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lundi 20 novembre 2023

Il était une fois la présence de corps étrangers dans la salade en sachet

Voici deux cas de figure récents à propos de la présence de corps étrangers dans de la salade en sachet, l’Italie et la Suisse.
Deux corps étrangers distincts et deux réponses différentes des entreprise alimentaires et des autorités sanitaires ...

Italie

Un lectrice a écrit au site internet il fatto alimentare pour signaler la présence d’un corps étranger dans une salade en sachet de la marque Bonduelle. Ci-après le courrier d’une lectrice du site, ses photographies (voir le site de il fattoalimentare) et la réponse de l'entreprise.

Lettre du consommateur

Bonjour, ci-joint les photos d'une grosse chenille encore vivante trouvée dans le sachet de salade alors que j'allais la manger ! J'ai lu la plainte d'une autre personne qui vous a été faite en 2018 concernant la présence de deux chenilles dans votre assiette et cela me semble être une démonstration frappante que de 2018 à aujourd'hui les choses n'ont pas du tout changé, et cela fait 5 ans. J'ai déjà adressé une réclamation à Bonduelle et j'espère qu'ils répondront même si je comprends que leur intention n'est pas d'améliorer les choses mais seulement d'écrire que ce sont des machines sûres !

La réponse de Bonduelle

Concernant la découverte d'une chenille à l'intérieur d'un sachet de salade, Bonduelle confirme avoir immédiatement lancé tous les contrôles nécessaires, du champ au conditionnement, pour vérifier ce qui s'est passé. Les produits Bonduelle sont des aliments issus de la nature, cultivés selon une agriculture régénératrice : grâce à des pratiques agricoles vertueuses telles que la limitation de l'usage d'engrais azotés, de pesticides et du travail du sol, Bonduelle contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter la santé et la fertilité des sols, à favoriser la biodiversité et proposer à ses consommateurs des aliments véritablement naturels. Une fois récoltée, la salade est immédiatement conditionnée selon des processus de production rigoureux utilisant les meilleures techniques disponibles sur le marché, en constante évolution et mise à jour pour garantir les normes les plus élevées. La sécurité des aliments et la santé des consommateurs restent des priorités absolues pour Bonduelle.

Suisse

Noire et non pas verte, elle ne courait pas dans l’herbe, mais gisait morte dans une salade. Comme la comptine, la souris retrouvée par deux adolescentes dans un plat prêt à manger, fin septembre, leur est restée dans la tête durant plusieurs jours. «J’ai eu du mal à manger pendant une semaine. Je regardais ma mère cuisiner et même si je savais qu’il n’y avait pas de risque, j’avais besoin de tout vérifier», raconte l’une d’elles. Le jour de la découverte, les deux adolescentes étaient passées acheter des salades à l’emporter à la Coop de Montbrillant (NDLR: à Genève). «On a commencé à en manger une jusqu’à ce qu’on tombe sur quelque chose de bizarre. Au début, on ne comprenait pas ce que c’était et quand on a réalisé, ça a été le choc».
La photo de la souris dans la salade peut être vue sur le site précité qui a publié l’information -aa

De retour au supermarché, aucune explication n’a pu être donnée aux deux mineures, mais une rencontre a été fixée avec un responsable de l'entreprise le lundi suivant. «Il nous a proposé de visiter l’usine d’assemblage, explique le père de l’une des ados. Mais moi, je m’en fiche. C’est choquant que cela puisse arriver. Je veux savoir comment c’est possible». Ce dernier a craint pour la santé de son enfant. Les deux jeunes filles se sont d’ailleurs rendues à l’hôpital après l’incident afin de réaliser des examens. «On nous a dit d’attendre deux semaines pour voir si des symptômes apparaissent», détaille l’une d’elles. «Heureusement, ça n’a pas été le cas», souffle son paternel.

1 050 euros pour s’excuser

Coop s’est excusée de cet incident «regrettable», qu’elle peine à expliquer. «Tous les composants de la salade sont remplis manuellement dans les bols. Nous avons passé en revue l’ensemble des processus. Jusqu’à présent, les conclusions indiquent que l’assurance qualité étroite du fournisseur fonctionne et qu’il s’agit d’un cas malheureux et absolument exceptionnel».

Le chimiste cantonal genevois, Patrick Edder, informé des événements par le distributeur, n’est pas du même avis. «Il est clair que dans ce cas, les bonnes pratiques de fabrication n’ont pas été respectées. Les rongeurs peuvent être porteurs de bactéries ou de virus transmissibles et nocifs pour l’homme. La présence d’une souris morte dans une salade prête à manger est inacceptable et intolérable».

Les entreprises sont légalement tenues «d’alerter les autorités de contrôle lorsqu’elles mettent en évidence la présence d’un risque sanitaire». Le responsable précise que la salade ayant été produite dans un autre canton, c’est ce dernier qui a hérité de l’affaire. Consciente de la gravité de la situation, l’enseigne a proposé un bon de 1 000 francs (1 050 euros) à la famille des lésées.