Le nucléaire, les OGM, les pesticides, et aujourd’hui un engrais « hautement explosif ». Demain on abordera le cas des gens qui cuisinent au gaz avec une bonbonne « hautement explosive » sous leur évier.
— François Momboisse (@fmomboisse) November 30, 2023
Faire peur est un métier.:) https://t.co/poHD1lV4xo
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
jeudi 30 novembre 2023
Un marchand de peur dans une émission du service public, vraiment étonnant !
mercredi 5 avril 2023
Pesticides : Faire peur ?
Voici payée par nos impôts, la revue 60 millions de consommateurs de ce mois d’avril qui tente de nous faire peur, houlala ...
Faire peur.
— Benoît Rouillé (@B_Rouille) April 4, 2023
Exemple avec @60millions 👇
La couverture "pesticides indésirables".
Le contenu "les doses constatées sont de 5 à 10 fois inférieures à la LMR". pic.twitter.com/U86VcReFuh
samedi 21 janvier 2023
OGM, même pas peur ....
Et devinez quoi? Personne n'est tombé malade, personne n'est mort. Quant aux effets sur la flore locale, il n'y en a visiblement aucun. Encore une fois beaucoup de bruit… pour rien https://t.co/Y02Q9rZvyG
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) January 20, 2023
vendredi 25 novembre 2022
Quand le journal Ouest-France tente de faire peur avec les vilains produits chimiques
« lambine »: @OuestFrance veut vous faire comprendre que l’Europe cède face aux méchants lobbys de la chimie qui veulent tous nous empoisonner.:) https://t.co/D6qdfVgUd9
— François Momboisse (@fmomboisse) November 25, 2022
Les vilains produits chimiques ont mauvaise réputation et Ouest-France s’en sert, non pas pour informer, mais pour jouer à faire peur aux consommateurs !
Substances chimiques dangereuses : l’Europe lambine sur la révision de sa réglementationLa révision de ce règlement sur les substances chimiques était très attendue par les acteurs environnementaux mais a été reportée à la fin 2023.Mauvaise nouvelle pour l’environnement et la santé des Européens : il va falloir attendre pour que la présence des substances chimiques dangereuses dans nos vies quotidiennes soit drastiquement réduite. La révision du dispositif Reach (pour enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques), était prévue début 2023. La Commission européenne l’a renvoyée à la fin de l’an prochain, si loin que le texte n’a aucune chance d’être finalisé avant les élections européennes de 2024.
vendredi 4 février 2022
Le glyphosate, peurs, cancers, à propos d'un candidat à l"élection présidentielle
Le glyphosate rend-il malade les candidats à l'élection présidentielle ? En voici un magnifique exemple mensonger à souhait et qui attise les peurs ? Mon Dieu, que j'ai peur ...
Il semble que le volet agricole de la campagne de @JLMelenchon se réduise à une obsession : le #glyphosate. Cette obsession reposant elle même sur le mensonge "90 % des Français sont contaminés au #glyphosate" https://t.co/dkQsFlotHy
— GRW (@AEGRW) February 4, 2022
Et la suite pour ceux qui sont verts de peur ...
"On devient plus con avec la peur", dixit l’eurodéputée @EELV @MicheleRivasi
— GRW (@AEGRW) February 2, 2022
Peur du nucléaire
Peur des pesticides
Peur des OGM
Peur des ondes
Peur des vaccins
Peur des produits chimiques
Etc. pic.twitter.com/hiAx0jiJoG
En mars 2015, le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC) a classé le glyphosate substances comme «cancérogènes probables pour l'homme».Afin d'évaluer les risques sanitaires associés aux résidus de pesticides dans les aliments, la JMPR de mai 2016 a tenu compte de la classification du glyphosate réalisée par le CIRC, et a également examiné les résultats d'un grand nombre d'études sur la génotoxicité. La réunion a permis d'aboutir aux conclusions suivantes: le glyphosate, un herbicide systémique à large spectre, est peu susceptible de présenter un risque cancérogène pour les personnes exposées à cette substance dans l'alimentation.
Autre petite notion à connaître, selon CIRC, «Dans les expériences impliquant des animaux, il a aussi été conclu à des indications limitées de la cancérogénicité de l'eau très chaude.»
mercredi 26 janvier 2022
Elections présidentielles: peurs, manipulations et pesticides
Flagrant délit de mesonges sur les agriculteurs ...
Yannick Jadot, tranquillement, assène de violentes contre-vérités pour insinuer que les agriculteurs seraient responsables d'une flambée des cancers pédiatriques en France. Hallucinant de cynisme et de violence... #ManipulonsLesPeurs DONC, reprenons... https://t.co/BskvQ6Kj13
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) January 26, 2022
"On devient plus con avec la peur", dixit l’eurodéputée @EELV @MicheleRivasi
— GRW (@AEGRW) February 2, 2022
Peur du nucléaire
Peur des pesticides
Peur des OGM
Peur des ondes
Peur des vaccins
Peur des produits chimiques
Etc. pic.twitter.com/hiAx0jiJoG
mercredi 5 janvier 2022
La science, seul rempart contre les anti-vaccins, la peur des OGM, du nucléaire, du glyphosate, etc.
“Le terreau de la méfiance anti-vaccins a été nourri depuis des décennies (…) par l’exploitation de la peur des OGM, (…) de la peur du nucléaire, ..”, elle parle d’or @emma_ducros .:) pic.twitter.com/iaamOzIEFN
— François Momboisse (@fmomboisse) January 4, 2022
Verts d’ici, Verts d’ailleurs: pour les Verts finlandais, «le nucléaire est une énergie durable»Dans un entretien accordé au quotidien berlinois Welt am Sonntag (et rapporté par Courrier international, 9 janvier) Atte Harjannes, président du groupe des Verts au Parlement finlandais, explique que «nous devons utiliser toutes les technologies durables pour nous débarrasser des énergies fossiles». «Bien sûr que l’énergie nucléaire est durable. La quantité́ de déchets est très faible par rapport à l’énorme quantité́ d’énergie neutre en CO2 que produit une centrale nucléaire. On peut stocker ces déchets en toute sécurité, contrairement aux gaz à effet de serre émis par une centrale à charbon ou à gaz» ajoute-t-il. La Ligue verte, le parti Vert finlandais, a «renoncé» en 2020 à sa position antinucléaire en s’appuyant sur «la science». Transmis aux Verts d’ici.
Mise à jour du 3 février 2022. C'est sans commentaires ...
"On devient plus con avec la peur", dixit l’eurodéputée @EELV @MicheleRivasi
— GRW (@AEGRW) February 2, 2022
Peur du nucléaire
Peur des pesticides
Peur des OGM
Peur des ondes
Peur des vaccins
Peur des produits chimiques
Etc. pic.twitter.com/hiAx0jiJoG
dimanche 26 décembre 2021
Les fruits de la peur, un article du magazine du BfR
Beaucoup de gens se méfient des produits phytosanitaires. Y a-t-il lieu de s'inquiéter ? Faisons le point.
Les produits phytosanitaires (PPS) ne jouissent guère d'une bonne réputation. Mais il n'y a pas que cela: beaucoup de gens craignent qu'ils ne soient dangereux pour la santé. Ils s'inquiètent des ‘produits chimiques’ dans les aliments qui sont censés être aussi ‘naturels’ que possible. Cette attitude est encouragée par des reportages parfois déséquilibrés dans les médias. En 2016, par exemple, l'annonce de la détection de la substance active le glyphosate, dans un PPS, dans les 14 types de bière les plus vendus a fait grand bruit. Pourtant, le niveau de glyphosate était si faible qu'il faudrait boire 1 000 litres de bière par jour afin de consommer suffisamment de substance active pour qu'elle présente un risque pour la santé.
Un aspect clé lors de l'approbation des substances actives est l'évaluation de leurs risques pour la santé. En Allemagne, cette évaluation est effectuée de manière indépendante par l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR). La distinction entre danger et risque est fondamentale à cet égard.
«Nous examinons de manière approfondie, depuis l'agriculteur et du résident des champs de blé au consommateur, les dangers potentiels qu'une substance active présente pour différents groupes de personnes», explique le Dr Jens Schubert du BfR. L'accent est mis sur le risque réel, pas sur le danger théorique.
Sur la base des informations sur une substance active, le BfR, en collaboration avec des experts des autres États membres et de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), établit des valeurs limites standard de l'UE qui doivent être respectées. Il est important de noter que la dose d'une substance détermine sa toxicité. Les résidus de PPS peuvent être tolérés à de faibles niveaux dans les aliments – bien en deçà d'une dose dangereuse. La limite de ce qui est autorisé est marquée par ce que l'on appelle le niveau maximal de résidus d'une substance active et de ses produits de dégradation.
Lors de la détermination (‘dérivation’) des valeurs limites, une marge de sécurité est prise en compte. Une dose qui produit un effet chez l'animal est réduite d'un facteur dix lorsqu'elle est transférée à l'homme, puis à nouveau d'un facteur dix pour tenir compte des différentes sensibilités des personnes.
Voici un exemple : La valeur ADI ou acceptable daily intake (la dose journalière admissible ou dose journalière tolérable) indique la quantité d'une substance qui peut être ingérée quotidiennement pendant une vie sans risque pour la santé. Le dépassement occasionnel de la quantité n'est pas significatif car il sera compensé par une consommation plus faible les autres jours.
Lors de l'autorisation des PPS, outre les risques sanitaires (évalués par le BfR), le BVL prend également en compte la question de l'efficacité (évaluée par l'Institut Julius Kühn) et de la compatibilité environnementale (évaluée par l'Agence fédérale allemande pour l'environnement). Le BVL définit en détail comment, où et par qui le PPS peut être utilisé.
«Les produits phytosanitaires garantissent la disponibilité d'aliments de haute qualité pour tous», déclare le Dr Martin Streloke, chef de service chez BVL. Il voit la protection des végétaux confrontée à des problèmes difficiles. Streloke est préoccupé par le fait que le nombre total de substances actives des PPS est resté inchangé depuis des années, même si environ 20% de PPS supplémentaires ont été autorisés depuis 2016. Cependant, il y a eu un décalage entre les domaines d'efficacité au détriment des insecticides. En conséquence, environ 20% d'autorisations d'urgence supplémentaires, qui ne sont disponibles que pour une courte période, ont dû être accordées depuis 2016, et la tendance est à la hausse. «La perte d'importantes substances actives des PPS entraîne des écarts plus importants dans la protection de plusieurs cultures», déplore-t-il.
«Dans l'ensemble, aucun résidu de pesticides n'a été trouvé dans environ 40% des échantillons d'aliments en 2019», rapporte Anne Katrin Pietrzyk du BVL. «Des résidus tolérables inférieurs à la limite maximale de résidus ont été retrouvés dans un peu moins de 60%, et dans un peu plus de 2%, ils ont été dépassés.»
Si le niveau maximal de résidus dans un produit est dépassé, la première chose à considérer est l'incertitude de la mesure. Si cela a été déduit et que la valeur mesurée est toujours au-dessus de la limite, le produit n'est plus considéré comme ‘commercialisable’. Cela ne signifie pas pour autant qu'il présente déjà un risque. En règle générale, pour atteindre les valeurs limites significatives en termes de santé, des concentrations beaucoup plus élevées sont nécessaires.
Des contrôles critiqués comme insuffisants
«Toute substance est dangereuse», rétorque le Dr Tewes Tralau, chef du département ‘Sécurité des pesticides’ au BfR. L'aspect clé est toujours la dose à laquelle vous êtes exposé. C'est vrai pour chaque substance et chaque produit phytopharmaceutique, qu'il soit ‘synthétique’ ou ‘biologique’.
Tralau n'est pas d'accord pour dire que l'évaluation des risques des PPS est ‘obsolète’ et ne prend pas suffisamment en compte les dangers. Les études scientifiques sont la base d'une action rationnelle. Le simple soupçon ou la spéculation ne sont pas une base suffisante – pas même pour le principe de précaution. «En ce qui me concerne, les produits phytosanitaires ne sont pas préoccupants – tant qu'ils sont utilisés comme prévu», conclut Tralau en tant que scientifique.
*Cet article s'appuie en partie sur les présentations du 21e Forum BfR pour la protection des consommateurs, qui s'est tenu à Berlin les 9 et 10 juin 2021 sous le titre ‘Les produits phytopharmaceutiques – une cause de préoccupation ?’
jeudi 15 juillet 2021
Pourquoi il ne faut pas s'étonner que des personnes aient peur du vaccin ?
Le principe de précaution dans la Constitution, des années de messages anxiogènes écolo “on vous empoisonne”, et on s’étonne que les gens aient peur du vaccin?.:) pic.twitter.com/GLsVzp6DVD
— François Momboisse (@fmomboisse) July 15, 2021
mardi 20 avril 2021
Eau du robinet et marketing de la peur ...
Bien triste de voir une association de consommateurs se commettre dans une campagne avec des marchands de peur patentés ...
Moins d'1 an entre cet article de @UFCquechoisir critiquant sévèrement le #marketingdelapeur de @genefutures sur les #pesticides ...et cette pétition lancée AVEC @genefutures. @UFCquechoisir sombre bien vite... pic.twitter.com/dW3GIxFIEL
— Alerte Envi (@AlerteEnvironne) April 20, 2021
Pour s'en convaincre, on lira le dossier de l'Anses sur l'eau du robinet, où l'on peut lire,
Le traitement des eaux est adapté à la qualité de la ressource et vise à éliminer les micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, parasites), contaminants chimiques (pesticides, nitrates…) et les excès de sels minéraux (fluor, sodium..).
En complément, on lira,
Qualité des eaux de consommation en Bretagne selon l'ARS:
— 🇫🇷 Patrick Hautefeuille (@PHautefeuille) April 20, 2021
➡️ Nitrates: 100 % des eaux conformes
➡️ Pesticides: 95 % des eaux conformes
Cette information n'a jamais été relayée par les médias et ONG. Ce sujet utiliser pour stigmatiser l'agriculture revient à l'ordre du jour... pic.twitter.com/GnmDY5TDpZ
jeudi 11 février 2021
La peur, outil d’asservissement
La peur est dans l’air du temps. Elle s’exprime partout, et à tout propos. Les prédictions climatiques des experts sont effroyables: 50° l’été pendant deux mois en France en 2100. On imagine aisément le tableau: sécheresse, désertification, famines… La météo qui a tant de mal à formuler des prévisions fiables à l’horizon de deux semaines connaîtrait avec précision le temps qu’il fera dans 80 ans? En 1970, avec autant d’aplomb, le Club de Rome prévoyait l’épuisement du pétrole et des matières premières dans 20 ans grand maximum… L’épidémie de covid 19 se prête à toutes les manipulations de la peur collective. Les supposés experts et scientifiques abonnés aux télévisions se livrent à une surenchère permanente : « On est au bord du précipice », hurle une savante de plateau (Mme Karine Lacombe, infectiologue). « La situation n’est pas inquiétante, elle est terrorisante » ajoute une autre sommité (selon le directeur médical de crise de l'AP-HP, Bruno Riou). Toute sortes de « variants » sèment la terreur, cavaliers de l’apocalypse venus d’ailleurs, anglais, sud africain, brésilien, etc. Le pouvoir politique surjoue sur le climat de peur ainsi engendré. Avec une sorte de jubilation de toute puissance, il promène l’opinion: un jour il est question de « confinement très serré » (M. Attal, porte-parole du gouvernement) c’est-à-dire d’enfermement autoritaire et arbitraire de la population, le lendemain de confinement reporté sine die puis désormais de « possibilité de non confinement » (M. Olivier Véran, ministre de la santé). Pauvre pays, ainsi balloté par ses dirigeants…
Alors, pourquoi ce goût de la peur qui écrase notre époque? Comme l’explique Mme Chantal Delsol dans un article lumineux publié par le Figaro, il n’est pas d’instrument de domination ou d’asservissement plus puissant que la peur:
« La peur est un merveilleux instrument de pouvoir […] Dites à quelqu’un que sa vie est en jeu, et il vous obéira comme un esclave. Depuis l’Antiquité tous les tyrans règnent par la peur, et celle-ci forme la raison principale de ce qui n’a pas de vraie raison, à savoir la prise de pouvoir en situation exceptionnelle. C’est parce que les gens redoutent des catastrophes qu’ils se donnent des dictateurs. C’est parce qu’ils tremblent qu’ils acceptent toutes sortes de directives ahurissantes, inutiles, ou mortifères, qui autrement les auraient fait sortir de leurs gonds. Les gouvernements savent très bien tout cela, même s’ils ne sont pas faits de l’étoffe tyrannique. »
Maxime TANDONNET
mercredi 28 octobre 2020
Attention! Danger: ce que la peur nous fait faire, un colloque du BfR
Mais l’alarme constante de la société est-elle vraiment justifiée?
Et: comment gagner en confiance malgré tout cela?
vendredi 19 juin 2020
'Manger sans s'empoisonner', un numéro anxiogène de la revue 60 millions de consommateurs
Nous vivons dans le pays du monde où la sécurité alimentaire est la meilleure, où les excès tuent plus sûrement que la qualité de la nourriture. On brandit la peur de l'empoisonnement quand éducation et mesure suffiraient. Cette une a quelque chose de profondément indécent.
mercredi 15 avril 2020
Pendant l'épidémie de COVID-10, attention, ils préparent l’agribashing!
« Attention, ils préparent l’agribashing de l’après crise ! » (Par Jean-Paul Pelras)
Il s’agit d’un éditorial de Jean-Paul Pelras de l’Agri du 14 avril 2020 que je reproduis bien volontiers ...
Changer le monde ! Peut être, mais pas forcément en jetant le bébé avec l’eau du bain. Car c’est, d’une certaine façon ce que préconisent 18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales dans un texte intitulé « Plus jamais ça, préparons le jour d’après » Selon ces signataires parmi lesquels Aurélie Trouvé pour Attac, Philippe Martinez pour la CGT, Cécile Duflot pour Oxfam, Nicolas Girod pour la Confédération paysanne, Jean François Julliard pour Greenpeace : « la crise du coronavirus qui touche toute la planète révèle les profondes carences des politiques néolibérales »
NB : L'image est de mon fait -aa.
vendredi 3 avril 2020
Pendant l'épidémie de COVID-19, au secours, les marchands de peurs reviennent !
L’après-confinement doit s’opérer intelligemment en tenant compte de la résilience des territoires: fertilité des sols, respect de la biodiversité, exclusion des intrants chimiques... à l’exemple de l’agriculture biologique.
Historiquement, les grandes tragédies telles que la pandémie actuelle ont souvent apporté des changements importants. Alors des scientifiques cherchent à comprendre, la consommation d’animaux semble bien être en cause.
Complément du 4 avril 2020. Le blog Alerte Environnement rapporte cette image ci-dessous que je partage sans modération ...
La première étape consiste à réaliser qu’au-delà du phénomène d’agribashing, désormais reconnu de façon presque unanime, l’agriculture subit une véritable guerre de sape, qui vise à détruire notre modèle agricole. Et s’il est indispensable de construire un dialogue avec les consommateurs, il reste tout aussi nécessaire de neutraliser ces attaques répétées.
Ensuite, comme le révèle la crise du coronavirus, qui touche désormais le monde entier, le rôle incontournable de notre production alimentaire doit être pris au sérieux. Le président Emmanuel Macron a eu parfaitement raison de marteler, lors de son discours à la nation du 12 mars, que « déléguer notre alimentation est une folie ! ». L’indépendance de la France et de l’Europe exige que l’agriculture soit à nouveau considérée comme un secteur hautement stratégique, dont l’objectif est de nourrir tous les Français, et tous les Européens. Il s’agit donc, pour l’État comme pour les acteurs du monde agricole, de définir une véritable stratégie pour remettre du dynamisme dans nos filières, et pour laisser s’exprimer leurs potentiels. Dans le but, d’abord, de reconquérir les marchés français abandonnés au profit des importations, faute de compétitivité. Mais aussi pour consolider et promouvoir nos filières qui exportent.