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mardi 1 août 2023

L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis

«L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis», source article de Food safety News du 1er août 2023.

Afin de diminuer le risque associé à  plusieurs éclosions de maladies d'origine alimentaire à  E. coli O157:H7 dans la laitue romaine des États-Unis, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) met en place des conditions temporaires de licence pour la sécurité des aliments au Canada (SAC) visant l'importation de laitue romaine provenant des États-Unis. 

Les mesures seront en vigueur du 28 septembre au 20 décembre.

Selon l'ACIA, cette mesure a été prise pour lutter contre les éclosions récurrentes de maladies d'origine alimentaire liées à E. coli O157:H7 dans la laitue romaine importée des États-Unis. Les enquêtes sur la salubrité des aliments et les retraçages effectués par les autorités américaines ont permis d'identifier une zone géographique récurrente comme source des éclosions. Cette zone comprend les comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito, et Monterey.

Au cours de la période désignée, les importateurs de laitue romaine et de mélanges de salades contenant de la laitue romaine en provenance des États-Unis doivent respecter l'une des exigences suivantes :

- une preuve que le produit ne provient pas des comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito et Monterey de la vallée du Salinas, en Californie, OU
- soumettre un formulaire d'attestation et des certificats d'analyse pour chaque envoi afin de démontrer que la laitue romaine ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

L'ACIA souligne que ces conditions de permis temporaires de SAC s'ajoutent aux exigences d'importation existantes. Les importateurs doivent également se conformer à d'autres lois canadiennes et remplir des conditions particulières au moment de l'importation.

Pour importer de la laitue romaine de l'extérieur des comtés californiens spécifiés, les importateurs sont tenus de fournir une preuve d'origine indiquant l'État et le comté où la laitue romaine a été récoltée.

Pour la laitue romaine provenant des comtés de Salinas Valley, les conditions suivantes doivent être remplies :

- une attestation de l'importateur pour les produits de laitue romaine de la Vallée du Salinas, Californie, États-Unis (CFIA/ACIA 5961; 2023/06) que l'échantillonnage a été effectué conformément aux conditions temporaires de la licence SAC et que E. coli O157:H7 n’a pas été détecté.
- un certificat d'analyse démontrant que le produit ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

Les importateurs doivent s'assurer que la laitue romaine de Californie a été manipulée par un membre certifié du California Leafy Greens Marketing Agreement (LGMA). De même, la laitue romaine de l'Arizona doit être manutentionnée par un expéditeur certifié par l'Arizona LGMA.

L'échantillonnage et les tests pour E. coli O157:H7 peuvent être effectués en utilisant deux options : échantillonnage du produit fini ou échantillonnage avant la récolte.

Dans les deux cas, le laboratoire réalisant les analyses doit être accrédité par un organisme d'accréditation conforme aux exigences de la norme ISO/IEC 17025:2017 pour des essais spécifiques.

mercredi 21 décembre 2022

Vin et étiquetage : allergènes, message sanitaire et plus encore ...

La DGCCRF s’est intéressée à «l’étiquetage des vins : savoir lire les étiquettes», Pour la fête de Noël, cela peut être utile ...

Les mentions figurant sur l’étiquette répondent à plusieurs objectifs : donner aux consommateurs des critères de choix, leur fournir une information loyale favorisant une concurrence équitable, protéger leur santé et établir la traçabilité des produits. Lisez les étiquettes !

Le blog a extrait ci-après les mentions sur les allergènes et le message sanitaire.

Allergènes
Pour les vins, la mention des allergènes est une mention obligatoire sur l’étiquetage dès lors que des substances allergènes (sulfites, œufs et produits à base d’œufs, lait et produits à base de lait) sont détectables.
La présence d’allergènes est obligatoirement mentionnée sur l’étiquette via l’expression «contient» suivie du nom de l’allergène (ce terme doit être mis en exergue, par exemple en gras ou via une police de caractère différente) :
- pour les sulfites : ils doivent être indiqués au-delà de 10 mg/litre exprimés en SO2, via les termes «sulfites» ou «anhydride sulfureux». La France a admis l’utilisation de la mention anglaise «contains sulphites», facilement compréhensible par le consommateur français ;
- pour l’œuf et les produits à base d’œuf, via les termes «œuf», «protéine de l’œuf», «produit de l’œuf», «lysozyme de l’œuf» ou «albumine de l’œuf» ;
- pour le lait et les produits à base de lait, via les termes «lait», «produit du lait», «caséine du lait» ou «protéine du lait».

Tiens l'anglais est désormais autorisé ...

Message sanitaire
Les boissons alcoolisées (plus de 1,2% vol.) commercialisées sur le territoire français doivent porter sur leur conditionnement un message sanitaire destiné aux femmes enceintes préconisant la non-consommation d’alcool.
Il peut s’agir d’un pictogramme représentant une femme enceinte dans un cercle barré ou d’un message rédigé ainsi «la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant».

L’article de la DGCCRF n’entre pas dans le sujet du vin issu de l’agriculture biodynamique, qui concerne le plus souvent des vins achétés par quelques bobos parisiens. Le blog vous avait proposé récemment un article sur le sujet avec Biodynamie : «l’influence» de l’anthroposophie.

Pour information, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Mivuldes) a publié récemment son rapport annuel. Elle revient sur le sujet de l’anthroposophie «doctrine spirituelle et philosophique» développée dans les années 1920 par l’Autrichien Rudolf Steiner. Lire aussi L'ésotérisme n'a pas sa place en agriculture !

Enfin, le tweet de la DGCCRF, ci-dessous, annonçant la parution de l’article sur le vin et étiquetage semble faire la part belle au bio …