000 bouteilles de champagne a été saisi par la justice dans une exploitation viticole de Colombé-la-Fosse. Plus de 30 000 autres ont été vendues frauduleusement sous l’étiquette champagne. L’affaire vient de sortir dans la presse nationale mais elle ne date pas d’hier.

Effectivement, elle ne date pas d’hier comme le signale cette information de la DGCCRF du 21 décembre 2022, «Champagne : les principaux enseignements des enquêtes conduites en 2020 et 2021».

Trois principaux types de fraudes ont été relevés lors des enquêtes de 2020 et 2021 sur l’étiquetage, aux pratiques œnologiques et aux vendanges.

AOP, Grand cru… : les fraudes en matière d’étiquetage du Champagne
En matière d’étiquetage, les enquêteurs de la DGCCRF contrôlent l’ensemble des mentions figurant sur les bouteilles, mais également les documents commerciaux, sites Internet, etc.

- Deux sociétés ont fait l’objet d’une lourde condamnation en 2021 en raison de la revendication de l’AOP «Champagne» sur des vins ne pouvant y prétendre. Le jugement, confirmé en appel puis en cassation, a donné lieu à la saisie de 158 000 flacons, plus de 800 hectolitres de vin en cuve (valeur : 2,1 millions d’euros) ainsi que les sommes créditées sur les comptes en banque des deux sociétés.

- 10 opérateurs ont par ailleurs fait l’objet de procès-verbaux et d’injonctions administratives en raison de l’utilisation indue des mentions «Premier cru» et «Grand cru», qui impliquent une qualité supérieure précisément définie, sur des lots de vins ne pouvant y prétendre.

- En outre, plusieurs non-conformités relatives à l’utilisation indue de la mention «domaine» ont été relevées. La mention valorisante «domaine» signifie en principe que les raisins sont récoltés sur les vignes du domaine et que la vinification y est réalisée. A titre d’exemple, un opérateur a fait l’objet d’un procès-verbal pour pratique commerciale trompeuse, car il se présentait comme un domaine familial mais achetait ses vins à une maison de négoce. Une transaction d’un montant de 60 000 euros a été réglée par la société incriminée.

- Plusieurs opérateurs ont également été sanctionnés pour avoir indument utilisé le logo «agriculture biologique» ou la mention «biologique» / «biodynamique». A titre d’exemple, une maison de Champagne commercialisait des vins avec la mention «biodynamie» alors que ses produits ne pouvaient prétendre à une telle revendication. Cette société se présentait également comme une «maison de Champagne bio» alors que la majorité des produits commercialisés par ses soins n’étaient pas issus de l’agriculture biologique. Ces constatations ont donné lieu à l’établissement d’un procès-verbal pour pratique commerciale trompeuse. Une transaction de 150 000 euros a été réglée par la société.

- D’autres non-conformités comme l’usage indu des mentions «haute valeur environnemental», ou «brut», ou «extra brut», qui portent sur la sucrosité, ont fait l’objet d’avertissements ou d’injonctions administratives.

Lire aussi les fraudes lors de la vinification du Champagne et dans le pressurage des raisins.

NB : La photo est issue de la DGCCRF.

vendredi 25 février 2022

Une dizaine d’intoxications aux Pays-Bas et en Allemagne liés à la la présence d'ecstasy dans certaines bouteilles de champagne «Moët & Chandon Imperial Ice 3l» vendues en ligne

«Une dizaine d’intoxications aux Pays-Bas et en Allemagne. L’AFSCA avertit sur la présence de MDMA (ecstasy) dans certaines bouteilles de champagne « Moët & Chandon Imperial Ice 3l» vendues en ligne», source communiqué de l’AFSCA de Belgique du 25 février 2022.

L’Agence alimentaire est informée aujourd’hui d’une dizaine de cas d’intoxications aux Pays-Bas et en Allemagne suite à la consommation d’une bouteille de 3 litres de champagne de la marque «Moët & Chandon Imperial Ice». Les bouteilles concernées s’identifient par le numéro de lot « LAJ7QAB6780004 » et contiendraient de la MDMA (ecstasy). Il n’y a actuellement aucune indication que ces bouteilles soient présentes sur le marché belge et aucun incident similaire n’a jusqu’à présent été identifié en Belgique. L’AFSCA suit la situation de très près et est en contact étroit avec les autorités et fédérations concernées. Elle demande aux consommateurs qui auraient acheté ce produit en ligne d’être extrêmement vigilant et de ne pas le consommer.

Des bouteilles achetées en ligne
L’AFSCA appelle les consommateurs amateurs de champagne à être très attentifs s’ils voient ou ont acheté une bouteille en ligne de champagne Moët & Chandon Ice Impérial de 3 litres. Une enquête récente a mis en évidence, en Allemagne et aux Pays-Bas, que ce type de bouteille achetée en ligne contenait une quantité importante de MDMA, une drogue dure également connue sous le nom d'ecstasy. Les Autorités allemandes ont recensé ces derniers jours 7 personnes gravement malades et un décès. Aux Pays-Bas, selon le producteur, il y a eu 4 cas de maladie.

Dans les deux cas, les bouteilles concernées ont été achetées via un site Internet encore inconnu.
Le fabricant Moët Hennessy a informé les autorités hollandaises cette semaine. Il n’y a jusqu’à présent aucun élément permettant d’expliquer la présence de MDMA dans ces bouteilles.
Il n’y a actuellement aucune indication que ces bouteilles soient présentes sur le marché belge et aucun incident similaire n’a jusqu’à présent été identifié en Belgique.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
L’AFSCA suit la situation de manière extrêmement attentive et continuera d’informer les consommateurs. Dans l’état actuel de l’enquête, il n'est pas exclu que d'autres bouteilles de la même marque contiennent également de la MDMA.

Selon les données actuelles de l’enquête, les produits concernés sont des bouteilles identifiées par le numéro de lot «LAJ7QAB6780004». Ce code se trouve sur l'étiquette au dos de la bouteille (voir photo ci-dessus).

Ces bouteilles étant opaques, il n’est pas possible à l’œil nu de distinguer celles qui contiendraient de la MDMA.

Du champagne qui contiendrait de la MDMA liquide aurait les caractéristiques suivantes:
- Il ne pétillerait pas
- Il aurait une couleur brune rougeâtre, qui s'assombrit avec le temps.
- Il aurait une odeur ressemblant à celle de l’anis.

Mise à jour du 26 février 2022. Notification au RASFF de l'UE par les Pays-Bas le 25 février de la présence de 3,4-méthyl​ènedioxy​méthamphétamine (MDMA) dans du champagne de France. Il s'agirait de bouteilles de champagne de 3 L, selon le rappel aux Pays-Bas.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.