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mercredi 20 décembre 2023

Toulouse : Près de 30 cas d'intoxications alimentaires après un repas dans un restaurant

Après le triste épisode de 6 enfants contaminés à la crèche des Minimes de Toulouse par des STEC, voici que l’on apprend qu’«Environ 30 personnes tombent malades après un repas dans un food court». Source actu.fr.

Environ 30 personnes sont malades après un repas pris aux Halles de la Cité samedi 16 décembre. L'ARS évoque «une suspicion d’infection alimentaire collective».

Que s’est-il passé samedi 16 décembre 2023 en soirée, aux Halles de la Cité, de Toulouse ?
Plusieurs dizaines de personnes sont tombées malades suite à un diner pris dans ce food court implanté depuis cinq ans en bas du théâtre éponyme, en centre-ville, a appris Actu Toulouse de sources concordantes.

«Une suspicion d’infection alimentaire collective», selon l’ARS
Interrogée, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie confirme ce jeudi 20 décembre avoir «été alertée pour une suspicion d’infection alimentaire collective concernant des clients ayant fréquenté le food court».

Environ une trentaine de clients ayant déjeuné (dîné en réalité, NDLR) à des tables différentes samedi 16 décembre dans cet établissement ont souffert de troubles intestinaux.

«Aucun cas grave», rassure l’ARS
Diarrhées, douleurs abdominales, vomissements… Selon nos informations, ce sont les maux principaux dont souffriraient les malades. «Certains d’entre eux ont consulté un médecin pour un traitement symptomatique et aucun cas grave n’a été identifié», rassure l’ARS.

Origine pour l’heure indéterminée
D’où provient cette intoxication ? Si sur les réseaux sociaux comme sur la page Google de l’établissement, les supputations vont bon train, à ce stade, les équipes de l’ARS «poursuivent leurs investigations», en collaboration avec les autres services de l’État, notamment la Direction départementale de la protection des populations, pour «déterminer l’origine de cette infection».

Tous les clients rappelés par les Halles
Les gestionnaires du lieu, qui ont «fait preuve de bonne foi» et «se sont montrés proactifs», d’après l’une des victimes, ont rappelé toutes les personnes qui avaient réservé ce soir-là, essentiellement des groupes.

Analyses en cours
Contactée, la direction des Halles de la Cité assure aussi avoir «tout mis en œuvre pour identifier la source du problème». Après avoir «pris attache immédiatement» avec l’ARS et les services vétérinaires, elle a également «déposé à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là». Des analyses dont les résultats ne devraient être connus qu’en «fin de semaine».

Commentaire
Il me semble qu’il existe une suspicion sur ce que rapporte l’ARS !
Si les gestionnaires des Halles avaient été proactifs, il n’y aurait pas eu d’intoxication alimentaire, pardon de supicion d’intoxication alimentaire.
Fournir «à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là» n’a aucune valeur juridique.

lundi 13 novembre 2023

Intoxication alimentaire mortelle dans un Ehpad d'Ille-et-Vilaine : une quatrième personne décédée

«Intoxication mortelle dans un Ehpad en Ille-et-Vilaine : une quatrième personne décédée», source O.-F. du 12 novembre 2023.

À la suite d’une intoxication alimentaire collective lundi 30 octobre 2023, à l’Ehpad de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine), une quatrième résidente est décédée ce samedi 11 novembre. Une enquête est ouverte pour homicides et blessures involontaires.

Voir aussi l’article du blog du 4 novembre 2023.

Lundi 30 octobre 2023, quarante résidents et un membre du personnel ont été victimes d’une intoxication alimentaire à l’Ehpad Les Marais de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine). Trois résidents sont décédés. Et jusqu’à ce vendredi 10 novembre, une quatrième personne était hospitalisée. Selon nos informations, confirmées par Louis Thébault, le maire de Pleine-Fougères, cette femme, qui avait de la famille dans cette commune, est décédée ce samedi 11 novembre.

Le parquet de Saint-Malo a ouvert une enquête préliminaire pour homicides et blessures involontaires. Une plainte a été déposée par les membres d’une famille d’un résident décédé.

Enfin, notons le titre surréaliste du journal Le Monde via l’AFP, «Un quatrième mort dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine, après une probable intoxication alimentaire».

Après ce titre débile vient la réalité, Selon le quotidien «Ouest-France», la direction de la résidence Les Marais, de Pleine-Fougères, a confirmé que «l’origine alimentaire» de la pathologie était «aujourd’hui avérée».

Le même titre débile est repris par Le Parisien avec l’AFP, «Ille-et-Vilaine : un quatrième mort dans un Ehpad après une probable intoxication alimentaire».

Dans la nuit du 30 au 31 octobre dernier, une probable «intoxication alimentaire» avait atteint quarante résidents et un personnel de cet établissement d’Ille-et-Vilaine. Une quatrième personne est décédée, annonce le parquet ce dimanche soir.

Décidément entre ‘suspicion’ et ‘probable’, nous voilà bien informés …

Rappelons que «Les analyses, menées par l'Agence régionale de santé, confirment que les trois résidents de l'Ehpad de Pleine-Fougères, décédés le 31 octobre, sont morts d'une intoxication alimentaire.»

Rappelons qu’«En 2021, 16 décès ont été notifiés suite à des TIAC dont 12 chez des résidents dans 7 EHPAD.» Source Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) Données de la déclaration obligatoire, 2021. Publication de février 2023 de Santé publique France.

Enfin, signalons l’absence d’information sur le site de l’ARS Bretagne, un cas d’école !

Complément

samedi 4 novembre 2023

Trois décès liés à une intoxication alimentaire dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine

«Trois décès liés à une intoxication alimentaire dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine», source O.-F. du 3 novembre 2023.

Selon nos informations, plus de quarante résidents auraient été touchés par une intoxication alimentaire, après le déjeuner du lundi 30 octobre 2023, à la résidence Les Marais, de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine). Trois résidents sont décédés. Une enquête et des analyses bactériologiques sont menées par l’Agence régionale de santé (ARS).

Des analyses sont en cours

«Sur 67 résidents et 2 accueils de jour, 41 personnes ont été malades. Après les premières analyses effectuées, l’ARS a retenu le diagnostic d’une toxi-Infection alimentaire collective (TIAC).» Des plats témoins ont été récupérés par la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) dès le mardi après-midi et les résultats de ces analyses seront connus ultérieurement.

L’ARS indique que : «Trois résidents sont décédés en lien avec cet évènement et un quatrième résident est hospitalisé. Tous les résidents ont bénéficié d’un avis médical. Il n’y a pas de nouveau malade et les résidents sont en amélioration clinique.»

Complément

Il n’y a aucun communiqué de presse sur sur cette TIAC sur le site internet de l’ARS Bretagne, ni sur son compte Twitter.

Complément bis
On apprend qu'il y a un résident de l'Ehpad qui a été hospitalisé.
Il n'y a que Sud-Ouest pour parler de «Trois résidents décédés dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine, une intoxication alimentaire suspectée.»

Mise à jour du 7 novembre 2023
Pas d'information publique de la part de l'ARS Bretagne, merci pour cette communication non-transparence ...

Mise à jour du 10 novembre 2023
«Contacté jeudi 9 novembre, l’ARS Bretagne informe qu’une enquête judiciaire a été ouverte à la suite de ces événements et qu’elle ne peut plus communiquer sur le sujet.»
Cela tombe d’autant mieux que l’ARS Bretagne n’avait pas communiqué ...

Mise à jour du 12 novembre 2023

samedi 30 septembre 2023

Nouvel épisode du pays où il n’y a que des soupçons d’intoxication alimentaire. Intervention des pompiers au lycée agricole d'Airion après des soupçons d’intoxication alimentaire

«Airion. Intervention des pompiers au lycée agricole après des soupçons d’intoxication alimentaire», source Oise hebdo du 29 septembre 2023.

Les sapeurs pompiers sont intervenus au lycée agricole d'Airion ce vendredi 29 septembre, après des soupçons d'intoxication alimentaire.

Les pompiers sont intervenus au lycée agricole d’Airion ce vendredi 29 septembre. Une quarantaine d’élèves de l’établissement se sont plaints de maux de ventre, avec ou sans vomissement. Quatre jeunes ont été pris en charge par les pompiers. Au moins un d’entre eux serait actuellement hospitalisé. Il pourrait s’agir d’une intoxication alimentaire.

Une quarantaine de lycéens se sont plaints de maux de ventre

Contactée, la direction de l’établissement n’a pas souhaité faire de commentaire, indiquant «communiquer auprès des parents d’élèves».

Sur la plateforme Pronote, le proviseur Christophe Bridier s’est adressé aux parents d’élèves. Dans ce courrier, il indique : «Une quarantaine de jeunes élèves du lycée agricole d’Airion se plaignant de maux de ventre, avec ou sans vomissement, a été auscultée par des équipes médicales du SAMU ou du SDIS (le service départemental d’incendie et de secours, Ndlr). Il pourrait s’agir d’une intoxication alimentaire.»

L’ARS et l’établissement ont transmis un questionnaire aux parents

Toujours dans ce courrier, Christophe Bridier salue «la réactivité» de l’infirmière et des assistants d’éducation de l’établissement. Pour «obtenir un diagnostic plus précis», le proviseur, en lien avec l’Agence régionale de Santé, demande aux parents de remplir un questionnaire.

Des yaourts à l’origine des troubles des lycéens ?

Cette intoxication alimentaire pourrait être en lien avec le repas de jeudi midi ou de jeudi soir. D’après nos informations, des produits laitiers pourraient être à l’origine des troubles des lycéens.

De son côté, Manoëlle Martin, la vice-présidente de la Région en charge des lycées, confirme les soupçons sur les produits laitiers. «Des yaourts de la ferme ont été servis. Ils pourraient être en cause.» Elle précise aussitôt que «les différents process ont été respectés par le chef de cuisine», d’après des investigations menées dans les cuisines. «A aucun moment, la chaîne du froid n’a été interrompue», insiste Manoëlle Martin.

Ou une simple épidémie de gastro ?

Reste que la thèse de l’intoxication alimentaire n’est pas la seule évoquée. «Le médecin qui a examiné les lycéens malades évoque une deuxième hypothèse : celle d’une épidémie de gastro», révèle la vice-présidente de la Région Manoëlle Martin.

Alors intoxication alimentaire ou épidémie de gastro, les investigations des autorités devraient permettre de trancher.

Commentaire

C'est sûrement lié avec la recrudescence des virus hivernaux (humour) ...

mercredi 16 août 2023

De la contamination du réseau d'eau potable du Grand Poitiers par Cryptosporidium. Toutes les mesures de restriction sont levées !

L’ARS de la Nouvelle Aquitaine a publié un communiqué, «Prévention du risque de contamination de l’eau potable de Grand Poitiers du 11 août 2023».

L’eau potable distribuée dans certaines communes de la Communauté urbaine de Grand Poitiers provient de l’usine de potabilisation de Poitiers/Bellejouanne. Les résultats d’une analyse de contrôle périodique reçus le 9 août dernier pour un prélèvement effectué le 27 juillet mettent en évidence la présence d’un parasite (Cryptosporidium) en sortie de traitement (2 oocystes dans 100 litres d’eau).

Cette recherche est effectuée chaque mois par la Communauté urbaine de Grand Poitiers depuis 2009 dans une logique d’auto-surveillance de la qualité de l’eau. C’est la première fois que ces parasites sont identifiés dans l’eau potable produite par la Communauté urbaine de Grand Poitiers.

Des mesures de précaution sont donc prises en attendant le résultat des nouvelles analyses qui seront disponibles le mercredi 16 août.

Quels sont les impacts sur la santé ?

A ce jour, aucun cas de cryptosporidiose n’a été signalé à l’ARS Nouvelle-Aquitaine sur le territoire concerné. Par ailleurs, aucun pic de gastro-entérite aigue n’a été signalé.

Ce sont généralement des symptômes bénins. Le symptôme principal est une diarrhée, avec parfois vomissements, douleurs abdominales, fatigue et légère fièvre. L’infection peut aussi être asymptomatique. La durée d’incubation est en moyenne d’une semaine.

Pour une personne en bonne santé, l’évolution vers la guérison se fait spontanément même si les symptômes peuvent se prolonger.

Cependant l’infection peut être plus sévère chez une personne disposant d’un système immunitaire affaibli, ce qui nécessite une prise en charge médicale.

On lira un décryptage avec le docteur Benjamin Daviller, directeur départemental de l’Agence régionale de santé, à propos de la contamination de l’eau potable de dix communes de Grand Poitiers par le parasite Cryptosporidium.

A la question, «Vous êtes en attente des prochains résultats…»

«Oui, nous espérons fortement que ce n’était qu’un faux positif. Le prélèvement du 27 juillet 2023 était un prélèvement de routine qu’on fait régulièrement, d’où le délai entre le jeudi 27 juillet et le résultat le mercredi 9 août. Là, nous attendons les résultats des prélèvements effectués les jeudi 10 et vendredi 11 août 2023. Nous avons fait trois prélèvements : dans les eaux brutes de Fleury et du Clain et un prélèvement dans l’eau traitée.»

13 jours de délai pour attendre un résultat, hum, hum … d’autant que le communiqué de l’ARS indique attendre les résultats des nouvelles analyses faites les 10 et 11 août et qui seront disponibles le mercredi 16 août.

Au final, c'est le 15 août que les résultats sont tombés, c'est tant mieux et tout va bien …

NB : L'image est du CDC. 

dimanche 7 mai 2023

Charleville-Mézières : 15 cas de légionellose en moins de trois mois, une personne est décédée

Charleville-Mézières : 15 cas de légionellose en moins de trois mois, des «investigations» en cours, source TF1 du 5 mai 2023.

- Depuis février, 15 cas de légionellose ont été enregistrés dans la région de Charleville-Mézières.
- Un septuagénaire est décédé, en avril, après avoir été infecté.
- Cette maladie, qui touche en particulier les personnes âgées, se transmet exclusivement par les gouttelettes d'eau.

Depuis le 10 février 2023, 15 cas de légionellose ont été diagnostiqués chez des patients âgés de 50 à 89 ans résidant dans l’agglomération de Charleville-Mézières ou s'y étant déplacés, dans les 14 jours précédant leurs signes cliniques. Tous ont été hospitalisés : 14 sont guéris ou sont en voie de guérison, un homme d’une soixante-dizaine d’années est décédé fin avril des suites de l’infection. Source communiqué l'Agence régionale de santé du Grand-Est du 4 mai 2023.  

Pour l'heure, les experts ne sont pas parvenus à identifier la cause de ces contaminations.

Une maladie non contagieuse
L'alerte est lancée par les autorités sanitaires après la survenue d'une quinzaine de cas de légionellose en seulement quelques semaines, contre 10 chaque année en temps normal dans les Ardennes. Une situation qui «suggère une source commune de contamination», indiquent les autorités.  «Des investigations sont en cours afin d’identifier l’origine de la contamination et de mettre en place les mesures de contrôle», poursuivent-elles. Pour le moment, les recherches menées se sont avérées infructueuses. «Des contrôles complémentaires sont en cours», ajoute l'ARS.

La contamination se fait principalement par voie respiratoire, par l’inhalation de gouttelettes contaminées diffusées en aérosol (douche, bain bouillonnant, etc). Elle peut également provenir des systèmes de refroidissement (tours aéro-réfrigérantes) de certaines installations industrielles et des réseaux d’eau chaude. La consommation d’eau du robinet n’est pas à remettre en cause, la contamination se faisant exclusivement par voie respiratoire.  

La légionellose ne se transmet pas de personne à personne.

NB : La photo est issue du site d’Air Liquide.

jeudi 13 avril 2023

Evaluation de l'exposition humaine potentielle au cannabinol due à la consommation de viande si le bétail est nourri avec des tourteaux de graines de chanvre

«Des scientifiques évaluent l'exposition humaine potentielle au cannabinol due à la consommation de viande si le bétail est nourri avec des tourteaux de graines de chanvre», source ARS USDA du 12 avril 2023
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Des scientifiques de l'Agricultural Research Service (ARS) de l'USDA et de la North Dakota State University (NDSU) ont récemment découvert que lorsque le bétail était nourri avec le sous-produit du chanvre industriel, le tourteau de graines de chanvre, de très faibles niveaux de produits chimiques du cannabis (cannabinoïdes) étaient retenus dans les muscles, le foie, les reins et les tissus adipeux.

Actuellement, le tourteau de chanvre ne peut pas être utilisé légalement dans les rations des animaux destinés à l'alimentation, car l'ampleur des résidus de cannabinoïdes (Cannabidiol [CBD] et Tétrahydrocannabinol [THC]) restant dans les tissus des animaux comestibles n'a pas été caractérisée.

Pour déterminer si le tourteau de chanvre pouvait être utilisé en toute sécurité comme source de protéines et de fibres dans l'alimentation du bétail, une équipe de chercheurs de l'USDA-ARS et de la NDSU, dirigée par le chercheur en physiologie, David J. Smith, a évalué les résidus de cannabinoïdes (CBD, THC) dans les tissus comestibles. de bovins nourris avec des tourteaux de graines de chanvre. Les scientifiques ont découvert que les concentrations de ces composés chimiques dans les produits carnés ne représentaient qu'une petite fraction de la quantité totale que les agences chargées de la réglementation mondiaux considèrent comme sans danger pour les consommateurs.

Les produits du cannabis (chanvre ou Cannabis sativa L.) sont utilisés pour les fibres, les aliments (graines et huile) et à des fins médicinales depuis des milliers d'années. Bien que la plante contienne plus de 80 composés naturels appelés cannabinoïdes, les cannabinoïdes les plus connus sont le CBD et le THC qui sont biologiquement actifs. À l'ère moderne, les sélectionneurs de plantes ont cultivé des variétés de plantes de cannabis pour produire de grandes quantités de CBD et de THC (utilisés à des fins récréatives et médicinales) et des variétés utilisées pour la production de fibres et de graines oléagineuses (‘chanvre industriel’), qui contiennent relativement peu de concentrations de CBD et de THC.

Aux États-Unis, dans le Farm Bill de 2018, le Congrès a autorisé la production légale de chanvre industriel aux États-Unis en stipulant que le chanvre industriel contiendrait moins de 0,3% de THC dans la matière sèche. Le faible pourcentage de THC différencie les produits de chanvre de la marijuana ou des variétés médicinales de cannabis, qui peuvent contenir plus de 5% de THC.

Alors que le chanvre industriel se développe en tant que produit agricole aux États-Unis, les entreprises produisent désormais de l'huile de graines de chanvre à partir de cultivars à très faible teneur en THC (< 0,01%). Cependant, les producteurs d'huile de graines de chanvre ont du mal à trouver un marché pour le tourteau de chanvre, un sous-produit majeur formé lors de l'extraction de l'huile de chanvre industriel.

Le tourteau de graines de chanvre est très nutritif. En fait, une étude réalisée par la NDSU, en partenariat avec l'USDA-ARS, montre que le tourteau de graines de chanvre est une source d'alimentation alternative viable pour le bétail.

Dans l'étude récemment publiée dans Food Additives and Contaminants dirigée par Smith, des groupes de génisses ont été nourris soit avec un régime témoin, soit avec un régime contenant 20% de tourteau de graines de chanvre pendant 111 jours. Une fois la période d'alimentation terminée, les résidus de cannabinoïdes dans le foie, les reins, les muscles squelettiques et le tissu adipeux ont été mesurés chez les animaux récoltés 0, 1, 4 et 8 jours après le retrait du tourteau de chanvre de l'alimentation pour savoir à quelle vitesse les cannabinoïdes sont éliminés. à partir de tissus. Le tourteau de chanvre utilisé dans l'étude contenait une concentration moyenne de 1,3 ± 0,8 mg/kg de CBD et de THC combinés, soit 1/3000 du seuil légal de 0,3% (3 000 mg/kg) de THC.

Des résidus de cannabinoïdes ont été sporadiquement détectés dans l'urine et le plasma des bovins pendant la période d'alimentation, et de faibles niveaux (environ 10 parties par milliard) de CBD et de THC combinés ont été mesurés dans le tissu adipeux (graisse) des bovins récoltés sans période d'attente. Dans le foie, les reins et les muscles squelettiques, cependant, le CBD et le THC étaient inférieurs aux niveaux détectables chez les bovins nourris aux tourteaux de chanvre.

«Selon notre évaluation de l'exposition, il serait très difficile pour un humain de consommer suffisamment de graisse provenant de bovins nourris avec des tourteaux de graines de chanvre pour dépasser les directives réglementaires en matière d'exposition alimentaire au THC», a dit David Smith de l’Animal Metabolism-Agricultural Chemicals Research Unit à Fargo, Dakota du Nord.

«Du point de vue de la sécurité des aliments, les tourteaux de chanvre à faible teneur en cannabinoïdes peuvent être une source appropriée de protéines brutes et de fibres dans l'alimentation du bétail tout en offrant aux producteurs de chanvre industriel un marché potentiel pour ce sous-produit de l'extraction de l'huile de chanvre», a ajouté Smith.

La décision finale et l'approbation de l'utilisation légale des produits de chanvre dans les aliments pour animaux relèvent de la Food and Drug Administration des États-Unis.

Légende de la photo. Graines de chanvre et tourteau de graines de chanvre. (Photos avec l'aimable autorisation de l'USDA-ARS).

jeudi 9 mars 2023

Alençon. 25 malades identifiés : l'ARS enquête sur une éventuelle intoxication alimentaire

«Alençon. 25 malades identifiés : l'ARS enquête sur une éventuelle intoxication alimentaire à Ornexpo», source l’Orne hebdo du 9 mars 2023.

L'Agence régionale de santé Normandie enquête sur l'hypothèse d'une intoxication alimentaire à Ornexpo après que 25 personnes atteintes de symptômes digestifs ont été identifiées.

Des visiteurs d’Ornexpo, la foire exposition d’Alençon (Orne) qui s’est tenue du 2 au 5 mars au parc Anova, ont été malades à la suite de repas pris sur l’enceinte.

Sollicitée à ce sujet, la préfecture de l’Orne précise que «sur signalement de la mairie d’Alençon, les services chargés de la veille et de la sécurité sanitaire de l’Agence Régionale de Santé (ARS) enquêtent sur l’hypothèse d’une intoxication alimentaire collective ayant eu lieu lors de la foire Ornexpo ».

Aucune hospitalisation
Mardi 7 mars, 25 personnes symptomatiques avaient été identifiées. 
«Les symptômes sont digestifs (diarrhée, douleurs abdominales) et de courte durée», poursuit la préfecture. Aucune hospitalisation n’a été enregistrée.

Complément
Au moins 25 personnes ont souffert de troubles digestifs après avoir consommé des repas indiens à Ornexpo, la foire-exposition d’Alençon (Orne). L’Agence régionale de santé (ARS) a été saisie et enquête sur une probable intoxication alimentaire collective. Source O.-F. du 9 mars 2023.

Commentaire
En France, c'est bien connu, il me semble n'y avoir que des éventuelles voire suspicions d'intoxication alimentaire, étonnant, non ?

samedi 18 février 2023

Un nouvel épisode d'un mauvais feuilleton de l'ARS : Ce n'est pas une intoxication alimentaire mais une gastro !

Dans la soirée du vendredi 10 au samedi 11 février 2023, 35 enfants de l’école Molière, située dans le quartier de l’Eure, au Havre (Seine-Maritime), ont été pris de maux de ventre et de vomissements. Source actu.fr du 14 février 2023.

Cela a bien évidemment suscité l’inquiétude des parents d’élèves qui, ce lundi, s’interrogeaient sur l’origine de cette épidémie de symptômes. L’un d’eux nous a sollicité pour en savoir plus.

«Le directeur de l’école a immédiatement appelé le 15 dès qu’il a eu connaissance de la situation et les consignes des urgentistes ont été transmises aux parents d’élèves grâce à l’application de l’école», assure la direction des services départementaux de l’Éducation nationale de la Seine-Maritime.

Ce n’est pas une intoxication alimentaire
La Ville du Havre a procédé à la déclaration auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) de la situation conformément à la procédure existante, dès suspicion d’une intoxication alimentaire. Seulement, après examens, l’organisme est en mesure d’écarter l’hypothèse de l’intoxication alimentaire collective.

Selon l’ARS, il s’agirait plutôt d’une transmission virale interhumaine, c’est-à-dire que les écoliers se seraient transmis un virus, a priori une gastro-entérite, tout au long de la semaine.

Commentaire
La position de l’ARS le montre, il s’agit d’un nouvel exemple d’une triste série, ce n’est pas intoxication alimentaire, mais une gastro …
Peut-être que l’ARS pourrait rechercher l’origine de ce virus …, rotavirus, norovirus, il est ainsi commode de classer l’affaire, impayable ARS !
Récemment, le blog vous a proposé un article sur norovirus dans lequel est mentionné les aspects suivants :
La transmission se produit soit de personne à personne, soit par contamination des aliments ou de l'eau. [1, 15, 33] Les statistiques du CDC montrent que l’aliment est le véhicule de transmission le plus courant de norovirus ; sur 232 éclosions à norovirus entre juillet 1997 et juin 2000, 57% étaient d'origine alimentaire, 16% se sont propagées d'une personne à l'autre et 3% étaient d'origine hydrique. [6, 31] Lorsque l’aliment est le véhicule de transmission, la contamination se produit le plus souvent par un manipulateur d'aliments manipulant incorrectement un aliment juste avant qu'il ne soit mangé. [4, 9, 10]
Complément
Voilà désormais 16 jours qu’«Une cinquantaine d’athlètes de l’Insep ont été atteints par une intoxication alimentaire» et toujours pas d’information de l’ARS ou de Santé publique France, ce doit être encore une gastro ...

vendredi 2 décembre 2022

Des scientifiques de l'USDA produisent des nanocorps dans des cellules végétales qui bloquent les agents pathogènes émergents

«Des scientifiques de l'USDA produisent des nanocorps dans des cellules végétales qui bloquent les agents pathogènes émergents», source ARS USDA.

Des scientifiques de l’Agricultural Research Service (ARS) du ministère américain de l'agriculture (USDA) ont récemment annoncé que les plantes pourraient être utilisées pour produire des nanocorps qui bloquent rapidement les agents pathogènes émergents en médecine humaine et en agriculture. Ces nanocorps représentent une nouvelle voie prometteuse pour traiter les maladies virales, dont le SARS-CoV-2.

Les nanocorps sont de petites protéines d'anticorps produites naturellement chez des animaux spécifiques comme les chameaux, les alpagas et les lamas.

Les chercheurs de l'ARS se sont tournés vers l'évaluation des nanocorps pour prévenir et traiter la maladie du verdissement des agrumes. Ces scientifiques utilisent désormais leur technologie SymbiontTM nouvellement développée et brevetée pour montrer que les nanocorps peuvent être facilement produits dans un système végétal avec de larges applications agricoles et en santé publique. Comme démonstration de faisabilité, la recherche a montré que des nanocorps ciblant le virus SARS-CoV-2 pourraient être fabriqués dans des cellules végétales et rester fonctionnels en bloquant la liaison de la protéine de pointe SARS-CoV-2 à sa protéine réceptrice : le processus responsable pour initier une infection virale dans les cellules humaines.

«Nous voulions initialement développer des solutions durables aux agents pathogènes dans la production agricole», a dit le chercheur de l'ARS, Robert Shatters, Jr. «Les résultats de cette recherche sont en effet fructueux et bénéfiques pour le système agricole du pays. Mais maintenant, nous sommes conscients d'un résultat encore plus grand. - les avantages de la production de thérapies dans les plantes justifient désormais l'examen de l'utilisation de plantes pour produire en masse des thérapies à base de protéines COVID-19.»

AgroSource, Inc. a collaboré avec l'ARS de l’USDA pour développer le système de production de plantes. Ils prennent actuellement des mesures nécessaires pour voir comment ils peuvent déplacer cette avancée dans le secteur commercial.

«C'est une énorme percée pour la science et des solutions innovantes aux défis de l'agriculture et de la santé publique», a dit Michelle Heck, chercheuse à l'ARS. «Ce système rentable de plantes prouve qu'il existe d'autres moyens d'affronter et de prévenir la propagation des agents pathogènes émergents. L'approche a le potentiel d'élargir massivement les opportunités de développement des moyens de subsistance dans les zones agricoles rurales du pays et dans d'autres pays.

Cette collaboration de recherche fait suite au décret exécutif de la Maison Blanche sur la promotion de l'innovation en biotechnologie et en biofabrication pour une bioéconomie américaine durable, sûre et sécurisée.

jeudi 29 septembre 2022

Dans la série, c’est une gastro et non pas une intoxication alimentaire, une enquête ouverte pour cause d’intoxication alimentaire à Nice dans plusieurs cantines

«Intoxication alimentaire : à Nice, une enquête ouverte dans plusieurs cantines», source RTL du 28 septembre.

Deux élèves d'établissements de Nice pourraient avoir subi une toxi-infection alimentaire, révèle l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, citée par BFMTV ce mardi 27 septembre.

Deux établissements de Nice ont fait l'objet d'une enquête alimentaire, après que deux signalements ont été effectués les 22 et 23 septembre. Une information relayée par nos confrères de BFMTV, ce mardi 27 septembre, d'après des informations de l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ces signalements font suite aux symptômes observés chez deux enfants, scolarisés dans la cité azuréenne - l'un en maternelle, l'autre en école primaire. Comme l'a indiqué l'ARS, ces derniers ont pu être victimes d'une toxi-infection alimentaire collective (TIAC).

L'enquête lancée à la suite de ces signalements visait à collecter des données, via des questionnaires transmis aux parents d'élèves des établissements concernés. «À la réception de ce signalement, l’ARS Paca a pris contact avec le chef d’établissement et lui a demandé de transmettre une enquête alimentaire aux parents [...]», a souligné le service de communication de l'ARS, cité par Nice Matin ce mercredi 28 septembre («Y a-t-il eu des intoxications alimentaires dans des écoles de Nice?»). Nature des symptômes, date d'apparition et aliments consommés par les enfants ont ainsi été étudiés. L'analyse a notamment révélé que tous les enfants n'avaient pas consommé les mêmes produits, et n'avaient pas développé les symptômes le même jour.

C'est en tenant compte de 23 de ces résultats que l'ARS a décidé d'alerter la direction départementale de la protection des populations, afin de l'informer d'une suspicion de TIAC. Le service santé de l'Éducation nationale aurait été informé dans la foulée, a encore précisé BFMTV. D'autres éléments récoltés pourraient aider à faire lumière sur la nature et l'origine de l'infection. Des prélèvements alimentaires ont été effectués, ainsi que des inspections. Les résultats, qui ne sont pas encore connus, devraient permettre de déterminer l'origine de la contamination. Pour l'heure, aucun des enfants n'a été hospitalisé

Des cas de gastro-entérite décelés dans la région
Par ailleurs, un épisode de gastro-entérite en cours dans la région aurait semé de trouble. Comme l'a encore dévoilé Nice Matin ce 28 septembre, des élèves de Saint-Laurent-du-Var, commune voisine de Nice, se sont également plaints de troubles digestifs. Toutefois, ceux-ci, victimes d'un épisode de gastro-entérite qui sévit dans la région, ont rapidement été distingués des jeunes niçois. La piste d'une contamination plus large aurait donc été écartée.

Un commentaire rapporte, «Il faut faire la bouffe en vitesse pour une meilleure rentabilité et décrocher les marchés à la baisse. Si en plus il faut perdre du temps à se laver les mains …»

Commentaire
A force d'entendre dire que ce n'est pas une intoxication alimentaire mais une gastro, nous avons enfin une enquête qui dira ce qu'il en est, ouf !

Mise à jour du 1er octobre
On apprend qu’à «Nice: la mairie ne recense aucun cas d'intoxication alimentaire dans les cantines».
Jean-Luc Gagliolo, adjoint à la mairie de Nice délégué à l'éducation, affirme qu'aucun cas d'intoxication alimentaire n'a été détecté dans les cantines.
A suivre, mais une enquête de l'ARS est en cours.

lundi 6 juin 2022

Le maïs génétiquement modifié n'endommage pas les organismes non ciblés

«Le maïs génétiquement modifié n'endommage pas les organismes non ciblés», source USDA ARS News.

L'analyse de données la plus vaste et de la plus haute qualité jamais réalisée révèle que le maïs Bt génétiquement modifié a peu d'impact sur les insectes non ciblés et d'autres organismes, en particulier par rapport à la culture du maïs conventionnel.

Cette étude a été publiée dans Environmental Evidence par un scientifique de l’Agricultural Research Service Service de l'USDA et ses collègues suisses.

Le maïs Bt est du maïs qui a été génétiquement modifié afin qu'il produise des protéines à partir de la bactérie Bacillus thuringiensis pour lutter contre la pyrale du maïs, les chrysomèles du maïs et d'autres nuisibles majeurs du maïs. Le premier maïs Bt a été approuvé en 1996 et les critiques ont suggéré qu'il peut également détruire les insectes bénéfiques ou d'autres organismes non ciblés.

L'un des problèmes avec les évaluations des dommages possibles aux organismes non ciblés par le maïs Bt a été que chaque étude était limitée dans sa portée, son environnement ou sa taille. Les trois auteurs de l'article ont compensé ces lacunes en rassemblant systématiquement les données d'études dans 12 bases de données bibliographiques, 17 pages Internet spécialisées et les sections de référence de 78 articles de synthèse qui répondaient tous aux normes les plus élevées en matière de qualité de la recherche.

«Nous avons rassemblé des centaines d'études individuelles publiées entre 1997 et 2020 qui ont examiné si la culture du maïs Bt modifiait l'abondance environnementale d'animaux non ciblés tels que les arthropodes, les vers de terre et les nématodes, en particulier par rapport à la culture de maïs non génétiquement modifié accompagné du pesticide nécessaire pour lutter contre les principaux nuisibles», a expliqué l'entomologiste de l'ARS Steve Naranjo, directeur de l’U.S. Arid Land Agricultural Research Center à Maricopa en Arizona, et l'un des auteurs de l'étude.

Naranjo et les entomologistes Joerg Romeis et Michael Meissle d'Agroscope, l'homologue suisse de l'ARS, ont découvert que cette agrégation massive de données montrait que le maïs Bt n'avait aucun effet négatif sur la plupart des groupes d'invertébrés, notamment les coccinelles, les punaises des fleurs et les chrysopes. Les populations d'insectes Braconidae, qui sont des guêpes parasitoïdes qui se nourrissent de la pyrale du maïs, ont été réduites avec le maïs Bt.

Une nouvelle méta-analyse majeure a révélé que le maïs Bt n'endommage pas les organismes non ciblés. (Photo de Preston Keres, USDA).

Les chercheurs ont même examiné si la paternité ou le soutien financier des sociétés de biotechnologie affectait les résultats des études individuelles.

«Cela pourrait être un peu surprenant, mais selon l'analyse, lorsque des effets négatifs du maïs Bt sur des organismes non ciblés ont été trouvés dans les données, ils ont été attribués plus souvent dans les études avec le soutien du secteur privé que lorsqu'aucun soutien des sociétés de biotechnologie n'a été déclaré», a ajouté Meissle.

«Mais après que tous les calculs aient été faits, ce que nous avons découvert, c'est que, dans l'ensemble, le maïs Bt n'a tout simplement pas d'impact négatif sur les organismes non ciblés», a déclaré Naranjo.

Les normes de qualité pour lesquelles les études seraient incluses dans la méta-analyse et qui seraient supprimées ont été définies et approuvées par les parties prenantes, des scientifiques non impliqués dans le projet de méta-analyse et même des membres du comité de révision de la revue, dont aucun ne savait s'il y en avait. les données de l'étude ont montré un impact négatif ou non sur les organismes non ciblés.

Le résultat est le plus grand pool de données de haute qualité que quiconque ait jamais analysé à cette fin, composé de 7 279 enregistrements individuels d'invertébrés issus de 233 expériences dans 120 articles, dont 75% provenaient de revues à comité de lecture. L'ensemble des données a également été publié dans BMC Research Notes.

En résumé, cette méta-analyse majeure a largement prouvé les études individuelles précédentes. Le maïs Bt représente une technologie de lutte antiparasitaire hautement sélective avec relativement peu de conséquences négatives pour les invertébrés non ciblés, en particulier par rapport à l'utilisation d'insecticides à large spectre pour lutter contre les nuisibles ciblés par le Bt, selon les scientifiques.

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Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

vendredi 1 octobre 2021

Un vaccin offre enfin aux producteurs de porc une défense contre le virus de la peste porcine africaine

«Un vaccin offre enfin aux producteurs de porc une défense contre le virus de la peste porcine africaine», source article de Dan Flynn paru le 1er octobre 2021 dans Food Safety News.

Un candidat vaccin, connu sous le nom d'ASFV-G-DI177l, protège efficacement contre la peste porcine africaine, a annoncé jeudi l'USDA.

L’Agricultural Research Service (ARS) de l'USDA a publié une nouvelle étude qui met en évidence un nouveau candidat vaccin qui s'est avéré efficace pour prévenir et protéger efficacement les porcs d'élevage européen et asiatique contre la souche asiatique actuelle du virus.

Une pandémie de peste porcine africaine, centrée sur la Chine, a balayé 14 pays asiatiques et européens depuis 2007, obligeant ces pays à détruire des porcs évalués entre 55 et 130 milliards de dollars.

La peste porcine africaine (PPA) n'a pas atteint l'Amérique du Nord, mais elle se rapproche. La PPA est arrivée cette année sur l'île caribéenne d'Hispaniola, partagée par Haïti et la République dominicaine.
Le virus de la PPA n'est pas une menace pour la santé humaine et il ne se transmet pas des porcs aux humains, ni ne met en danger la sécurité des aliments.

Cependant, lorsqu'il détruit des populations entières de porcs, il n'a pas été possible de l'empêcher de détruire tous les animaux infectés. C'est parce que jusqu'à présent, il n'y a eu aucun remède ou vaccin.

L’étude de jeudi sur l'efficacité d'un vaccin candidat signifie que les producteurs de porc nord-américains pourraient avoir une défense contre le virus mortel avant qu'il n'atteigne leurs porcs.

L'ARS de l'USDA rapporte que le vaccin candidat est efficace chez tous les porcs dès la quatrième semaine après la vaccination. Il indique que «des scientifiques ont développé un candidat vaccin capable d'être produit commercialement tout en maintenant l'efficacité du vaccin contre les souches asiatiques du virus de la PPA lorsqu'il est testé sur des races porcines européennes et asiatiques».

«Nous sommes ravis que les recherches de notre équipe aient abouti à la formation de candidats vaccins capables de prévenir et de protéger différentes races porcines contre le virus actuel de la PPA», a dit Chavonda Jacobs-Young, administratrice de l'ARS. «Les candidats vaccins pourraient jouer un rôle important dans le contrôle de l'épidémie menaçant la santé porcine mondiale.»

Le secrétaire à l'Agriculture, Tom Vilsack, a applaudi à la fois l'ARS et l’Animal and Plant Health Inspection Service (APHIS) pour les progrès réalisés dans la lutte contre la PPA.

«Les agences de l'USDA travaillent ensemble pour protéger le bétail américain contre les maladies étrangères et émergentes qui pourraient nuire à notre économie et à la santé publique», a déclaré Vilsack. «Je suis fier des recherches extraordinaires en cours à l’ARS pour développer des vaccins candidats pour prévenir le virus de la peste porcine africaine.»

Le secrétaire a déclaré que l'APHIS avait fait «un travail énorme» pour protéger l'industrie porcine américaine. «La recherche scientifique, la découverte, la surveillance et la détection sont essentielles pour résoudre les problèmes difficiles auxquels les producteurs américains sont confrontés pour maintenir un approvisionnement alimentaire solide et sûr», a-t-il déclaré.

L’étude sur le vaccin, publiée dans la revue Transboundary and Emerging Diseases, montre que les scientifiques de l'ARS ont développé un candidat vaccin pouvant être produit commercialement tout en maintenant son efficacité vaccinale contre les souches asiatiques du virus de la PPA lorsqu'il est testé dans les races porcines européennes et asiatiques.

«Nous sommes ravis que les recherches de notre équipe aient abouti à des résultats vaccinaux prometteurs pouvant être répétés à un niveau commercial, dans différentes races de porcs et en utilisant un isolat récent de PPA», a dit le chercheur de l'ARS, Douglas Gladue.

«Cela indique que le vaccin candidat vivant atténué pourrait jouer un rôle important dans le contrôle de l'épidémie en cours menaçant l'approvisionnement mondial en porc».

«C'est une étape majeure pour la science et l'agriculture», a déclaré Manuel Borca, chercheur à l'ARS. «Nous travaillons avec soin pour voir notre candidat vaccin commercialisé grâce aux efforts conjoints du gouvernement américain et de notre partenaire commercial, la Navetco National Veterinary Joint Stock Company.»

À ce jour, ARS a conçu et breveté avec succès cinq vaccins expérimentaux sur la PPA et a entièrement réalisé sept licences avec des sociétés pharmaceutiques pour développer les vaccins. L'ARS continue d'évaluer d'autres partenaires commerciaux pour développer ces vaccins.


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