Ces lignes directrices techniques sur les bonnes pratiques visent à aider les entreprises alimentaires lors de l'application de l'étiquetage des allergènes, tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire des consommateurs. La mise à jour prend en compte les directives de la Food and Drink Federation (FDF) sur le management des modifications des informations sur les allergènes, également publiées le 5 septembre 2023.
Les directives techniques de la FSA recommandent un certain nombre de changements concernant la manière dont les entreprises alimentaires doivent utiliser un étiquetage de précaution des allergènes (PAL pour Precautionary Allergen Label) et conseillent aux entreprises alimentaires de :
- seulement appliquer un PAL s'il existe un risque inévitable de contamination croisée par des allergènes qui ne peut pas être suffisamment contrôlé par la séparation et le nettoyage.
- Préciser lequel des 14 allergènes majeurs le PAL fait référence, par exemple, en utilisant «peut contenir de l’arachide» plutôt qu'une déclaration générique «peut contenir des fruits à coque».
- Utiliser la déclarations d’un PAL en combinaison avec un étiquetage ‘végétalien’ lorsqu'un risque de contamination croisée avec un allergène a été identifié. Une étiquetage ‘végétalien’ communique des informations différentes d'une allégation ‘sans’, qui sont des informations sur la sécurité des aliments destinées à différents groupes de consommateurs.
Le conseil technique explique plus en détail pourquoi les entreprises ne devraient pas utiliser une déclaration d’un PAL à côté d'une déclaration ‘sans’ et fournir des informations actualisées sur les meilleures pratiques pour l'utilisation de la déclaration sans ingrédient contenant du gluten (NGCI pour No Gluten Containing Ingredient) pour les entreprises alimentaires dans les produits alimentaires non préemballés.
Natasha Smith, directrice adjointe de la régementation à la FSA, a dit :
Bien que l'utilisation d’un PAL soit volontaire, il est important qu'il soit aussi précis et utile que possible pour les consommateurs lorsqu'il est utilisé. Les mises à jour de ces lignes directrices aideront les entreprises à gérer efficacement les allergènes et garantiront que les personnes vivant avec des allergies et des intolérances alimentaires bénéficient le plus possible d’un PAL.
Les lignes directrices aident également à clarifier la distinction entre une allégation ‘végétalienne’ et une allégation ‘sans’. Une allégation ‘sans allergène’ doit garantir que l’allergène spécifié est absent et pour l’utiliser, une entreprise alimentaire doit avoir mis en place des contrôles stricts pour éliminer tout risque de contamination croisée. Une allégation végétalienne ne concerne pas la sécurité des aliments, et nos nouvelles lignes directrices soulignent qu'une déclaration d’un PAL pour tout ou partie des mollusques, œufs, poissons, lait et crustacés (aliments qui sont à la fois des allergènes réglementés et des produits d'origine animale) peut être utilisée pour communiquer un risque. de leur présence involontaire, lorsque celle-ci a été identifiée par une évaluation des risques réalisée par une entreprise alimentaire.
Nous continuons d’encourager les consommateurs souffrant d’allergies et d’intolérances à vérifier à tout moment l’étiquetage des produits alimentaires pour nous assurer que les aliments ne contiennent pas d’ingrédients auxquels ils pourraient être allergiques.
Kate Halliwell, directrice scientifique de la Food and Drink Federation, a dit :
Les directives techniques sur les allergènes de la FSA sont un document clé pour les entreprises, qui permettent de garantir qu'un étiquetage approprié est fourni pour aider au mieux les consommateurs. Il convient de noter en particulier que cette dernière version apporte des éclaircissements importants aux entreprises du secteur alimentaire, en particulier aux petites et moyennes entreprises, sur l'utilisation appropriée des déclarations de précaution sur l'étiquetage des allergènes.
Assurer la cohérence dans la manière dont les mentions ‘peut contenir’ sont utilisées aidera les entreprises et, surtout, garantira que les consommateurs allergiques ne soient pas inutilement limités dans les choix alimentaires dont ils disposent.
La FSA continuera à traiter l'hypersensibilité alimentaire comme un domaine prioritaire. Les travaux futurs consisteront notamment à travailler avec les organismes internationaux de normalisation alimentaire pour influencer l'introduction de normes de seuils allergènes et à continuer de trouver des moyens d'améliorer la fourniture d'informations sur les allergènes, notamment en tenant compte de la nécessité d'une normalisation dans ce domaine.