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vendredi 1 décembre 2023

La vaccination des sols augmente nettement le rendement du maïs

L'inoculation de champignons mycorhiziens dans le sol permet d'augmenter jusqu'à 40% la récolte de maïs dans les champs, et ce sans engrais ni produits phytosanitaires supplémentaires. C'est ce que montre une étude alémanique publiée dans la revue Nature Microbiology.

«C'est énorme», a commenté le codirecteur de l'étude, Marcel van der Heijden, de l'Université de Zurich (UZH) et d'Agroscope. Il s'agit d'un grand pas en direction d'une agriculture plus durable, selon les auteurs.

Pour l'étude, l'équipe de recherche des universités de Zurich et de Bâle, de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (Fibl) et de la station fédérale Agroscope a inoculé des champignons mycorhiziens dans 54 champs de maïs de Bâle à Saint-Gall, a expliqué Marcel van der Heijden, interrogé jeudi par Keystone-ATS. Les champignons ont été incorporés dans le sol avant le semis du maïs.

Une assurance

Ces champignons aident notamment les plantes dans l'absorption des nutriments. Sur un quart des surfaces d'essai, le rendement a ainsi augmenté de 40%. Toutefois, l'inoculation des champignons n'a pas eu le même effet sur toutes les surfaces: sur un tiers des champs, il n'y a pas eu d'augmentation du rendement, voire même une baisse, selon l'UZH.

Dans l'étude, les chercheurs ont pu montrer que la vaccination fongique fonctionne bien là où de nombreux agents pathogènes sont présents dans le sol. Suite à la vaccination, un rendement normal élevé a pu être maintenu. Sans les champignons mycorhiziens, il y aurait eu des pertes de récolte.

«Ils agissent donc comme une sorte d'assurance», a déclaré Marcel van der Heijden. Sur les champs qui ne sont pas contaminés par des germes pathogènes, les champignons mycorhiziens n'ont en revanche qu'un faible effet.

Les chercheurs ont déduit de ces résultats une méthode de prédiction. Ils ont ainsi pu prévoir le succès d'une inoculation dans neuf champs sur dix. Cette prédictibilité permet, selon les chercheurs, d'utiliser les champignons de manière ciblée dans les champs où ils fonctionnent.

Source : Agence Télégraphique Suisse (ATS) via agir info.

On lira aussi le communiqué de l’Université de Zurich,

Une vaccination contre les champs malades. Les sols arables abritent souvent de nombreux agents pathogènes qui attaquent les plantes et réduisent les rendements. Une équipe de recherche suisse vient de démontrer que l'inoculation du sol avec des champignons mycorhiziens peut aider à maintenir, voire à améliorer les rendements sans fertilisation, ni pesticides supplémentaires. Lors d'un essai sur le terrain à grande échelle, la récolte pourrait être augmentée jusqu'à 40 pour cent.

mardi 1 août 2023

Souveraineté alimentaire : Rendements agriculture bio versus agriculture conventionnelle

Madame Ducros de L'Opinion, rapporte, «Avec des prix 30%, 50% ou 100% plus chers selon les produits. Il faut vraiment s'interroger sur la durabilité de ce modèle de riches et sur la pertinence de sous-utiliser les surfaces agricoles ( planétairement, la généralisation du bio est intenable à cause de la déforestation).»

jeudi 5 août 2021

Baisse des rendements physiques due à l’abandon des produits phytosanitaires, selon une étude suisse

Selon cette information d'agri-info en provenance de Suisse, il aurait une «Baisse des rendements physiques due à l’abandon des produits phytosanitaires».

Dans le cadre d’une enquête menée par Agroscope, 18 expertes et experts suisses en protection des plantes ont été interrogés sur l’impact éventuel d’un abandon des produits phytosanitaires sur les rendements physiques dans les grandes cultures. Ils s’attendent à des pertes plus ou moins importantes en fonction de l’intensité de la suppression des produits phytosanitaires et du type de culture.

Les enquêtes montrent que les pertes de rendement attendues varient fortement en fonction du type de culture: ainsi, l’abandon total des produits phytosanitaires ferait baisser le rendement des betteraves sucrières de 47 %, mais celui du tournesol dans les cultures non extenso actuelles, seulement de 16 % environ.

En cas d’abandon des insecticides, des fongicides et des régulateurs de croissance, les pertes de rendement varieraient entre 10 et 43 %.

Les pertes seraient les plus faibles en cas d’un abandon des herbicides uniquement. Selon l’estimation, elles seraient de 6 à 20 %.

Atténuer les pertes de rendement

Selon le groupe d’experts, la mise en place de bandes enherbées abritant des organismes utiles ou l’utilisation de variétés résistantes constituent des mesures prometteuses pour diminuer les pertes de rendement.

Mise à jour du 6 août 2021. A ceux qui rêvent d'une agriculture sans pesticides, 

Avis aux lecteurs du blog
L’ancien site Internet du blog qui était hébergé par la revue PROCESS Alimentaire est de nouveau opérationnel avec ce lien https://amgar.blog.processalimentaire.com/

jeudi 8 octobre 2020

La recherche sur le microbiome végétal donne des résultats

« La recherche sur le microbiome végétal donne des résultats », source article de Jim Romahn paru le 8 octobre sur son blog Agri 007.

Les chercheurs, y compris ceux qui travaillent pour Agriculture and Agri-Food Canada, affirment depuis des décennies qu'ils croient que les microbes entourant les racines des plantes ont un impact majeur sur la santé et les rendements des cultures.

Mais ce n’est que ces dernières années que les entreprises ont commencé à commercialiser certains résultats de recherche.

Pivot Bio, une société californienne avec 186,7 millions de dollars américains de financement des investisseurs, conçoit des bactéries naturelles fixatrices d'azote qui vivent sur les racines des plants de maïs et qui peuvent augmenter les rendements tout en réduisant le besoin d'engrais synthétiques.

Le joint-venture Bayer-Gingko Bioworks, Joyn Bio, va encore plus loin en utilisant la biologie synthétique pour créer de nouveaux microbes capables de fournir presque tout à une plante.

D'autres entreprises, telles que Concentric Agriculture et BioConsortia, estiment que les combinaisons de microbes sont essentielles pour libérer le potentiel du microbiome et proposent des optimiseurs biologiques.

Un nouveau rapport d'IDTechEx décrit la situation et précède un webinaire qu'il organise le 13 octobre. Une inscription préalable est requise.