L’Agence régionale
de santé de Bourgogne-franche Comté (ARS) a été informée de 3 cas de
leptospirose suite à une baignade dans une zone non contrôlée. L’ARS et la
préfecture rappellent que la baignade doit se pratiquer dans des zones
surveillées faisant l’objet d’un contrôle sanitaire.
L’ensemble des
activités de baignade et de loisirs aquatiques en eau douce présente un risque
d’exposition aux bactéries responsables de la leptospirose. La préfecture et
l’ARS souhaitent informer la population sur cette maladie et rappeler les
gestes de prévention.
Le communiqué nous informe sur ce qu’est la leptospirose, quels sont les symptômes et comment
se protéger de la leptospirose … c’est à lire !
Le communiqué indique aussi:
Malheureusement ce lien aboutit à une page qui n’existe pas ou plus !
De même sur le site de l’ARS Bourgogne-franche Comté, il n’existe pas de page consacrée à la leptospirose. Pour
en trouver une, il faut aller sur le site de l’ARS
Bretagne …
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Deux des trois
jeunes contaminés par la leptospirose en Haute-Saône sont toujours hospitalisés
dans un état « grave » ce
dimanche. Ils ont été admis « pour
une symptomatologie grave avec des problématiques touchant certains organes »,
précise l'Agence régionale de santé. Le troisième individu, lui, est sorti de
l'hôpital.
La leptospirose peut se développer
dans des zones de rejets des eaux usées, où il y a une prolifération des
ragondins porteurs du germe qui contaminent l'eau par leur urine. Ceux qui
se baignent dans ces endroits peuvent alors s'exposer à cette maladie », a
expliqué le médecin.
« L'ensemble des activités de baignade et de loisirs aquatiques en eau
douce présente un risque d'exposition aux bactéries responsables de la
leptospirose », avait mis en garde vendredi soir dans un communiqué
la préfecture, rappelant que « la
baignade doit se pratiquer dans des zones surveillées faisant l'objet d'un
contrôle sanitaire ».
Enfin, comme le rappelle cette affiche de la ville de Paris, la leptospirose ne s'attrape pas qu'en se baignant dans des eaux pas très propres ...
En 2017, 602 cas ont été diagnostiqués en France métropolitaine par le Centre National de Référence et son réseau de laboratoires et l’incidence estimée était de 0,95 cas pour 100 000 habitants.
Transmission directe ou indirecte par les
animaux
L’homme
est un hôte occasionnel des espèces pathogènes de leptospires, responsables de
la leptospirose, dans un cycle impliquant les animaux sauvages et domestiques.
Le réservoir animal est très diversifié, et outre les rongeurs (rats,
ragondins, souris, mulots), il comprend certains carnivores (mangoustes,
renards), des animaux d’élevage (bovins, caprins, ovins, chevaux, porcs) et des
animaux de compagnie (chiens). Tous ces animaux, souvent porteurs sains,
excrètent les leptospires dans les urines. Les leptospires se maintiennent
assez facilement dans le milieu extérieur (eau douce, sols boueux), ce qui
favorise la contamination. Chez l’homme, la contamination directe (contact
animal) est peu fréquente par rapport à la contamination indirecte (contact
avec le sol ou l’eau contaminée).
Mais,
De plus, la leptospirose a des taux d’incidence 10 à 80 fois plus élevés dans les outre-mer qu’en France métropolitaine. Ce qui en fait un problème de santé publique important.