« Passer de la
communication des risques à la communication de l'informations sur les aliments
et à l'engagement des consommateurs », Patrick , source G. Wall et Junshi Chen.
npj Science of Food volume 2, Numéro
d'article: 21 (2018). npj = Nature
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Résumé
Les consommateurs de la plupart des pays développés ont un accès plus large que jamais à des denrées alimentaires plus sûres. Cependant, leur perception de la sécurité sanitaire de l’approvisionnement alimentaire, de l'infrastructure des contrôles et des technologies de transformation existantes et nouvelles n'est souvent pas positive. Une série d'incidents concernant des produits alimentaires très médiatisés, qui ont été gérés de manière inefficace par les autorités chargées de la réglementation et le secteur, et où il y a eu un manque d'ouverture et de transparence, ont sensibilisé une partie des consommateurs à des histoires effrayantes sur l'approvisionnement alimentaire. La confiance des consommateurs concernant (i) la sécurité des aliments, (ii) la détermination de l’industrie alimentaire à produire des denrées alimentaires sûres et (iii) la capacité des autorités de superviser la chaîne alimentaire a également été compromise. Les menaces pour la santé des consommateurs et leurs préoccupations réelles doivent être traitées avec un management efficace des risques et la protection de la santé publique doit être primordiale. Il faut également s'attaquer aux peurs et aux perceptions erronées du risque, mais il est très difficile d'y parvenir. Les compétences des spécialistes en sciences sociales sont indispensables pour mieux comprendre la perception du risque par les consommateurs, leur comportement et les déterminants de la confiance. La communication conventionnelle des risques ne réussira pas d'elle-même et des stratégies de communication plus innovantes et créatives sont nécessaires pour engager le dialogue avec les consommateurs, en utilisant tous les canaux médiatiques disponibles, de manière ouverte et transparente. Les médias numériques offrent l’occasion de révolutionner l’engagement des consommateurs sur les questions liées à la sécurité des aliments et à la nutrition.
Dans leur conclusion, les auteurs notent :
La révolution numérique devrait être perçue comme une opportunité par les autorités de chargées de la réglementation des aliments dans toutes les juridictions, plutôt que comme une menace. Si les autorités ne parviennent pas à adopter et à utiliser les nouvelles plates-formes et les nouveaux canaux de communication, elles ne feront que nuire davantage à la confiance des consommateurs. dans l'approvisionnement alimentaire, car les perceptions de la sécurité des aliments, du contrôle de la chaîne alimentaire et de l'industrie alimentaire seront fondées sur des « faits alternatifs », qui est le nouveau terme utilisé pour désigner des rumeurs, plutôt que sur des informations précises.
Il y a aussi fake news
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