On lira aussi dans boulevard Voltaire, «La mairie de Paris observe : le surmulot, sa vie, son œuvre…».
Bref, ce sont des galéjades comme l’on dit à Marseille, plus sérieusement voici que l’American Society for Microbiology propose l’article suivant, «Une étude montre que les rats de la ville de New York sont porteurs du SARS-CoV-2».
Il me semble qu’il faudrait un peu plus s’en occuper à un an des JO, et compte tenu de l’avis de l’Académie nationale de Médecine, Urgence sanitaire : pourquoi le gouvernement doit impérativement mettre en œuvre un plan anti-rats à Paris.
Un article récemment paru dans le Journal of Virology, «A critical analysis of the evidence for the SARS-CoV-2 origin hypotheses», indique les deux origines potentielles du SARS-CoV-2, «une origine naturelle par zoonose suivie d'une propagation interhumaine soutenue ou l'introduction d'un virus naturel chez l'homme à partir d'une source de laboratoire.»
Si le SARS-CoV-2 a une origine naturelle via une zoonose (pangolin, chauve-souris, etc.), quid du rat chez nous, en Occident à Paris ?
Une nouvelle étude a démontré que les rats sont sensibles à l'infection par les variantes Alpha, Delta et Omicron du SARS-CoV-2 et que les rats sauvages dans les réseaux d'égouts municipaux de New York et ailleurs dans la ville ont été exposés au SARS-CoV-2. L'étude a été publiée dans mBio, une revue en accès libre de l'American Society for Microbiology.
«Nos résultats soulignent la nécessité d'une surveillance plus poussée du SARS-CoV-2 dans les populations de rats pour une éventuelle transmission zoonotique secondaire à l'homme», a dit le chercheur principal de l'étude, Henry Wan, professeur et directeur du Center for Influenza and Emerging Infectious Diseases à l'Université du Missouri. «Globalement, notre travail dans cet espace montre que les animaux peuvent jouer un rôle dans les pandémies qui affectent les humains, et il est important que nous continuions à améliorer notre compréhension afin que nous puissions protéger la santé humaine et animale.»
Les rats sont largement distribués dans les communautés urbaines aux États-Unis. Par exemple, la seule ville de New York compte environ huit millions de rats sauvages. Ces rats sauvages ont de nombreuses occasions d'interagir avec les humains. Deux études précédentes ont suggéré que des rats en Asie (Hong Kong) et en Europe (Belgique) ont été exposés au SARS-CoV-2 ; cependant, on ne sait pas à quelle variante du SARS-CoV-2 ces rats ont été exposés dans les deux études.
Les biologistes ont collecté et traité des échantillons de 79 rats pour des études virologiques et un séquençage génomique. Les chercheurs ont découvert que les rats avaient été exposés au SARS-CoV-2 et ont montré un lien possible avec les virus qui circulaient chez l'homme au cours des premiers stades de la pandémie de la COVID-19. Plus précisément, 13 des 79 rats (16,5%) ont été testés positifs. «À notre connaissance, il s'agit de l'une des premières études à montrer que les variants du SARS-CoV-2 peuvent provoquer des infections chez les populations de rats sauvages dans une grande zone urbaine des États-Unis», a dit le Dr Wan.
Pour étudier plus avant la sensibilité des rats aux variantes du SARS-CoV-2, les chercheurs ont mené une étude de provocation virale et ont montré que les variantes Alpha, Delta et Omicron (variants retrouvés chez l'homme) peuvent provoquer des infections chez les rats (rats Sprague Dawley de type sauvage), y compris des niveaux élevés de réplication dans les voies respiratoires supérieures et inférieures et l’induction de réponses immunitaires innées et adaptatives. La sensibilité à l'infection variait selon le type de variant.
«Nos résultats soulignent la nécessité d'une surveillance plus poussée du SARS-CoV-2 dans les populations de rats pour déterminer si le virus circule chez les animaux et évolue vers de nouvelles souches qui pourraient présenter un risque pour l'homme», a dit le Dr Wan. «Le virus SARS-CoV-2 présente un défi typique d'une seule santé qui nécessite des approches collaboratives, multisectorielles et transdisciplinaires pour bien comprendre ces défis.»
«Les résultats de cette étude sont préoccupants en raison du risque potentiel de transmission virale de l'homme aux rongeurs, y compris les rats sauvages, puis de retour à l'homme. Les rats peuvent également agir comme un réservoir d'infection, entraînant potentiellement l'émergence de nouveaux variants auxquels les humains n'ont pas été exposés et sont donc vulnérables, ont djt les chercheurs.»
Comme le rapporte l’Anses, «La santé des animaux, c’est aussi la nôtre» et si l’on intéressait aux rats d’égoût et au SARS-CoV-2, puisqu’apparemment, «On ne peut pas traiter les questions de santé humaine sans se préoccuper de la santé animale et inversement.», selon le Directeur général délégué Recherche et Référence de l'Anses, M. Salvat.
Chiche ! A suivre ...