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samedi 27 juillet 2019

A la tête du FSIS de l'USDA, Mindy Brashears veut moderniser son agence


Mindy Brashears
« Brashears promet une modernisation des données, de la science et de la sécurité des aliments au sein du FSIS », source article de Dan Flynn paru le 27 juillet 2019 dans Food Safety News.

Comme indiqué dans un précédent article, Mindy Brashears est la sous-secrétaire adjointe pour la sécurité des aliments.

L'industrie de l'abattage sur le marché du porc, dotée d'un budget de 2 milliards de dollars, disposera d'une plus grande flexibilité et le Food Safety and Inspection Service (équivalent de nos services vétérinaires. Mme Brashears serait l’équivalent en France du directeur général de l’alimentation -aa) de l'USDA bénéficiera d'une surveillance accrue par des inspections. Mindy Brashears, a déclaré que le programme de modernisation du porc, tant attendu, allait devenir réalité d'ici la fin de l'année.

Brashears, encore nouvelle dans son job, se met rapidement au travail.

« Personne ne peut vraiment vous parler de ce travail », dit-elle, « jusqu'à ce que vous entriez et que vous commenciez à le faire. »

Elle a commencé il y a six mois et est devenue la principale avocate des prochaines étapes de la modernisation du FSIS.

« Les changements passés, comme après la crise à E. coli, ont mis le FSIS en mode réactif », a-t-elle déclaré.

« Je considère la modernisation comme un moyen de prévenir la prochaine crise », a-t-elle ajouté.

Et dans sa recherche de son nouveau lieu de travail, Brashears a trouvé quelque chose qui ne pouvait qu'exciter cet ancien professeur, les données. Ou, comme elle l'appelle, « les données qui se trouvent juste ici. » Elle reconnaît que le FSIS n'est pas une organisation de recherche scientifique, mais trouve que sa collecte de données remontant à deux décennies ou plus, basée sur « nos protocoles, nos laboratoires », est une valeur qui peut être utiliser pour nous aider à atteindre les nouveaux objectifs de l'agence.

En fait, elle pourrait remettre les critiques sur leurs talons en promouvant la modernisation par le nombre.

Par exemple, Brashears indique que, lorsque des tâches telles que les contrôles de sécurité des aliments et les vérifications du nettoyage-désinfection sont toutes prises en compte, la nouvelle option augmente de 4,7% le nombre d’inspections des porcs. Les critiques ont longtemps décrit la modernisation comme une touche plus légère pour les inspections que certains appellent la privatisation.

Mais elle dispose également de données montrant que moins d'agents pathogènes sont retrouvés dans les installations en cours de modernisation que l'ancien système.

Brashears est un ancien professeur de sécurité des aliments à la Texas Tech University. Le ministre de l’agriculture, Sonny Perdue, l’a nommée sous-secrétaire adjointe pour la sécurité des aliments à l’USDA, il y a six mois. Brashears est également le sous-secrétaire désigné qui attend sa confirmation par le Sénat des Etats-Unis.

Dans une vaste interview avec Food Safety News, Brashears a clairement indiqué que le programme de modernisation progressait au FSIS, que la modernisation de l’abattage des porcs était à l'ordre du jour au FSIS et que le bœuf allait bien au-delà.

La modernisation de la volaille est entrée en vigueur en 2014, offrant une nouvelle option d'inspection pour les installations d'abattage de jeunes poulets et des dindes. Une proposition de règlement final pour la modernisation du secteur porcin publiée en février a suscité plus de 83 000 commentaires. Brashears dit que l'agence lit tous les commentaires et les classe en catégories pour les réponses. Elle a promis qu'ils ne seraient pas simplement en train « de creuser un trou noir quelque part. »

Pour sa part, Brashears a déclaré qu’elle ne partait pas avec des idées préconçues. Elle explique qu’en abordant la question de la modernisation, elle répond aux besoins en matière de sécurité des aliments. « Et je suis fermement pour cela », dit-elle

Le président Trump a nommé Brashear sous-secrétaire à la sécurité des aliments, il y a 15 mois. Le Comité sénatorial de l'agriculture, de la nutrition et des forêts a recommandé sa confirmation.

vendredi 19 juillet 2019

Une demande d'étiquetage concernant le risque de cancer colorectal lié à la consommation de la viande est refusée aux Etats-Unis


« Le FSIS refuse une pétition pour un étiquetage d'avertissement concernant le cancer lié à de la viande », source article de Susan Kelly paru le 19 juillet 2019 dans Meatingplace.

Le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l’USDA a rejeté une pétition du Center for Science in the Public Interest (CSPI) visant à faire apposer des étiquettes de mise en garde sur les produits de viande et de volaille transformés informant les consommateurs d’un risque accru de cancer colorectal.

« Le FSIS considère que ces produits sont sûrs à consommer et non mal étiquetés pour ne pas avoir mis des étiquettes d'avertissement demandées dans la pétition. En outre, l'étiquetage d'avertissement demandée pourrait être trompeur en ce sens qu'elle ne fournirait pas d’informations dont les consommateurs auraient besoin pour replacer le risque allégué dans le contexte approprié », écrit l'agence dans une lettre notifiant sa décision au CSPI.

En décembre 2016, le CSPI avait demandé au FSIS de créer un règlement exigeant que des étiquettes d'avertissement puissent indiquer qu'une consommation fréquente de viande et de volaille transformée pourrait augmenter le risque de cancer du côlon et du rectum.

Le FSIS a noté que les études citées dans la pétition indiquent que la cuisson de certains produits de viande et de volaille transformés à des températures élevées peut provoquer la formation de composés cancérogènes, mais les études et la pétition reconnaissent que les mécanismes à l'origine du risque accru de cancer sont actuellement inconnus.

On pourra aussi lire cet article de l’OMS, Cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée ...

samedi 4 mai 2019

Etats-Unis: Extension du rappel de bâtonnets de poulet Tyson pour cause de présence de morceaux de métal, soit un total d’environ 5 400 tonnes


Dans un article récent, j’indiquais sous forme imagée, que la France était devenue « Champion du monde ! » des rappels de produits alimentaires avec près de 130 produits rappelés en quatre mois, il fallait quand même le faire!

Dans un autre article, j’évoquais, parmi les causes possibles des rappels, l’hyper automatisation des lignes de production, notamment en ce qui concerne la détection des corps étrangers.

Voici donc un nouvel exemple de cette hyper automatisation avec ce qui se passe aux Etats-Unis, où le volume des produits rappelés est le plus souvent signalé par les entreprises alimentaires et/ou les services réglementaires, et dans ce cas précis, c’est du très lourd …

« Extension du rappel de bâtonnets de poulet Tyson pour cause de présence de morceaux de métal , soit un total d’environ 6 000 tonnes », source Food Safety News 4 mai 2019. Le titre est un peu exagéré car il ne s’agit que d’environ 5 400 tonnes …

Tyson Foods, Inc. de l'Arkansas a rappelé environ 11 829 517 pounds (soit 5 366 tonnes) de bâtonnets de poulet congelés, prêts à être consommés, susceptibles d'être contaminés par des corps étrangers, en particulier des morceaux de métal, selon le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l’USDA.

Le présent rappel est une extension du rappel du 21 mars 2019, qui consistait en 69 093 pounds (31,4 tonnes) de bâtonnets de poulet congelés et prêts à être consommés. La portée de ce rappel de rappel inclut désormais plus d'informations et 11 760 424 pounds (5 334 tonnes) supplémentaires de produit.

Les bâtonnets de poulet congelés et prêts à être consommés ont été produits à différentes dates du 1er octobre 2018 au 8 mars 2019 et portent des « dates de péremption » du 1er octobre 2019 au 7 mars 2020. Le tableau contient une liste des produits sujets à rappel.

Les produits sujets à rappel portent le numéro d’établissement « P-7221 » au dos de l’emballage du produit. Ces articles ont été expédiés dans des points de vente et des magasins du ministère de la Défense à l’échelle nationale ainsi qu’aux Îles Vierges des États-Unis.

Le problème a été découvert lorsque le FSIS a reçu deux plaintes de consommateurs concernant des corps étrangers contenus dans les bâtonnets de poulet. Le FSIS est maintenant au courant de six plaintes au cours de cette période concernant des morceaux de métal similaires et trois autres concernant des blessures orales.

Toute personne préoccupée par une blessure ou une maladie doit contacter un professionnel de santé.

Le FSIS craint que des produits ne se trouvent dans les congélateurs des consommateurs. Les consommateurs qui ont acheté ces produits sont instamment priés de ne pas les consommer. Ces produits doivent être jetés ou retournés au lieu d’achat.

Le FSIS effectue régulièrement des contrôles d’efficacité des rappels pour vérifier que les entreprises qui rappellent des produits alimentaires informent leurs clients du rappel et s’assurent que des mesures sont prises pour que le produit ne soit plus disponible pour les consommateurs. Lorsqu'elles seront disponibles, les listes des distributeurs seront publiées sur le site Internet du FSIS.

Complément du 6 mai 2019. Dans cette course folle des rappels à la tonne, Conagra Brands Inc., un autre géant de la viande aux Etats-Unis, n'a rappelé le 4 mai que 1047 tonnes de divers produits de poulet en raison d'un non étiquetage de l'allergène lait sur le conditionnement.

mardi 23 avril 2019

Le FSIS de l’USDA publie les résultats sur la présence de Salmonella dans des usines de volaille


« Le FSIS de l’USDA publie les résultats sur la présence de Salmonella dans des usines de volaille », source article de Rita Jane Gabbett prau le 23 avril 2019 dans Meatingplace.

Le Food Safety and Inspection Service (équivalent de nos services vétérinaires) de l'USDA a publié une classification des performances vis-à-vis de Salmonella par usine pour les morceaux de poulet crus, la viande hachée de volaille (non prête à consommer), la les carcasses de jeunes poulets et de dindons pour la période allant du 1er  avril 2018 au 30 mars 2019.

L'information est destinée à fournir à l'industrie et aux autres intervenants des mises à jour en temps opportun sur les progrès réalisés pour réduire la contamination des volailles.

Les établissements produisant 1 000 unités ou moins de chaque produit par jour ou abattant 20 000 volailles ou moins de chaque espèce par an ne sont pas inclus dans cette information.

Les usines sont classées dans l'une des trois catégories suivantes, en fonction de leurs performances, concernant les résultats des analyses de détection de Salmonella:
  • Catégorie 1: établissements ayant atteint 50% ou moins du pourcentage maximum de positifs autorisés au cours de la dernière période écoulée de 52 semaines.
  • Catégorie 2: établissements qui atteignent le pourcentage maximal de positifs autorisés, mais dont les résultats sont supérieurs à 50% du pourcentage maximal de positifs, au cours de la dernière période écoulée de 52 semaines.
  • Catégorie 3: établissements ayant dépassé le pourcentage maximum de positifs autorisés au cours de la dernière fenêtre mobile de 52 semaines complètes.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Les résultats, par établissement, peuvent être consultés ici.

Un résumé récapitulatif indiquant les performances en fonction de la taille des usines peut être consulté ici.


Il ne reste plus qu’à faire de même avec la filière avicole …