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samedi 2 février 2019

Saga du horsegate : Aux Pays-Bas, trois personnes répondent devant la justice de leurs liens avec le scandale de la viande de cheval


« Aux Pays-Bas, trois personnes répondent devant la justice de leurs liens avec le scandale de la viande de cheval », source article de Joe Whitworth paru le 1er février 2019 dans Food Safety News.

Aux Pays-Bas, trois personnes risquent la prison pour leur rôle dans le scandale de la viande de cheval de 2013.

Le Dutch Public Prosecution Service (OM) a infligé des amendes allant jusqu'à 150 000 euros à trois sociétés et à leurs dirigeants pour fraude en matière de viande.

L'OM a imposé une amende de 150 000 euros à l'abattoir Van Hattem Vlees BV, aujourd'hui en faillite, et une peine de prison de trois ans à l'encontre du directeur. Maintenant, le procureur a recommandé une sanction au tribunal, l'avocat d ela défense parlera puis les prévenus.

La société de négoce de viande Meatmaster BV et la société d’entreposage frigorifique Grolleman Vrieshuis Exploitatie Maatschappij BCV ont été condamnées à une amende de 75 000 euros. Les propriétaires de ces entreprises sont passibles d'une peine de prison de 18 mois, dont six mois avec sursis, avec une période de probation de deux ans.

Le scandale de la viande de cheval est apparu début 2013 lorsque la viande de cheval a été détectée dans des produits à base de viande de bœuf en Europe. On pensait que le motif était financier: la viande de cheval était moins chère que le bœuf.

Selon l'unité de la Dutch Food and Consumer Product Safety Authority’s intelligence and investigation services (NVWA-IOD), environ 400 000 kilos de viande n'ont pas pu être retrouvées par la traçabilité, ce qui pourrait poser des risques pour la santé et saper gravement la confiance des consommateurs.

L’investigation de la NVWA-IOD a commencé après des plaintes de l'Angleterre et d’Irlande. En janvier 2013, la viande de cheval a été trouvée dans des produits à base de viande de bœuf de Van Hattem Vlees BV, basée à Dodewaard, ville des Pays-Bas. L'étiquettage indiquait que les produits ne contenaient que du bœuf. Des produits ont également été bloqués en France car ils contenaient de la viande de cheval alors que l'étiquetage indiquait qu'il s'agissait de viande de bœuf.

La NVWA-IOD a trouvé des registres de traçabilité « insuffisants » chez Van Hattem Vlees, ce qui ne permettait plus de retrouver la provenance ou le départ de la viande abattue. Les autorités ont déclaré qu'il était également « douteux » que toute la viande fournie puisse être consommée sans danger.

Les responsables de l'OM ont déclaré que Meatmaster et Vrieshuis Grolleman avaient « facilité » la fraude et la falsification de documents en n'intervenant pas. Les entreprises ont accepté les demandes du client et les ont exécutées sans vérifier si elles étaient correctes.

Procès en France
Parallèlement, un procès s'est ouvert pour quatre personnes à Paris, dans le cadre du scandale de la viande de cheval.

Jacques Poujol et Patrice Monguillon sont deux anciens employés de Spanghero, une entreprise de transformation de la viande. Johannes Fasen, patron de Draap Trading, et Hendricus (ou Hans) Windmeijer sont tous les deux néerlandais et marchands de viande.

Les anciens employés de Spanghero sont accusés de fraude. La viande de cheval étiquetée comme de la viande bovine a été vendue à Tavola, une filiale de Comigel, qui a vendu des plats surgelés à des entreprises dans toute l'Europe.

Le procès devrait se poursuivre jusqu'à la mi-février. S'ils sont reconnus coupables, ces personnes risquent jusqu'à 10 ans de prison et une amende de 1 million d'euros.

lundi 21 janvier 2019

La saga du horsegate reprend du service. Ouverture d'un procès à Paris


J'apprends que « … quatre personnes sont jugées à partir de lundi 21 janvier au tribunal de Paris. », selon France TV Info, avec ce titre :
Ouverture du procès Spanghero : après le cheval dans les lasagnes, peut-on faire confiance aux plats cuisinés ?

Poser le problème comme cela est déjà y répondre, Ah la déontologie des journalistes !

Pour en savoir plus sur ce que j'ai appelé la Saga du horsegate, vous pourrez lire de très nombreux articles documentés tant au niveau national qu'international, ici.


Rétablir la confiance du public signifie un retour à assumer la responsabilité de la protection du public, par l'inspection, l’application de la loi et le contrôle minutieux. Les consommateurs se tournent vers les Etats et attendent qu’ils jouent un rôle proactif pour assurer la sécurité des aliments et la protection du public.
Il n'y a pas de substitut à un examen officiel et à l'application de la loi. Le scandale de la viande de cheval a montré que l'approbation par des organismes privés de certification soutenus par les distributeurs et les producteurs n'ajoutent rien à la protection des consommateurs. Ce n'est pas une surprise. Les organismes d'accréditation sont devenus, en effet, des fournisseurs approuvant leurs clients dans le secteur de la viande ; c’est une ruse marketing qui cherche à consolider la confiance de consommateurs égarés.

Reprenons ce qu'en disent nos médias friands du procès qui s'ouvre …

Pour RTL, « Viande de cheval : début du procès Spanghero ».
Deux anciens dirigeants de la société Spanghero, accusés d'avoir vendu de la viande de cheval en la faisant passer pour du bœuf, sont jugés à partir de ce lundi 21 janvier par le tribunal correctionnel de Paris.

Pour L'Obs, « Le procès Spanghero s'ouvre ce lundi, 6 ans après le scandale de la viande de cheval »
4,5 millions de plats cuisinés à partir de viande frauduleuse ont été écoulés en Europe, particulièrement en France. La France, pays le plus touché par la fraude.

Libération, « Spanghero : le procès de la viande sabotée ».
Industriels et intermédiaires doivent répondre à partir de ce lundi de tromperie au procès des plats à base de cheval étiqueté comme du bœuf. Retour sur une onde de choc mondiale.

Europe 1, « Ouverture du procès Spanghero : « C'est une horreur ce qu'ils ont fait » »
Près de sept ans après le scandale des plats préparés à la viande de cheval, deux anciens cadres de la société Spanghero comparaissent lundi au banc des accusés.

Sud-Ouest, « Ouverture du procès Spanghero : le scandale des lasagnes à la viande de cheval ».
Six ans après le scandale de la viande de cheval vendue comme du bœuf, le procès de deux ex-dirigeants de l’entreprise Spanghero s’ouvre ce lundi à Paris. Retour sur les faits.

La Dépêche, « Affaire Spanghero : le procès du scandale des lasagnes à la viande de cheval s'ouvre aujourd'hui. »
Le procès de « l'affaire Spanghero » s'ouvre aujourd'hui au tribunal correctionnel de Paris. Quatre anciens cadres de l'entreprise chaurienne sont poursuivis pour « escroquerie en bande organisée et tromperie » pour avoir utilisé 750 tonnes de viande de cheval dans des lasagnes à la place de viande de bœuf.
"
L'Express, « Spanghero: le procès du scandale alimentaire s'ouvre à Paris »
En 2013, de la viande de cheval était découverte dans des plats préparés. Un scandale aux nombreuses conséquences.
A suivre ...