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jeudi 30 novembre 2023

Un marchand de peur dans une émission du service public, vraiment étonnant !

Je crois qu'au prochain orage, ce Monsieur va nous parler du ciel qui va nous tomber sur la tête, et que c'est hautement dangereux. Il y a un non-respect de la réglementation, mais de là en faire une généralité ...

mardi 6 juin 2023

Des pesticides dans le bio ? Mais c'est connu depuis des années !

Le blog-botes d’Olivier Masbou traite d’une information un peu particulière, Elice Lucet «Alerte sur le bio».

«Alerte sur le bio !» : ce n’est pas le titre d’un journal productiviste, ou d’un organe dépendant de l’agro-industrie. Non c’est le titre du prochain numéro de ‘Cash investigation’ , diffusé ce 6 juin sur France 2.

«Bio ne signifie pas sans pesticide. Des centaines de produits d’origine naturelle sont autorisés en agriculture biologique pour les traitements. Et tous ne sont pas sans danger» peut-on lire dans le communiqué présentant l‘émission. Selon ce communiqué, l’équipe d’Elise Lucet fait des tas de ‘découvertes’. Ainsi, le pyrèthre (un biopesticide) ne serait pas « aussi naturel qu’il y paraît». Quelle surprise !
Le reportage sera suivi d’un débat avec notamment : Rémi Dumas, viticulteur, vice-président de Jeunes Agriculteurs ; Sophia Majnoni, déléguée générale de la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB) ; Charles Hervé-Gruyer, co-responsable des programmes de recherches de la ferme du Bec Hellouin, professeur de permaculture ; Christian Huyghe, directeur scientifique Agriculture à l’INRAE ; Stéphane Marie, animateur de l’émission « Silence ça pousse » (France 5).
Une vidéo de Gil Rivière-Wekstein en parlait il y 7 ans déjà ... 

mercredi 25 janvier 2023

A propos d’une émission de télévision, «Enquête de santé – Intoxications alimentaires : menaces dans nos assiettes»

Choses lues sur l’avant-propos et la bande annonce d’une émission sur France 5, «Enquête de santé – Intoxications alimentaires : menaces dans nos assiettes», le tout assorti d’une musique anxiogène. Emission diffusée le mardi 24 janvier à 21h.

Salmonelle, Listeria ou encore Escherichia coli (E. coli) : elles sont invisibles à l’œil nu, mais ces bactéries se propagent de manière insidieuse dans nos assiettes et peuvent parfois avoir des conséquences irréversibles sur l’organisme.

Le débat qui doit avoir lieu après la diffusion d’un film ne comporte aucun membre de l’industrie alimentaire, ni d’ailleurs des services officiels ou de l’Anses, mais, à mon sens, il y a deux participants sur quatre, au moins, qui sont de parti pris. Bref, c’est le pluralisme façon service public ...

Voici le texte proposé dans l’annonce de l’émission,

Fruits et légumes mal lavés, équipements et ustensiles d’usine mal entretenus, cuisson de viande insuffisante, manque d’hygiène des mains, etc., sont très souvent les raisons de la prolifération des bactéries dans nos aliments. Chaque année en France, 1,5 million de consommateurs sont victimes d’intoxication alimentaire. Un chiffre encore trop important malgré une baisse significative depuis soixante-dix ans grâce à des avancées en microbiologie et à l’instauration de réglementation pour les grandes entreprises de fabrication.  

La phrase «Fruits et légumes mal lavés, équipements et ustensiles d’usine mal entretenus, cuisson de viande insuffisante, manque d’hygiène des mains, etc., sont très souvent les raisons de la prolifération des bactéries dans nos aliments.» peut aussi s’écrire, «Fruits et légumes mal lavés, équipements et ustensiles à la maison mal entretenus, cuisson de viande insuffisante, manque d’hygiène des mains, etc., sont très souvent les raisons de la prolifération des bactéries dans nos aliments.»

«Chaque année en France, 1,5 million de consommateurs sont victimes d’intoxication alimentaire.» D’après un article de 2019 de Santé publique France, «Les résultats indiquent que la morbi-mortalité attribuable aux maladies infectieuses d'origine alimentaire reste élevée en France, avec 1,28 à 2,23 millions de cas annuels, dont 15 800 à 21 200 hospitalisations et entre 232 et 358 décès.»

«Un chiffre encore trop important malgré une baisse significative depuis soixante-dix ans grâce à des avancées en microbiologie et à l’instauration de réglementation pour les grandes entreprises de fabrication.»

La réglementation est valable pour tout le monde, même s’il peut y avoir des adaptations pour les TPE.

A propos des E. coli entérohémorragiques pathogènes pour l’homme (et l’enfant), il est indiqué «Ces souches mutantes relativement récentes, puisqu’elles ne sont apparues qu’en 1982 dans une chaîne de fast-food américaine, interrogent de plus en plus les scientifiques.»

Je ne sais pas où les concepteurs de l’émission ont vu que les bactéries responsables de diarrhées sanglantes ou de cas de SHU sont des souches mutantes ...

Enfin, l’affaire de la chaîne de fast-food américaine, il s’agit de Jack in The Box aux États-Unis qui date de 1992-1993 et non pas 1982.

Tous les pathogènes alimentaires «interrogent de plus en plus les scientifiques.». Il suffit de voir que Listeria est toujours omni présent dans les rappels de produits alimentaires …

Je vous laisse lire les témoignages, ça peut valoir son pesant de cacahuètes ...

Cela étant, pas un mot sur la baisse continue des contrôles en sécurité des aliments par nos autorités en France depuis 2012, le très faible nombre de contrôles dans la restauration commerciale, le nombre alarmant de produits rappelés et quid de la nouvelle police sanitaire …

A regarder, éventuellement, en replay ...

Complément
«Peut-on être sûrs de ce que l’on mange», émission à venir sur Arte le dimanche 5 février 2023.
Bactérie E. coli dans les pizzas, salmonelle dans les chocolats et dans le lait infantile : ces scandales à répétition interrogent sur les méthodes de contrôles sanitaires des entreprises agroalimentaires. Comment expliquer ces manquements ? Peut-on manger sans risquer d’être contaminé ? Comment s’effectuent les contrôles des produits vendus en grande surface ?
Cette émission est comme la précédente sur France 5 est une rampe de lancement médiatique de l’ONG Foodwatch, qui entend créer en France le buzz pour le buzz, il n’y a, à mon sens, rien à attendre de ces gens, qui sont le plus souvent incompétents.

jeudi 27 octobre 2022

Les pizzas Buitoni à la sauce 'Envoyé spécial'

Merci à Joe Whitworth d’avoir signalé cette information parue dans Le Parisien du 27 octobre 2022, «Pizzas Buitoni de contaminées: un reportage d’«Envoyé spécial» pointe de possibles négligences».

Huit mois après la mort de deux enfants et la contamination de dizaines d’autres, le magazine d’investigation de France 2 revient jeudi soir sur le scandale des pizzas surgelées Buitoni. Une enquête poussée qui, témoignages et caméra cachée à l’appui, inquiète sur les règles d’hygiène en vigueur chez les géants de l’alimentaire.

«Nous montrons aussi pour la première fois un document confidentiel interne qui prouve qu’en août 2021, des traces de la bactérie E. coli STEC auraient été détectées dans de la farine, alors que Nestlé a toujours affirmé le contraire. La loi n’oblige pas à faire un signalement à la DGCCRF mais, au vu de la dangerosité de cette bactérie, ils auraient dû prendre des précautions», estime la rédactrice en chef.

Autre temps fort du reportage : une caméra cachée dans une autre usine, détenue conjointement par Lactalis et Nestlé, à Vallet, près de Nantes. Embauchée comme intérimaire dans la chaîne de production de desserts lactés, la journaliste découvre que certains employés se lavent rarement les mains, travaillent avec des blouses très sales et que «la chaîne du froid» n’est pas toujours respectée.

Mis en cause, le groupe Nestlé n’a pas souhaité accorder d’interview aux journalistes d’«Envoyé spécial» mais a répondu, par courriel, à une partie des questions soulevées. La justice a été saisie et une instruction est en cours pour essayer de déterminer les responsabilités dans ce scandale. Alors que l’avocat des victimes dénonce les lenteurs de la justice dans cette affaire, le père de Kelig a une certitude : «Nous irons jusqu’au bout. Nous n’avons plus rien à perdre puisqu’on a déjà tout perdu»…

Commentaire
C’est bien connu, les méchants sont les géants de l’alimentaire voire les multinationales comme Nestlé, refrain assez courant entendu ici et là. Le seul vrai problème est celui de la justice qui ici avance trop lentement et permet toutes les spéculations.
Reportage faisant l'amalgame entre l'usine de Caudry et l'usine de Vallet ...

Cela étant, mettre en avant dans le reportage de cette émission, le décès malheureux d’un enfant n’est pas ici considéré comme de la récupération ...

Source de l’image en haut à droite.