mercredi 21 décembre 2022

Vin et étiquetage : allergènes, message sanitaire et plus encore ...

La DGCCRF s’est intéressée à «l’étiquetage des vins : savoir lire les étiquettes», Pour la fête de Noël, cela peut être utile ...

Les mentions figurant sur l’étiquette répondent à plusieurs objectifs : donner aux consommateurs des critères de choix, leur fournir une information loyale favorisant une concurrence équitable, protéger leur santé et établir la traçabilité des produits. Lisez les étiquettes !

Le blog a extrait ci-après les mentions sur les allergènes et le message sanitaire.

Allergènes
Pour les vins, la mention des allergènes est une mention obligatoire sur l’étiquetage dès lors que des substances allergènes (sulfites, œufs et produits à base d’œufs, lait et produits à base de lait) sont détectables.
La présence d’allergènes est obligatoirement mentionnée sur l’étiquette via l’expression «contient» suivie du nom de l’allergène (ce terme doit être mis en exergue, par exemple en gras ou via une police de caractère différente) :
- pour les sulfites : ils doivent être indiqués au-delà de 10 mg/litre exprimés en SO2, via les termes «sulfites» ou «anhydride sulfureux». La France a admis l’utilisation de la mention anglaise «contains sulphites», facilement compréhensible par le consommateur français ;
- pour l’œuf et les produits à base d’œuf, via les termes «œuf», «protéine de l’œuf», «produit de l’œuf», «lysozyme de l’œuf» ou «albumine de l’œuf» ;
- pour le lait et les produits à base de lait, via les termes «lait», «produit du lait», «caséine du lait» ou «protéine du lait».

Tiens l'anglais est désormais autorisé ...

Message sanitaire
Les boissons alcoolisées (plus de 1,2% vol.) commercialisées sur le territoire français doivent porter sur leur conditionnement un message sanitaire destiné aux femmes enceintes préconisant la non-consommation d’alcool.
Il peut s’agir d’un pictogramme représentant une femme enceinte dans un cercle barré ou d’un message rédigé ainsi «la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant».

L’article de la DGCCRF n’entre pas dans le sujet du vin issu de l’agriculture biodynamique, qui concerne le plus souvent des vins achétés par quelques bobos parisiens. Le blog vous avait proposé récemment un article sur le sujet avec Biodynamie : «l’influence» de l’anthroposophie.

Pour information, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Mivuldes) a publié récemment son rapport annuel. Elle revient sur le sujet de l’anthroposophie «doctrine spirituelle et philosophique» développée dans les années 1920 par l’Autrichien Rudolf Steiner. Lire aussi L'ésotérisme n'a pas sa place en agriculture !

Enfin, le tweet de la DGCCRF, ci-dessous, annonçant la parution de l’article sur le vin et étiquetage semble faire la part belle au bio …

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