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mardi 24 octobre 2023

Des agences britanniques mettent en garde contre le risque Listeria dans les champignons enoki

«Des agences britanniques mettent en garde contre le risque Listeria dans les champignons enoki», source article de Food Safety News du 24 octobre 2023.

La Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) ont conseillé aux consommateurs vulnérables de bien cuire les champignons enoki en raison du risque de contamination par Listeria.

L'analyse des données d'échantillonnage par la FSA et les autorités locales a révélé la présence de Listeria monocytogenes dans 13 des 40 prélèvements de champignons enoki testés, parfois à des niveaux élevés. Des champignons contaminés ont été importés de Chine, de Corée du Sud, de Thaïlande et d'autres pays asiatiques.

Les champignons enoki, parfois appelés Enokitake, Golden Needle ou Lily Mushrooms, sont de grands champignons blancs à tige fine, communs dans toute l'Asie. S'ils sont généralement cuits, ils peuvent occasionnellement être servis crus en salade.

L'étiquetage n'est pas toujours en anglais et n'indique pas clairement aux consommateurs de cuire le produit avant de le consommer et de ne pas le manger cru.

Lien avec les épidémies passées

Il n'y a pas encore eu de cas de listériose liés aux champignons enoki au Royaume-Uni, mais les champigons enoki ont été liés à des épidémies et à des cas de maladie aux États-Unis, au Canada et en Australie.

Le Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis a signalé une épidémie qui a rendu cinq personnes malades dans quatre États entre octobre 2022 et février 2023. Tous les patients ont dû être hospitalisés.

Une épidémie de 2016 à 2020 a touché 48 personnes, 36 aux États-Unis et 12 au Canada, avec quatre décès. Les autorités sanitaires australiennes ont enquêté sur six cas de listériose avec des isolats cliniques liés à la souche épidémique et aux dates d’apparition de la maladie entre 2017 et 2020.

La France a eu cinq isolats de champignons enoki liés à la souche épidémique, mais n’a enregistré aucun patient, selon une étude publiée dans le Journal of Food Protection en juillet 2023, «Multinational Outbreak of Listeria monocytogenes Infections Linked to Enoki Mushrooms Imported from the Republic of Korea 2016–2020».

Plus tôt cette année, une consultation a eu lieu en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse, prévoyant l'ajout des champignons enoki de Chine et de Corée du Sud à une liste de produits à contrôler, à une fréquence de 20% pour Listeria. Cette recommandation doit être soumise aux ministres pour qu’ils se décident, mais la législation pourrait entrer en vigueur en 2024.

Conseils de santé publique

Le risque de maladie grave due à la listériose augmente avec l’âge, tandis que les femmes enceintes et celles dont le système immunitaire est affaibli sont également plus vulnérables.

Stuart McAdam, responsable des incidents à la Food Standards Scotland, a déclaré que les champignons peuvent être contaminés par Listeria et doivent donc être conservés au réfrigérateur à 5°C ou moins et manipulés avec précaution.

«Vous devez nettoyer correctement toutes les surfaces et ustensiles que vous avez utilisés pour les préparer et vous laver les mains. Celles qui sont enceintes ou dont le système immunitaire est affaibli doivent bien cuire les champignons enoki avant de les manger, car cela détruirait tous les Listeria monocytogenes présents, ce qui peut provoquer des maladies graves chez les consommateurs vulnérables», a-t-il déclaré.

La FSS, la FSA, les autorités locales et les autorités sanitaires portuaires ont informé les entreprises alimentaires et les importateurs des risques liés aux champignons enoki et leur ont rappelé les exigences en matière de sécurité de aliments et d'étiquetage.

lundi 16 octobre 2023

Amateurs de champignons, écoutez vraiment les conseils de l'Anses et attention aux applications sur smatphone

Le blog vous avait proposé en septembre 2022, «Champignons et risques d'intoxication, soyez vigilants !»

Et par ailleurs, le blog avait aussi relayé un message de Joe Whitworth du 7 septembre 2023, «Bonjour les Francais. Il faut que vous ecoutiez ce message cette fois, compris ?»

Et bien non ! Les Français ne semblent pas écoutez tous mes messages et en particulier ceux de l’Anses …

Et pourtant la sitiation semble s’aggraver ...

«Saison des champignons : les intoxications augmentent !», source Anses du 13 octobre 2023.

Chaque année en octobre, on observe un pic des intoxications. Certaines espèces de champignons sont toxiques voire mortelles pour l'être humain. En 2022, deux personnes sont décédées suite à la confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique. Que vous soyez connaisseur ou cueilleur occasionnel, restez vigilant et respectez les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.

Plus de 600 cas déjà rencensés

Les intoxications rapportées aux Centres antipoison augmentent. Plus de 600 cas ont déjà été recensés depuis le 1er juillet 2023. Chaque année en octobre on observe un pic des intoxications.

Ces intoxications résultent de plusieurs causes : confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, parfois du fait de l’utilisation d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone donnant une identification erronée des champignons cueillis, ou encore consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal conservés ou insuffisamment cuits.

En 2022, des intoxications en hausse par rapport aux années passées

Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, 1 923 intoxications avaient été rapportées aux Centres antipoison.

Si le nombre d’intoxications était supérieur aux années précédentes (1 269 en 2021), le nombre de cas graves était en légère baisse avec 37 cas de gravité forte (contre 41 en 2021) dont deux décès (contre 4 décès en 2021).

Par ailleurs, alors qu’il est déconseillé de leur servir des champignons sauvages cueillis, 74 jeunes enfants ont été intoxiqués, dont un enfant de 11 mois atteint d’une hépatite sévère nécessitant un séjour en réanimation.

Enfin, sur les 1 923 intoxications, 30 personnes avaient utilisé des applications de reconnaissance sur smartphone.

L’Anses, les Centres antipoison et la Direction Générale de la Santé rappellent qu’il faut :
- Ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.
- Au moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière : pharmacien ou association de mycologie.
- Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.
- Ne pas consommer de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.

Complément
Selon France bleu du 29 octobre 2019, il existerait trois applications pour votre cueillette de champignons.
Vous verrez par vous-même ce qu’il en est, mais ce qui est important de noter, c’est que l’article se termine par cette mise en garde :

Ces applications, certes pratiques, ne sont pas infaillibles. Elles ne doivent être utilisées qu’à titre consultatif. Chaque année, de nombreux cas d’intoxication sont signalés.

Les conséquences sur la santé peuvent être graves, voire mortelles. En cas de doute, demandez toujours l’avis d’un spécialiste (pharmaciens ou association et sociétés de mycologie.

jeudi 7 septembre 2023

Message de vigilance de l'Anses au sujet de la cueillette des champignons

Le blog s'associe au message de Joe Whitworth de Food Safety News sur ce que rapporte l’Anses sur des cas d'intoxication par des champignons ! C’est très important !!! 

samedi 19 août 2023

Six personnes intoxiquées par des champignons lors d’un repas de famille

Le blog vous en avait parlé le 2 août et voici que «Six personnes intoxiquées par des champignons lors d’un repas de famille», source Le Bien public du 18 août 2023.

Les secours sont intervenus pour une intoxication alimentaire collective aux champignons dans le nord de la Côte-d'Or. Les six peronnes avaient été prises de vomissements et de malaises.

Les secours sont intervenus dans la nuit de jeudi 17 à vendredi 18 août, dans le nord de la Côte-d’Or, pour une intoxication alimentaire collective liée à la consommation de champignons toxiques, comme le rapportent nos confrères de France Bleu Bourgogne. Les faits se sont produits lors d’un repas de famille sur la commune de Villedieu, dans le canton de Châtillon-sur-Seine.

Elles ont été transportées en urgence relative à l’hôpital

Six personnes, trois hommes et trois femmes âgées de 21 à 85 ans, ont été prises de vomissements et de malaises après avoir consommé les champignons, qui avaient été cueillis puis cuisinés. Elles ont été transportées en urgence relative dans les hôpitaux de Semur-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine.

L’intervention a mobilisé une vingtaine de sapeurs-pompiers issus des casernes de Châtillon-sur-Seine, d’Aisey-sur-Seine, de Laignes, de Montbard et des départements limitrophes (Aube et Yonne). À noter également la présence sur les lieux du Service d’aide médicale urgente (Samu) de Châtillon-sur-Seine.

On lira l’article de Chloé Greillet, «L'année 2022 marquée par un grand nombre d'intoxications par des champignons» dans le numéro de Vigil'Anses de juillet 2023.

Voir aussi l’article de Joe Whitworth paru le 7 août 2023 dans Food Safety News, «La France enregistre une augmentation des intoxications aux champignons en 2022».

Près de 2 000 intoxications liées aux champignons sauvages ont été recensées en France en 2022.

Mise à jour du 31 août 2023

mercredi 2 août 2023

Dix personnes intoxiquées par des champignons dans la Marne

Dans un article
du 8 septembre 2022, «La saison des champignons a commencé, soyez vigilants !», l’Anses nous rappelait les bonnes pratiques pour éviter les intoxications.

Alors qu’on déplore chaque année en France environ un millier d’intoxications et des décès dus à la consommation de champignons sauvages, l’Anses, les Centres antipoison et la Direction Générale de la Santé rappellent qu’il faut :


- Ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.
- Au moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière : pharmacien ou association de mycologie.
- Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.
- Ne pas consommer de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.

France info relaie le 2 août cette information, «Dix personnes intoxiquées par des champignons dans la Marne».

Les pompiers sont intervenus mardi 1ᵉʳ août 2023 vers 23h à Vernancourt, dans l'est du département de la Marne, pour venir au secours de dix personnes qui avaient consommé des champignons et qui étaient victimes d'une intoxication alimentaire collective.

On ne connaît pas pour l'instant le type précis de champignons concerné. Mais l'intoxication a été suffisamment sérieuse pour que ces personnes, considérées comme étant en urgence relative, soient transportées à l'hôpital. Elles ont été réparties dans plusieurs centres hospitaliers : celui de Bar-le-Duc (Meuse), Saint-Dizier (Haute-Marne) et Châlons-en-Champagne (Marne).

L'intervention a mobilisé 11 véhicules de pompiers et un du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Les centres de secours de Vitry, Vanault, Sermaize, Châlons, La Chaussée, Bar-le-Duc, Saint-Dizier et Revigny-sur-Ornain ont été mobilisés sur cette intervention.

Sur toute l'année 2021, 1 340 intoxications accidentelles par des champignons ont été enregistrées par les centres antipoison, comme l'indique l'Anses dans un rapport publié en juillet 2022. Sur ces 1 340 intoxications, seules 41 ont été qualifiées de cas graves. Quatre décès ont été enregistrés. Le pic d'intoxication intervient habituellement au mois d'octobre, souvent propice aux cueillettes.

Complément

Le numéro de Vigil'Anses de juillet 2023 propose un article de Chloé Greillet, «L'année 2022 marquée par un grand nombre d'intoxications par des champignons».

Mise à jour du 7 août 2023

On lira l’article de Joe Whitworth paru le 7 août 2023 dans Food Safety News, «La France enregistre une augmentation des intoxications aux champignons en 2022».
Près de 2 000 intoxications liées aux champignons sauvages ont été recensées en France en 2022.

Mise à jour du 31 août 2023

vendredi 21 juillet 2023

Luxembourg : Rappel d'une pâte à cookies pouvant être consommée crue pour cause d’absence de stockage réfrigéré

Selon le site Kooks, la pâte à cookies commercialisée par cette entreprise française peut être consommée, crue, cuite ou réchauffée, car selon la liste des ingrédients, la farine de blé est thermisée.

Il s’agit d’un pot de 150 ml - 120g net, qui se veut :

- Un concept américain mais réalisé «à la française»
- 3 façons de déguster : crue, réchauffée ou cuite
- Une petite cuillère intégrée dans le couvercle

Rappelons que selon Santé publique France, pour la prévention du syndrome hémolytique et urémique (SHU) basée sur l’hygiène et l’éviction de certains aliments à risque, «les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/tarte/crêpe...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites.»

Il me semble que cette nouvelle pâte à cookies risque de semer le trouble chez des consommateurs souvent peu regardant sur l’étiquetage des produits.

Cela étant, le portail de la sécurité alimentaire du Luxembourg informe le 21 juillet 2023 du rappel au Luxembourg de Kook's Cookie Dough Original 120 g de la marque Kook's.

La référence n’a pas été conservée en frigo tout au long de son stockage.

Nom
Kook's Cookie Dough Original 120gr
Marque
Kook's
Unité
120 g
Code barre
3770017697032
Date de durabilité minimale (DDM)
Toutes les DDM jusqu’au 25/08/2023
Période de vente
12/06/2023 au 20/07/2023

A suivre ...


Mise à jour du 25 juillet 2023
La suite est un rappel le 24 juillet par l'AFSCA de Belgique.
Problématique : Le produit n'a pas été stocké au réfrigérateur, sa sûreté ne peut donc pas être garantie.

mardi 4 juillet 2023

Barbecue et sécurité des aliments par la Food Standards Agency

L’
Anses nous livre sa traditionnelle information du 4 janvier 2020 sur la «Cuisson au barbecue : comment prévenir les risques pour la santé ?», pas même une petite mise à jour depuis quatre ans, étonnant, non ?

Vous la lirez à tranquillement, mais ce qui m’a intéressé, c’est la nouvelle version de «BBQ food safety» ou Barbecue et sécurité des aliments par la Food Standards Agency. Place donc à la nouveauté et jugez plutôt ...

Dans le document britannique, les micro-organismes dangereux sont cités explicitement.

Préparation de votre barbecue

Avant d'allumer le gril, démarrez votre barbecue en toute sécurité en préparant vos aliments de manière hygiénique. Vous voudrez peut-être aussi inspecter et nettoyer votre barbecue.

Lavez-vous les mains et nettoyez vos ustensiles et vos surfaces

Un nettoyage efficace enlève les bactéries sur les mains, l'équipement et les surfaces. Cela aide à empêcher les bactéries dangereuses de se propager sur les aliments.
Aider à minimiser le risque de propagation des germes en :
- se lavant soigneusement les mains avec du savon et de l'eau chaude avant et après avoir cuisiné et mangé ; ceci est particulièrement important si vous avez manipulé de la viande crue ou un allume-feu.
- conserver les aliments couverts et réfrigérés jusqu'à ce que vous soyez prêt à les cuire sur le barbecue
- garder propres les ustensiles et les plats de service lors de la préparation des aliments ; assurez-vous de ne pas mélanger les ustensiles utilisés pour préparer les plats crus et les aliments prêts à consommer. Par exemple, utiliser différentes planches à découper pour la viande crue et les légumes ou les fruits, ou laver la même planche entre différentes utilisations.
- ne lavez jamais le poulet cru ou toute autre viande ; laver la viande crue risque d'éclabousser des germes sur vos mains, vos ustensiles et vos plans de travail.

Nettoyer la grille

Si votre barbecue est resté dans le jardin pendant un certain temps, inspectez-le et nettoyez-le. Même si vous avez récemment utilisé votre équipement, il est recommandé de nettoyer et de sécher la grille au préalable.

Cuire et éviter la contamination croisée lors d'un barbecue

Le risque de viande insuffisamment cuite et de contamination croisée (ou de transfert de contamination) peut augmenter lors d'un barbecue.

Décongélation de la viande

La viande congelée a tendance à ne pas bien cuire sur un barbecue. Planifiez à l'avance et décongelez les aliments pendant la nuit au réfrigérateur, en vous assurant que les jus ne coulent pas sur d'autres aliments. Utilisez un plat avec un rebord et placez-le dans le bas du réfrigérateur.
Si cela n'est pas possible ou s'il n'a pas complètement décongelé à temps, utilisez un micro-ondes sur le réglage de décongélation juste avant la cuisson. Une fois les aliments décongelés, faites-les cuire et consommez-les dans les 24 heures.

Vérifier les dates limites de consommation

La date limite de consommation figure sur les emballages alimentaires pour une raison. Manger des aliments dont la DLC est dépassée peut vous rendre malade. Les DDM (parfois indiquées comme BBE ou best before end) concernent la qualité. Les aliments pourront être consommés en toute sécurité après la date de péremption, mais peuvent ne pas être à leur meilleur niveau de qualité.

Éviter la contamination croisée

La contamination croisée (ou transfert de contamination) est plus susceptible de se produire lorsque des aliments crus touchent ou coulent sur des aliments prêts à consommer, des ustensiles ou des surfaces.
Prévenir la contamination croisée en :
- en entreposant la viande crue séparément des aliments prêts à consommer.
- en utilisant différents ustensiles, assiettes et planches à découper pour les aliments crus et cuits
se laver les mains après avoir touché de la viande crue et avant de manipuler des aliments prêts à manger.
Les marinades sont un moyen populaire d'aromatiser les aliments lors d'un barbecue. Ne réutilisez pas une sauce ou une marinade, qui a déjà été mise sur de la viande crue, avec des aliments cuits ou prêts à consommer. Veillez à ne pas faire couler le jus de viande et du poisson des aliments crus sur les aliments prêts à consommer.

Cuisson au charbon de bois

Si vous utilisez du charbon de bois (plutôt qu'un barbecue au gaz), assurez-vous que les charbons soient suffisamment chauds avant de commencer à cuire. Ils doivent être rouge vif avec une surface grise et poudreuse.

Cuire d'abord la viande au four

Envisagez d'abord de faire cuire le poulet et le porc au four, puis de leur donner une finition finale sur votre barbecue. Vos amis et votre famille expérimenteront toujours ce goût de barbecue grillé, et vous saurez que vous avez cuit la viande bien à cœur. Si vous attendez beaucoup de monde, cela peut également accélérer le temps de service.
Faire d'abord cuire de la viande au four peut également vous aider à éviter d'autres problèmes, comme le fait que les charbons du barbecue ne soient pas assez chauds ou qu'il y ait trop d’aliments sur la grille du barbecue.

Cuire correctement la viande de barbecue

Il est important de cuire les aliments à la bonne température et pendant la bonne durée. Cela tue toutes les bactéries dangereuses qui peuvent être présentes. Différents types de viande auront des exigences différentes de cuisson :
- la viande rouge telle que les steaks peut être servie rosée, saignante ou saignante et pourra être consommée en toute sécurité tant que la surface a été correctement saisie
- les autres viandes, comme le poulet et le porc, ainsi que les produits de viande hachée tels que les hamburgers, les brochettes et les saucisses, ne doivent pas être servis roses ou saignants car des bactéries peuvent se trouver dans la viande.
Retournez régulièrement votre viande sur le gril et déplacez-la pour vous assurer qu'elle est cuite uniformément sur tous les côtés. Essayez de garder la viande crue à l'écart de la viande cuite sur la grille du barbecue- et envisagez de dédier une section du barbecue à la viande cuite.
Rappelez-vous que carbonisé à l'extérieur ne signifie pas toujours cuit à l'intérieur.
Avant de servir du poulet, du porc, des saucisses et des burgers que vous avez cuits au barbecue, vérifiez toujours que :
- la viande est cuiye uniformément
- il n'y a pas de viande rosée visible lorsque vous coupez dans la partie la plus épaisse
- les jus de viande doivent être clairs.

Évitez les burgers rosés et les saucisses pas assez cuites

À la maison, vous devez servir des hamburgers bien cuits. Cela signifie ne pas servir de burgers saignants ou rosés. En effet, cela signifie ne pas servir de hamburgers saignats ou rosés. En effet, lorsque la viande est hachée pour produire des hamburgers, toutes les bactéries dangereuses de la surface de la viande crue se propagent dans tout le hamburger.
À moins que le hamburger ne soit bien cuit, ces bactéries peuvent rester vivantes à l'intérieur. Ceci s'applique également à tous les aliments à base de viande hachée, tels que les saucisses et les brochettes. La qualité de la viande que vous achetez n'affecte pas le risque potentiel de bactéries dangereuses.
Des hamburgers saignants peuvent être servis par certains restaurants en raison des contrôles supplémentaires qu'ils sont en mesure de mettre en place. Ceux-ci sont difficiles à reproduire à la maison.
Commentaire
Le film ci-dessus est excellent, dommage qu'il ne souligne pas le rôle déterminant du thermomètre alimentaire ...

mardi 10 janvier 2023

Aliments prêts à consommer : Vérification des mesures préventives

Un article paru en accès libre dans Journal of Food Protection fait le point sur les «Essais microbiologiques par l'industrie des aliments prêts à consommer sous la juridiction de la FDA pour les agents pathogènes (ou les organismes indicateurs appropriés) : vérification des mesures préventives.» Cet article a été adopté par le National Advisory Committee on Microbiological Criteria for Foods (NACMCF) des Etats-Unis, le 22 avril 2021.

Question posée 1. Pour les catégories d'aliments énumérées, quels principes et critères une entreprise devrait-elle appliquer pour déterminer la nécessité et concevoir un programme d'analyses microbiennes efficaces pour vérifier que le processus maîtrise efficacement les agents pathogènes microbiens ?

Question posée 2. Existe-t-il des situations dans lesquelles des tests autres que pour des agents pathogènes ou les organismes indicateurs, par exemple des enzymes, seraient une activité de vérification appropriée ?

Question posée 3. Existe-t-il des situations dans lesquelles des tests de vérification ne seraient pas nécessaires s'il existe des preuves que le traitement approprié a effectivement été appliqué ?

Question posée 4. Lorsque les tests microbiens constituent une activité de vérification appropriée, quelles considérations une entreprise doit-elle appliquer pour sélectionner le micro-organisme à tester (par exemple, pathogène spécifique ou organisme indicateur) et le type de test (par exemple, présence/absence ou dénombrement) ? Quels sont les micro-organismes indicateurs appropriés pour vérifier les processus qui maîtrisent adéquatement les agents pathogènes ?

Question posée 5. Quels principes et critères une entreprise devrait-elle appliquer pour déterminer la fréquence des tests sur le produit fini afin de déterminer si le système de sécurité des aliments de l'entreprise pour ce produit est efficace ?

Question posée 6. En règle générale, les tests microbiens effectués par une entreprise pour vérifier la maîtrise du processus sont effectués sur le «produit fini». Existe-t-il des situations dans lesquelles des tests sur site autres qu'à la fin du processus peuvent atteindre l'objectif de vérifier l'adéquation de la maîtrise des dangers microbiens ? Décrivez les situations et les tests qui seraient appropriés.

Question posée 7. La règle des bonnes pratiques d’hygiène en fabrication et des mesures préventives (Current Good Manufacturing Practice, Hazard Analysis, and Risk-Based Preventive Controls for Human Food) exige une surveillance environnementale pour un agent pathogène environnemental (par exemple, Listeria monocytogenes, Salmonella) ou pour un organisme indicateur approprié en tant qu'activité de vérification si la contamination d'un aliment prêt à consommer par un agent pathogène environnemental est un danger nécessitant une mesure préventives (telles que des contrôles sanitaires). Quel impact la surveillance environnementale a-t-elle sur la fréquence et l'étendue des activités de vérification des tests de produits par les entreprises ?

Question posée 8. (1) Quels critères une entreprise devrait-elle appliquer pour déterminer que les résultats des tests microbiens indiquent une perte de maîtrise du processus ? (2) Quelles mesures une entreprise doit-elle prendre si les résultats des tests indiquent une perte de maîtrise du processus ? (3) Lorsque les tests de vérification indiquent une perte de maîtrise du processus, dans quelle mesure les tests de vérification doivent-ils être augmentés, jusqu'où doivent-ils aller en amont et en aval, et quand et comment doivent-ils être réduits ?

Toutes ces questions sont présentées sous forme de tableaux de questions selon un arbre de décision et des réponses en regard des produits concernés.

Résumé
Le but de ce document est de fournir des exemples et des conseils aux fabricants et aux transformateurs pour établir leurs propres cibles et limites microbiennes afin de répondre aux exigences de mesures préventives. Il offre des conseils pour l'utilisation des essais microbiologiques pour les agents pathogènes (ou les organismes indicateurs appropriés) pour vérifier la maîtrise des processus pour les agents pathogènes dans les aliments prêts à consommer sous la juridiction de la FDA.

Les conseils fournis par le NACMCF visent à guider les décisions à prendre par chaque entreprise en fonction de son installation, des ingrédients utilisés, de la transformation, de l'emballage, du niveau de maîtrise prévu, de la durée de conservation du produit, de l'utilisation prévue ou du stockage et de la manipulation potentiels en distribution ou par le consommateur. Le NACMCF a été spécifiquement chargé d'offrir des conseils sur (i) les principes et critères qu'une entreprise doit appliquer pour déterminer la nécessité et concevoir un programme d’essais microbiens efficaces pour vérifier que les processus maîtrisent efficacement les agents pathogènes microbiens ; (ii) les situations dans lesquelles des essais autres que pour des agents pathogènes ou des organismes indicateurs seraient une activité de vérification appropriée pour une entreprise ; (iii) les situations dans lesquelles les tests de vérification par une entreprise ne seraient pas nécessaires s'il existe des preuves que le traitement approprié a, en fait, été appliqué ; (iv) lorsque les essais microbiens constituent une activité de vérification appropriée, les considérations qu'une entreprise doit appliquer lors de la sélection des micro-organismes à analyser et quels sont les micro-organismes indicateurs appropriés pour vérifier les processus qui maîtrisent adéquatement les agents pathogènes ; (v) les principes et critères qu'une entreprise doit appliquer pour déterminer la fréquence d'analyse du produit fini afin de déterminer si le système de sécurité des aliments de l'entreprise pour ce produit est efficace ; (vi) les situations dans lesquelles les tests sur des étapes autres qu'à la fin du processus peuvent permettre d'atteindre l'objectif de vérifier l'adéquation de la maîtrise des dangers microbiens ; (vii) les impacts de la surveillance environnementale sur la fréquence et l'étendue des activités de vérification des essais des produits par les entreprises ; et (viii) les critères et les mesures qu'une entreprise doit appliquer pour déterminer que les résultats des essais microbiens indiquent une perte de maîtrise du processus et dans quelle mesure les tests de vérification doivent-ils être augmentés, jusqu'où doivent-ils aller en amont et en aval, et quand et comment doivent-ils être revus à la baisse ?

vendredi 2 décembre 2022

Pour faire la vaisselle, êtes-vous brosse ou éponge ?

Dans un article de mai 2022 sur les planches à découper en bois, je vous informais de l’intérêt hygiénique, donc de la nettoyabilité, d’utiliser chez vous ce type de planche, tout en sachant que l’on ne doit pas trancher des aliments crus et cuits sur la même planche à découper.

Récemment, je rapportais en novembre 2022 dans deux articles issus de l’ASM (American Society for Microbiology), ce qu’il en était de la présence des microbes dans nos habitats quotidiens et du rôle essentiel du nettoyage dans Désinfecter la maison : mythes, règles et meilleures pratiques et Les habitants microbiens de nos appareils et outils quotidiens de nettoyage.

Voici ci-après le résumé d’un article scientifique paru en janvier 2021 dans International Journal of Food Microbiology (article en accès libre) sur «Éponges et brosses pour faire la vaisselle : pratiques des consommateurs et croissance et survie des bactéries».

Faits saillants
- Les éponges sont plus couramment utilisées que les brosses pour la vaisselle
- Les brosses sèchent plus vite que les éponges et les bactéries meurent plus vite dans les brosses.
- La présence de chlore, faire bouillir et le lave-vaisselle sont efficaces pour réduire la présence de Salmonella dans la brosse et l'éponge.

Résumé
Les éponges sont fréquemment utilisées dans les cuisines et il a été démontré qu'elles hébergent un grand nombre de bactéries, parfois aussi des agents pathogènes. On en sait moins sur les brosses de cuisine concernant l'utilisation et la présence de bactéries. Dans la présente étude, l'utilisation d'éponges et de brosses a été étudiée dans une enquête auprès de 9 966 consommateurs européens dans dix pays (Danemark, France, Hongrie, Allemagne, Grèce, Norvège, Portugal, Roumanie, Espagne et Royaume-Uni), et la croissance et la survie des bactéries dans les éponges et les brosses ont été examinées dans des expériences en laboratoire.

Les éponges étaient les ustensiles de nettoyage préférés pour la vaisselle dans la majorité des pays, tandis que les brosses étaient le plus fréquemment utilisées au Danemark et en Norvège. Les consommateurs changent généralement leurs éponges à des temps réguliers, mais aussi en raison de signaux sensoriels (sale, malodorant, visqueux) et des événements d'utilisation tels que l'essuyage de jus de viande peut déclencher le remplacement.

Outre le nettoyage de la vaisselle, plus d'un quart des utilisateurs de brosses à vaisselle l'utilisent également pour nettoyer une planche à découper souillée par du jus de viande de poulet.

L'absorption d'eau et le taux de séchage variaient considérablement, à la fois entre les différentes éponges et entre les brosses et les éponges, où les brosses séchaient le plus rapidement. Campylobacter a survécu un jour dans toutes les éponges et Salmonella plus de sept jours dans deux des trois types d'éponges. Dans le type d'éponge qui séchait le plus lentement, il y avait une croissance de Salmonella dès le premier jour et se trouvait toujours à des niveaux plus élevés que dans les autres types d’éponges. Des bactéries non pathogènes se sont développées dans les éponges et ont atteint des niveaux d'environ 9 log UFC/éponge. Dans les brosses, tous les types de bactéries sont morts avec le temps. Campylobacter et Salmonella ont été réduits de plus de 2,5 log en dessous de la limite de détection respectivement, après un et trois jours. Les études sur les bactéries ont révélé une tendance à la domination de bactéries Gram négatif et un passage à une prévalence relative élevée de Pseudomonas au fil du temps dans les éponges. Le dénombrement par gélose et l'analyse des bactéries ont confirmé que les pathogènes étaient minoritaires par rapport aux autres bactéries.

Les traitements des éponges et des brosses au chlore, à l'ébullition ou au lave-vaisselle ont été efficaces pour réduire Salmonella.

Nous concluons que les brosses sont plus hygiéniques que les éponges et que leur utilisation doit être encouragée. Les éponges ou brosses contaminées doivent être remplacées ou nettoyées lorsqu'elles ont pu être en contact avec des micro-organismes pathogènes, par exemple lorsqu’elles sont utilisées sur des déversements d'aliments crus. Le nettoyage des éponges et des brosses au chlore, à l'eau bouillante ou au lave-vaisselle peut être une alternative sûre à leur remplacement par des éponges et des brosses neuves.

Conclusions et conseils aux consommateurs
Les conseils d'utilisation des éponges ou des brosses par des autorités de sécurité aliments sont limités. Le présent travail soutient les recommandations de sécurité des aliments pour les consommateurs de l'OMS de ne pas utiliser d'éponges pour le nettoyage. Les brosses sont un bon substitut au lavage de la vaisselle. L'utilisation de brosses est déjà courante dans certains pays et l'adoption de cette pratique dans d'autres pays devrait donc être possible, même si elle nécessiterait des efforts de la part des autorités sanitaires, des établissements d'enseignement et des acteurs du marché.

Dans la présente étude, des différences dans les pratiques de nettoyage entre les pays ont été trouvées, des variations dans le séchage et la survie des bactéries pathogènes dans les nouvelles éponges et brosses ont été observées, et les méthodes de nettoyage ont été évaluées. Ces éléments constituent la base des recommandations suivantes :

Utilisez des brosses plutôt que des éponges pour laver la vaisselle. Il est plus hygiénique d'utiliser des brosses : 1) Les brosses sèchent plus rapidement et le risque de croissance/survie de Salmonella et de Campylobacter est plus faible dans les brosses que dans les éponges ; 2) Puisque les brosses ont des poignées, les mains nues ne seront pas en contact avec l'eau permettant des températures plus élevées et donc un meilleur effet de nettoyage ; 3) Les mains ne seront pas contaminées lors de l'utilisation d'une brosse, car les agents pathogènes ne seront pas transférés de la brosse aux mains nues. Lorsque vous utilisez des éponges, cela représente un risque ; 4) Il est facile de conserver des brosses propres en utilisant un lave-vaisselle.

Utilisez du papier ou des lingettes à usage unique pour les déversements d'aliments crus. Évitez d'utiliser des éponges dans des situations à haut risque telles que l'essuyage/nettoyage des déversements d'aliments crus. L'utilisation de lavettes ou de papier à usage unique peut être une alternative dans de telles situations. Si des éponges ou des brosses sont utilisées dans des situations à risque, elles doivent être nettoyées et/ou remplacées immédiatement après utilisation, car les agents pathogènes ne mourront probablement pas au moment de la prochaine utilisation.

Nettoyer les éponges et les brosses au chlore, au lave-vaisselle ou à l'eau bouillante. Les méthodes les plus efficaces pour nettoyer les éponges et les brosses sont le trempage dans du chlore (4 000 ppm, 16 à 20 h), le nettoyage au lave-vaisselle et l'ébullition.

Il convient de noter que l’étude dans le présent travail a été effectuée avec de nouvelles brosses et éponges, et nous étudions actuellement les niveaux bactériens et la survie de Salmonella dans les brosses et éponges qui ont été utilisées par les consommateurs.

A noter, selon l’étude, qu’il y aurait en France, 74% des utilisateurs d'éponges à vaisselle.
Selon l’Anses, dans son document sur l’hygiène domestique, et cité par la publication,

Il est recommandé de faire chauffer les éponges, brosses à vaisselle et tampons abrasifs dans une casserole (arrêter le chauffage dès que l'eau bout), les tremper dans de l'eau de Javel diluée ou uniquement pour les lavettes ou éponges non-métalliques, de les passer, largement imbibées d’eau au micro-ondes pendant deux minutes à la puissance maximale (attention aux risques de brûlures). Sécher une surface l’essuyant avec un torchon ayant déjà utilisé peut contaminer cette surface. Mieux vaut laisser sécher les surfaces ou la vaisselle à l'air libre, d'utiliser un torchon propre ou du papier absorbant à usage unique.

NB : La photo est issue de l'article. 

dimanche 11 septembre 2022

Champignons et risques d'intoxication, soyez vigilants !

C’est devenu un rituel au début septembre de chaque année, mais oh combien utile, «La saison des champignons a commencé, soyez vigilants !», nous dit l’Anses du 8 septembre 2022.

L’arrivée de l’automne marque le début de la cueillette des champignons. Si ce sont des mets appréciés, certaines espèces n’en demeurent pas moins toxiques voire mortelles pour l’Homme. En 2021, quatre personnes sont décédées suite à la confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique. Que vous soyez connaisseur ou cueilleur occasionnel, restez vigilant et respectez les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.

depuis le début du mois de septembre les intoxications rapportées aux Centres antipoison augmentent : plus d’une soixantaine cas ont déjà recensés depuis le 1er septembre.

Ces intoxications résultent de plusieurs causes : confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, parfois du fait de l’utilisation d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone donnant une identification erronée des champignons cueillis, consommation de champignons comestibles en mauvais état ou mal cuits.

Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2021, 1 269 intoxications ont été rapportées aux Centres antipoison. Les champignons responsables des intoxications étaient issus très majoritairement de la cueillette (94% des cas). Les autres cas concernaient les champignons achetés dans le commerce.

Les symptômes observés étaient essentiellement digestifs: douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées. Si la plupart des intoxications étaient bénignes, 41 étaient de forte gravité dont quatre décès.

15 jeunes enfants ont été intoxiqués, l’un d’entre eux a dû bénéficier d’une greffe de foie. Il est important de rappeler de ne jamais donner de champignons cueillis à manger à de jeunes enfants.

Rappel des bonnes pratiques pour éviter les intoxications
Alors qu’on déplore chaque année en France environ un millier d’intoxications et des décès dus à la consommation de champignons sauvages, l’Anses, les Centres antipoison et la Direction Générale de la Santé rappellent qu’il faut :

- Ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.
- Au moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière : pharmacien ou association de mycologie.
- Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.
- Ne pas consommer de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.

Retrouver l’ensemble des bonnes pratiques à adopter avant, pendant et après la cueillette de champignons.

Mise à jour du 4 octobre
Pour Joe Whiworth de Food Safety News, à propos des intoxications liés aux champgnons, «Chaque année, cela se produit, les chiffres changent mais le message ne change pas». Lire son article, France hit again by wild mushroom poisonings (La France de nouveau frappée par des intoxications aux champignons sauvages).