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mardi 10 octobre 2023

Allemagne : Listeria et les personnes fragiles

Faire attention à la DLC peut sauver des vies ! Listeria dans les aliments peut constituer un risque pour la santé des personnes âgées. Source article de BVL de 29 septembre 2023. Le BVL est l’Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire en Allemagne.

Outre le choix des aliments, une alimentation saine pour les personnes âgées implique également la gestion correcte des risques pour la santé lors de l'achat, du stockage et de la préparation des aliments. Les personnes âgées, les femmes enceintes et celles dont le système immunitaire est affaibli courent généralement un risque d'infection à Listeria lorsqu'elles consomment des aliments crus tels que la viande de porc ou les germes. Les personnes âgées doivent porter une attention particulière aux dates de consommation et de péremption des denrées alimentaires légèrement transformés, comme le saumon fumé ou la charcuterie.

En 2022, selon le système européen d’alerte rapide, RASFF, 32 avertissements concernant Listeria dans les aliments ont été publiés en Allemagne. La viande et les produits carnés, le lait et ses produits ainsi que le poisson et les produits de poisson ont été particulièrement touchés. Cela vient des statistiques du BVL. L'autorité est le point de contact national de différents réseaux d'alerte, d'information et d'échange pour la protection de la santé des consommateurs.

Le problème avec cet agent pathogène est que Listeria peut se multiplier sur les aliments, même à la température du réfrigérateur et dans les emballages sous vide. Plus un produit est stocké au chaud, plus les agents pathogènes peuvent se développer rapidement.

Il est donc important de conserver réfrigérés les aliments sensibles comme la charcuterie, les fromages à pâte molle et les saucisses crues avant de les transporter à la maison et de toujours les conserver au réfrigérateur. Une fois la date limite de consommation ou de péremption passée, les personnes âgées ne devraient plus consommer ces aliments en raison du risque d'infection à Listeria.

Bien que les personnes en bonne santé ne remarquent généralement pas les infections à Listeria, elles peuvent provoquer des maladies graves telles qu'un empoisonnement du sang et une méningite chez les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli. Chez les femmes enceintes, qui ne présentent souvent aucun symptôme grippal ou seulement, l’infection peut se transmettre à l’enfant à naître et entraîner des naissances prématurées ou des fausses couches.

Commentaire

Je serais tenté de dire de consommer les aliments référgérés prêts à consommer bien avant la DLC. Il faut se rappeler que les DLC les plus courtes sont les meilleures !

vendredi 18 août 2023

Des images de vidéosurveillance montrent que le personnel d'un supermarché enlevait les étiquettes des DLC et DDM des produits alimentaires

Des images de vidéosurveillance montrent que le personnel d'un supermarché enlevaitait les étiquettes des DLC et DDM des produits alimentaires, source Camberra Weekly.

L’enlèvement d’étiquettes de date de péremption (DLC ou DDM) sur les aliments en vente à East Row IGA a vu les exploitants du supermarché, Rising Wood Pty Ltd, condamnés pour de graves manquements à la santé et à la sécurité des aliments, a annoncé ACT Health.

Rising Wood Pty Ltd a été condamné à une amende de moins de 10 000 euros après que le directeur de la société, Abdullah Osman, ait plaidé coupable de neuf chefs d'accusation contre la société. Le manager Javid Osman a également été personnellement condamné à une amende de 590 euros le mois dernier après avoir plaidé coupable d'avoir entravé un agent public du territoire.

Le directeur de la santé, le Dr Kerryn Coleman, a salué la décision dans la première poursuite en vertu de la loi alimentaire de 2001 entreprise par ACT Health depuis la pandémie de COVID-19.

«ACT Health essaie de travailler en collaboration avec le secteur alimentaire pour garantir que les aliments à vendre soent à la fois sûrs et adaptés à la consommation humaine», a dit le Dr Coleman.

Commentaire

Les amendes sont d’un montant ridiculement bas. 

mercredi 26 juillet 2023

Auchan : Rappel de barquette de terrines aux 2 saumons pour cause d'erreur de DLC

Ce lot est retiré de la commercialisation.

Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de rappel.

Il est donc recommandé aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au lot décrit cidessus de ne pas consommer ces produits après les dates indiquées et de les rapporter en magasin pour se les faire rembourser.

La consommation d’un produit passé de DLC peut présenter un danger pour la santé (troubles gastro-intestinaux, fièvre…). Ces symptômes peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées.

Les personnes qui auraient consommé le « produit » mentionné ci-dessus après ces dates et qui présenteraient ces symptômes, sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation. Source Auchan.

Commentaire

Je suppose qu'il y aura demain, 27 juillet, une information par RappelConso ...

Mise à jour du 27 juillet 2023
A 12h30, rappel toujours pas signalé chez RappelConso, Ah l'été ...

lundi 12 juin 2023

Des avis de rappels en retard pour des gâteaux décongelés et réfrigérés en raison de la présence de Listeria monocytogenes

Les avis de rappels sont souvent l’occasion de s’intéresser à la nature informations fournies. En voici quelques exemples, et le moins que l’on puisse dire, est que ces rappels de gâteaux à la crème sont très tardifs ...

1. Informations publiées lors d’un rappel de Paris Brest le 9 juin 2023 pour cause de présence de Listeria monocytogenes.
Conditionnement x2
- Date limite de consommation : entre le 09/05/2023 et le 18/05/2023
- Date début/Fin de commercialisation : du 09/05/2023 au 14/05/2023
- Température de conservation : produit à conserver au réfrigérateur
- Informations complémentaires : produits recondionnés par le magasin et vendus entre le 9 mai et le 14 mai 2023.
- Produit décongelé, ne pas recongeler.
Questions subsidiaires
- Que peut faire le consommateur quand il apprend cette information publiée 21 jours après la fin de la DLC ?
- Parmi les modalités de compensation, il y a le remboursement, étonnant, non ?

2. Autre exemple celui du rappel de chou chantilly 90g (décongelé) le 9 juin 2023 pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

- Date de durabilité minimale : 07/11/2024
- Date début/Fin de commercialisation : du 11/05/2023 au 02/06/2023
- Température de conservation : produit à conserver au réfrigérateur
Questions subsidiaires
- Que peut faire le consommateur quand il apprend cette information publiée 7 jours après la fin de la commercialisation ?
- Erreur ou non, ce produit à conserver réfrigéré a une DDM au 07/11/2024 ! Ce qui est très surprenant, c’est que ce produit n’a pas de DLC.
- Ce produit semble cumuler les problèmes, présence de Listeria monocytogenes et présence d’une DDM au lieu d’une DLC pour un produit qui a été décongélé.

3. Ce troisème exemple est quaisment similaire au précédent. Il s’agit du rappel de Paris Brest 75 g (décongelé) le 9 juin 2023 pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

- Date de durabilité minimale : 04/10/2024
- Date début/Fin de commercialisation : du 07/04/2023 au 02/06/2023
- Température de conservation : produit à conserver au réfrigérateur
- Il s’agit d’un produit décongelé.
Questions subsidiaires
- Que peut faire le consommateur quand il apprend cette information publiée 7 jours après la fin de la commercialisation ?
- Erreur ou non, ce produit à conserver réfrigéré a une DDM au 04/10/2024 ! Ce qui est très surprenant, c’est que ce produit n’a pas de DLC.

4. Quatrième et dernier exemple, avec le rappel le 9 juin 2023 de Paris Brest familial 550 g (décongelé) pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

- Date de durabilité minimale : 07/11/2024
- Date début/Fin de commercialisation : du 11/05/2023 au 02/06/2023
- Température de conservation : produit à conserver au réfrigérateur
- Il s’agit d’un produit décongelé.
Questions subsidiaires
- Que peut faire le consommateur quand il apprend cette information publiée 7 jours après la fin de la commercialisation ?
- Erreur ou non, ce produit à conserver réfrigéré a une DDM au 07/11/2024 ! Ce qui est très surprenant, c’est que ce produit n’a pas de DLC.

NB : Photo d'illustration e Paris Brest.

mercredi 3 mai 2023

RappelConso aujourd'hui, des rappels en rafales et un nouvel oubli !

Cinq rappels de produits de viande, entre rôti façon Orloff (3), rôti provençal (1) et rôti chorizo (2) le 20 avril 2023 pour cause de présence de Salmonella.

Oui, mais voilà, bis repetita, ces rappels reviennent de nouveau le 2 mai 2023 sous la forme de quatre nouveaux rappels, rôti façon Orloff (2) et rôti chorizo (2), soit 13 jours après le rappel initial ...

Le ministère de l’Agriculture nous dit pourtant ce qui doit être fait par la DGAL dans le cadre de la gestion des alertes, et particulièrement,
- la réalisation d’inspections dans les entreprises concernées et de prélèvements d’échantillons de produits finis ou de matières premières. Etrange ...

Autre sujet d’inquiétude l’oubli (nouvel oubli !) par RappelConso du rappel de steak haché pur bœuf 5% MG, source Carrefour le 2 mai 2023.

La société Bigard Quimperlé procède à un retrait de la vente et à un rappel des produits suivants suite à la mise en évidence d’une erreur sur la DLC étiquetée. Ces produits ont été vendus au rayon libre-service.
L’erreur de DLC concerne le mois de péremption, affiché au mois de juillet au lieu du mois de mai. L’ensemble des produits a été retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait.
Mise à jour du 4 mai 2023
Tout arrive même pour RappelConso qui informe enfin du rappel de steak haché, deux jours après l'information de Carrefour, tout va donc bien ?
Cela étant, encore deux rappels de rôtis, rôti façon Orloff et rôti provençal, soit un total de 11 rappels de rôtis, série en cours ...

mardi 8 novembre 2022

Quand les rappels de couscous volent en escadrille

Vous aimez vivre avec le risque chevillé au corps, pas de problème !

Un plat cuisiné, du couscous en l’occurrence, vous propose de vivre cette expérience intense, mais il vous faudra respecter des règles ...

En effet, des rappels de ce plat cuisiné volent en escadrille en ce début du mois de novembre 2022. Le blog vous avait déjà signalé cette espèce de manie de réaliser trois rappels avant de comprendre enfin ce qui se passait, voir cet article de décembre 2021, Couscous royal et Listeria monocytogenes, jamais deux sans trois ?

Ici point de Listeria, mais je ne sais pas si on y gagne au change, jugez plutôt …

Trois rappels de couscours 350 g, deux le 3 novembre (1 et 2) et un autre le 8 novembre.

La cause des rappels est une erreur de DLC, la DLC affichée au 12/12/2022 au lieu du 09/11/2022. Au bout du troisième rappel, peut-on penser que l’entreprise en question aura compris ? Rien n’est moins sûr !

Ainsi voici les risques encourus par le consommateur s’il consomme ce couscours, selon RappelConso qui publie les avis de presque tous les rappels, Bacillus cereus, Clostridium perfringens, Escherichia coli, Staphylococcus aureus (agent responsable d'intoxination staphylococcique).

Mais attention tout ceci n’interviendra si et seulement si vous consommez le produit au-delà du 09/11/2022. De vous à moi, j'éviterai de prendre ces risques ...

C’était un exemple parmi d’autres de la chronique des rappels sans fin en France

vendredi 4 novembre 2022

Dernière proposition sur la législation proposée par l'UE sur Listeria

«Dernière proposition sur la législation proposée par l'UE sur Listeria», source communiqué de la Chilled Food Association (CFA).

Les changements potentiels proposés par l'UE sur la législation sur Listeria monocytogenes (Lm) (CFA News #56) continuent d'attirer l'attention. Il est entendu que l'année prochaine (2023), la Commission européenne s'engagera avec les États membres pour rechercher une compréhension commune des règles. Une récente affaire de la Cour européenne a soulevé des points de clarification concernant l'interprétation des critères et pourrait entraîner des modifications majeures des critères de Lm dans le règlement 2073/2005 de l'UE sur les critères microbiologiques pour les denrées alimentaires et, potentiellement, des approches efficaces établies pour la validation de la durée de conservation et la vérification permanent avec des contrôles.

L'Industry Listeria Group (ILG) dirigé par Karin Goodburn comprend plus de 30 membres de la CFA, des associations professionnelles britanniques, des distributeurs et l'association européenne des transformateurs de viande (CLITRAVI). La position de l'ILG a également été approuvée par la Fédération européenne des aliments réfrigérés et est largement soutenue par l'Association européenne des fumeurs de saumon.

La position sur les changements potentiels s'oppose aux challenge-tests pour définir la DLC plutôt qu'aux méthodes établies telles que les essais de stockage combinés à des flux de données provenant de l'échantillonnage du jour de production et de fin de vie couplés à des données de surveillance environnementale. Étant donné que la cause première commune des épidémies de listériose est l'insuffisance des contrôles d'hygiène environnementale, des directives spécifiques pour les opérateurs alimentaires et les autorités sur l'échantillonnage environnemental efficace et l'utilisation des données recueillies sont en cours d'élaboration par la CFA pour soutenir la position.

lundi 24 octobre 2022

Le coût des aliments et leur impact sur la sécurité des aliments inquiètent les consommateurs britanniques, selon un sondage de la Food Standards Agency

Après Le coût, une préoccupation croissante pour les consommateurs de l'UE, suivi de près par la sécurité des aliments, voici qu’au Royaume-Uni, voici que «Le dernier sondage auprès des consommateurs britanniques suit le niveau d'inquiétude concernant le coût des aliments et leur impact sur la sécurité aliments», source Food Standards Agency du 20 octobre 2022.

De nouvelles preuves de la Food Standards Agency (FSA) ont révélé que certaines personnes prennent des risques en matière de sécurité des aliments en raison de pressions financières et de la hausse des coûts énergétiques.

Les dernières données de septembre 2022 montrent :
- 40% des participants ont déclaré s'inquiéter de pouvoir se payer de la nourriture le mois prochain
- 30% des participants ont déclaré avoir sauté un repas ou réduit la taille de leurs repas parce qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour acheter de la nourriture au cours du dernier mois
- 32% des participants ont déclaré avoir mangé des aliments dont la date limite de consommation était dépassée, au moins une fois au cours du mois précédent, car ils n'avaient pas les moyens d'acheter plus de nourriture
- 18% des participants ont éteint un réfrigérateur et/ou un congélateur contenant des aliments, au moins une fois au cours du dernier mois, pour réduire leurs factures d'énergie et économiser de l'argent

En plus de publier ces preuves, la FSA rappelle également aux personnes comment ils peuvent rester en sécurité sanitaire tout en faisant en sorte que leur nourriture aille plus loin et en économisant de l'argent.

Emily Miles, directrice générale de la FSA, a dit :
«Nous savons que de nombreuses personnes s'inquiètent actuellement de l'abordabilité de la nourriture et nos preuves montrent que les personnes trouvent des moyens d'économiser de l'argent là où ils le peuvent. Ce n'est pas une bonne idée d'éteindre le réfrigérateur ou de manger des aliments dont la date limite de consommation est dépassée, car ces choses peuvent augmenter le risque que vous tombiez malade avec une intoxication alimentaire.»

«Votre réfrigérateur est un appareil utile qui non seulement conserve vos aliments en sécurité, mais peut également aider à réduire ce que vous finissez par jeter.»

«Conservez votre réfrigérateur suffisamment froid, à 5°C ou moins, empêchera les bactéries de se multiplier sur vos aliments et les fera durer le plus longtemps possible. Vous devez également conserver les aliments avec une ‘date limite de consommation’ dans le réfrigérateur et penser à les congeler le jour de la date ou avant si vous ne comptez pas les utiliser.»

«Nous avons beaucoup plus de conseils sur notre site Internet pour aider les personnes à utiliser leur jugement et à faire des choix éclairés, tout en restant en sécurité.»

Mesures que les consommateurs peuvent prendre pour que les aliments aillent plus loin :
- Conservez votre réfrigérateur allumé pour vous aider à rester en bonne santé et à faire consommer vos aliments plus longtemps.
- L'utilisation de votre réfrigérateur à la bonne température (5°C ou moins) permet d'éviter les intoxications alimentaires. Si les aliments ne sont pas correctement refroidis, ils pourraient se dégrader plus rapidement et être dangereux à manger.
- Une date limite de consomamtion sur les aliments est une question de sécurité sanitaire. C'est la date la plus importante à retenir. Vous pouvez manger des aliments jusqu'à la date limite de consommation, mais pas après. Vous pouvez également congeler des aliments avec une date limite de consommation jusqu'à la fin de la date indiquée sur l'étiquetage.
- Une date limite d’utilisation optimale ou à consommer de préférence avant est une question de qualité des aliments. La nourriture peut être consommée sans danger après cette date, mais la qualité n'est peut-être pas optimale.
- Réglez votre congélateur sur -18°C. Cette température retarde les réactions chimiques dans les aliments et met les bactéries «en pause», ce qui nous permet de conserver les aliments plus longtemps.
- Notre vérificateur d'informations à la maison offre d'autres conseils sur la façon d'aider les aliments à aller plus loin et à rester en sécurité.

Selon un article paru le 13 septembre 2022 dans The Conversation, «Listeria: how the cost of living crisis could increase the risk of food poisoning» (Listeria : La crise du coût de la vie pourrait augmenter le risque d’intoxication alimentaire) l’article explique pourquoi l’augmentation du coût de la vie, en particulier l’augmentation des coûts de l’énergie, pourrait entraîner une augmentation du risque d’intoxication alimentaire due à Listeria monocytogenes.

Cela étant la crise peut avoir bon dos car selon une étude de 2016 sur la température des réfrigérateurs domestiques au Royaume Uni,

Cumulativement, les résultats de l'étude ont établi que la majorité des réfrigérateurs domestiques dans les foyers des consommateurs fonctionnent à des températures potentiellement dangereuses et que cela est influencé par l'utilisation des consommateurs. Les résultats de cette étude peuvent être utilisés pour éclairer le développement de tests de durée de conservation basés sur des conditions de stockage domestiques réalistes. En outre, les données peuvent éclairer le développement de futures interventions éducatives pour accroître les pratiques de réfrigération domestique sûres.

 NB : La photo est issue d’un article de la BBC du 17 août 2022.

dimanche 4 septembre 2022

Un sondage britannique montre l'ampleur des erreurs en sécurité des aliments

«Un sondage britannique montre l'ampleur des erreurs en sécurité des aliments», source Food Safety News.

Un sondage a révélé que certaines personnes au Royaume-Uni goûtent des aliments pour voir s'ils sont altérés et que d'autres ignorent les dates de péremption.

Une étude menée par le distributeur d’appareil électro-ménagers Currys a porté sur les habitudes de stockage et les méthodes que les personnes utilisaient savoir quand les aliments étaient périmés. Le sondage a été mené auprès de 2 026 personnes à travers le Royaume-Uni cet été cette année

Currys a examiné le sujet dans le cadre d'une étude en cours sur la façon d'être plus sûr dans la cuisine, en particulier en ce qui concerne l'utilisation appropriée des réfrigérateurs et la conservation des aliments. Ils se sont également associés à un microbiologiste pour conseiller les personnes sur les meilleures pratiques.

Pour certains, la date limite de consommation est comme une ligne directrice, tandis que d'autres la suivent strictement. Le sondage a révélé que plus de 18% des Britanniques ont eu une intoxication alimentaire dans le passé.

Mauvaises pratiques
Près de 1 personne sur 3 interrogée a goûté des aliments pour voir s’ils sont périmés, s'exposant ainsi à une intoxication alimentaire, tandis que 4% les mangent sans vérifier les signes de décomposition.

Il semble que 77% sont susceptibles d'appliquer le test de sentir pour vérifier l'état des aliments un jour ou deux après leur date de péremption. Il n'est pas possible de goûter, de sentir ou de voir les germes qui causent une intoxication alimentaire. Ne goûter qu'une infime quantité peut rendre les gens très malades.

Un répondant sur 10 ne vérifie pas la date de péremption et déplace les aliments du réfrigérateur au congélateur jusqu'à deux jours après la date de péremption. Cependant, 42% adhèrent aux consignes du fabricant et vérifient la date de péremption pour déterminer si un article est toujours bon à manger.

Les deux tiers des participants stockent les restes de nourriture pour les consommer ultérieurement. Près des trois quarts des personnes optent pour le micro-ondes pour réchauffer leurs aliments, tandis que 38% utilisent le four et 19% font re-frire leurs aliments. Cinq pour cent mangent directement l’aliment du réfrigérateur.

Près d'un quart des personnes conservent le ketchup jusqu'à six mois, bien que les bouteilles de ketchup aux tomates Heinz indiquent qu'il doit être réfrigéré une fois ouvert et consommé dans les huit semaines. De plus, 17% admettent conserver la mayonnaise jusqu'à six mois, même si Hellmann's Real Mayonnaise recommande d'utiliser le produit dans les trois mois.

La majorité d'entre eux choisissent de conserver la mayonnaise et le ketchup au réfrigérateur, 63% et 40% souhaitant respectivement que leurs sauces soient réfrigérées, mais 36% stockent le ketchup dans un placard.

Jonathan Hughes, microbiologiste, a déclaré : «Le ketchup est acide en raison à la fois des tomates et du vinaigre qu'il contient, ce qui inhibe considérablement la croissance bactérienne. Le ketchup est généralement livré avec une date de péremption d'environ un an non ouvert et huit semaines au réfrigérateur une fois ouvert. Cependant, il est très résistant à la croissance bactérienne, pouvant durer jusqu'à six mois après ouverture.

Problèmes de stockage
Un quart des personnes interrogées se disputent le stockage du pain dans la maison. En deuxième place, les restes, avec 24% déclarant qu'ils s'énervent lorsqu'ils ne sont pas stockés correctement et en troisième position, le chocolat avec 21%.

Le sondage a révélé que 39% des participants préfèrent conserver le chocolat dans un placard, tandis que 29% pensent qu'il devrait être conservé au réfrigérateur. Cependant, 4% stockent du chocolat dans le salon.

Au total, 16% conservent les pommes de terre au réfrigérateur et 11 % conservent leur pain de cette manière.

Hughes a déclaré : «Il est préférable de conserver le chocolat dans un endroit frais et sec, comme un placard de rangement. Lorsque le chocolat est retiré du réfrigérateur et que la condensation créée revient à la température ambiante, cela provoque un phénomène appelé efflorescence de sucre, un revêtement poudreux blanc à la surface extérieure de votre chocolat.

«Conserver votre pain dans une boîte à pain, car un endroit frais et sombre permet un bon contrôle de l'humidité. Le pain se rassis plus rapidement au réfrigérateur car il provoque la recristallisation des molécules d'amidon dans le pain plus rapidement qu'à température ambiante.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 4 août 2022

Les critères microbiologiques de Listeria monocytogenes dans les produits alimentaires mis sur le marché sont clarifiés par une décision de la cour de justice de l'UE

«La Cour de l'UE clarifie les règles dans l'affaire estonienne avec Listeria», source article de Joe Whitworth paru le 4 août 2022 dans Food Safety News et complété par mes soins -aa.

Un cour de justice de l'UE a fourni une interprétation des règles dans le cadre d'une affaire nationale complexe en Estonie impliquant Listeria et du poisson.

La Cour européenne de justice a conclu que la limite de tolérance zéro sur Listeria ne peut pas être appliquée aux aliments qui ont quitté le contrôle du producteur et sont déjà sur le marché.

Demande de décision préjudicielle, introduite par le Tallinna Halduskohus
Renvoi préjudiciel – Législation alimentaire – Règlement (CE) n°2073/2005 – Critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires – Article 3, paragraphe 1 – Obligations des exploitants du secteur alimentaire – Annexe I – Chapitre 1, point 1.2 – Valeurs limites de présence de Listeria monocytogenes dans les produits de la pêche avant et après la mise sur le marché – Règlement (CE) n°178/2002 – Article 14, paragraphe 8 – Contrôle officiel du produit au stade de la mise sur le marché – Portée
Affaire C-51/21

M.V. Wool et l'agence alimentaire d’Estonie sont impliquées dans des procédures nationales devant le tribunal administratif de Tallinn, qui sont en cours.

La demande d'aide de l'UE a été faite dans l'affaire opposant M.V. Wool, un fabricant de produits de la mer, et l'Agriculture and Food Board (PTA) en Estonie concernant deux décisions prises par l'autorité après la détection de Listeria monocytogenes dans des aliments mis sur le marché par l'entreprise.

En août 2019, les autorités estoniennes ont prélevé des échantillons dans un magasin de détail de certains produits de saumon et de truite fabriqués par M.V. Wool. Après la détection de Listeria monocytogenes, les autorités estoniennes ont ordonné à l'entreprise de suspendre la fabrication des produits, de rappeler l'intégralité du lot et d'informer les consommateurs.

En octobre, après avoir trouvé Listeria monocytogenes dans certains de ses produits, M.V. Wool a désinfecté deux usines en activité. Toutefois, Listeria a continué d'être détecté dans certains produits de ces sites. En novembre, les autorités estoniennes ont ordonné à M.V. Wool de suspendre les opérations sur les sites jusqu'à ce qu'elle ait la preuve que la contamination a été éliminée.

Interpréter les règles
M.V. Wool a intenté une action devant le tribunal administratif de Tallinn pour annuler les décisions, affirmant que l'autorité estonienne n'était pas autorisée à appliquer la limite exigeant l'absence de Listeria monocytogenes dans 25 g dans des échantillons prélevés dans le commerce de détail.

La société estime que la limite ne s'applique pas aux articles déjà sur le marché. Pour ces produits, la limite est de 100 unités formant colonies par gramme (UFC/g) pendant la durée de conservation. Listeria monocytogenes au-dessus de ces niveaux n'avait jamais été retrouvé dans les produits de l'entreprise, selon M. V. Wool.

L'autorité estonienne a déclaré que puisque l'entreprise n'a pas prouvé que ses produits ne dépasseraient pas 100 UFC/g de Listeria monocytogenes tout au long de leur durée de conservation, c'est la limite de la tolérance zéro qui s'applique, qu'ils soient sous le contrôle du fabricant ou ont déjà été envoyés sur le marché.

La truite et le saumon fumés à froid produits en Estonie par M. V Wool étaient liés à une épidémie à Listeria monocytogenes qui a touché 22 personnes dans cinq pays de 2014 à 2019. Cinq personnes sont décédées.

Le tribunal administratif de Tallinn a saisi la Cour de justice d'une décision préjudicielle sur l'interprétation correcte, car cela aurait une incidence sur la légalité des décisions de l'autorité en août et novembre concernant les opérations de l'entreprise.

La première limite de 100 UFC/g s'applique aux produits mis sur le marché pendant leur durée de conservation, lorsque le fabricant est en mesure de démontrer à la satisfaction de l'autorité compétente qu'il ne dépassera pas ce niveau.

Le volet tolérance zéro s'applique avant que les denrées alimentaires ne soient plus sous le contrôle de l'entreprise alimentaire et lorsque cet opérateur n'est pas en mesure de montrer à l'autorité que le produit ne dépassera pas 100 UFC/g pendant toute la durée de conservation.

Les règles ne couvrent pas une situation où un produit est déjà sur le marché et où le fabricant n'est pas en mesure de démontrer qu'il ne dépassera pas 100 UFC/g pendant la durée de conservation.

La cour de l'UE a statué ce qui suit:
Les dispositions combinées de l’article 3, paragraphe 1, et de l’annexe I, chapitre 1, point 1.2, du règlement (CE) n°2073/2005 de la Commission, du 15 novembre 2005, concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires, tel que modifié par le règlement (UE) 2019/229 de la Commission, du 7 février 2019, doivent être interprétées en ce sens que, lorsque le fabricant n’est pas en mesure de démontrer, à la satisfaction de l’autorité compétente, que, pendant toute leur durée de conservation, les denrées alimentaires respecteront la limite de 100 unités formant colonie/g quant à la présence de Listeria monocytogenes, la limite imposant l’absence de détection de Listeria monocytogenes dans 25 g du produit alimentaire concerné, prévue à ce point 1.2 de ladite annexe I, ne s’applique pas aux denrées alimentaires qui ont été mises sur le marché pendant leur durée de conservation.
Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 3 septembre 2021

Pays-Bas: Mise en évidence de nombreuses non-conformités dans des produits alimentaires lors d'une épidémie de listériose. L'agence de sécurité des aliments NVWA sur la sellette

Le blog vous avait proposé en 2019 et 2020 une série d’articles sur cette épidémie de lisériose aux Pays-Bas, ici.

On apprend désormais par RTL Nieuws du 2 septembre 2021, 

L'entreprise de viande Offerman a pris pendant des années le risque que des consommateurs contractent une infection alimentaire potentiellement mortelle due à la bactérie Listeria

Il ressort des documents que RTL Nieuws a demandés à l'organisme de sécurité des aliments NVWA au sujet de l'épidémie de listériose liée à l'entreprise en 2019. Des dizaines de personnes sont tombées gravement malades en consommant des produits de viande contaminés. En conséquence, six personnes sont décédées, deux femmes ont fait une fausse couche.

Points clés de la recherche sur Listeria

- Offerman a donné aux produits carnés une durée de conservation trop longue
- La NVWA a envoyé un avertissement à l'entreprise à trois reprises, mais n'a pas donné suite
- Le personnel connaissait trop peu les règles d'hygiène et de nettoyage

Pendant des années, Offerman (depuis décembre 2017, la société s'appelle Ter Beke) a mis une date de péremption sur l'emballage sans justification valable. Par exemple, la durée de conservation du pâté et du luncheon meat, entre autres, a été beaucoup trop prolongée. Cela a rendu les bactéries Listeria plus susceptibles de se multiplier à des quantités dangereuses.

Par exemple, la viande du déjeuner pourrait être conservée pendant 31 jours, selon Ter Beke. Selon la NVWA, cela ne pouvait être que de 21 jours.

Garder une durée de conservation trop longue est dangereux, car Listeria peut se développer rapidement à des températures de réfrigération, selon des experts. «C'est très mauvais», déclare le microbiologiste Rijkelt Beumer de l'Université de Wageningen.

«Ce n'est pas une bactérie qui vous donne juste un peu de douleur à l'estomac ou de diarrhée, vous pouvez en mourir. On joue avec la santé des autres. Ce n'est pas juste, vous devriez travailler sans danger pour les aliments et ils ne l'ont tout simplement pas fait.»

Réponse de NVWA

Réponse de NVWA à l’article de RTL Nieuws, qui confirme ce qu'avance l'article et voici un extrait.

Sécurité alimentaire sans garantie

Malheureusement, la sécurité alimentaire à cent pour cent ne peut être garantie, et il ne peut pas non plus être exclu que des personnes tombent malades en conséquence. La production alimentaire n'est généralement pas stérile, et il y a donc toujours un risque de contamination, malgré les efforts des entreprises pour l'empêcher et malgré les efforts des services réglementaires qui encadrent cela.

La NVWA continue de faire des efforts pour prévenir les épidémies telles que celles d'Offerman en appelant les entreprises à rendre compte de leur responsabilité de travailler de manière aussi hygiénique que possible et en vérifiant si les entreprises se conforment aux exigences légales. Les récents ajustements de la surveillance qui y contribuent davantage incluent la nouvelle politique d'intervention selon laquelle les amendes sont infligées plus rapidement, une plus grande attention dans la surveillance des procédures de nettoyage et la priorisation de la réinspection dans des situations comparables.

Mise à jour du 4 septembre 2021. On lira l’article de Joe Whitworth dans Food Safety News, Dutch regulator warned Ter Beke about shelf life data; food linked to outbreak.

Avis aux lecteurs

Voici une liste des rappels du 2 septembre 2021, 15 produits alimentaires
- oxyde d’éthylène: 8
Listeria monocytogenes: 5pecorino toscano, langue de porc en sauce, salade thon et pommes de terre, salade tagliatelle surimi (deux rappels)
- allergènes: 1saumon gravlax
- erreur de DLC: 1, steak haché 

mercredi 25 août 2021

A consommer avant le ..., A consommez de préférence jusqu’à …, selon l'Anses

L'Anses s'intéresse à la sécurité des aliments, je serai tenté de dire enfin. L'Anses nous propose un dossier mis à jour le 4 janvier 2021 ...

mardi 17 août 2021

La Food Standards Agency examine les risques liés à la congélation des aliments à la date de péremption

«La FSA examine les risques liés à la congélation des aliments à la date de péremption», source article de Joe Whitworth le 17 août 2021 dans Food Safety News.

Selon une étude, il existe peu de preuves suggérant un changement important du risque microbien entre la congélation des aliments à la date de péremption et la veille de la date de péremption.

Les lignes directrices de la Food Standards Agency (FSA) stipulent que les consommateurs peuvent congeler les aliments préemballés jusqu'à la date de péremption et, une fois les aliments décongelés, ils doivent être consommés dans les 24 heures.

Une revue a examiné s'il y avait un risque accru de congeler des aliments prêts-à-consommer (PAC) et non prêts à consommer à la date de péremption par rapport à la veille de la date de péremption.

Elle s'est concentrée sur la façon dont la durée de conservation d'un aliment est déterminée et les effets de la congélation, de la décongélation et de la réfrigération sur des agents pathogènes, notamment Bacillus spp., Campylobacter, Clostridium botulinum, Clostridium perfringens, Listeria monocytogenes, Salmonella, E. coli pathogènes et Shigella.

Modification minimale du niveau de risque
La revue a pris en compte les risques liés à la congélation, à la décongélation puis à la conservation réfrigérée des aliments par les consommateurs pendant 24 heures. Les résultats montrent que la croissance de certains agents pathogènes pendant la réfrigération est une possibilité. La cuisson à des températures correctes pour les aliments non PAC après décongélation élimine certains agents pathogènes.

Il n'y avait pas beaucoup de preuves montrant un changement significatif du risque entre les consommateurs qui congelaient les aliments à la date de péremption par rapport à la congélation la veille de cette date de péremption.

L'Irlande, la Nouvelle-Zélande et le Canada recommandent d'inclure des marges de sécurité dans les durées de conservation. Il n'y a aucune obligation légale au Royaume-Uni d'envisager une telle mesure lors de la définition de la durée de conservation.

Les entreprises alimentaires sont chargées de définir la durée de conservation des aliments dans le cadre de leur plan d'analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise (HACCP).

Il est important que la décongélation se fasse comme recommandé dans un four à micro-ondes, un réfrigérateur ou à l'aide d'eau froide, plutôt qu'à température ambiante, et que les aliments soient réfrigérés ou cuits juste après avoir été décongelés. Le type d'aliment déterminera la croissance et la manipulation des agents pathogènes, la cuisson et le stockage influenceront également la probabilité de maladie, selon le rapport.

Lacunes dans les connaissances

Bien que les spores de Bacillus cereus soient résistantes à la chaleur, il ne semble pas y avoir de risque accru car le temps de latence et le taux de croissance aux températures de réfrigération sont lents, ce qui les rend peu susceptibles de croître à des niveaux capables de provoquer une maladie sur une période de 24 heures.

Les spores de Clostridium botulinum sont résistantes à la chaleur, mais la croissance et la production de toxines sont probablement limitées pendant la congélation, la décongélation et le stockage à 8°C pendant 24 heures. Il existe peu d'informations sur les effets du dégivrage et de la réfrigération subséquente.

Il n'est pas clair s'il peut y avoir un risque accru de listériose liée aux aliments PAC congelés à la date de péremption par rapport aux aliments PAC congelés la veille de la date de péremption. Une revue de la littérature sur les effets de la réfrigération, de la congélation et du dégivrage sur Listeria monocytogenes a montré qu'il peut y avoir un potentiel de préoccupation, en particulier pour les groupes vulnérables où la dose infectieuse est faible.

Il y a également un manque de recherche sur la croissance de Salmonella pendant la congélation et la décongélation domestique.

Selon l'examen, davantage d'informations sur la manière dont les entreprises alimentaires définissent la durée de conservation permettraient de mieux comprendre le processus et l'étendue de la marge de sécurité sanitaire.

Impact des technologies émergentes

Un autre projet s'est penché sur certaines technologies émergentes qui pourraient avoir un impact sur le système alimentaire britannique et la sécurité des aliments au cours de la prochaine décennie.

Le rapport, produit par l'Université de Cambridge pour la FSA, s'est penché sur la production et la transformation des aliments, les nouvelles sources de protéines, telles que les insectes, la biologie synthétique, y compris la viande cultivée en laboratoire, les applications génomiques, les nouveaux emballages et les technologies numériques.

Il a constaté que la FSA doit développer des réponses réglementaires plus rapides que par le passé pour garantir que les nouvelles technologies ne compromettent pas la sécurité des aliments et la santé publique et pour assurer la confiance du public.

Les risques liés à la sécurité des aliments comprennent l'exposition à de nouvelles technologies de production et à des environnements agricoles artificiels, aux allergènes, au risque de fraude alimentaire et à l'utilisation abusive potentielle de la biologie synthétique et des outils génomiques. Les plateformes de distribution en ligne de produits alimentaires font l'objet d'une évaluation distincte.

L'agriculture en intérieur pourrait offrir une meilleure sécurité des aliments, mais la culture à grande échelle dans des conditions artificielles présente de nouveaux risques. Des règles supplémentaires peuvent être nécessaires pour prévenir la contamination et réglementer l'utilisation des pesticides à l'intérieur.

Pour les sources alternatives de protéines, des recherches sont nécessaires sur la sécurité microbienne et hygiénique, les allergènes et la toxicologie. Une évolution vers des emballages réutilisables ou zéro augmente les risques et le potentiel d'exposition à des agents pathogènes, à la contamination, à l'adultération et à la fraude alimentaire.

Les risques émergents associés incluent l'évolution des préférences des consommateurs pour des aliments plus crus et peu transformés, la résistance microbienne aux antibiotiques et aux pesticides et les effets du changement climatique.

Les points positifs incluent les technologies numériques améliorant la sécurité des aliments et la traçabilité des processus de production et des chaînes d'approvisionnement, et des techniques telles que le séquençage du génome entier pour trouver les problèmes de contamination et les épidémies plus rapidement.