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jeudi 1 avril 2021

Teneurs maximales en vitamines et minéraux dans les compléments alimentaires et les aliments enrichis, selon le BfR

«Teneurs maximales en vitamines et minéraux dans les compléments alimentaires et les aliments enrichis», source BfR 11/2021 du 16 mars 2021.

Le BfR a mis à jour ses recommandations pour les teneurs maximales.

Le marché des compléments alimentaires et des aliments enrichis est diversifié et en croissance continue. Les publicités promettent des effets positifs sur la santé, le bien-être et la performance. Environ un tiers des adultes en Allemagne utilisent régulièrement des compléments alimentaires, dont beaucoup contiennent des vitamines et des minéraux. Cependant, les données sur l'apport nutritionnel indiquent qu'en Allemagne, l'apport de seulement quelques vitamines et minéraux, y compris la vitamine D, le calcium, l'acide folique et l'iode, ne répond pas aux recommandations d'apport données par la Société allemande de nutrition (DGE e.V.) dans certains groupes de population.

La règle de base est qu'une alimentation équilibrée et variée fournit à un corps sain des quantités suffisantes de nutriments essentiels. Si, en plus, on prend des compléments alimentaires fortement dosés et, éventuellement, on consomme également des aliments enrichis, le risque d'un apport excessif en micronutriments en question augmente. Depuis environ deux décennies, l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) a été impliqué dans l'évaluation des risques pour la santé des vitamines et des minéraux, et avait déjà élaboré des propositions de teneurs maximales pour les compléments alimentaires et les aliments enrichis pour la première fois en 2004. Celes-ci ont désormais été révisés sur la base de nouvelles découvertes scientifiques. «Plus il y en a, mieux c'est - c'est aussi une idée fausse en ce qui concerne les vitamines et les minéraux», dit le professeur Dr. Andreas Hensel, président du BfR. «La dose détermine si elles bénéficient ou nuisent à notre santé.»

L'Avis du BfR sur les recommandations mises à jour pour les teneurs maximales est ici.

jeudi 11 février 2021

Effets indésirables des compléments alimentaires, utilisez le site Nutrivigilance

L'Anses informe le 11 février 2021 d'un nouveau site de déclaration en ligne pour la Nutrivigilance.

Le dispositif de Nutrivigilance collecte les signalements d’effets indésirables liés à la consommation de certains produits alimentaires, dont les compléments alimentaires. Les professionnels de santé, les fabricants ou distributeurs et les particuliers peuvent désormais déclarer ces effets indésirables sur un nouveau site plus facile et rapide à utiliser. En déclarant sur le site, ils contribuent ainsi à améliorer la connaissance des produitset la sécurité des consommateurs.

La Nutrivigilance, un dispositif pour améliorer la sécurité des consommateurs

Porté par l’Anses depuis 2009, le dispositif national de Nutrivigilance a pour objectif d'améliorer la sécurité des consommateurs en identifiant rapidement d'éventuels effets indésirables liés à la consommation de certains aliments que sont les compléments alimentaires, les aliments ou boissons enrichis en vitamines, minéraux, extraits de plantes, les nouveaux aliments et nouveaux ingrédients ou encore les produits destinés à l'alimentation de populations particulières : nourrissons, patients souffrant de troubles du métabolisme, de dénutrition…

Pour cela, l’Anses s’appuie sur les déclarations en ligne effectuées par les professionnels de santé (médecins, pharmaciens…) et les fabricants ou distributeurs. Les particuliers peuvent aussi déclarer, il est cependant recommandé de prendre contact avec un professionnel de santé afin que ce dernier effectue la déclaration d’effets indésirables.

Un nouveau site à l’ergonomie optimisée pour faciliter les déclarations

La nouvelle ergonomie du site de télédéclaration permet au déclarant de remplir plus rapidement et de façon plus précise les informations concernant les produits consommés ou l’effet indésirable observé. Les signalements suffisamment renseignés sont ensuite analysés par un groupe de médecins qui évalue la sévérité de l’effet indésirable et la probabilité d’un lien entre la consommation du produit et la survenue de cet effet, c’est ce qu’on appelle l’imputabilité.

Ainsi, l’Anses a publié quinze avis concernant une large gamme de produits suivis par la nutrivigilance, notamment sur les risques liés à la consommation de certaines substances présentes dans des compléments alimentaires (spiruline, lutéine, zéaxanthine, synéphrine, levure de riz rouge, glucosamine et chondroïtine, mélatonine, etc.), de compléments alimentaires destinés aux sportifs, aux femmes enceintes, de boissons dites «énergisantes» ou encore de boissons autres que le lait maternel et ses substituts dans l’alimentation des nourrissons de moins d’un an.

Pour les particuliers, les compléments alimentaires ne sont pas des produits anodins. Pour connaître nos conseils sur la consommation de compléments alimentaires, consultez notre infographie.

Déclarez un effet indésirable sur le site Nutrivigilance.