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mardi 1 août 2023

L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis

«L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis», source article de Food safety News du 1er août 2023.

Afin de diminuer le risque associé à  plusieurs éclosions de maladies d'origine alimentaire à  E. coli O157:H7 dans la laitue romaine des États-Unis, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) met en place des conditions temporaires de licence pour la sécurité des aliments au Canada (SAC) visant l'importation de laitue romaine provenant des États-Unis. 

Les mesures seront en vigueur du 28 septembre au 20 décembre.

Selon l'ACIA, cette mesure a été prise pour lutter contre les éclosions récurrentes de maladies d'origine alimentaire liées à E. coli O157:H7 dans la laitue romaine importée des États-Unis. Les enquêtes sur la salubrité des aliments et les retraçages effectués par les autorités américaines ont permis d'identifier une zone géographique récurrente comme source des éclosions. Cette zone comprend les comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito, et Monterey.

Au cours de la période désignée, les importateurs de laitue romaine et de mélanges de salades contenant de la laitue romaine en provenance des États-Unis doivent respecter l'une des exigences suivantes :

- une preuve que le produit ne provient pas des comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito et Monterey de la vallée du Salinas, en Californie, OU
- soumettre un formulaire d'attestation et des certificats d'analyse pour chaque envoi afin de démontrer que la laitue romaine ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

L'ACIA souligne que ces conditions de permis temporaires de SAC s'ajoutent aux exigences d'importation existantes. Les importateurs doivent également se conformer à d'autres lois canadiennes et remplir des conditions particulières au moment de l'importation.

Pour importer de la laitue romaine de l'extérieur des comtés californiens spécifiés, les importateurs sont tenus de fournir une preuve d'origine indiquant l'État et le comté où la laitue romaine a été récoltée.

Pour la laitue romaine provenant des comtés de Salinas Valley, les conditions suivantes doivent être remplies :

- une attestation de l'importateur pour les produits de laitue romaine de la Vallée du Salinas, Californie, États-Unis (CFIA/ACIA 5961; 2023/06) que l'échantillonnage a été effectué conformément aux conditions temporaires de la licence SAC et que E. coli O157:H7 n’a pas été détecté.
- un certificat d'analyse démontrant que le produit ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

Les importateurs doivent s'assurer que la laitue romaine de Californie a été manipulée par un membre certifié du California Leafy Greens Marketing Agreement (LGMA). De même, la laitue romaine de l'Arizona doit être manutentionnée par un expéditeur certifié par l'Arizona LGMA.

L'échantillonnage et les tests pour E. coli O157:H7 peuvent être effectués en utilisant deux options : échantillonnage du produit fini ou échantillonnage avant la récolte.

Dans les deux cas, le laboratoire réalisant les analyses doit être accrédité par un organisme d'accréditation conforme aux exigences de la norme ISO/IEC 17025:2017 pour des essais spécifiques.

jeudi 3 novembre 2022

L'Agence canadienne d'inspection des aliments dissimule des rapports d'inspection

C’est pas bien ce que fait l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), les temps changent et la transparence ne semble plus la règle ...

«L'ACIA dissimule des rapports d'inspection», source article de Jim Romahn sur son blog Agri 007.

Les agents permettant l'accès à l'information de l'Agence canadienne d'inspection des aliments dissimulent des rapports d'inspection des viandes de l'usine de conditionnement de viande bovine de JBS à Brooks, Alberta, et de l'usine de conditionnement de viande de porc d’Olymel à Vallée Jonction, au Québec.

Selon le registre, les rapports d'inspection entre le 1er janvier 2018 et juillet de cette année ont été publiés en réponse à une demande d'accès à l'information.

Mais lorsque Ontario Farmer a demandé à voir le dossier, la réponse a été de diffuser plus de 100 pages de règlements et tous les rapports d'inspection sont censurés.

Ce qui a été publié était un tableau détaillant le nombre d'inspecteurs et de vétérinaires que l'ACIA emploient.

Par le passé, les rapports d'inspection des viandes étaient fournis aux déclarants qui déposaient des demandes en vertu de la loir sur l'accès à l'information.

vendredi 29 avril 2022

Maîtriser le pouvoir de la spectroscopie pour la sécurité des aliments

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) nous propos un article du Dr Thomas Teklemariam, «Maîtriser le pouvoir de la spectroscopie pour la sécurité alimentaire». Extraits.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) cherche toujours des moyens d’améliorer la salubrité des aliments. Les rayonnements électromagnétiques (REM) peuvent fournir une perspective unique sur ce qui se passe dans les aliments et sont extrêmement utiles dans les enquêtes sur la salubrité, la qualité et la fraude potentielle des aliments.

Toutes les ondes lumineuses, même celles qui sont invisibles à l’œil nu, sont collectivement appelées rayonnements électromagnétiques. Le REM est un flux de photons énergétiques qui se déplacent à la vitesse constante de la lumière au rythme d’une onde et son énergie est équivalente à la fréquence de l’onde. Toute l’existence de la vie et de nombreuses technologies que nous utilisons chaque jour reposent sur diverses formes de REM: ondes radio, micro-ondes, rayonnement infrarouge, lumière visible, rayons ultraviolets, rayons X et gamma, afin d’augmenter l’énergie.

Compréhension de la spectroscopie
Lorsque les REM entrent en collision avec la matière, l’énergie est transférée. Les atomes et les molécules du matériau que les REM entrent en collision avec la forme de la nature de l’interaction. La spectroscopie est l’étude des interactions entre les REM et la matière. La façon dont la matière absorbe, émet ou diffuse le rayonnement fournit des renseignements importants sur les propriétés et la composition du matériau. Il existe de nombreuses formes de spectroscopies différentes selon la gamme de fréquences de REM utilisés. Les méthodes basées sur la spectroscopie permettent une analyse rapide, sensible, peu coûteuse et sans gaspillage, avec une préparation qui ne nécessite que peu ou pas d’échantillons. Leur application en tant que méthodes d’analyse « vertes » ou respectueuses de l’environnement a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières années dans les domaines des sciences de la santé, de la physique, de la chimie et d’autres disciplines.

Spectroscopie à l’ACIA
L’Unité de Matières Étrangères de l’ACIA du laboratoire de la région du Grand Toronto (RGT) utilise 2 techniques spectroscopiques pour l’identification des matières inconnues, les enquêtes sur la salubrité des aliments et la recherche sur le développement de méthodes liées à l’authenticité des aliments. Ces techniques sont les suivantes :
- la spectroscopie infrarouge à transformer de Fourier (IRTF) et de spectroscopie Raman;
- la spectroscopie par claquage induit par éclair laser (SCL).

Les molécules peuvent être identifiées par leur interaction avec le rayonnement infrarouge. La spectroscopie infrarouge à transformer de Fourier (IRTF) et de spectroscopie Raman sont des technologies complémentaires fondées respectivement sur l’absorption et la diffusion de la section médiane du rayonnement infrarouge. Parce que l’absorption de la lumière infrarouge à faible énergie génère un mouvement vibrationnel dans les liaisons chimiques des molécules, les deux méthodes sont aussi connues sous le nom de spectroscopie vibrationnelle. Les méthodes permettent aux scientifiques de saisir des empreintes moléculaires à partir de divers matériaux. L’empreinte digitale décrit la structure unique d’une molécule et facilite la comparaison des similitudes et des différences entre elles.

Le matériau peut également être identifié par la façon dont il refroidit après avoir été vaporisé. La spectroscopie par claquage induit par éclair laser (SCL) est un type de spectroscopie d’émission qui analyse le rayonnement plasmatique. La SCL produit du plasma en vaporisant une portion de la surface de l’échantillon de la taille d’un micromètre à une température extrêmement élevée. Cela mène au développement d’un plasma local de courte durée et à haute température semblable au plasma bouillant à la surface du soleil. Les spectrophotomètres recueillent la lumière libérée par le plasma de refroidissement et créent une empreinte spectrale des atomes et ions dans le plasma. La SCL est considérée comme l’un des moyens les plus pratiques et efficaces d’obtenir une empreinte atomique rapide de gaz, de liquides et de solides. La SCL est devenue tellement populaire qu’elle est actuellement l’un des instruments clés à bord du Mars rover, où il étudie activement la composition chimique des roches et des minéraux sur une autre planète.

Protéger notre nourriture avec des empreintes spectroscopiques
L’ACIA cherche toujours des moyens d’assurer la salubrité des aliments. Aussi appelée analyse non ciblée, l’empreinte spectroscopique s’est révélée utile ces dernières années pour de nombreuses applications de salubrité des aliments. Cela comprend l’identification de matériaux inconnus, la confirmation de l’authenticité des aliments (par exemple, que l’huile bon marché n’a pas été mélangée à de l’huile d’olive ou que l’espèce de poisson est ce qui figure sur l’étiquette) et l’analyse de la salubrité et de la qualité des aliments. L’empreinte spectroscopique fournit une méthode rapide de détection des écarts ou anomalies par rapport aux échantillons authentiques. Contrairement aux approches ciblées, qui tentent d’identifier un seul agent à la fois, l’empreinte digitale recherche des modèles inhabituels dans de grandes quantités de données sur le spectre. Pour détecter les différences subtiles dans ce grand volume de données, la méthodologie utilise des outils d’analyse de données multivariées raffinés qui peuvent rapidement identifier des échantillons suspects aux fins d’analyse ciblée. Les récents progrès en science des données et en apprentissage automatique ont grandement amélioré l’utilisation des techniques d’analyse de données multivariées, ainsi que le développement d’outils interactifs et intuitifs pour communiquer des données complexes.

N’hésitez pas à lire la suite …

NB: Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

jeudi 12 août 2021

La plupart des analyses microbiologiques alimentaires sont négatives, selon l’Agence canadienne d'inspection des aliments

«La plupart des analyses microbiologiques alimentaires sont négatives, selon l’Agence canadienne d'inspection des aliments», source blog Agri 007 de Jim Romahn.

Le Programme national de surveillance microbiologique (PNSM) est un programme de surveillance des aliments géré par l'ACIA et conçu pour déterminer si l'industrie se conforme aux normes microbiologiques; faciliter l'accès aux marchés internationaux pour les produits alimentaires canadiens; fournir de l'information sur l'efficacité des mesures de contrôle de la salubrité des aliments et des interventions en la matière; et faire en sorte que les consommateurs gardent confiance en la salubrité de l'approvisionnement alimentaire.  

Les résultats des analyses rapportés cette semaine par l'Agence canadienne d'inspection des aliments révèlent que les aliments canadiens, à de rares exceptions près, psont sûrs pour être consommés.

Le Programme national de surveillance microbiologique a révélé que le taux de satisfaction relatif aux produits canadiens et importés combinés étaient de 99,1%.

Les résultats du programme de surveillance de la salubrité des aliments (2019-2020) ont indiqué que 99,1% de tous les produits alimentaires analysés au cours de cet exercice étaient conformes aux normes canadiennes, avec 98,5% des produits nationaux, 99,6% des produits importés et 100% des aliments d'origine inconnue. l'origine étant conforme. En outre, le taux de satisfaction pour les échantillons environnementaux était de 94,2%.

Alors, que ressentez-vous en sachant qu'un peu moins d'un produit alimentaire sur 1 000 pourrait être contaminé par des bactéries dangereuses ?

lundi 10 mai 2021

Analyse des dangers microbiologiques et chimiques des insectes comestibles à la disposition des consommateurs canadiens

A l'heure où vraisemblablement des insectes vont bientôt disponibles dans l'UE, voici un article paru dans Journal of Food Protection, qui traite de l'analyse des dangers microbiologiques et chimiques des insectes comestibles à la disposition des consommateurs canadiens.

Résumé

Les insectes comestibles sont un nouvel aliment dans la plupart des pays; leur popularité augmente en raison de leur teneur élevée en protéines et de leur faible teneur en matières grasses, de leur facilité de culture et de leur faible impact environnemental. À notre connaissance, il s'agit du premier article traitant à la fois des dangers microbiologiques et chimiques des insectes comestibles.

Des échantillons ont été collectés dans les magasins de détail ou achetés via le commerce électronique. Un total de 51 échantillons d'insectes entiers séchés ou sous forme de poudre d'insectes ont été testés pour Escherichia coli (E. coli) générique qui sert d'indicateur des conditions générales d'hygiène tout au long de la chaîne de production alimentaire, et des espèces bactériennes pathogènes Ni Salmonella (spp.), ni E. coli générique (> 100 unités formant colonies (UFC)/g) n'ont été retrouvés dans aucun des échantillons.

43 échantillons de grillons (barres protéinées, poudres, farines, insectes entiers) et 4 échantillons de vers à soie (insectes entiers) ont été analysés pour jusqu'à 511 pesticides. 39 échantillons contenaient des résidus d'un à quatre pesticides; 34 échantillons étaient conformes et 5 échantillons n'étaient pas conformes à la réglementation canadienne.

Sept résidus de pesticides différents ont été détectés avec le glyphosate et son métabolite, l'AMPA, étant les résidus prédominants détectés. Dix-neuf des échantillons analysés pour des pesticides ont également été analysés pour l'arsenic, le cadmium, le mercure et le plomb; il ne restait pas suffisamment de matière pour permettre les essais de métaux. Le taux positif pour l'arsenic, le cadmium, le plomb et le mercure était respectivement, de 100%, 79%, 58% et 74%. Les concentrations détectées allaient de 0,030 mg/kg à 0,34 mg/kg pour l'arsenic, de 0,031 mg/kg à 0,23 mg/kg pour le cadmium, de 0,019 mg/kg à 0,059 mg/kg pour le plomb et de 0,00094 mg/kg à 0,028 mg/kg pour le mercure.

Compte tenu du manque de détection de la contamination microbiologique et du taux et des niveaux positifs de pesticides et de métaux observés dans les produits, Santé Canada a déterminé que tous les produits d'insectes analysés étaient sans danger pour la consommation humaine. Cette étude est une étude limitée et l'ACIA continuera de surveiller ce nouvel aliment.

NB : Un document de l'ACIA (Agence canadienne d'inspection des aliments), 2017-2018. Bactéries pathogènes dans les insectes comestibles, est disponible ici.

lundi 25 janvier 2021

Bonne nouvelle, le Canada va renforcer les inspections en sécurité des aliments. Quid en France ?

Dans la grisaille de l'hiver et aussi de ce qui nous va nous être annoncé avec la pandémie de Covid-19 et ses nouveaux variants, voici une information qui a dû aller droit au cœur de tous ceux qui, comme moi, sont en faveur de l'amélioration et du renforcement des inspections en sécurité des aliments en France, pas de chance, c'est au Canada que ça se passe …

«Le gouvernement du Canada investit 162,6 millions de dollars pour renforcer l'Agence Canadienne d'Inspection des Aliments», selon communiqué de presse du gouvernement du Canada du 22 janvier 2021.

Rien n'est à retrancher dans ce communiqué, que j'aurais voulu qu'il en soit de même chez nous !

Alors que nous travaillons à la reprise économique après la pandémie de COVID-19 et que nous commençons à mieux reconstruire, il est plus important que jamais que le gouvernement du Canada investisse dans les services qui sont essentiels à la sécurité et à la croissance des entreprises agricoles et agroalimentaires canadiennes.

Le gouvernement du Canada investit 162,6 millions de dollars dans l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) au cours des cinq prochaines années et 40 millions de dollars par an de financement de façon continue pour maintenir l'intégrité du système d'assurance de la salubrité des aliments du Canada, protéger la santé des plantes et des animaux pour assurer l'approvisionnement alimentaire, et fournir un soutien continu aux activités d'importation et d'exportation des entreprises canadiennes pour surmonter les interruptions de la pandémie et la volatilité du commerce mondial.

Cet investissement renforcera un système réglementaire déjà solide et efficace, permettant l'Agence à continuer de réagir efficacement et rapidement aux activités d'importation et d'exportation, d'effectuer une surveillance et de numériser les formulaires et les documents.

Ce financement permettra d'accroître les programmes d'inspection, de surveillance et de contrôle de l'ACIA au Canada afin de réagir à la détection de nouveaux agents pathogènes alimentaires, d'espèces envahissantes et de maladies animales qui menacent les ressources agricoles et naturelles du pays. Les services numériques de l'ACIA seront également développés afin qu'un plus grand nombre d'exportateurs et d'importateurs canadiens puissent bénéficier d'outils efficaces et automatisés de gestion des risques et d'inspection.

Cet investissement fait en sorte que le Canada disposera de l'un des systèmes de sécurité alimentaire et de protection des végétaux et des animaux les plus modernes et les plus efficaces au monde, ce qui renforcera encore la réputation du Canada en tant que partenaire commercial de confiance.

Voilà tout est dit …

Un dernier mot pour vous rappeler que les dégâts toujours présents occasionnés dans les inspections en sécurité des aliments sous l’ère Le Foll, du nom d'un ancien ministre de l’agriculture et ancien parole de François Hollande. 

Ce triste sire souhaite, selon l'excellent blog notes d'Olivier Masbou, «redéfinir de grandes orientations politiques pour un pays qui va sortir de la crise sanitaire avec un déficit budgétaire à 11%, avec plus de 120% d’endettement, une crise sociale qui va être extrêmement lourde et une économie qui doit assurer sa transition écologique». Stéphane Le Foll se se dit porteur d’un «projet pour la France de 2022 » qu’il détaillera dans un livre dont la sortie est prévue pour l’été prochain.

Le bilan de M. Le Foll de mai 2012 à octobre 2016 au ministère de l'agriculture a permis la baisse drastique des inspections en sécurité des aliments, il faudrait lui rappeler tous les jours, une sorte de non-assistance à consommateur en danger, et depuis, hélas, cela ne s'est guère amélioré …

  • 2012 : 86 239
  • 2013 : 82 729
  • 2014 : 78 000
  • 2015 : 76 000
  • 2016 : 55 000
  • 2017 : 54 000
  • 2018 : 57 500
  • 2019 : 58 200

lundi 3 août 2020

Epidémie à Salmonella Newport aux Etats-Unis et au Canda en lien avec des oignons


« Thomson rappelle tous les oignons de l'ensemble des États-Unis en raison d'un lien avec une épidémie à Salmonella Newport », source article de Coral Beach du 2 août 2020 paru dans Food safety News.

Thomson International Inc. rappelle tous ses oignons, quelle que soit leur couleur, des 50 États. Semblable au rappel au Canada, le rappel aux États-Unis est dû à des liens avec une éclosion à Salmonella Newport qui a rendu malade un total de 510 personnes dans les deux pays.

Parmi les personnes infectées, 396 sont originaires de 34 États américains. Parmi ceux pour lesquels des informations sont disponibles, 59 ont été hospitalisés. Le premier cas de maladie a commencé le 12 juillet, mais les responsables de la santé s'attendent à davantage de cas identifiés en raison du décalage entre le début de la maladie et la confirmation requise pour que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ajoutent un patient à son décompte.

Pendant ce temps au Canada, des rappels ont lieu :

Le 30 juillet 2020, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) annonce le rappel d'oignons rouges importés des États-Unis vers l'Ouest canadien par Sysco en raison de la bactérie Salmonella.
Sysco procède au rappel d'oignons rouges dans l'Ouest canadien dans ses magasins de Victoria, de Vancouver, de Kelowna, de Calgary, d'Edmonton, de Winnipeg et de Regina. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) poursuivra son enquête sur d'autres importateurs possibles, ce qui pourrait entraîner d'autres rappels.
Le 1er août 2020, selon l’ACIA, Mise à jour d'un avis de rappel d'aliments. Rappel d'oignons rouges, d'oignons jaunes, d'oignons blancs et d'oignons jaunes sucrés importés depuis les États-Unis de la compagnie Thomson International Inc. en raison de la bactérie Salmonella
L'industrie procède au rappel d'oignons rouges, d'oignons jaunes, d'oignons blancs et d'oignons jaunes sucrés produits à Bakersfield (Californie) aux États-Unis par la compagnie Thomson International Inc. en raison de la présence possible de la bactérie Salmonella. Les produits visés décrits ci-dessous ou les aliments contenant ces oignons crus ne doivent pas être consommés. 
Dans un communiqué mis à jour le 2 août 2020, l’Agence de la santé publique du Canada rapporte le résumé de l’enquête :
Au 2 août 2020, 120 cas confirmés de Salmonella Newport liés à cette éclosion ont été recensés dans les provinces suivantes : Colombie-Britannique (43), Alberta (56), Saskatchewan (4), Manitoba (13), Ontario (2), Québec (1) et Île-du-Prince-Édouard (1).
Les personnes sont tombées malades entre la mi-juin et la mi-juillet 2020. Dix-sept personnes ont été hospitalisées. Aucun décès n’a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées entre 3 et 100 ans. La majorité des cas (56 %) sont des femmes.
Les personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé des oignons rouges à la maison, dans des restaurants et dans des établissements de soins.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments mène actuellement une enquête sur la salubrité des aliments et a émis des avis de rappel d’aliments pour des produits connexes. Il est possible que d’autres avis de rappel d’aliments soient émis au Canada.
Les centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis enquêtent également sur une éclosion de Salmonella Newport qui a une empreinte génétique similaire à celle des maladies signalées dans cette éclosion. Les enquêteurs du Canada et des États-Unis continuent de collaborer pour échanger des informations et déterminer les points communs dans les renseignements sur l’éclosion, qui peuvent permettre de détecter d’autres sources de la maladie ou d’aider à trouver la cause de la contamination des oignons rouges.
Il est possible que des maladies plus récentes soient signalées lors de l’éclosion, car il s’écoule un certain temps entre le moment où une personne tombe malade et celui où la maladie est signalée aux responsables de la santé publique. Pour cette éclosion, la période de déclaration de la maladie est de deux à quatre semaines.

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous !

vendredi 20 mars 2020

L’inspection canadienne des viandes présente des lacunes, selon un audit américain


« L’inspection canadienne des viandes présente des lacunes, selon un audit américain », source article de Jim Romahn paru sur son blog Agri 007.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments présente certaines lacunes, selon un rapport du Food Safety and Inspection Service (FSIS) du minsistère américain de l'agriculture (USDA).

Le rapport, déposé en décembre 2018 et publié dans la rubrique Accès à l'information, a dit que « les auditeurs du FSIS ont identifié des lacunes en raison de l'application inadéquate des pratiques opérationnelles et des normes d’efficacité en matière de désinfection par le personnel de l'ACIA (Agence canadienne d'inspection des aliments). »

Le rapport indique également que « les auditeurs ont identifié des lacunes liées à la conception, au suivi et à la tenue de dossiers HACCP (Hazard Analysis Critical Control Points). »

Il a également dit que l'ACIA « n'avait identifié aucune lacune, ni aucune lacune documentée pouvant entraîner des conditions insalubres potentielles affectant tous les établissements vérifiés. »

L'ACIA s'est plainte du fait que les auditeurs du FSIS auraient dû dire « certaines » et non « toutes» » les usines auditées.

Les conclusions du FSIS ont été lourdement censurées, bloquant dans certains cas des descriptions entières d'une page des conclusions des auditeurs.

Toutes les constatations du FSIS sont accompagnées de commentaires de l'ACIA, la plupart d'entre eux citant simplement les réglementations et procédures opérationnelles canadiennes.

Le FSIS audite les usines de conditionnement et les laboratoires de l'ACIA depuis plus de 50 ans.

Dans les années 1970, de nombreuses usines canadiennes ont été interdites d'exporter de la viande aux États-Unis parce qu'elles ne respectaient pas les normes de l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

Après des décennies de lacunes, le gouvernement fédéral a transféré l'inspection de l'ACIA de l'agriculture au ministère de la santé en octobre 2013.

samedi 16 novembre 2019

Canada : Une nouvelle ressource en ligne donne vie à des histoires scientifiques


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Une nouvelle ressource en ligne donne vie à des histoires scientifiques » par l’Agence canadienne d’inspection des aliments
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a lancé une ressource en ligne accessible à tous les Canadiens.
Les Chroniques 360 offrent des histoires scientifiques qui intéresseront les jeunes Canadiens, le public, l'industrie et le milieu académique.
Ces histoires intéressantes démontrent comment l'ACIA continue d'être un chef de file mondial en matière de salubrité des aliments, de protection des végétaux et de santé des animaux en utilisant la science et l'innovation et en soutenant l'accès de l'industrie aux marchés internationaux.
Les histoires des Chroniques 360 couvrent de nombreux sujets, comme la reconnaissance des signes et des symptômes de l'agrile du frêne, la façon dont l'ACIA collabore avec l'industrie pour protéger les consommateurs contre la fraude alimentaire et la façon dont les chiens détecteurs à l'aéroport aident à garder les produits alimentaires, animaux et végétaux interdits à l'extérieur du Canada.
Chroniques 360 est un centre multimédia en ligne qui présente des histoires qui couvrent l'ACIA sous tous les angles. Les articles, les vidéos, les vlogues et les balados offrent des points de vue uniques et novateurs provenant d'experts, de scientifiques et d'inspecteurs.
Le contenu des Chroniques 360 est disponible et représente une ressource aux médias et aux Canadiens. Le contenu peut être reproduit en tout ou en partie, conformément aux modalités de l'ACIA.
Bon nombre de nos experts sont disponibles pour accorder des entrevues devant ou sans la caméra. Les journalistes qui sont à la recherche de renseignements supplémentaires ou qui souhaitent être mis en rapport avec l'un de nos experts peuvent communiquer avec le bureau des relations avec les médias de l'ACIA.
Une vraie mine d’informations, et de plus, ce qui nous paraît chez nous complètement surréaliste, on peut dialoguer avec l’ACIA, « Vous avez une idée d'une histoire ou une rétroaction à partager? Communiquez avec nous»

mercredi 6 novembre 2019

23e rappel de viande au Canada : «L'industrie procède au rappel de divers produits de bœuf cru et de veau cru parce que ces produits pourraient être contaminés par E. coli O157:H7», selon l’ACIA


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Voilà que cela n’en finit pas … un peu comme le jour de la marmotte, un monde sans fin ...

Selon l’ACIA, « L'industrie procède au rappel de divers produits de bœuf cru et de veau cru parce que ces produits pourraient être contaminés par la bactérie E. coli O157:H7. » 

Comme le note Coral Beach dans un article paru le 5 novembre 2019 dans Food safety News, « L’Industrie» rappelle plus de viande mystère en raison du risque de E. coli »

Après avoir publié le rappel n°23 pour du bœuf en raison du risque d'infections par E. coli, les responsables canadiens continuent de répéter des informations vagues sur la situation, qui comprend maintenant le appel de 875 produits individuels.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) continue également de signaler « Aucun cas de maladie associé à la consommation de ces produits n'a été signalé » lié aux produits de bœuf et de veau crus appelés. Tous les produits des 23 rappels sont potentiellement contaminés par E. coli O157:H7, une souche particulièrement virulente du pathogène.

Dans tous les rappels publiés depuis le 3 octobre, l’ACIA a déclaré que « Ce rappel découle d'activités d'inspection menées par l'ACIA. » L’agence n’a pas révélé de détails sur les types d’inspection, ni sur les analyses de laboratoire.

Comme pour bon nombre des 22 autres rappels, l’ACIA n’indique pas quelle entreprise a lancé le 23e rappel. L’agence rapporte que « l’industrie » rappelle des produits.

De même, l’ACIA n’a pas rendu public le nombre total de tonnes de viande impliquées, ni les entités impliquées dans la chaîne d’approvisionnement, depuis les éleveurs jusqu’aux abattoirs, les condditionneurs, les distributeurs, etc. Certaines marques de vente au détail figurent sur la liste des 875 produits rappelés.

mardi 29 octobre 2019

Le Canada publie le 20e rappel de produits de bœuf et de veau crus en raison du risque de contamination par E. coli O157:H7


« Le Canada publie le 20e rappel de produits de bœuf et de veau crus en raison du risque de contamination par E. coli O157:H7 », source Food Safety News.

Les responsables canadiens de la santé et de la sécurité des aliments mettent en garde la population et les opérateurs de la restauration commerciale contre une autre liste de produits de bœuf rappelés dans le cadre d'une investigation sur E. coli.

Cette fois, l'avis de rappel de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) concerne deux marques de bœuf et de veau, The Sweet Patato et Artisan Farms.

Il s'agit du 20e rappel depuis le 3 octobre lorsque St. Ann’s Foods Inc./Ryding-Regency Meat Packers Ltd. a rappelé des produits de bœuf et de veau crus à la suite d'une investigation de l'ACIA. Le gouvernement a publié une alerte à propos de la situation sur son site Internet Canadiens en santé.

Comme dans le cas des rappels précédents, les rappels du 28 octobre signalent que « Ce rappel découle d'activités d'inspection menées par l'ACIA. » Le gouvernement n’a pas signalé quel le déclencheur spécifique de l’inspection.

Depuis le premier rappel, un certain nombre d'entités différentes, y compris certaines identifiées par des responsables canadiens simplement comme une « industrie », ont publié des rappels dans le cadre de l'investigation. Aucune maladie n'a été confirmée au moment de l'affichage du rappel le plus récent, mais l'investigation est en cours.

Aux États-Unis, le Food Safety and Inspection Service (FSIS) du ministère de l’Agriculture des États-Unis a émis une alerte de santé publique concernant les produits de bœuf crus non intacts dérivés de bœuf importé d’Ontario (Canada) et rappelés par Ryding-Regency. Cette alerte reste en vigueur.

Au Canada, des responsables continuent d'inciter le public et les opérateurs de restauration, dont les écoles, les restaurants, les hôtels, les hôpitaux, les maisons de retraite et autres cuisines institutionnelles, à ne pas utiliser les produits de bœuf et de veau crus rappelés.

Pour obtenir une liste de tous les produits de bœuf et de veau rappelés, cliquez ici.

Mise à jour du 30 octobre 2019Les autorités canadiennes restent muettes sur les détails de l'investigation des produits de boeuf après le 21ème rappel, selon un article de Coral Beach dans Food Safety News.

Je ne sais pas pourquoi mais ce genre de mutisme me fait penser à d'autres autorités sanitaires, mais dans quel pays ?

dimanche 20 octobre 2019

Rappels de produits alimentaires au Canada, il était temps de fixer des limites


Le blog vous avait déjà entretenu des rappels récents au Canada, ici.

« Lettre de la rédaction: il était temps de fixer des limites », source article de Dan Flynn paru le 20 octobre 2019 dans Food safety News.

Les nouvelles impliquent divers faits concernant certains événements placés dans un certain contexte.

En règle générale, Food Safety News n’éprouve pas de difficulté à rassembler ces facteurs pour nos lecteurs, mais j’ai le sentiment que nous sommes un peu à l’écart depuis la semaine dernière en raison de tous ces rappels de bœuf et de veau au Canada impliquant Ryding-Regency Meat Packers Ltd de Toronto.

Il est inhabituel que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ou le Food Safety Inspection Servic (FSIS) de l’USDA nous embobinent avec un rappel élargi après un autre rappel, puis ils nous disent qu’il y a quelque chose qui pourrait se produire en raison des investigations des enquêteurs. Habituellement, ces événements sont plus ordonnés. Ils sont liés à une épidémie ou à un autre développement rapide.

La liste des produits de bœuf et de veau crus rappelés continue de s'allonger. Les faits ne manquent pas, mais il n’y a pas assez de perspective.

Il m'a toutefois fallu attendre la fin de la semaine pour replacer l'action de l'ACIA dans son contexte.

L'ACIA a décidé defixer des limites lorsqu'elle a suspendu la licence de Riding-Regency en raison de la contamination par E. coli O157:H7. Nous avons rendu compte de la suspension de la licence qui a eu lieu le 17 septembre. Concrètement, cela signifie que l’ACIA retire tout ce qui se trouve du mauvais côté des limites. Et le FSIS a publié une recommandation de santé publique sur ce qui se passe.

Pour mettre les choses en contexte, la stratégie de sécurité des aliments utilisée par l’ACIA a été utilisée par d’autres. Le Dr Richard Raymond, sous-secrétaire à la sécurité des aliments de l'USDA en 2008, a découvert que l’entreprise Westland/Hallmark Meat, aujourd'hui disparue, utilisait certaines des pratiques d'abus les plus flagrantes jamais commises envers les animaux, il a donc tracé une limite dure qui a forcé au rappel de viande le plus important de l'histoire américaine. Raymond a réussi à fixer des limites et a même ajouté des produits cuits au rappel de 143,3 millions de pounds (environ 65 000 tonnes).

Une décennie plus tôt, l'USDA avait tranché avec Supreme Beef pour sa quantité minable de contamination par Salmonella. Cette fois, toutefois, Supreme Beef a poursuivi l'USDA devant un tribunal fédéral et l'a emporté. Les hommes en robe noire ont déclaré que l'USDA ne pourrait pas suspendre les opérations de Supreme car Salmonella n'a pas été déclaré comme un contaminant dans la viande comme E. coli.

Il est intéressant de noter que l’USDA achetait d’énormes quantités de viande de bœuf auprès de Westland/Hallmark et de Supreme au moment où ces incidents se sont produits.

Pour les consommateurs, cette stratégie de fixer des limites est une bonne chose. Malgré les protestations des propriétaires de Riding Regency, la sécurité des aliments est mise en péril lorsque la paperasse est tellement gâchée que personne ne peut en déduire quoi que ce soit. Lorsque vous êtes « gestionnaire », vous êtes censé être capable de gérer. Lorsque vos 300 employés sont renvoyés chez eux, c’est de votre faute et de votre responsabilité. Et jusqu’à ce que le rapport d’enquête de l’ACIA soit publié dans son intégralité, nous ne savons pas si la ligne fixée est tirée uniquement par une mauvaise tenue des dossiers.

E. coli O157:H7 a été à l'origine du plus important rappel de bœuf de l'histoire du Canada concernant l'usine XL Foods de Brooks, en Alabama, en 2012. Et quand cette bactérie est entrée en contatct avec lle réseau d’approvisionnementen eau de Walderton, Ontario, en 2000, la souche de E. coli a rendu malade 2 000 personnes, entraînant six décès.

« L'ACIA a identifié un problème dans une usine et a institué un rappel avant que quiconque ne tombe malade. Si vous réussissez cela sans que personne ne soit malade, c'est une bonne idée pour le système canadien », a déclaré Jennifer Ronholm à à la presse canadienne.

Elle est professeure adjointe en sciences de l'agriculture et de l'environnement à l'Université McGill. « Je ne voudrais pas d'un produit contaminé par E. coli O157:H7 dans mon congélateur, mon réfrigérateur, ma cuisine ou mon four et je ne recommanderais pas à quiconque de manipuler, de stocker ou de manger en connaissance de cause ou de servir la viande affectée, peu importe la façon dont elle est cuite », a déclaré Ronholm. « Répondre aux craintes de contamination est une opération complexe et fastidieuse, mais ce cas montre que« le système fonctionne ».

Tracer des limites fonctionne, en particulier lorsque celles-ci sont en retard.