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L'Espagne et
l'Italie sévissent contre des aliments insalubres », source
Food
Safety News, article adapté et modifié par mes soins.
Les autorités espagnoles et italiennes ont fait savoir que
plusieurs investigations avaient révélé des aliments insalubres au cours de la
semaine écoulée.
En Espagne, de la marchandise a été détenue après une
inspection dans un établissement commercial à Saragosse. Les produits ont une
date limite expirée, sont mal étiquetés ou ne sont pas stockés correctement. Le
site appartenait à un homme de nationalité chinoise.
Une unité de la Guardia Civil et le département de la santé
du gouvernement d'Aragon étaient en train de vérifier les conditions d'hygiène et
sanitaires des produits alimentaires destinés à la vente au public lors d'une
inspection au moment de la découverte.
À l'intérieur des locaux, ils ont trouvé différents produits
alimentaires, notamment de la viande congelée, des conserves, du poisson et des
produits manufacturés qui ne convenaient pas à la consommation. Les carences
comprenaient un étiquetage inadéquat car il n'était pas en espagnol, dépassant
la date de péremption ou une mauvaise conservation des produits.
Plus de 396 tonnes de viandes congelées, dont certaines
provenant de la chambre froide interne, étaient périmées ou n’avaient pas
d'étiquetage, et donc l'origine était inconnue.
Près de 130 tonnes de poissons congelés et conditionnés avaient
une date de péremption et une date de consommation dépassées, certains
présentant des altérations organoleptiques dues à la rupture de la chaîne du
froid.
Près de 396 tonnes de conditionnements d’origines
différentes, avaient une date de péremption et une date de consommation
dépassées et 100 kg de produits ne comportaient pas l’étiquetage nécessaire en
espagnol.
Une fois la marchandise examinée pour vérifier qu’elle était
impropre à la consommation humaine, elle a été retirée de l’établissement et
détruite. Les 100 kg de produits mal étiquetés ont été retenus jusqu'à ce que
cela soit corrigé et seront à nouveau vérifiés par les autorités sanitaires.
La
Guardia civil a démantelé à Novelda au cours de l’opération Sativus un laboratoire clandestin corrompant du
safran. L'opération s’est terminée avec la saisie de 87 kilos de safran d'une valeur allant de 696 000 à 870 000 euros
et l'arrestation de deux résidents
locaux pour un crime contre
la santé publique et un autre crime lié au marché et aux consommateurs
Entre-temps, en Italie, quatre opérations de police
impliquant des aliments ont été rapportées ces derniers jours.
Lors du contrôle d'une société vénitienne, il a été constaté
que la société ne bénéficiait pas de la reconnaissance sanitaire «CE» pour le
stockage et la commercialisation des produits alimentaires.
Les autorités effectuant une vérification dans l’usine de
production de compléments alimentaires ont découvert que celle-ci fonctionnait
sans l’autorisation requise du ministère de la santé.
Après avoir été informées par la NAS, les autorités de
Latina ont ordonné la suspension de toute la production et de vente de
compléments alimentaires.
Les suspects sont accusés d'avoir vendu à des clients des
produits étiquetés d'origine italienne alors qu'ils étaient produits à
l'étranger, d'avoir vendu des produits en mauvais état et modifiés et gérer un
site sans matériel pour prévenir les incendies. La police a saisi huit tonnes d’aliments
en mauvais état pour une valeur totale de 1 million d'euros.
Finalement, le
NAS
de Pescara, après une inspection conjointe, a signalé le directeur d’un
supermarché aux autorités judiciaires.
Les constatations portaient sur de la viande de bœuf, de
porc, de mouton et des produits à base de viande, tels que des saucisses, dont
l'origine sur l'emballage était différente de celle de l'emballage d'origine et
de 15 kilogrammes de viande séchée et de 35 kilogrammes de produits laitiers
dans un mauvais état de conservation, car ils étaient conservés au
réfrigérateur qui avait une température trop élevée.
Le supermarché a reçu l'ordre de suspendre certaines de ses activités,
les sous-produits animaux retrouvés ont été détruits et des articles étiquetés
de manière incorrecte ont été conservés. La valeur des produits alimentaires
est d’environ 10 000 euros.