Affichage des articles dont le libellé est justice. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est justice. Afficher tous les articles

mardi 19 décembre 2023

STEC dans une crèche de Toulours, six enfants hospitalisés, des familles portent plainte

«Bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse: six enfants hospitalisés, des familles portent plainte», source O.-F. du 19 décembre 2023.

Une intoxication alimentaire est survenue dans à la crèche des Minimes de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Six enfants ont été hospitalisés mais ils se portent tous mieux aujourd’hui. Alors que l’enquête a révélé la présence de la bactérie E. coli dans des fromages au lait cru fabriqués dans le Jura, deux familles ont porté plainte vendredi 15 décembre.

Deux familles ont porté plainte après une contamination à la bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Selon France Bleu Occitanie, qui révèle l’information, les deux plaintes ont été déposées vendredi 15 décembre. D’autres familles auraient également pu lancer une procédure par la suite.

Plusieurs enfants de l’établissement, qui en accueille 54, avaient ressenti les premiers symptômes le 10 novembre. D’après l’Institut Pasteur, les symptômes provoqués par E. coli apparaissent entre trois et huit jours après l’infection. Au total, six enfants de moins de trois ans avaient dû être hospitalisés, certains dans un état grave. Ils sont tous sortis de l’hôpital depuis, indiquent nos confrères.

Des fromages retirés du marché
La crèche concernée avait été fermée une dizaine de jours par la mairie de Toulouse. Elle a rouvert après un grand nettoyage réalisé par le Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins (Cpias), rappelle la radio locale.

Une enquête avait également été ouverte afin de déterminer l’origine de l’intoxication. Celle-ci a révélé que la bactérie E. coli était présente dans des fromages au lait cru, servi aux enfants. Les autorités sanitaires ont demandé le retrait du marché de morbier, de tomme ou encore de raclette fabriqués dans le Jura.

Commentaire
Depuis le début de cette affaire de la crèche de Toulouse, on a pris soin d’éviter de dire que cet E. coli était un E. coli producteur de shigatoxines (STEC). Par ailleurs, autre motus de la presse et de la ville de Toulouse, les 6 cas d’enfants ont été atteints d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) en raison de la présence de STEC.

samedi 9 décembre 2023

Guyane : Après une fermeture administrative, un spécialiste du poulet boucané devant la justice

«Fermeture administrative de Laya Boucanage : Le spécialiste du poulet boucané devant la justice ce jeudi»,
source Guyane 1 du 7 décembre 2023.

Laya, spécialiste du poulet boucané en Guyane depuis plus de 30 ans, devant la Justice. L'établissement, situé à Montravel (Rémire-Montjoly), est fermé administrativement depuis le 19 mai 2022. Ce jour-là, vers 8h00, des gendarmes perquisitionnent les locaux.

Ils sont accompagnés du procureur de la république, d’un vétérinaire et de l’inspection du travail. Les lieux sont fouillés, des factures sont saisies. D’ailleurs 400 kg de viande boucanées sont jetées ce jour-là. Paul Laya, quant à lui, est auditionné par les autorités.

Les faits reprochés
Plusieurs faits lui sont reprochés pour des atteintes graves à l'environnement. À savoir :
- Déversement de substances nuisibles à la santé, à la faune et à la flore dans les eaux ;
- Émission dans l’air par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ou de sécurité d’une substance ayant des effets nuisibles graves sur la santé ;
- Mise sur le marché d’un produit d’origine animal avec un contenant préjudiciable à la santé ;
- Exploitation d’une installation classée pour l’environnement sans satisfaire aux prescriptions générales ou particulières.

Paul Laya affirmait, en 2022, avoir tout fait dans les règles, mais reconnaissait les nuisances. D'ailleurs, il cherchait un autre terrain pour délocaliser son activité depuis 15 années.

Les peines encourues
Le producteur de viande boucané risque gros. La justice dissocie la personne morale - l’entreprise Laya Boucanage - et la personne physique, M. Paul Laya.

Par exemple, pour le déversement d’une substance nuisible dans l’eau, c’est jusqu’à deux ans de prison pour le chef d’entreprise. Pour la peine morale, c’est 375 000 euros d’amende.

Pour les faits d’émission dans l’air d’une substance ayant des effets nuisibles graves sur la santé, il risque jusqu’à cinq ans de prison. Et une amende d’un million d’euros pour personne morale.

NB : Photo d'illustration.

vendredi 8 décembre 2023

Troubles de voisinage et agriculteurs !

mercredi 6 décembre 2023

Botulisme à Bordeaux : Le gérant du restaurant placé en garde à vue

«Botulisme à Bordeaux : le gérant du restaurant Tchin Tchin Wine Bar a été placé en garde à vue», soirce L’Indépendant.

Plusieurs personnes, qui s'étaient rendues au restaurant Tchin Tchin Wine Bar, ont dû être hospitalisées au CHU de Bordeaux (Gironde) à cause d’une intoxication à la toxine botulique, après avoir mangé des sardines en conserve. Une femme de 32 ans est décédée.

Une femme de 32 ans est décédée et une dizaine de personnes ont été hospitalisées après avoir contracté le botulisme, une maladie rare et mortelle. Toutes les victimes ont consommé des sardines dans un restaurant de Bordeaux, le Tchin Tchin Wine Bar, entre le 4 et le 10 septembre 2023.

Ce mardi 5 décembre, le gérant du restaurant a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de la ville a appris Le Parisien d'une source proche de l'enquête. Le patron a été auditionné par la police judiciaire de Bordeaux et l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).

Pour rappel, une enquête pour homicide involontaire a été ouverte. Cette dernière a évoqué un «défaut de fabrication» de ces conserves de sardines et «un mode opératoire très artisanal qui n'était pas maîtrisé».

De son côté, l'avocat du restaurateur avait indiqué que ce dernier a respecté toutes les précautions d'emploi. «Il a suivi les recommandations du fabricant […] À ce stade, je pense qu'il est trop tôt pour parler d'un non-respect des règles d'hygiène», a-t-il avancé dans un entretien accordé à Sud-Ouest.

lundi 4 décembre 2023

Agriculteurs et justice : «On marche sur la tête»

Nombreux sont ceux qui, ces dernières années, ont fui la ville pour l'air de la campagne. En quête de nature et de verdure, certains se passeraient pourtant volontiers du chant du coq ou de l'odeur des vaches. Ce problème finit par toucher les agriculteurs : 490 d'entre eux sont actuellement en procédure judiciaire pour des questions de trouble du voisinage. source RTL.

Et pourtant, si l'on en croit le ministre de la justice (c'est un effet du même temps),
«Troubles de voisinage : Éric Dupond-Moretti soutient les agriculteurs», source La France Agricole.
Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a soutenu le 1er décembre 2023, dans une ferme du Morbihan, une proposition de loi visant à éviter aux agriculteurs des plaintes de néoruraux venus s’installer près de leurs exploitations.

Cette proposition de loi devrait être débattue à l’Assemblée nationale le lundi 4 décembre 2023. «Ceux qui viennent s’installer dans la ruralité ne peuvent pas exiger que les paysans, qui sont des travailleurs, qui nous nourrissent, changent de mode de vie», a déclaré le ministre après une visite de l’exploitation du Gaec de Saint-Barthélémy, à Pleucadeuc (Morbihan).  

samedi 2 décembre 2023

Portugal : La police révèle une fraude présumée à l'analyse de l'eau

«
La police révèle une fraude présumée à l'analyse de l'eau au Portugal», source article de Food Safety News paru le 1er décembre 2023.

La police portugaise a découvert une fraude potentielle en matière d'analyse de l'eau impliquant un laboratoire.

L'opération «Gota D´Água» a conduit à l'arrestation de 19 personnes pour avoir prétendument falsifié les analyses d'eau destinée à la consommation humaine. Les personnes arrêtées sont âgées de 25 à 61 ans et sont accusées de divers délits, notamment d'abus de pouvoir et de fraude documentaire.

La Polícia Judiciária a effectué 60 recherches, ciblant plusieurs individus, entreprises et entités publiques dans différentes régions du pays.

L'enquête a porté sur l'activité frauduleuse potentielle d'un laboratoire chargé de collecter et d'analyser l'eau destinée à la consommation humaine ainsi que d'autres sources d'eau, comme le contrôle des eaux usées. Il s'agit du Laboratório Regional de Trás-os-Montes (LRTM), et un porte-parole a déclaré aux médias locaux que l'entreprise coopérait avec les enquêteurs.

Accusé d'échecs dans les tests et analyses, la police a déclaré que ce laboratoire, accrédité pour le contrôle de la qualité de l'eau et basé à Mirandela, avait falsifié les procédures d'échantillonnage et d'analyse relatives au contrôle de l'eau destinée à la consommation humaine avec l'aide de certains employés d'autres agences et d'élus.

Parmi les personnes arrêtées figuraient du personnel de laboratoire, des fonctionnaires et un conseiller local.

Le projet visait à réduire les coûts de laboratoire, mais les actions ont mis en péril la confiance et la fiabilité des résultats des essais ainsi que la qualité de l'eau consommée par les habitants des régions touchées, ont déclaré les enquêteurs.

L'opération menée par le ministère public de Porto a également impliqué l'Agence portugaise de l'environnement (APA) et l'Autorité de régulation des services d'eau et de déchets (ERSAR).

Lors d'une audience impliquant 19 accusés, 18 ont été libérés et 17 ont reçu l'ordre de ne pas contacter d'autres accusés et témoins ni de fréquenter certains lieux.

Il était interdit à l'élu d'avoir des contacts avec les accusés et les témoins du procès, ainsi qu'avec tout autre employé de la municipalité ou tiers effectuant des travaux de contrôle environnemental et de qualité de diverses activités liées à l'eau.

Le directeur accusé du laboratoire ne doit pas contacter les accusés, les témoins ou tout autre employé du laboratoire. Ils ont également dû remettre leur passeport et rester chez eux assignés à résidence.

samedi 25 novembre 2023

Hauts-de-France : Conditions de travail jugées dangereuses : la justice ordonne la fermeture administrative d'une teinturerie industrielle à Houplines

«Conditions de travail jugées dangereuses : la justice ordonne la fermeture administrative de la Teinturerie Delalys, source La Voix du Nord du 24 novembre 2023.

C’est une décision rare. «C’est même une première en France», assure un familier de ce genre de dossier. Le tribunal judiciaire de Lille a ordonné fin septembre la fermeture administrative de la Teinturerie Delalys, basée à Houplines, en raison des conditions de travail jugées dangereuses pour les onze salariés.

Ce ne sont pas les motifs de fermeture qui manquent, un remake de Zola en quelque sorte ...

mardi 21 novembre 2023

Lait infantile contaminé par Salmonella : Lactalis réclame un milliard d’euros au laboratoire Eurofins

Lactalis versus Eurofins en relation avec l'incident à Salmonella des préparations pour nourrissons en 2017.

«Lactalis réclame 1 milliard d'euros à Eurofins dans l'affaire du lait contaminé», source Les Echos Investir.

Le groupe agroalimentaire Lactalis réclame 1 milliard d'euros à Eurofins dans le cadre de l'affaire du lait infantile contaminé aux salmonelles, qui a touché des dizaines de bébés à la fin 2017, selon des informations rapportées lundi par l'Informé.

«Une assignation a été déposée au tribunal de commerce de Paris le 31 mars 2023», a indiqué le site d'investigation, en précisant qu'elle visait «deux filiales d'Eurofins (Eurofins laboratoire de microbiologie Ouest et Eurofins NDSC Food France) et leurs assureurs, XL Insurance et HDI Global».

Lactalis accuse le groupe d'analyses de ne pas avoir détecté les bactéries dans ses produits, a ajouté l'Informé.

«Lactalis n'apporte aucun commentaire sur les pièces figurant au dossier judiciaire», a déclaré une porte-parole du groupe agroalimentaire contactée par l'agence Agefi-Dow Jones. De son côté, Eurofins n'était pas disponible dans l'immédiat pour réagir. 

Mise à jour du 24 novembre 2023

Lait contaminé : le laboratoire Eurofins rejette toute responsabilité, Lactalis s'en remet à la justice, source La Tribune.

Le géant des laboratoires d'analyses Eurofins a rejeté toute responsabilité dans l'affaire de la contamination aux salmonelles de laits infantiles de Lactalis. Il estime que la demande d'indemnisation du groupe laitier d'un milliard d'euros est «infondée».

Cette demande est infondée au regard de nombreux éléments factuels et notamment des détections de salmonelles par ELMO dont a été informé Lactalis depuis 2009 et de nouveau en 2017 : en dépit de nombreuses alertes, Lactalis ne semble pas avoir pris les mesures requises», réagit Eurofins dans un communiqué publié le 21 novembre 2023 (en anglais).

Or, «une réaction adaptée aurait permis d'éviter la crise de 2017»,estime le spécialiste des tests d'analyses biologiques, alimentaires, environnementaux et pharmaceutiques.

«La qualité des analyses de ELMO ne saurait être mise en cause», selon le laboratoire, qui rappelle que «Lactalis a fait appel à un autre laboratoire dès novembre 2017, dont les résultats confirment la qualité du travail de ELMO». Voir le communiqué de presse d’Eurofins Laboratoire de Microbiologie de l’Ouest du 21/11/23.

Ignorant les résultats des analyses de ELMO ayant notamment révélé à plusieurs reprises depuis 2009 et à nouveau des août 2017 la présence dans l’usine de Craon du pathogène ayant contaminé les bébés, LACTALIS ne semble pas avoir mis en œuvre de façon appropriée les procédures de contrôle et de retrait prévues dans de tels cas. Une réaction adaptée aurait permis d’éviter la crise de 2017. Face à ses propres carences, et pour éviter de faire face à sa responsabilité, LACTALIS formule une demande d’indemnisation sans fondement et ne fournit aucune information sérieuse quant au préjudice subi.

En avançant un montant aberrant d’une telle importance, LACTALIS cherche à donner de la crédibilité à ses demandes.

La démarche de LACTALIS est d’autant plus infondée que le Groupe LACTALIS n’a cessé de 2017 à aujourd’hui de confier des analyses à ELMO, témoignant de sa confiance en le travail réalisé.

Commentaire
A la justice de trancher mais c’est très loin d’être simple ...

Mise à jour du 25 novembre 2023
Comme l’a dit Joe Whitworth sur X, «De temps en temps, une affaire judiciaire en arrière-plan attire l'attention du public.»  

vendredi 17 novembre 2023

Botulisme à Bordeaux : l’avocat d’un couple de victimes irlandaises s’estimant «floué par la justice» exige un juge d’instruction

Le blog vous avait abondamment parlé, notamment ici et plus généralement ici.

«Botulisme à Bordeaux : l’avocat d’un couple de victimes s’estimant «floué par la justice» exige un juge d’instruction», source Le Figaro du 16 novembre 2023.

Un couple d’Irlandais, qui a frôlé la mort à cause d’une intoxication alimentaire après avoir dîné au Tchin Tchin Wine Bar, à Bordeaux, a porté plainte mercredi.

La plainte du couple irlandais pour blessures involontaires, est partie par recommandé, mercredi. Le parquet de Bordeaux en accusée réception, jeudi, dénombrant ainsi quatre plaintes dans l’affaire du botulisme à Bordeaux. En septembre, plusieurs clients du Tchin Tchin Wine Bar avaient été intoxiqués dans le restaurant où ils avaient dégusté des sardines contaminées car mal conditionnées dans des conserves maison. Une femme, dont la famille a porté plainte, est morte des suites de cet empoisonnement. Une enquête préliminaire pour homicide et blessures involontaires avait ainsi été ouverte par le parquet.

Deux mois après les faits, l’avocat de Caitriona et Eoghan s’insurge qu’un juge d’instruction ne soit pas nommé dans l’affaire. «Ce n’est pas normal, tonne Me Pierre Debuisson. Si on met six mois à avoir un juge d’instruction, ça veut dire qu’on attend cinq ans pour avoir un procès. Pour mes clients, c’est la double peine. Ils viennent en France, ils tombent malades, personne ne prend de leurs nouvelles et ils ont le sentiment d’avoir été floués par la justice». Le couple qui a engagé l’avocat pénaliste - spécialisé dans les affaires d’intoxications alimentaires - voyageait en France pour découvrir le pays et suivre la Coupe du monde de rugby au moment de l’accident. Le 12 septembre, au lendemain de leur soirée au Tchin Tchin Wine Bar, ils se baladaient à Lacanau quand Eoghan a été frappé par des troubles de la vue et pris de difficultés à respirer.

«Ils ont réussi à se diriger vers une pharmacie, qui leur a fait appeler le Samu. Quand le Samu a appris qu’ils avaient mangé au Tchin Tchin, ils ont tout de suite répondu : «Bon, on vous envoie un hélicoptère», relate Me Pierre Debuisson, 37 ans, confirmant une information du Parisien. Quand il arrive à l’hôpital ce jour-là, Eoghan perd connaissance durant son intubation, est plongé dans le coma et subit une trachéotomie (intervention chirurgicale qui consiste à faire un trou au niveau de la trachée et à y placer un petit tube pour permettre au patient de respirer) qui lui sauvera la vie. Soigné aux urgences de Pellegrin du CHU de Bordeaux avant d’être rapatrié à l’hôpital de Cork en Irlande, le voyageur n’est rentré chez lui que cette semaine.

«Les médecins ont dit à sa femme qu’ils avaient failli le perdre ce jour-là», poursuit l’avocat. Avant de souligner, qu’au lendemain des symptômes de son mari, cette dernière avait également été plongée dans le coma. «Cette infection neurologique les a plongés entre la vie et la mort au point d’avoir des troubles pour parler, marcher et manger. Il a des séquelles persistantes, dont des problèmes de mémoire et de pression sanguine», plaide-t-il encore. Avant d’insister : «Si dans quelques semaines il n’y a toujours pas de juge d’instruction, on a la possibilité d’en provoquer la désignation et on le fera.» En matière correctionnelle et criminelle, un dépôt de plainte avec constitution de partie civile entre les mains du doyen des juges d’instruction ouvre en effet d’office une information judiciaire, que le parquet ait engagé des poursuites ou non.

NB : On lira aussi dans Le Figaro, Botulisme : quel est le risque de contamination lorsque vous vous rendez au restaurant ?

mardi 24 octobre 2023

La Cour de Justice de l’UE se prononce dans une affaire de présence de Salmonella chez des volailles aux Pays-Bas

«La Cour de Justice de l’UE se prononce dans une affaire de présence de Salmonella aux Pays-Bas», source article de Joe Whitworth paru le 24 octobre 2023 dans Food Safety News.

Un tribunal européen a statué dans le cadre d'une affaire néerlandaise concernant la détection de Salmonella chez les volailles et la question était de savoir quand des essais répétés peuvent être effectués.

La demande de décision préjudicielle portait sur l'interprétation du droit de l'UE concernant Salmonella, les cas exceptionnels et l'échantillonnage de routine. Elle a été déposée dans le cadre d'un litige opposant L. Vof au ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire des Pays-Bas.

L. Hof exploite une ferme d'élevage de volailles aux Pays-Bas avec un troupeau de 27 000 poules. Le 10 février 2020, Hof a prélevé des échantillons dans les cinq poulaillers où se trouvait le cheptel dans le cadre d'un échantillonnage de routine. Le 17 février, un laboratoire accrédité a détecté la présence de Salmonella dans les échantillons des pédisacs gauches de trois de ces poulaillers.

À la suite des résultats positifs des tests, par une décision du 18 février 2020, le ministre a déclaré ces trois poulaillers infectés par Salmonella à compter de cette date et a imposé des mesures de contrôle à l’exploitation. En particulier, en vertu de ces mesures, à partir de ladite date, il était interdit d’enlever les volailles, les œufs et le fumier des poulaillers contaminés ainsi que d’y amener des volailles et des œufs. En outre, les volailles et les œufs présents dans ces poulaillers devaient être enlevés ou bien détruits de manière canalisée par la Nederlandse Voedsel- en Warenautoriteit (autorité de contrôle des denrées alimentaires et des produits de consommation, Pays-Bas). Ces mesures ont été exécutées le 28 février 2020.

Changement de processus d’analyse

Conformément à la version révisée de la feuille de route, la décision initiale a été adoptée sans que soit effectué au préalable un test de confirmation, le ministre considérant qu’il n’y avait aucun doute raisonnable quant à l’exactitude du résultat positif de l’échantillonnage de routine effectué le 10 février 2020.

Jusqu'en janvier 2020, après un résultat positif, un test de confirmation était toujours effectué, sur la base duquel le troupeau était déclaré infecté ou non.

Cependant, en janvier 2020, la Commission européenne a déclaré que le test de confirmation standard était contraire au droit de l’UE et qu’il cesserait de cofinancer le plan néerlandais de lutte contre Salmonella. Plus tard dans le mois, les Pays-Bas ont informé la Commission européenne qu'ils acceptaient cette position et adaptaient leur politique de contrôle. Cela signifie qu'un test de confirmation ne peut être effectué que lorsque le résultat positif de l'échantillon de contrôle est considéré comme peu fiable.

À la suite du rejet de l'opposition formée par Hof contre la décision initiale, un recours a été introduit devant la juridiction de renvoi, le College van Beroep voor het bedrijfsleven (Cour administrative suprême du commerce et de l'industrie). Le tribunal néerlandais a demandé à la Cour de justice de l'UE ce qui constitue un cas exceptionnel dans le règlement et quels facteurs sont pertinents pour définir un tel cas.

Hof affirme qu'il y avait des raisons qui ont permis à l'autorité de remettre en question les résultats positifs des prélèvements de routine effectués en février 2020 et de procéder à un test de confirmation avant d'adopter la décision initiale. Les autorités néerlandaises estiment que cet incident ne constitue pas un cas exceptionnel.

Considérations relatives aux cas exceptionnels

Hof a cité plusieurs facteurs à l'appui de cet argument, notamment le résultat négatif de plusieurs tests ultérieurs effectués sur des échantillons prélevés le 18 février 2020 et le fait que le troupeau était jeune et vacciné contre Salmonella. Des échantillons ont également été prélevés toutes les deux semaines dans l'exploitation concernée et aucun autre résultat positif n'a été obtenu avant ou après l'échantillonnage de routine.

La Cour de Justice de l'UE a déclaré qu'il appartenait à l'autorité compétente d'évaluer s'il existe des facteurs susceptibles de jeter un doute sur les résultats des tests. Une telle évaluation doit être effectuée au cas par cas, en tenant compte des circonstances de chaque incident.

Les résultats négatifs doivent être envoyés à l'autorité avant qu'une décision ne soit adoptée pour être pris en compte dans la décision de déclarer un cas exceptionnel.

Le fait qu'un seul des deux échantillons prélevés lors de l'échantillonnage de routine était positif pour Salmonella ne permet pas de conclure qu'il existe un risque sérieux que l'échantillonnage ou l'analyse soit erroné. En outre, selon le tribunal, le fait que certains poulaillers aient un résultat positif et d'autres un résultat négatif n'est pas un facteur pertinent pour démontrer que les processus d'échantillonnage étaient incorrects.

Le statut vaccinal du troupeau et les antécédents de prévalence de Salmonella dans l'exploitation sont pertinents pour déterminer si les cas sont exceptionnels. Cependant, cela ne signifie pas que le résultat positif était erroné.

Le statut vaccinal du troupeau et les antécédents de prévalence de Salmonella dans l'exploitation sont pertinents pour déterminer si les cas sont exceptionnels. Cependant, cela ne signifie pas que le résultat positif était erroné.

L'affaire va désormais être renvoyée devant la juridiction de renvoi aux Pays-Bas.

NB : Le texte de l’arrêt de la Cour (septième chambre) 19 octobre 2023. «Renvoi préjudiciel - Hygiène des denrées alimentaires - Réduction des salmonelles dans les cheptels reproducteurs de Gallus gallus - Règlement (UE) nº200/2010 - Annexe - Point 2.2.2.2, sous c) - Échantillonnage de routine - Résultat positif - Échantillonnage de confirmation - Cas exceptionnels - Doute sur les résultats – Portée».

Complément

Dans un tweet annonçant son article, Joe whitworth indique, «Les joies (ou non) d’interpréter le droit de l’UE. Je fais des tests de confirmation de routine qui sont contraires aux règles de l'UE, donc il y a beaucoup de pression sur les tests initiaux. Il s'est avéré qu'ils avaient parfois tort pour Salmonella.

mercredi 18 octobre 2023

Morbihan : Le directeur du Super U de Sarzeau condamné suit à un contrôle sanitaire

Un peu de publicite pour un magasin U …
«Contrôle d’hygiène au Super U de Sarzeau : le patron condamné», source O.-F. du 12 octobre 2023.

En juin 2021, lors d’un contrôle des services d’hygiène au Super U de Sarzeau (Morbihan), de nombreuses infractions avaient été relevées : de la remballe de produits alimentaires périmés, un magasin sale, une chambre froide mal isolée… Le directeur comparaissait au tribunal de Vannes, ce jeudi 12 octobre 2023.

Le directeur du Super U de Sarzeau (Morbihan) a été condamné, ce jeudi 12 octobre 2023. À la barre du tribunal de Vannes, il conteste le délit d’entrave au contrôle sanitaire et tient à s’expliquer.

Quant aux 119 autres infractions qui ne sont pas contestées, le dirigeant a pris des mesures correctives, a rappelé en défense Me Gicquel.

En juin 2021, après un signalement de remballe de viande dans ce supermarché, des inspecteurs de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) procède à un contrôle sanitaire. Plusieurs produits à date limite de consommation dépassée sont suspectés d’être mis à la vente.

La suite est réservée aux abonnés ...

mardi 17 octobre 2023

Les études de M. Séralini sur les fameux "rats aux OGM" étaient frauduleuses, selon la justice

On pourra attendre longtemps un démenti de l'hebdomadaire qui a publié les informations de M. Séralini ...

Complément 

Enfin une victoire pour la science : un tribunal français a rejeté un procès en diffamation intenté contre trois journalistes par le célèbre scientifique militant anti-OGM Gilles-Eric Seralini (vous vous souvenez des rats atteints de tumeurs ?), qui réclamait 50 000 euros de dommages et intérêts.

Les plaintes des soi disant 'pisseurs volontaires de glyphosate' classées sans suite par la justice ...

dimanche 1 octobre 2023

Etats-Unis : Pour la 9ème fois de suite, un verdict rejette l’allégation suivant laquelle le glyphosate provoquerait le cancer

Vous n’entendrez pas parler chez ceux qui pratiquent l’écologisme, les adeptes jusqu’au boutistes du principe de précaution, les antinucléaires, les antivaccins, les antiscience, etc., bref tous ceux qui n’y connaissent rien ...

dimanche 17 septembre 2023

Quelques éléments sur les cas de botulisme à Bordeaux

Le blog a souhaité revenir sur différents aspects de ces cas de botulisme à Bordeaux.
Pour mémoire, le blog a publié deux articles sur des cas de botulisme alimentaire à Bordeaux :

Un lecteur du blog a très utilement complété le premier article du blog et je voudrais faire profiter l’ensemble des lecteurs de ses commentaires éclairés, sachant par expérience que certains ne les lisent pas toujours. Merci donc à ce lecteur !

Premier commentaire

La Direction générale de la Santé (DGS) indique que ce 13 septembre au soir, le bilan de l’intoxication s’élève à 12 personnes touchées, dont une femme de 32 ans décédée après avoir transité aux urgences d'un hôpital francilien, 5 personnes intubées et deux en surveillance continue. La plupart des patients sont suivis en Gironde, un patient en Ile-de-France (le mari de la personne décédée) , un patient en Espagne (Barcelone) et un patient en Allemagne.

«Tous nos patients ont bénéficié d'un traitement antitoxinique», a précisé Benjamin Clouzeau, médecin réanimateur au CHU de Bordeaux. Désormais, «leur état peut potentiellement persister pendant plusieurs semaines», au cours desquelles «de multiples complications» peuvent survenir, selon lui. «C'est exceptionnel. En France nous avons entre 20 et 30 cas par an». Les antitoxiniques utilisés font partie d’un stock stratégique géré par l’armée. «Au vu de la situation, nous avons dès le début de semaine demandé à nos collègues pharmaciens de rapatrier sur le CHU les stocks», afin de pouvoir les administrer «le plus rapidement possible» si besoin.

Second commentaire

Commentant , un communiqué de Santé publique France du 15 septembre (dernier communiqué à ma connaissance), il indique :

Il s'agirait d'un cas de botulisme dû à la toxine de type B, habituellement trouvée chez le porc ( les poissons étant plus souvent contaminés par la toxine de type E). Le procédé de fabrication des conserves artisanales de sardines de ce restaurant aurait-il permis des souillures par de la terre ou par des cochonnailles ? Mauvaise stérilisation d'un aliment comportant beaucoup d'eau libre accessible au développement bactérien (une forte teneur en sel diminue l'eau libre disponible) . Et lors de l'utilisation, bien que le restaurateur ait constaté que certains bocaux étaient gâtés et les ait éliminés, il a considéré que les autres bocaux étaient corrects et n'a pas recuit les sardines au moment de les servir, 80°C pendant 3 minutes à cœur aurait détruit la neurotoxine botulique sensible à la chaleur, cependant les caractères organoleptiques de l'aliment en auraient pâti.

Réponse

J’ai indiqué ce qui avait été cité par la presse par le gérant du restaurant,
«Je reconnais que j’avais un lot de sardines stérilisées et qu’à l’ouverture j’ai dû en jeter certaines qui avaient une forte odeur. D’autres paraissaient saines et ont été servies aux clients».
Autrement dit la contamination n'a pas d'odeur !

Troisième commentaire

C'est bien le piège du botulisme ! Pas d'alerte perceptible pour le consommateur !

En fonction de l'aliment on utilise différents facteurs pour tuer les spores (dans les conserves neutres) ou pour inhiber la germination et la toxinogenèse:

- pour une conserve neutre (non acide pH>4.6), on doit stériliser 3 minutes à 121°C à cœur : boites de conserve classiques, ou 30 minutes à 111°C . Pas possible avec une simple lessiveuse qui n'atteint que 100°C, il faut autoclaver les bocaux dans une cocotte-minute.
- pour une conserve acide, les spores sont inhibées par pH <4.6, la pasteurisation tue les autres bactéries, acido-tolérantes (on n'a pas de botulisme avec un jus de fruit ou tomates « acides »)
- pour un produit frais (frigo), si la conservation est mauvaise, les autres bactéries ou moisissures vont altérer le produit qui ne sera pas consommé car puant et pourri.
Le problème se pose surtout pour les produits sous vide ou atmosphère modifiée, qui bloque la flore d'altération mais pas la bactérie botulinique (anaérobie)
- pour les salaisons, la teneur en sel diminue l'eau libre disponible pour le développement bactérien.

Compléments sur ces cas de botulisme

Dans le second article du blog, citant Le Figaro, « Le restaurateur lui-même a confirmé qu'à l'ouverture des bocaux, il y avait une mauvaise odeur et une absence de vide », explique Thierry Touzet, le directeur adjoint de la direction départementale de la protection des populations.
«L'établissement était plutôt bien tenu, a ensuite assuré le directeur adjoint de la DPPD de Gironde, mais par contre un vrai défaut de maîtrise du process de conserve», avec «un mode opératoire très artisanal.» Source TF1.

Autre aspect, une déclaration du président de l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie en Gironde me paraît malvenue, il appelle néanmoins à «ne pas faire d'amalgame ». Selon lui, « la personne a cru bien faire en voulant stériliser ses sardines elle-même ».

Soit, mais le gérant du restaurant, a-t-il reçu ou non une formation à la stérilisation des conserves ?

Mise à jour du 18 septembre 2023

Deux plaintes ont été déposées par la famille et le compagnon de la femme de nationalité grecque de 32 ans décédée après intoxication alimentaire dans un restaurant de Bordeaux. Source RTL.

Mise à jour du 12 octobre 2023

On lira l’étude, «Food-borne botulism outbreak during the Rugby World Cup linked to marinated sardines in Bordeaux, France, September 2023», parue le 12 octobre dans Eurosurveillance.

samedi 16 septembre 2023

Cas de botulisme à Bordeaux : Overture d'une enquête préliminaire pour homicide involontaire

«Botulisme : une enquête pour homicide involontaire», source article de Jean Cittone paru dans Le Figaro du 15 septembre 2023.

Les zones d'ombre se dissipent peu à peu sur les circonstances ayant mené au décès d'une femme de 32 ans et à l'hospitalisation d'une dizaine de personnes ayant contracté le botulisme, une maladie potentiellement mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Vendredi, le parquet de Bordeaux a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour homicide involontaire.

La source de cet empoisonnement a rapidement été identifiée. Toutes les personnes intoxiquées ont en effet un point commun : elles ont fréquenté le même restaurant bordelais du centre-ville, le Tchin Tchin Wine Bar, entre le 4 et le 10 septembre.

Les premiers éléments recueillis ont permis de déterminer que la cause probable de cet empoisonnement provenait de neuf bocaux contenant chacun trois à quatre sardines, qui ont été servies aux clients. Réalisées par le restaurant lui-même, ces conserves étaient impropres à la consommation. « Le restaurateur lui-même a confirmé qu'à l'ouverture des bocaux, il y avait une mauvaise odeur et une absence de vide », explique Thierry Touzet, le directeur adjoint de la direction départementale de la protection des populations.

L'enquête préliminaire, menée conjointement par la direction zonale de la police judiciaire (DZPJ), l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) et la direction départementale de protection des populations (DDPP), vise à déterminer les causes de cette vague d'empoisonnement au botulisme.

Les peines encourues sont lourdes. Les responsables risquent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende pour homicide involontaire, trois ans et 45 000 euros d'amende pour blessures involontaires, cinq ans et 600 000 euros d'amende pour mise sur le marché de denrées préjudiciables à la santé, et enfin deux ans et 300 000 euros d'amende pour vente de denrées corrompues ou toxiques. L'autopsie du corps de la femme de 32 ans décédée en Île-de-France a par ailleurs eu lieu ce vendredi. Une fois les résultats connus, l'ouverture d'une information judiciaire pourra être envisagée par le juge d'instruction.

Malgré un total d'au moins quinze personnes contaminées, l'établissement n'est pas sous le coup d'une fermeture administrative, mais n'est plus autorisé à servir de produits maison. Exprimant la « peine» de toute une profession, Franck Chaumes, président de l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie en Gironde, appelle néanmoins à « ne pas faire d'amalgame ». Selon lui, « la personne a cru bien faire en voulant stériliser ses sardines elle-même ».

En parallèle des démarches pour déterminer les raisons de cette vague inédite de botulisme, les autorités sanitaires sont en alerte, au niveau national et international, afin de retrouver le plus rapidement possible les autres clients potentiels du Tchin Tchin Wine Bar. La période d'incubation de la maladie est en moyenne de 12 à 72 heures, mais les symptômes peuvent parfois apparaître au bout de huit jours.

Parmi les victimes avérées, outre les deux personnes retournées en Île-de-France, un consommateur intoxiqué a également été identifié en Espagne. Ce restaurant étant prisé de la clientèle anglo-saxonne et Bordeaux accueillant de très nombreux touristes étrangers, a fortiori pendant la Coupe du monde de rugby qui se déroule actuellement, il est envisageable que plusieurs clients du bar aient quitté Bordeaux et développé des symptômes par la suite.

Mise à jour du 18 septembre 2023

Deux plaintes ont été déposées par la famille et le compagnon de la femme de nationalité grecque de 32 ans décédée après intoxication alimentaire dans un restaurant de Bordeaux. Source RTL.

vendredi 1 septembre 2023

Justice aux Etats-Unis : Burger King va faire face à un procès au sujet de la taille de son whopper

«Justice aux Etats-Unis : Burger King va faire face à un procès au sujet de la taille de son whopper», source Meatingplace du 1er septembre 2023.

Un juge de Miami n’a pas accepté la tentative de Burger King de rejeter un procès concernant son célèbre hamburger Whopper.

Selon un article de Reuters, le recours collectif allègue que Burger King dénature la taille de ses hamburgers Whopper sur les menus de ses magasins et que l'opérateur de restauration rapide utilise des ingrédients pour faire paraître le hamburger 35% plus gros.

Les plaignants intentent une action en justice pour rupture de contrat et réclament au moins 5 millions de dollars de dommages et intérêts.

Dans sa demande de rejet, Burger King a fait valoir qu'il n'était pas tenu de servir des hamburgers qui ressemblaient «exactement» à ceux de ses supports marketing, mais le juge de district américain Roy Altman a non seulement pris le parti des plaignants, mais a également permis que l'affaire se poursuive pour négligence et injustice. allegations d’enrichissement.

Reuters et d'autres médias ont noté que McDonald's et Wendy's faisaient face à des poursuites similaires à Brooklyn, qui organise également un procès contre Taco Bell pour prétendument sous-remplissage de Crunchwraps et de pizzas mexicaines.

jeudi 17 août 2023

On ne badine pas avec la fraude alimentaire en Angleterre

De fausses barres Wonka dangereuses vendues à la confiserie Powy’s Mollie’s
Un patron de confiserie s'est retrouvé avec un goût amer après avoir été condamné à payer 10 000 £ (11 715 euros) pour avoir vendu des barres de chocolat «Wonka» qui posaient un risque «imminent» pour la sécurité du public.

Alan Price, propriétaire de la chaîne de magasins Mollie's basée à Welshpool, a reconnu 10 accusations devant le tribunal de première instance de Llandrindod Wells cette semaine. Trois autres ont été retirés.

Les infractions concernent le vendeur de tablettes de chocolat de 57 ans rendues célèbres par le livre pour enfants de Roald Dahl, Charlie et la chocolaterie et les films suivants.

Les infractions, qui se sont produites entre le 24 novembre 2022 et le 16 mars de cette année, concernent des produits portant une fausse marque et des articles mal étiquetés dans les barres qui pourraient avoir des «conséquences fatales» pour les clients allergiques.