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mercredi 30 mars 2022

Communication chacun pour soi de l'Anses et du BfR sur l'ail des ours

Alors qu’on nous parle de présidence française du Conseil l’UE, qu’on nous répète aussi que le couple franco-allemand sont le moteur de la construction européenne, voici que deux agences sanitaire, l’Anses et le BfR, publient chacun de leur côté la même information sur l’ail des ours et la confusion avec des plantes toxiques qui lui ressemblent.

Aurait-on pû faire autrment ? A vous de voir …

Voici le communiqué du BfR mis en ligne le 30 mars 2022, «Ail des ours: les «sosies» entraînent souvent des intoxications», source article du BfR 08/2022 du 17 mars 2022.

Confondre avec des plantes toxiques peut avoir de graves effets sur la santé.
L'ail sauvage est de plus en plus populaire pour assaisonner les aliments tels que les soupes, les sauces et les salades. Lorsque la saison de l'ail sauvage commence au printemps, de nombreuses personnes partent à la recherche de l'allium dans les forêts. «Bien que l'odeur d'ail soit une caractéristique typique de l'ail sauvage, les ‘sosies’ toxiques sont souvent confondus avec l'ail sauvage, comme le muguet ou le crocus d'automne», explique le professeur Andreas Hensel, président de la Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR). Selon les conclusions du BfR, ce genre de confusion entraîne chaque saison des cas d'intoxication, dont certains sont mortels.

Quant à la communication de l’Anses, Gare aux confusions entre colchique et ail des ours, elle est, à ma connaissance, régulièrement répétée par l’Agence française.

Lors de cueillette, les plantes sauvages toxiques sont parfois confondues avec des plantes comestibles. La confusion entre l’ail des ours et le colchique peut entraîner des intoxications graves voire mortelle. Retrouvez tous nos conseils pour des cueillettes en toute sécurité.

Si vous cueillez de l’ail des ours:
- N’improvisez pas: assurez-vous de bien connaître la plante ramassée,
- Vérifiez la présence d’une odeur d’ail au froissage de chaque feuille,
- Ne cueillez pas les feuilles par brassées pour éviter de cueillir plusieurs espèces et de mélanger des espèces toxiques avec des espèces comestibles,
- En cas de doute d’identification: ne consommez pas !
- Cessez immédiatement de manger en présence d’un goût amer ou désagréable,
- Photographiez votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.
Au moindre doute après ingestion ou en présence de symptômes notamment digestifs dans les heures suivant la consommation d’un plat avec de l’ail des ours ou du poireau sauvage, contactez sans délai un centre antipoison.

Il me semble que l’information aurait gagné, je peux me tromper, à ce que les deux agences aient la même communication, cela aurait été presque une communication européenne ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

mardi 22 décembre 2020

Enquête sur produits imitant des denrées alimentaires par la DGCCRF. Le compte n'y est pas !

 La DGCCRF nous rappelle :

Les produits susceptibles d’être confondus avec des denrées alimentaires doivent respecter le décret n°92-985 du 9 septembre 1992 relatif à la prévention des risques résultant de l’usage de certains produits imitant des denrées alimentaires (dit décret « confusion ».

Le champ d’application défini à l’article 1er du décret «confusion» inclut tous les produits :
  • qui ne sont pas des denrées alimentaires,
  • et dont il est raisonnablement prévisible que les consommateurs, et en particulier les enfants, pourront les confondre avec des produits alimentaires compte tenu de leur(s) caractéristique(s) similaire(s) avec la denrée alimentaire imitée, notamment forme, odeur, couleur, aspect, conditionnement, étiquetage, volume ou taille.

La DGCCRF nous relate le 22 décembre 2020 son enquête sur produits imitant des denrées alimentaires

Les risques associés à une telle confusion concernent en premier lieu les enfants, en particulier les plus jeunes. Si le taux d’anomalies est relativement limité (7%), la réglementation applicable à ces produits est globalement méconnue des professionnels.

Le petit souci de cette enquête est que l'on ne sait quand elle a été réalisée et sur quelle période … je pense qu'elle n'a pas été faite en 2020, cause COVID-19, 2019 donc ?

Bref, dans une précédente enquête publiée en avril 2017, la DGCCRF avait noté que « parmi les établissements contrôlés, 5 % présentaient au moins un manquement. ».

7% en 2020, 5% en 2017 et il y avait plus d'entreprises contrôlées en 2017 ...

  • Pour l'enquête publiée en 2020, 54 prélèvements, 33 ont été jugés non conformes par le laboratoire, dont 24 non conformes et dangereux, soit 73% de non-conformité des prélèvements.
  • Pour l'enquête publiée en 2017, 55 prélèvements, 25 ont été jugés non conformes par le laboratoire, dont 4 non conformes et dangereux, soit 45% de non-conformité des prélèvements.

La caractéristique principale de cette enquête où rien ne change par rapport à la précédente de 2017, si ce n'est une sensible baisse du nombre d'établissements visités et une forte baisse des actions de contrôle ...

Enfin dans ce contexte de confusion avec les denrées alimentaires (voir photo en haut et à droite), signalons un rappel le 19 décembre 2020 de sorbet pour oiseaux, 225g, de marque Bites for Birds par Action (source Oulah!) :

L'article peut être confondu avec de la nourriture, il peut être attrayant pour les enfants. Il est possible que les cacahuètes du dessus se détachent et créent un risque d'étouffement.

Ce rappel ne fait pas partie de la liste des Avis de rappels de produits de la DGCCRF ...

A suivre ...