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mercredi 23 août 2023

Plans d’eau fermés à la baignade à cause des cyanobactéries !

mercredi 28 juin 2023

Se baigner dans la Seine à Paris peut-il comporter des risques sanitaires ?

Mise à jour du 29 juin 2023
Propreté de Paris a réagi en ces termes,
Nous avons pris connaissance de ces images. Ces méthodes ne font évidemment pas partie de nos procédures de travail. Un rappel à l’ordre a été fait. 5 000 agents œuvrent chaque jour à la propreté de Paris et de la Seine. Nous exerçons cette mission avec la plus grande exigence. 

dimanche 4 août 2019

Les actualités et la leptospirose


« Baignade et activités en eau douce » est le titre d’un communiqué de la préfecture de Haute-Savoie du 2 août 2019.
L’Agence régionale de santé de Bourgogne-franche Comté (ARS) a été informée de 3 cas de leptospirose suite à une baignade dans une zone non contrôlée. L’ARS et la préfecture rappellent que la baignade doit se pratiquer dans des zones surveillées faisant l’objet d’un contrôle sanitaire.


L’ensemble des activités de baignade et de loisirs aquatiques en eau douce présente un risque d’exposition aux bactéries responsables de la leptospirose. La préfecture et l’ARS souhaitent informer la population sur cette maladie et rappeler les gestes de prévention.
Le communiqué nous informe sur ce qu’est la leptospirose, quels sont les symptômes et comment se protéger de la leptospirose … c’est à lire !

Le communiqué indique aussi:
Vous pouvez retrouver les lieux de baignade à l’adresse suivante : https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/qualite-des-baignades-les-plaisirs-de-leau-souscontrole
Malheureusement ce lien aboutit à une page qui n’existe pas ou plus !

De même sur le site de l’ARS Bourgogne-franche Comté, il n’existe pas de page consacrée à la leptospirose. Pour en trouver une, il faut aller sur le site de l’ARS Bretagne

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
LCI du 4 août 2019 nous explique :
Deux des trois jeunes contaminés par la leptospirose en Haute-Saône sont toujours hospitalisés dans un état « grave » ce dimanche. Ils ont été admis « pour une symptomatologie grave avec des problématiques touchant certains organes », précise l'Agence régionale de santé. Le troisième individu, lui, est sorti de l'hôpital.


La leptospirose peut se développer dans des zones de rejets des eaux usées, où il y a une prolifération des ragondins porteurs du germe qui contaminent l'eau par leur urine. Ceux qui se baignent dans ces endroits peuvent alors s'exposer à cette maladie », a expliqué le médecin.
« L'ensemble des activités de baignade et de loisirs aquatiques en eau douce présente un risque d'exposition aux bactéries responsables de la leptospirose », avait mis en garde vendredi soir dans un communiqué la préfecture, rappelant que « la baignade doit se pratiquer dans des zones surveillées faisant l'objet d'un contrôle sanitaire ».
Enfin, comme le rappelle cette affiche de la ville de Paris, la leptospirose ne s'attrape pas qu'en se baignant dans des eaux pas très propres ...

En 2017, 602 cas ont été diagnostiqués en France métropolitaine par le Centre National de Référence et son réseau de laboratoires et l’incidence estimée était de 0,95 cas pour 100 000 habitants.

Transmission directe ou indirecte par les animaux

L’homme est un hôte occasionnel des espèces pathogènes de leptospires, responsables de la leptospirose, dans un cycle impliquant les animaux sauvages et domestiques. Le réservoir animal est très diversifié, et outre les rongeurs (rats, ragondins, souris, mulots), il comprend certains carnivores (mangoustes, renards), des animaux d’élevage (bovins, caprins, ovins, chevaux, porcs) et des animaux de compagnie (chiens). Tous ces animaux, souvent porteurs sains, excrètent les leptospires dans les urines. Les leptospires se maintiennent assez facilement dans le milieu extérieur (eau douce, sols boueux), ce qui favorise la contamination. Chez l’homme, la contamination directe (contact animal) est peu fréquente par rapport à la contamination indirecte (contact avec le sol ou l’eau contaminée).
Mais, 
De plus, la leptospirose a des taux d’incidence 10 à 80 fois plus élevés dans les outre-mer qu’en France métropolitaine. Ce qui en fait un problème de santé publique important. 

lundi 1 juillet 2019

Les toxines de cyanobactéries : une préoccupation sanitaire croissante


Un article de l’ARS de Bretagne du 1er juillet 2019 nous informe sur « Le suivi sanitaire des cyanobactéries dans les baignades en eau douce ».
Les cyanobactéries sont des microalgues qui peuvent se multiplier massivement quand les conditions environnementales leurs sont favorables. Au-delà de la température ou de la luminosité, l’abondance en nutriments présents dans l’eau et les sédiments, et en particulier en phosphore, apparait comme l’un des principaux facteurs de développement.
Leur prolifération est favorisée dans les milieux envasés (stock nutritif abondant) et/ou confinés (faible renouvellement de l’eau). Elle peut entrainer une coloration homogène vert intense de toute la colonne d’eau, ou conduire à l’apparition à la surface de l’eau d’une fine pellicule verte -appelée fleur d’eau- pouvant s’étendre sur la totalité d’un plan d’eau ou s’accumuler près des berges, à l’abri du vent.
Le principal risque sanitaire lié aux proliférations de cyanobactéries réside dans la capacité de certaines espèces à produire des toxines (hépatotoxines, neurotoxines et dermatotoxines) pouvant provoquer des troubles de santé chez l’homme et les animaux.
 Une même toxine peut être produite par des espèces différentes et une même espèce peut produire des toxines différentes. De plus, la quantité de toxine produite est très variable au sein d’une espèce et dépend des conditions environnementales.
Les données interactives du suivi sanitaire des cyanobactéries en Bretagne
Une data visualisation, disponible sur le site de l’OEB, permet d’accéder de manière interactive à ces données aux échelles géographiques pertinentes. Sur la carte, des zones cliquables permettent d'affiner les résultats pour chaque site de baignade suivi.
Une information a été aussi publiée sur le site de l’ARS Centre Val de Loire et l’ARS Auvergne-Rhône Alpes.

Un article paru dans le numéro 8 de Vigil’Anses de juin 2019 fait le point sur « Les toxines de cyanobactéries : une préoccupation sanitaire croissante ».
Le nombre de cas répertoriés dans les Centres antipoison est probablement très sous-estimé : d’une part les symptômes sont peu spécifiques et la méconnaissance de ces intoxications fait que le diagnostic n’est pas évoqué, ce d’autant que les symptômes disparaissent rapidement. D’autre part, lorsque le diagnostic est évoqué, un manque d'investigation (peu de prélèvements réalisés, tests peu disponibles, etc.) ne permet pas de le confirmer. De ce fait, la plupart des expositions aux cyanobactéries ne sont probablement pas connues des Centres antipoison.
Enfin, il apparait nécessaire de renforcer la diffusion de recommandations générales à destination du public, notamment pour les populations vivant à proximité de plans d’eau dont la problématique est connue et pour les sites à fortes activités touristiques, lors des périodes de l’année propices au développement des cyanobactéries.
La sensibilisation et l’information de la population comprennent un affichage visible du risque lié aux cyanobactéries dans les eaux de baignade et autres activités récréatives. Cet affichage doit permettre à la population de reconnaitre et d’éviter une exposition aux cyanobactéries.
Des affichages simples et visuels indiquant l’interdiction de se baigner, de pêcher ou de pratiquer des activités nautiques, comme cela existe déjà dans les Pays de Loire et en Bretagne, préviennent les risques pour la population.