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mardi 29 août 2023

Comment être un consommateur attentif ? En signalant un problème de sécurité des aliments !

Attention, acheteurs ! J’ai trouvé des saucisses de marque Johnsonville très moisies, mais avec un rabais en vente chez Vons (un supermarché) à Otay Ranch (Californie).

Vons et Johnsonville, une action immédiate pour assurer la sécurité des aliments est nécessaire.

mardi 1 août 2023

L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis

«L'Agence canadienne d’inspection des aliments met en œuvre des mesures temporaires pour la laitue romaine en provenance des États-Unis», source article de Food safety News du 1er août 2023.

Afin de diminuer le risque associé à  plusieurs éclosions de maladies d'origine alimentaire à  E. coli O157:H7 dans la laitue romaine des États-Unis, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) met en place des conditions temporaires de licence pour la sécurité des aliments au Canada (SAC) visant l'importation de laitue romaine provenant des États-Unis. 

Les mesures seront en vigueur du 28 septembre au 20 décembre.

Selon l'ACIA, cette mesure a été prise pour lutter contre les éclosions récurrentes de maladies d'origine alimentaire liées à E. coli O157:H7 dans la laitue romaine importée des États-Unis. Les enquêtes sur la salubrité des aliments et les retraçages effectués par les autorités américaines ont permis d'identifier une zone géographique récurrente comme source des éclosions. Cette zone comprend les comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito, et Monterey.

Au cours de la période désignée, les importateurs de laitue romaine et de mélanges de salades contenant de la laitue romaine en provenance des États-Unis doivent respecter l'une des exigences suivantes :

- une preuve que le produit ne provient pas des comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito et Monterey de la vallée du Salinas, en Californie, OU
- soumettre un formulaire d'attestation et des certificats d'analyse pour chaque envoi afin de démontrer que la laitue romaine ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

L'ACIA souligne que ces conditions de permis temporaires de SAC s'ajoutent aux exigences d'importation existantes. Les importateurs doivent également se conformer à d'autres lois canadiennes et remplir des conditions particulières au moment de l'importation.

Pour importer de la laitue romaine de l'extérieur des comtés californiens spécifiés, les importateurs sont tenus de fournir une preuve d'origine indiquant l'État et le comté où la laitue romaine a été récoltée.

Pour la laitue romaine provenant des comtés de Salinas Valley, les conditions suivantes doivent être remplies :

- une attestation de l'importateur pour les produits de laitue romaine de la Vallée du Salinas, Californie, États-Unis (CFIA/ACIA 5961; 2023/06) que l'échantillonnage a été effectué conformément aux conditions temporaires de la licence SAC et que E. coli O157:H7 n’a pas été détecté.
- un certificat d'analyse démontrant que le produit ne contient pas de niveaux détectables de E. coli O157:H7.

Les importateurs doivent s'assurer que la laitue romaine de Californie a été manipulée par un membre certifié du California Leafy Greens Marketing Agreement (LGMA). De même, la laitue romaine de l'Arizona doit être manutentionnée par un expéditeur certifié par l'Arizona LGMA.

L'échantillonnage et les tests pour E. coli O157:H7 peuvent être effectués en utilisant deux options : échantillonnage du produit fini ou échantillonnage avant la récolte.

Dans les deux cas, le laboratoire réalisant les analyses doit être accrédité par un organisme d'accréditation conforme aux exigences de la norme ISO/IEC 17025:2017 pour des essais spécifiques.

mardi 25 avril 2023

Des chiens à l'odorat très précis dréssés pour détecter le COVID-19 dans des écoles

Le 16 avril 2021, le blog vous proposait un article intitulé, Des chiens capables de renifler l'urine et la salive de COVID positifs dans une étude pilote.

Ce n’était pas un essai en l’air car voici «Des chiens à l'odorat très précis dréssés pour détecter le COVID-19 dans des écoles», source article de Mary Van Beusekom paru le 24 avril 2023 dans CIDRAP News.

Des chiens entraînés à l'odeur ont détecté une infection au COVID-19 avec une sensibilité de 83% et une spécificité de 90% lors de près de 3 900 dépistages dans es écoles californiennes de la maternelle à la 12e année au printemps 2022, selon une lettre de recherche publiée dans JAMA Pediatrics.

Une équipe dirigée par des chercheurs du Département de la santé publique de Californie, qui parraine également un programme de dépistage de l'antigène du COVID-19 à l'échelle de l'État, a utilisé deux chiens dressés lors de 50 visites dans 27 écoles du 1er avril au 25 mai 2022, une période dominée par le variante Omicron du SARS-CoV-2. Les chiens d'alerte médicale avaient suivi 2 mois d'entraînement à l’odeur du COVID-19 dans un laboratoire, où ils avaient atteint une sensibilité et une spécificité supérieures à 95%.

La sensibilité est la probabilité d'identifier correctement tous les cas positifs ; plus la sensibilité est élevée, plus la probabilité de résultats faussement négatifs est faible. La spécificité, d'autre part, est la capacité d'identifier avec précision ceux qui n'ont pas de condition ; plus la spécificité est élevée, plus le risque de résultats faussement positifs est faible.

Les auteurs de l'étude ont noté que le programme de test d'antigène de la Californie est efficace mais qu'il nécessite du personnel, des fournitures de test et une collecte d'échantillons et produit des déchets médicaux, tandis que la détection basée sur les chiens ne prend que quelques secondes et est généralement exempte de déchets médicaux. «Les chiens entraînés par l'odeur sont une stratégie de dépistage COVID-19 rapide, non invasif, peu coûteux et respectueux de l'environnement», ont-ils écrit.

90% de précision globale
Les chercheurs ont piloté le programme dans un sous-ensemble d'écoles bénévoles les jours de test d'antigène. L'âge médian des 1 558 participants était de 13 ans ; 55,8% étaient de sexe féminin, 89% étaient des étudiants et 68% ont été dépistés au moins deux fois.

Au cours des 3 897 dépistages appariés chien-antigène , les participants se tenaient à 1,80 m l'un de l'autre, face aux chiens, tandis que les chiens conduits par leur maître reniflaient leurs chevilles et leurs pieds, s’asseynat lorsqu'ils ont détecté une infection potentielle au COVID-19. Les participants ont ensuite subi un test d'antigène rapide BinaxNOW.

Si un chien signalait qu'un participant était positif au COVID mais que les résultats des tests d'antigène étaient négatifs, le signal était considéré comme un faux positif. Si un chien ne signalait pas et que les résultats des tests antigéniques étaient positifs, le signal était considéré comme un faux négatif. 

Les chiens ont identifié avec précision 85 infections et exclu 3 411 infections, pour une précision globale de 90%. Cependant, ils ont signalé une infection de manière inexacte 383 fois et manqué 18 cas, pour une sensibilité de 83% et une spécificité de 90%.

Méthode de dépistage efficace et non invasive
Les chercheurs ont dit que leur étude différait des autres études sur les chiens COVID-19 en ce que les chiens dépistaient les personnes plutôt que les échantillons. «Notre méthode était associée à une meilleure efficacité des tests, mais présentait une légère diminution de la sensibilité et de la spécificité par rapport aux résultats de laboratoire», ont-ils écrit.

La diminution de la sensibilité et de la spécificité sur le terrain par rapport au laboratoire pourrait être due à des distractions telles que les bruits et les jeunes enfants et à des facteurs environnementaux tels que le vent et les odeurs ambiantes, ont-ils dit.

«Nous avons envisagé d'autres options, y compris une stratégie de collecte d'échantillons utilisée par d'autres enquêteurs ; cependant, ces options sacrifieraient l'efficacité en termes de coût et de temps», ont écrit les auteurs.

Bien que l'étude ait été limitée par une faible prévalence du SRAS-CoV-2 et un faible nombre d'infections, les chercheurs veulent un jour effectuer des dépistages à grande échelle de variants préoccupants avec des chiens renifleurs de COVID, réservant  les tests d'antigène aux seuls participants avec un chien identifiant une infection potentielle. Ils ont estimé que cette décision réduirait le nombre de tests antigéniques effectués d'environ 85%.

«Bien que des modifications soient nécessaires avant une mise en œuvre généralisée, cette étude soutient l'utilisation de chiens pour un dépistage efficace et non invasif du COVID-19 et pourrait être utilisée pour d'autres agents pathogènes», ont-ils conclu.

NB : Photo d'illustration.

Mise à jour du 19 mai 2023
Selon une méta analyse, Studies: Dogs can detect COVID-19 with greater than 80% sensitivity.
Des chiens ont plus de 80% de sensibilité et plus de 90% de spécificité pour détecter la COVID-19 chez les humains.

Mise à jour du 18 juillet 2023

Les chiens odorants peuvent détecter la COVID-19 plus rapidement et plus précisément que les tests actuels. Une revue de la recherche révèle que les chiens odorants peuvent détecter avec succès la COVID-19, y compris les cas asymptomatiques, les nouveaux variants et les longs COVID. Source EurekAlert!

samedi 26 février 2022

Californie: des cas à Shigella peuvent être liés à des laveries automatiques

«Californie: des cas à Shigella à Eureka, peuvent être liés à des laveries automatiques», source Outbreaks News Today.

Des responsables de la santé publique et environnementale du comté de Humboldt, Californie, s'efforcent de contenir les cas locaux de la bactérie Shigella, une maladie gastro-intestinale, après que trois cas confirmés en laboratoire et deux autres cas suspects ont infecté des résidents d'Eureka au cours du mois dernier.

Les cas concernent plusieurs ménages, infectant des enfants d'âge scolaire et des adultes, y compris une personne sans abri.

Les responsables pensent que le microbe a pu se propager dans une ou plusieurs laveries automatiques d’Eureka, après qu'une personne infectée ait lavé des vêtements contaminés dans l'établissement.

Les responsables de la santé environnementale travaillent en étroite collaboration avec les exploitants des deux laveries, la laverie libre-service sur Summer Street et la laverie Eureka sur Little Fairfield Street, pour s'assurer que leurs installations sont correctement nettoyées et désinfectées.

La bactérie Shigella se trouve dans les selles et l'infection se propage en mangeant des aliments ou en buvant des liquides contaminés par une personne infectée, ou lorsqu'une personne touche une surface ou un objet contaminé, puis touche sa bouche ou met l'objet dans sa bouche. Les personnes infectées par Shigella ont généralement de la fièvre, des crampes abdominales et une diarrhée qui peut être sanglante.

L'apparition des symptômes de la shigellose survient généralement un à deux jours après l'exposition, mais peut prendre plus de temps et dure environ une semaine. Les personnes infectées peuvent rester contagieuses jusqu'à six semaines après la disparition des symptômes.

La plupart des personnes atteintes de shigellose se rétablissent complètement sans complications graves. Dans de rares cas, Shigella peut provoquer des infections du sang, des convulsions, une insuffisance rénale ou de l'arthrite.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

jeudi 29 avril 2021

Des analyses avant récolte sur les légume verts à feuilles seront désormais effectuées en Californie

«La LGMA, souhaite effectuer des analyses avant récolte sur les légume verts à feuilles en Californie», source article de Dan Flynn paru le 29 avril 2021 dans Food Safety News.

Tim York est «passionnément concentré sur la sécurité des aliments», selon sa biographie tirée du California Leafy Green Marketing Agreement (LGMA). Et, peut-être que c’est vrai.

Pour toute personne passionnée par la sécurité des aliments, cela signifie inévitablement prêcher l'Évangile lorsque des incroyants peuvent être présents. Hier, York a écrit dans les colonnes du journal spécialisé The Packer pour transmettre un message directement aux producteurs.

York vient de devenir président de la LGMA plus tôt cette année, succédant à Scott Horsfall, qui dirigeait l'organisation depuis sa création en 2007 jusqu'au début de 2021,

Le nouveau président se retrouve maintenant dans une sorte de croisade, vendant la décision du Conseil californien de la LGMA d'exiger des tests avant récolte, «en particulier lorsque les légumes verts à feuilles sont cultivés à proximité des exploitations animales.»

«C'est la première fois qu'un groupe de produits au complet devra effectuer des tests de avant récolte», a écrit York dans The Packer «C'est un gros problème, mais une réponse nécessaire au récent rapport de la Food and Drug Administration des États-Unis sur les épidémies associées à la laitue en 2020.»

Les épidémies à E. coli O157:H7 ont tourmenté les cultivateurs de légumes verts à feuilles depuis 2018. La théorie des causes profondes, adoptée par la FDA, est que les légumes verts à feuilles sont cultivés trop près du bétail. La poussière, le ruissellement de l'eau et les particules microscopiques peuvent contaminer les cultures et l'eau d'irrigation.

York dit que les conclusions de la FDA et le langage réglementaire dans leur plus récent rapport «n'étaient rien de moins qu'un coup de semonce qui appelle notre industrie à faire plus pour arrêter les épidémies.»

«Et donc, nous devons faire plus», a dit York. «Aucune autre entité n’est capable d’effectuer un changement aussi large que possible.»

Le conseil de la California LGMA a fait appel à Trever Suslow pour travailler sur une méthodologie de tests avant récolte et une mise à jour de l'évaluation des risques pour les terres adjacentes. Suslow est un spécialiste émérite de la recherche en vulgarisation de l'Université de Californie à Davis.

L'inclusion de tests avant récolte dans les listes de contrôle d'audit de la LGMA signifie qu'il doit d'abord y avoir un processus d'implication mené par Western Growers.

Les tests lors de larécolte n'ont pas été les préférés des producteurs. Pendant cinq ans avant 2012, le programme de tests des données microbiologiques de l'USDA a engagé des laboratoires locaux dans les universités Land Grant pour tester les produits frais au moment de la récolte. Le programme a effectué environ 80% des tests des nouveaux produits effectués par le gouvernement fédéral.

Mais ce n'était pas populaire auprès de l'industrie, qui a envoyé des lobbyistes pour la tuer.

Alors que la LGMA recueille les intrants des producteurs, York exhorte la «communauté des acheteurs» à accepter et à exiger des tests de avant récolte de leurs fournisseurs. Il souhaite également que la communauté des acheteurs s'implique dans d'autres changements qui pourraient se profiler à l'horizon.

Le LGMA de Californie a été formé après l'épidémie mortelle à E. coli de 2006 impliquant des épinards. Les membres de la LGMA produisent plus de 70 pour cent de la laitue et des légumes verts à feuilles du pays pour plus de 30 milliards de portions par an. Les producteurs de LGMA sont soumis à des audits gouvernementaux et respectent les normes uniformes imposées par l'organisation.

Peu de temps après, l'accord de commercialisation des légumes verts à feuilles de l'Arizona a également été formé. Comme la LGMA de Californie, la LGMA de l'Arizona est un réseau de producteurs et d'expéditeurs qui travaille sur un programme similaire d'audits avec l'État.

lundi 19 avril 2021

Etats-Unis : A propos des enquêtes de traçabilité en relation avec des épidémies liées à de la laitue romaine

Un article récent paru dans Journal of Food Protection donne «Un aperçu des enquêtes de traçabilité et trois études de cas sur les récentes éclosions à Escherichia coli O157:H7 liées à de la laitue romaine». 
Ce que l'on peut dire c'est qu'il y a du boulot, beaucoup de boulot ...

Résumé

Les légumes verts à feuilles contaminés par Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) ont continué de provoquer des épidémies de maladies d'origine alimentaire ces dernières années et représentent une menace pour la santé publique. Un élément important des enquêtes sur les épidémies de maladie d'origine alimentaire consiste à déterminer l'origine du véhicule de l'épidémie grâce à des enquêtes de traçabilité. La Food and Drug Administration a des experts en recherche de traçabilité qui utilisent un processus standardisé pour lancer, exécuter et interpréter les résultats des enquêtes de traçabilité en collaboration avec le Centers for Disease Control and Prevention et les partenaires des Etats et locaux. Des enquêtes de traçabilité de trois épidémies d'infections à STEC liées à de la laitue romaine en 2018 et 2019 ont été examinées pour démontrer les défis, les limites et les possibilités d'amélioration.

Les trois épidémies ont entraîné un total de 474 personnes malades, 215 hospitalisations et cinq décès. Ces cas de maladie étaient liées à la consommation de laitue romaine provenant de trois régions de culture distinctes en Arizona et en Californie.

Certains des défis rencontrés comprenaient le temps nécessaire pour lancer une traçabilité, les informations limitées d'identification des produits tout au long de la chaîne d'approvisionnement, le manque d'interopérabilité des systèmes de tenue de registres et le mélange de produits provenant de plusieurs fournisseurs.

Ces défis ont entraîné des retards dans l'identification de la source agricole des légumes verts à feuilles et l'incapacité d'identifier la cause première de la contamination.

La mise en œuvre de systèmes de traçabilité dotés de la technologie, les tests de ces systèmes et les réglementations futures pour inciter à l'adoption de systèmes de traçabilité sont quelques-unes des initiatives qui aideront à relever ces défis en améliorant les enquêtes de traçabilité et en empêchant finalement les maladies d'origine alimentaire et les éclosions futures de se produire.

mercredi 7 avril 2021

La FDA poursuit sa lutte contre la contamination animale des légumes verts à feuilles

«La FDA poursuit sa lutte contre la contamination animale des légumes verts à feuilles», source article de Coral Beach paru le 6 avril 2021 dans Food Safety News

Citant de nombreuses épidémies à E. coli O157:H7 liées aux légumes à feuilles, la FDA a dit à l’industrie qu’il est plus que temps d’avoir une vision directe des exploitations bovines en amont des champs de laitue.

Dans un nouveau rapport, la Food and Drug Administration décrit ce qu'elle souhaite voir l'industrie faire et comment elle est parvenue à ces conclusions. Le rapport d'enquête sur une épidémie d'octobre 2020 est le premier d'un doublé publié aujourd'hui. Le deuxième succès concerne la mise à jour du plan d'action (Leafy Greens STEC Action Plan - Accomplishments) pour les légumes verts feuilles de la FDA, publié pour la première fois en 2020.

Une partie du plan d'action traite de ce que la FDA veut que les industries des produits et de l'agriculture animale fassent pour réduire les dangers persistants de contamination des aliments généralement consommés crus. Les mêmes souches de E. coli continuent à apparaître dans les épidémies de légumes à feuilles et ces souches ont été retrouvées dans des échantillons de déjections animales.

De plus, les sources de contamination probables les plus fréquemment citées dans le rapport et le plan d'action de la FDA sont les exploitations de bétail situées à côté et en amont des champs de verdure feuillus. Les habitats fauniques sont également mentionnés comme problématiques.

«Cette souche de E. coli pathogène récurrente semble donc être un danger raisonnablement prévisible dans la région de culture des légumes à feuilles de la côte centrale de la Californie, et c'est particulièrement préoccupant dans la région du comté de South Monterey, dans la région de culture de la vallée de Salinas», selon le rapport de la FDA.

«Les exploitations soumises à la règle de sécurité sanitaire des produits selon le FSMA (Food Safety Modernzation Act) sont tenues de prendre toutes les mesures raisonnablement nécessaires pour identifier, et non récolter, les produits susceptibles d'être contaminés par un danger connu ou raisonnablement prévisible.»

«Le plan mis à jour comprend un accent renouvelé sur les actions visant à prévenir la contamination découlant des activités sur les terres adjacentes ...»

Le rapport de la FDA a reconnu les efforts déployés par les producteurs de fruits et légumes «produits localement», les propriétaires de bétail et d’autres industries agricoles, notamment le Monterey County Farm Bureau et le California Department of Food and Agriculture. Leur travail devrait se poursuivre et s'élargir car les solutions à court et à long terme doivent être recherchées de toute urgence, selon la FDA.

Selon le rapport d'enquête de la FDA, qui s'est concentré sur l'épidémie d'octobre 2020 liée à de la laitue romaine, une exploitation bovine en amont de champs de légumes à feuilles a été examinée comme une source possible dans plus d'une épidémie.

Le rapport indique que les épidémies en 2017, 2018, 2019 et 2020 ne sont pas un phénomène nouveau.

«Aux États-Unis, les épidémies à E. coli O157 ont été liées pour la première fois à des légumes à feuilles contaminés en 1995. Plus tard, en étudiant une décennie d'enquêtes entre 2009 et 2018, la FDA et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont identifié 40 épidémies d'origine alimentaire d'infections à STEC aux États-Unis avec un lien confirmé ou suspecté avec les légumes à feuilles», selon le plan d'action mis à jour des verts feuillus de la FDA.

«... Les résultats d'une enquête récente et les résultats d'une enquête sur une épidémie de maladie d'origine alimentaire datant de 2013 suggèrent qu'un facteur contributif probable de la contamination pathogène par E. coli des légumes à feuilles est la proximité des bovins. Il a été démontré à plusieurs reprises que les bovins sont une source persistante de E. coli pathogène, y compris E. coli O157:H7.»

«Les épidémies continues de cette souche récurrente de E. coli pathogène associée à la consommation de légumes à feuilles imposent une charge importante pour la santé publique, réduisent la confiance des consommateurs dans l'approvisionnement alimentaire et nécessitent une collaboration accrue de la part des producteurs, des propriétaires de bétail et de la communauté agricole en général pour s'améliorer. efforts de riposte et protéger la santé publique.»

Dans les recommandations spécifiques, la FDA souhaite que l'industrie de la région de cultures de la côte centrale de la Californie - englobant les régions de croissance de la vallée de Salinas et de Santa Maria - garde à l'esprit:

  • Considérez cette souche particulière de E. coli O157:H7 comme un danger raisonnablement prévisible. En vertu de la règle de sécurité des produits (21 CFR 112.112 et 112.113), les exploitations agricoles doivent: prendre toutes les mesures raisonnablement nécessaires pour identifier, et non récolter, un produit couvert qui est raisonnablement susceptible d'être contaminé par un danger connu ou raisonnablement prévisible et manipuler les produits concernés récoltés pendant les activités concernés de manière à les protéger contre la contamination par des dangers connus ou raisonnablement prévisibles.
  • Lorsque des agents pathogènes sont identifiés au moyen d'investigations microbiologiques, d'analyses avant ou après récolte de légumes à feuilles, nous recommandons aux producteurs de mettre en œuvre des analyses des causes profondes menées par l'industrie pour déterminer comment la contamination s'est probablement produite, puis de mettre en œuvre des mesures de prévention et de vérification appropriées.
  • Participez activement à l'effort local et organisé localement appelé groupe de travail California Agricultural Neighbours (CAN), dirigé par le CDFA et le Monterey County Farm Bureau pour identifier les mesures à prendre pour réduire le risque de contamination par les STEC des légumes à feuilles en cette région de croissance spécifique.
  • Rechercher activement la participation à la California Longitudinal Study (CALS) pour mieux comprendre l'écologie ded pathogènes humains dans la région de croissance. Cet effort pluriannuel vise à fournir des informations sur la façon dont les agents pathogènes humains survivent dans l'environnement agricole au sens large et comment ils se déplacent dans l'environnement, ce qui entraîne une contamination potentielle des produits avant ou au moment de la récolte. Les résultats de cette collaboration visent à améliorer les pratiques pour prévenir ou atténuer les risques liés à la sécurité des aliments et, en fin de compte, contribuer à améliorer la sécurité sanitaire des produits cultivés dans la région.
  • Encourager activement la participation des éleveurs voisins des autres producteurs agricoles de la région à participer également au CALS.
  • Être conscient et prendre en compte les risques qui peuvent être posés par l'utilisation des terres adjacentes, en particulier en ce qui concerne la présence de bétail et l'interface entre les terres agricoles, les pâturages et d'autres zones agricoles.
  • Évaluer les opérations de culture pour garantir la mise en œuvre de mesures préventives appropriées fondées sur la science et les risques, y compris les dispositions applicables du FSMA, la règle de sécurité snaitaire des produits et des bonnes pratiques agricoles.
  • Accroître la numérisation, l'interopérabilité et la normalisation des enregistrements de traçabilité tout au long du continuum des légumes verts à feuilles de la ferme au magasin, ce qui accélérerait la traçabilité et empêcherait d'autres cas de maladie. Ceci est important non seulement au niveau des producteurs, mais également essentiel pour les expéditeurs, les fabricants et les distributeurs afin d'améliorer la traçabilité globale tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

Un domaine d’intérêt particulier dans les documents de la FDA est celui de la traçabilité.

«Après l'épidmie de 2018 à E. coli associée à de la laitue romaine, les producteurs ont mené un changement d'étiquetage pour identifier une région de culture de la laitue romaine est conditionnée. Alors qu'une meilleure traçabilité des aliments à la ferme est l'objectif ultime, comme mesure provisoire, l'étiquetage de provenance a été utile pour identifier au cours des enquêtes de traçabilité où la laitue romaine potentiellement contaminée a été cultivée», indique le rapport de l'agence.

«Ainsi, l'industrie devrait envisager l'adoption de mesures améliorées - avec une spécificité plus détaillée au-delà des désignations régionales actuelles - et étendus aux légumes verts à feuilles au-delà de l'étiquetage de la laitue romaine afin de mieux protéger les consommateurs en cas de rappel de produit et minimiser la quantité de produit jeté

La nature des légumes à feuilles - cultivés à l'extérieur - rend difficile la réduction des dangers de contamination, selon la FDA, mais ces difficultés ne sont pas une raison pour abandonner le combat ou accepter le statu quo. Cependant, 2020 a apporté des changements uniques et inévitables au statu quo, ce qui, selon la FDA, a stimulé une partie de la mise à jour de son plan d'action pour les légumes verts à feuilles.

«... 2020 a présenté des défis uniques pour la mise en œuvre du plan d'action. La pandémie de COVID-19 a spécifiquement rendu certaines actions difficiles à accomplir, créant la nécessité de poursuivre certains travaux avec un accent renouvelé dans l'année à venir», indique la mise à jour de la FDA.

«... il faudra mettre davantage l’accent sur des questions aussi complexes que l’utilisation des terres adjacentes, l’eau agricole et la compréhension des voies probables par lesquelles les agents pathogènes humains peuvent contaminer les légumes à feuilles.»

Les nouvelles recommandations du plan d'action 2021 pour les verts feuillus comprennent:

  • Réunions publiques, ateliers, tendre la main aux fournisseurs de produits chimiques pour leur rappeler les règles de l'EPA;
  • Des affectations de prélèvements supplémentaires et ciblés pour la laitue romaine cultivée en Arizona;
  • Améliorer la communication et la coopération entre le gouvernement, l'industrie et le milieu universitaire, en publiant rapidement les nouvelles conclusions de l'investigation;
  • Publier une revue supplémentaire des découvertes dans les exploitations agricoles étudiées par la FDA associées aux épidémies d'infections à Escherichia coli producteurs de shigatoxines liées à la laitue romaine de 2009 à 2018;
  • Finaliser et publier un document résumant toutes les données exploitables à prendre en compte dans l'orientation des futures politiques, orientations et activités de recherche autour de l'utilisation sûre et efficace des amendements biologiques des sols d'origine animale.
  • Les recommandations de la version originale du plan d'action pour les légumes verts à feuilles de la FDA publiée en 2020 et répertoriées dans le plan mis à jour comprennent:
  • Poursuivre les audits tierce partie ;
  • Créer un partenariat volontaire de données publiques-privéees vour les légumes à feuilles;
  • Continuer à travailler avec les parties prenantes pour partager les connaissances sur les nouvelles technologies;
  • Poursuivre le dialogue en cours sur les questions spécifiques à la région en temps réel avec un large éventail des parties prenantes de la région en pleine croissance de Yuma, Arizona;
  • Faire progresser l'élaboration d'une règle finale pour la mise en œuvre de la section 204 du FSMA relative aux registres requis pour le suivi et la traçabilité des aliments désignés, qui peuvent servir de base à la traçabilité dans tout le système alimentaire; et
  • Poursuivre le travail avec les distributeurs et les partenaires gouvernementaux pour améliorer la collecte et la transmission en temps opportun des informations d'achat lors d'une enquête de taçabilité.

Dans le même cadre, on lira cet article dans Food Safety News, President Biden, ask your FDA leadership to visit a lettuce farm!, Président Biden, demandez à votre responsable de la FDA de visiter une exploitation agricole de laitues !

Mise à jour du 8 avril 2021. On lira l'article paru dans Food Safety News de Michael TaylorFDA’s warning shot for leafy greens ou Le coup de semonce de la FDA à propos des légumes verts à feuilles.

«Un rapport final sur E coli dans les légumes verts à feuilles révèle des problèmes récurrents liés aux bovins», CIDRAP News.

La Food and Drug Administration (FDA) a publié son rapport d'enquête final sur une épidémie à Escherichia coli O157:H7 en 2020 liée aux légumes verts à feuilles, qui a dit que le bétail de la région était probablement un facteur contributif et une source persistante de l'agent pathogène.

La source de l'épidémie n'a jamais été liée à une ferme ou à un type delégumes verts spécifique, et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a conclu le 22 décembre son enquête, avec 40 cas signalés dans 19 États. La moitié des patients ont été hospitalisés, mais aucun décès n'a été signalé.

Dans un communiqué, Frank Yiannas, commissaire adjoint de la FDA pour la politique et la réponse alimentaires, a déclaré que l'enquête éclairait la compréhension des épidémies à E coli liées à la région de cultures de la côte centrale de la Californie, en particulier dans les régions de Salinas Valley et Santa Maria depuis 2017. Il a noté que les résultats préliminaires publiés en janvier décrivaient la détection de la souche épidémique dans un échantillon d'excréments de bovins prélevés sur un bord de route à environ un kilomètre en amont d'une ferme de production.

«Cette découverte a attiré une fois de plus notre attention sur le rôle que le bétail paissant sur les terres agricoles à proximité des champs de légumes verts feuillus pourrait avoir sur l'augmentation du risque de contamination des produits, où la contamination pourrait être propagée par l'eau, le vent ou d'autres moyens», a-t-il dit.

Un examen des épidémies qui semblent survenir chaque automne depuis 2017 a révélé trois tendances récurrentes clés: la même souche de E coli, la même région et les problèmes liés aux activités sur les terres adjacentes.

La FDA recommande aux producteurs de la côte centrale de considérer la souche récurrente de E. coli comme un danger raisonnablement prévisible, en particulier dans la partie sud du comté de Monterey dans la vallée de Salinas. L'agence a également exhorté les producteurs à identifier où la souche récurrente persiste et comment elle contamine probablement les légumes verts à feuilles.

jeudi 29 octobre 2020

La FDA fait des annonces sur deux épidémies à E. coli O157:H7

« La FDA annonce des enquêtes sur deux épidémies à E. coli O157:H7 », source communiqué de l'US Food and Drug Administration du 28 octobre 2020.

La communiqué suivant est attribuée à Frank Yiannas, commissaire adjoint de la FDA pour la politique alimentaire et la réponse:

«La FDA, avec le CDC et nos partenaires locaux et des Etats, s’emploient à enquêter sur deux flambées de maladies à E. coli O157:H7 (STEC) productrices de toxines Shiga. Nous ne savons pas quel aliment cause des maladies ou s'il s'agit d'un produit alimentaire réglementé par la FDA.»

«Cependant, nous avons vu des souches similaires récurrentes, émergentes ou persistantes de E. coli lors d'épidémies récentes. E. coli O157:H7 peut contaminer de nombreux aliments, et nous ne pouvons pas supposer que les épidémies actuelles soient liées à des aliments historiquement associés comme la laitue romaine et d'autres légumes verts à feuilles. Il n'y a actuellement aucune information indiquant que les personnes devraient éviter tout aliment spécifique.»

«Nous publions cette mise à jour au début de notre enquête dans le cadre de notre engagement continu envers la transparence et la communication rapide. Nous travaillons également à la mise à disposition prochaine d'une nouvelle ressource sur notre site Internet pour fournir des mises à jour rapides sur les enquêtes nouvelles et actives.»

«Nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires du CDC et des États pour identifier les sources des flambées de maladie à E. coli O157:H7 et nous partagerons les informations dès qu'elles seront disponibles.»

Information additionnelle:
La Food and Drug Administration des États-Unis, avec les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), et des partenaires locaux et des Etats, mènent des enquêtes sur deux épidémies distinctes de cas de maladie d'origine alimentaire à E. coli O157:H7 (STEC) qui sont récurrentes, souches émergentes ou persistantes. Pour soutenir l'enquête épidémiologique du CDC, la FDA mène des enquêtes de traçabilité, des inspections sur place et des plans d'échantillonnage dans le but d'éliminer ou d'exclure les aliments suspects.

L'une des épidémies est causée par une souche de E. coli génétiquement liée à une souche qui a provoqué l'épidémie à STEC en 2019 liée à de la laitue romaine cultivée dans la région de culture de Salinas de la côte centrale de la Californie. À ce jour, 23 cas et aucun décès ont été signalés.

La deuxième épidémie est causée par une souche de E. coli génétiquement liée à un cluster génétique plus vaste et diversifié, y compris la souche à l'origine de l'épidémie à STEC en 2018 liée à de la laitue romaine et aux isolats environnementaux de la région de culture de Yuma, Arizona. À ce jour, 21 cas et un décès ont été signalés.

Bien qu'il n'y ait pas eu d'aliments spécifiques définitivement liés à ces épidémies, la FDA a pris un certain nombre de mesures pour prévenir les épidémies de maladies d'origine alimentaire et renforcer les garanties pour les consommateurs dans le cadre de notre initiative New Era of Smarter Food Safety, y compris la publication du Leafy Greens STEC Action Plan, qui décrit les actions que la FDA prévoit de prendre en 2020 pour faire avancer les travaux dans trois domaines: la prévention, la réponse et le traitement des lacunes dans les connaissances.

Les actions réalisées cette année comprennent:
Publication d'un rapport à la suite de notre enquête sur les trois éclosions à E. coli O157:H7 en 2019 dans les légumes verts à feuilles cultivés dans la vallée de Salinas, Californie, qui a encore amélioré notre compréhension de la façon dont les légumes verts à feuilles peuvent être contaminés et de l'impact de l'activité animale sur les et terrain à proximité.

En collaboration avec le California Department of Food and Agriculture (CDFA), des inspections priorisés et autres activités de surveillance dans les exploitations agricoles identifiées par la traçabilité dans les épidémies de 2019 au cours de la saison de croissance/récolte 2020 spécifiquement pour enquêter plus avant sur les opérations de récolte et les facteurs dans l'environnement qui peuvent avoir contribué à l'introduction et à la transmission de E. coli O157:H7 qui ont conduit à la contamination de la laitue romaine dans la zone de culture de la vallée de Salinas.

Une étude de recherche longitudinale a été initiée avec le CDFA et d'autres partenaires agricoles en Californie pour améliorer la sécurité des aliments grâce à notre meilleure compréhension de l'écologie des agents pathogènes humains dans l'environnement qui peuvent provoquer des épidémies de maladies d'origine alimentaire. En outre, notre activité d'inspection dans la Central Coast, Central Valley et Imperial Valley en Californie et à Yuma, Arizona, comprend l'échantillonnage et l'analyse des E. coli pathogènes et Salmonella avec un nouveau plan d'échantillonnage ainsi que l'étude des plans d'échantillonnage de ces dernières années.

mardi 20 octobre 2020

La Californie impose des exigences de sécurité des aliments aux applications de livraison tierce partie

« La Californie impose des exigences de sécurité des aliments aux applications de livraison », source
ECJ blogs.

Le 18 septembre 2020, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a promulgué l'AB-3336. Cette loi établit de nouvelles normes de sécurité sanitaire pour les applications de livraison tierce partie, y compris les normes d'hygiène et de température. Ces normes sont conformes aux exigences des restaurants et des magasins, mais c'est la première fois que des applications de livraison tierce partie sont spécifiquement tenues de les suivre.
«Une plate-forme de livraison d'aliments tierce partie» désigne une entreprise engagée dans le service de commande et de livraison d'aliments ou de repas en ligne depuis une entrepris alimentaire vers un consommateur. Aux fins du présent article, une installation alimentaire ne comprend pas une épicerie au sens de l'article 113948, ni une pièce, un bâtiment ou un lieu ou une partie de celui-ci, à l'exclusion d'un restaurant, utilisé pour vendre à un client principalement les produits suivants: fruits et légumes frais, viande, volaille, poisson, produits de charcuterie, produits laitiers, boissons périssables, aliments cuits au four et aliments préparés.
La loi est codifiée à la section 113930.5 du Code de santé et de sécurité, qui traite spécifiquement du transport d'aliments et qui ne s'applique qu'aux plates-formes de livraison d'aliments tierce partie.

La loi exige que tous les sacs ou conteneurs livrés par des applications de livraison d'aliments tierce partie soient scellés par le restaurant avant d'être remis au livreur. De plus, les zones de stockage des aliments doivent répondre aux normes d'hygiène et les aliments doivent être maintenus à une température nécessaire pour éviter leur altération.

La loi autorise les agents chargés de l'application de la loi à sanctionner les applications de livraison d'aliments pour des non-conformités à la loi. La loi ne s'applique pas aux dons d'aliments dans le cadre d'un programme de bienfaisance. La loi ne s'applique qu'aux applications de livraison tierce partie et exclut les épiceries et les restaurants, qui sont déjà soumis à la réglementation par les exigences de santé publique.

mardi 13 octobre 2020

L'industrie des légumes verts à feuilles de Californie n'apprécie pas les analyses comme celles imposées désormais par le Canada

« L'industrie des légumes verts à feuilles de Californie n'apprécie pas les analyses comme celles imposées désormais par le Canada », source article de Dan Flynn paru le 13 octobre 2020 dans Food Safety News.

Le seul programme de surveillance des produits du pays n’a pas survécu au premier mandat de l’administration Obama. Lorsqu'il existait, le programme de données microbiologiques (MDP pour Microbiological Data Program) de l'USDA effectuait 80 pour cent de toutes les analyses de produits fédéraux pour les agents pathogènes d'origine alimentaire.

Le programme a payé les laboratoires des universités de Land Grant pour analyser les produits locaux une fois enlevé du sol. Le budget national du MDP n'a pas dépassé les 5 millions de dollars, un montant à peine perceptible à Washington D.C.

Mais à partir du moment où cela a commencé sous la première administration Bush, le lobby des produits frais (légumes réfrigérés entiers ou découpés) voulait la mort du MDP. Il était trop efficace, fonctionnant comme un «fil piège» interrompant la distribution de produits frais chaque fois que des agents pathogènes dangereux étaient découverts.

Les produits frais vont rapidement, passant du champ à votre assiette en seulement quelques jours et parfois des heures. Tout ce qui interrompt ce flux rapide est un problème pour l'industrie.

Donc, si le petit MDP était trop lourd à supporter pour l’industrie des produits frais, vous pouvez imaginer le mal que le Canada inflige, du moins temporairement, à la vallée de Salinas en Californie, selon les producteurs de légumes verts à feuilles.

À partir du 7 octobre et jusqu'au 31 décembre au moins, les envois de laitue romaine cultivée dans la vallée de Salinas doivent être testés pour E. coli O157:H7 avant que le Canada ne les accepte comme importations.

The Packer, un journal de l'industrie des produits frais, rapporte que les coûts de conformité supplémentaires en matière de salubrité des aliments ajouteraient 1 à 2 dollars par carton aux coûts du producteur.

Les importateurs doivent soit prouver que la romaine importée au Canada ne provient pas des comtés de Santa Cruz, Santa Clara, San Benito ou Monterey, ou bien fournir des certificats d'analyse d'un laboratoire accrédité confirmant que la laitue a des niveaux de E. coli en dessous du seuil de détectabilité avant d'être distribué au Canada.

Les analyses peuvent être effectués aux États-Unis ou au Canada tant que le laboratoire est accrédité.

Les épidémies récurrentes à E. coli, avant 2020, sont à l’origine de la mise en garde du Canada pour la saison d’importation en cours.

Les fournisseurs de produits du Canada tentent de s'approvisionner en romaine à l'extérieur de la vallée de Salinas, connue sous le nom de «salad bowl». Une fois que la laitue locale cultivée au Canada n'est plus disponible, certains fournisseurs n'auront d'autre choix que de se procurer des produits de Californie.

« Nous essayons de comprendre (les exigences d'importation) pour nous assurer que nous sommes en conformité avec la réglementation, et nous parlons aux expéditeurs et voyons ce qu'ils en pensent » a dit Leonard Jang de Van Whole Produce Ltd. à The Packer.

Jang a déclaré que le destinataire voudra probablement que les analyses de E. coli soient effectués au point d'expédition, pas au Canada. En effet, s’il échoue au test au Canada, les coûts d’élimination incomberaient au fournisseur. Et, ajoutant à la frustration de l'industrie, toutes les analyses ajouteront probablement deux jours supplémentaires de coûts d'entreposage frigorifique.

Les exigences d'importation pour la laite romaine américaine sont maintenant continuellement mises à jour par les accords de commercialisation en légumes verts à feuilles de l'Arizona et de la Californie, le Conseil canadien de l'horticulture, la Canadian Produce Marketing Association, la Produce Marketing Association aux États-Unis, la United Fresh Produce Association et les Western Growers.

Ils se demandent également ce qui va se passer lors de la prochaine transition saisonnière lorsque les récoltes de la romaine se déplaceront de Salinas vers les régions désertiques.

« Je pense que la préoccupation est que s'il s'agit d'un précédent établi par le gouvernement canadien et la façon dont il veut gérer la laitue romaine à plus long terme, alors il y aura un impact économique » a dit De Ann Davis de Western Growers, à The Packer. « Les gens seront plus conservateurs dans la plantation et cela aura un impact sur le commerce. »

Les exigences du Canada sont très difficiles à respecter, selon Scott Horsfall, responsable de la LGMA (Leafy Green Marketing Agreements) de Californie. Il craint que les règles temporaires ne deviennent des précédents pour d'autres produits.

« L'imposition de ce type d'exigence à la dernière minute est vraiment problématique » a-t-il déclaré. L’exigence du Canada en matière de dépistage de la bactérie E. coli après la récolte ne s’est pas avérée un moyen efficace de protéger les consommateurs dans le passé. »

Horsfall a déclaré qu'il n'était pas possible de «tester votre voie vers la sécurité des aliments». Il a souligné l'importance des mesures préventives dans l'exploitation agricole et dans les installations de transformation.

« Je pense que l'espoir est que, grâce à des discussions et à la collaboration avec les deux gouvernements, quelque chose d'un peu plus raisonnable puisse être accompli », a déclaré Horsfall. Il prédit que les expéditions de laitue romaine vers le Canada au cours des prochains mois seront en baisse.

Des baisses de 11 à 13 millions de dollars par semaine sont prévues pour les expéditions de romaine californienne au Canada au cours des plusieurs semaines.

La Food and Drug Administration des États-Unis serait en pourparlers avec l'Association canadienne d'inspection des aliments au sujet de l'avenir de l'exigence de dépistage. Les représentants de l'industrie des deux côtés de la frontière suivent ces négociations.

vendredi 2 octobre 2020

Le Canada a élaboré des exigences en matière d'importation visant les légumes verts feuillus provenant de la Californie et de l'Arizona

 Le site The Packer du 2 octobre 2020 rapporte « Le plan canadien surprise sur les exigences d'importation de la romaine suscite l'alarme ».

Les règlements proposés qui imposeraient des exigences d’analyse sur les importations canadiennes de laitue romaine de la vallée de Salinas en Californie suscitent des inquiétudes chez les producteurs, les acheteurs et les associations de l’industrie.

Qu'en est-il ?

L'
Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) propose des « Exigences en matière d'importation visant les légumes verts feuillus provenant de la Californie et de l'Arizona ».

Les légumes verts feuillus importés de Californie et d'Arizona aux États-Unis ont été associés à plusieurs éclosions de maladies d'E. Coli O157:H7 d'origine alimentaire en 2006, 2018 et 2019. Afin de favoriser et d'améliorer constamment l'utilisation des pratiques de salubrité des aliments dans l'industrie de la production, la Californie et l'Arizona ont élaboré et mis en œuvre des ententes de commercialisation des légumes verts feuillus.

Le Department of Food and Agriculture de la Californie, en consultation avec la Food and Drug Administration des États Unis, le Department of Agriculture des États Unis, des représentants officiels de la Californie et la Western Growers Association, a élaboré une entente, la California Leafy Green Products Handler Marketing Agreement (LGMA), qui requiert que les manutentionnaires de légumes verts feuillus cultivés en Californie, signataires de l'entente, s'approvisionnent auprès de producteurs qui se conforment aux directives stipulées dans les Commodity Specific Food Safety Guidelines for the Production and Harvest of Lettuce and Leafy Greens (Leafy Green GAPs).

Ces directives sur la production et la récolte de légumes verts feuillus (Leafy Green GAPs) ont été élaborées par la Western Growers Association, en collaboration avec la Food and Drug Administration (É.-U.) et le Department of Health Services de la Californie, et examinées par des pairs du milieu universitaire. Elles comprennent les pratiques exemplaires pour réduire les facteurs de risque associés aux légumes verts feuillus.

En Arizona, l'industrie des légumes verts feuillus a mis sur pied le Arizona Leafy Greens Food Safety Committee (comité sur la salubrité des aliments verts feuillus en Arizona) en 2007 afin de mieux organiser et protéger l'intégrité des légumes verts feuillus qui y sont cultivés, récoltés, et qui sont expédiés à partir de cet État. Ce groupe supervise l'Arizona Leafy Greens Marketing Agreement (LGMA).

Les membres du LGMA de l'Arizona doivent se conformer aux mesures des Leafy Green GAPs et font l'objet de vérifications régulières par les vérificateurs autorisés de la U.S. Department of Agriculture (USDA).

L'importation au Canada de légumes-feuilles de la Californie est seulement permise s'ils proviennent de manutentionnaires signataires de la LGMA de la Californie.

L'importation au Canada de légumes verts feuillus de l'Arizona est seulement permise s'ils proviennent de manutentionnaires signataires de la LGMA de l'Arizona.

Exigences en matière d'importation

L'ACIA permettra l'importation de légumes verts feuillus des États-Unis si les conditions suivantes sont réunies :

  1. L'importateur indique l'État d'origine des légumes frais.
  2. Les produits cultivés en Californie ont été manipulés par un membre homologué de la California Leafy Green Products Handler Marketing Agreement.
  3. Les produits cultivés en Arizona ont été manipulés par un expéditeur qui est un membre homologué de la LGMA de l'Arizona.

L'article 8 du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada s'énonce comme suit :

8 (1) L'aliment qui est expédié ou transporté, d'une province à une autre, ou qui est importé ou exporté, doit satisfaire aux exigences suivantes :

a) il n'est pas contaminé
b) il est comestible;
c) il n'est pas composé, en tout ou en partie, d'une substance malpropre, putride, dégoûtante, pourrie, décomposée ou provenant d'animaux malades ou de végétaux malsains;
d) il a été fabriqué, conditionné, entreposé, emballé et étiqueté dans des conditions hygiéniques.

Mise à jour du 7 octobre 2020. On lira de l'ACIA du CanadaAvis à l'industrie : Nouvelle exigence en matière d'importation : une partie de la laitue romaine californienne doit être analysée pour détecter E. coli.