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vendredi 11 novembre 2022

Quand les politiques font de l'idéolgie à propos de l'énergie nucléaire, le résultat pour nous est un désastre !

Dans la vidéo que vous allez voir ci dessous, deux faits sont importants, me semble-t-il, le premier est la teneur des propos tenus par un économiste, autrefois ou encore très proche de la gauche, et le second fait, dont nous commençons à mesurer l’importance, est celui du prix de l’énerge et des futures délocalisations d’entreprises ou de ralentissement de l’activité d’entreprises voire la fermeture d’entreprises.

lundi 24 octobre 2022

Le coût des aliments et leur impact sur la sécurité des aliments inquiètent les consommateurs britanniques, selon un sondage de la Food Standards Agency

Après Le coût, une préoccupation croissante pour les consommateurs de l'UE, suivi de près par la sécurité des aliments, voici qu’au Royaume-Uni, voici que «Le dernier sondage auprès des consommateurs britanniques suit le niveau d'inquiétude concernant le coût des aliments et leur impact sur la sécurité aliments», source Food Standards Agency du 20 octobre 2022.

De nouvelles preuves de la Food Standards Agency (FSA) ont révélé que certaines personnes prennent des risques en matière de sécurité des aliments en raison de pressions financières et de la hausse des coûts énergétiques.

Les dernières données de septembre 2022 montrent :
- 40% des participants ont déclaré s'inquiéter de pouvoir se payer de la nourriture le mois prochain
- 30% des participants ont déclaré avoir sauté un repas ou réduit la taille de leurs repas parce qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour acheter de la nourriture au cours du dernier mois
- 32% des participants ont déclaré avoir mangé des aliments dont la date limite de consommation était dépassée, au moins une fois au cours du mois précédent, car ils n'avaient pas les moyens d'acheter plus de nourriture
- 18% des participants ont éteint un réfrigérateur et/ou un congélateur contenant des aliments, au moins une fois au cours du dernier mois, pour réduire leurs factures d'énergie et économiser de l'argent

En plus de publier ces preuves, la FSA rappelle également aux personnes comment ils peuvent rester en sécurité sanitaire tout en faisant en sorte que leur nourriture aille plus loin et en économisant de l'argent.

Emily Miles, directrice générale de la FSA, a dit :
«Nous savons que de nombreuses personnes s'inquiètent actuellement de l'abordabilité de la nourriture et nos preuves montrent que les personnes trouvent des moyens d'économiser de l'argent là où ils le peuvent. Ce n'est pas une bonne idée d'éteindre le réfrigérateur ou de manger des aliments dont la date limite de consommation est dépassée, car ces choses peuvent augmenter le risque que vous tombiez malade avec une intoxication alimentaire.»

«Votre réfrigérateur est un appareil utile qui non seulement conserve vos aliments en sécurité, mais peut également aider à réduire ce que vous finissez par jeter.»

«Conservez votre réfrigérateur suffisamment froid, à 5°C ou moins, empêchera les bactéries de se multiplier sur vos aliments et les fera durer le plus longtemps possible. Vous devez également conserver les aliments avec une ‘date limite de consommation’ dans le réfrigérateur et penser à les congeler le jour de la date ou avant si vous ne comptez pas les utiliser.»

«Nous avons beaucoup plus de conseils sur notre site Internet pour aider les personnes à utiliser leur jugement et à faire des choix éclairés, tout en restant en sécurité.»

Mesures que les consommateurs peuvent prendre pour que les aliments aillent plus loin :
- Conservez votre réfrigérateur allumé pour vous aider à rester en bonne santé et à faire consommer vos aliments plus longtemps.
- L'utilisation de votre réfrigérateur à la bonne température (5°C ou moins) permet d'éviter les intoxications alimentaires. Si les aliments ne sont pas correctement refroidis, ils pourraient se dégrader plus rapidement et être dangereux à manger.
- Une date limite de consomamtion sur les aliments est une question de sécurité sanitaire. C'est la date la plus importante à retenir. Vous pouvez manger des aliments jusqu'à la date limite de consommation, mais pas après. Vous pouvez également congeler des aliments avec une date limite de consommation jusqu'à la fin de la date indiquée sur l'étiquetage.
- Une date limite d’utilisation optimale ou à consommer de préférence avant est une question de qualité des aliments. La nourriture peut être consommée sans danger après cette date, mais la qualité n'est peut-être pas optimale.
- Réglez votre congélateur sur -18°C. Cette température retarde les réactions chimiques dans les aliments et met les bactéries «en pause», ce qui nous permet de conserver les aliments plus longtemps.
- Notre vérificateur d'informations à la maison offre d'autres conseils sur la façon d'aider les aliments à aller plus loin et à rester en sécurité.

Selon un article paru le 13 septembre 2022 dans The Conversation, «Listeria: how the cost of living crisis could increase the risk of food poisoning» (Listeria : La crise du coût de la vie pourrait augmenter le risque d’intoxication alimentaire) l’article explique pourquoi l’augmentation du coût de la vie, en particulier l’augmentation des coûts de l’énergie, pourrait entraîner une augmentation du risque d’intoxication alimentaire due à Listeria monocytogenes.

Cela étant la crise peut avoir bon dos car selon une étude de 2016 sur la température des réfrigérateurs domestiques au Royaume Uni,

Cumulativement, les résultats de l'étude ont établi que la majorité des réfrigérateurs domestiques dans les foyers des consommateurs fonctionnent à des températures potentiellement dangereuses et que cela est influencé par l'utilisation des consommateurs. Les résultats de cette étude peuvent être utilisés pour éclairer le développement de tests de durée de conservation basés sur des conditions de stockage domestiques réalistes. En outre, les données peuvent éclairer le développement de futures interventions éducatives pour accroître les pratiques de réfrigération domestique sûres.

 NB : La photo est issue d’un article de la BBC du 17 août 2022.

samedi 17 septembre 2022

L'industrie alimentaire suisse face à la crise énergétique

Après la Belgique qui a sonné l’alerte, puis la France, voici la Suisse, «L'industrie alimentaire face à la crise énergétique», source AGIR.

Le contexte est tendu pour le secteur alimentaire: hausse du prix des matières premières et des coûts énergétiques, risques de pénurie de gaz et d'électricité, sans oublier la toujours possible résurgence de la pandémie lors de la saison hivernale. Les sociétés se préparent à différents scénarios.

«Les entreprises les plus exposées sont celles où les produits doivent être stockés au frais et où la chaîne du froid doit être respectée scrupuleusement», explique à l'agence AWP Lorenz Hirt, directeur général de la Fédération des industries alimentaires suisses (Fial).

En outre, il y a des sites de production sur lesquels une panne de courant, même de quelques secondes, oblige à cesser complètement les activités de l'installation pour la nettoyer et effectuer les contrôles nécessaires. «De tels processus peuvent durer une demi-journée, voire plus, lorsque l'on parle d'une usine complète.

Ainsi, l'impact serait important pour ces entreprises, même dans le cas d'une courte panne énergétique», selon le spécialiste.

«Nous avons mis en place un groupe de travail dédié», souligne un porte-parole du transformateur laitier Emmi. L'objectif est d'élaborer différents scénarios, des plans d'urgence ainsi que de clarifier la possibilité d'obtenir un accès prioritaire au gaz pour des acteurs essentiels de l'alimentaire dans l'éventualité d'une pénurie en Europe.

Dans le cas où le gaz ne serait pas suffisant, il faudrait remplacer le combustible des chaudières par du fioul ou du gaz liquide lorsque cela est possible, ou bien ralentir, voire stopper complètement l'installation. «En plus des difficultés de production et d'approvisionnement, ce scénario impliquerait des effets indirects négatifs, dans la mesure où une quantité moindre de lait pourrait être réceptionnée et traitée», explique-t-il.

«Nos processus de production d'aliments en poudre à partir de lait ou d'alternatives au lait implique des températures de plus de 200 degrés, qui sont impossibles à réduire pour des raisons de qualité et de sécurité du produit», indique de son côté une porte-parole du fabricant d'aliments pour bébé Hochdorf.

«Dans le cas d'un rationnement de l'énergie, nous avons différentes possibilités pour bifurquer de manière transitoire à des sources alternatives en ce qui concerne le gaz. Mais pour l'électricité, cela sera plus compliqué, car nous en avons besoin tout au long de notre chaîne de production", explique la porte-parole. "Selon le scénario, on peut s'attendre à des capacités réduites et des interruptions de production pour les laits pour bébés et les poudres de lait.»

Quant aux chips Zweifel, différentes mesures d'économies d'électricité et de scénarios de production sont actuellement à l'étude pour continuer à produire dans le cas d'une pénurie. La situation actuelle, qualifiée «d'exceptionnelle», également au niveau des coûts, est un «défi» pour l'entreprise, relève une porte-parole.

Marges sous pression
La Fial plaide pour une priorité à donner en matière d'approvisionnement énergétique au secteur alimentaire. A la question de savoir si des différences doivent être faites selon les produits, qui sont plus ou moins essentiels, la faîtière répond que cela n'est pas de son ressort.

«Ce qui est important, c'est de maintenir les rayons des détaillants bien remplis. S'il y a des problèmes importants d'approvisionnement quelque part et des rayons vides, même seulement pour des produits perçus comme non essentiels, cela aurait une influence psychologique négative sur les comportements d'achat, avec la constitution de provisions dans divers segments.

Cela n'est pas souhaitable, car une situation de pénurie qui n'existait pas auparavant pourrait très bien se créer du jour au lendemain», avertit M. Hirt.

Les acteurs de l'alimentaire risquent de ne pas être en mesure d'absorber la forte hausse des coûts en réduisant les marges. «En général, les marges dans la fabrication de produits alimentaires sont plutôt faibles et ne suffiront certainement pas à absorber la hausse globale des coûts», relève M. Hirt.

«La hausse des prix de l'énergie a fortement pesé sur notre performance semestrielle», confirme à AWP la porte-parole de Hochdorf. «Par rapport au premier semestre 2021, le gaz a renchéri de 54% et l'électricité a enflé entre 307% et 215% selon les endroits. Nous sommes actuellement en discussion avec nos clients pour voir comment répercuter ces coûts», explique-t-elle.

Du côté d'Emmi, la hausse des prix de l'énergie vient s'ajouter aux coûts «massivement plus élevés» pour les achats et la logistique, ce qui «renforce la pression sur les marges dans le marché très compétitif des produits laitiers».
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS).

Complément
On lira sur France info, «Crise énergétique : les craintes de la Suisse» sont assez paradoxales malgré 80% de l’électricité consommée qui provient d’énergies renouvelables, cet hiver cela ne suffira pas ...