Deux élèves d'établissements de Nice pourraient avoir subi une toxi-infection alimentaire, révèle l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, citée par BFMTV ce mardi 27 septembre.
Deux établissements de Nice ont fait l'objet d'une enquête alimentaire, après que deux signalements ont été effectués les 22 et 23 septembre. Une information relayée par nos confrères de BFMTV, ce mardi 27 septembre, d'après des informations de l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ces signalements font suite aux symptômes observés chez deux enfants, scolarisés dans la cité azuréenne - l'un en maternelle, l'autre en école primaire. Comme l'a indiqué l'ARS, ces derniers ont pu être victimes d'une toxi-infection alimentaire collective (TIAC).
L'enquête lancée à la suite de ces signalements visait à collecter des données, via des questionnaires transmis aux parents d'élèves des établissements concernés. «À la réception de ce signalement, l’ARS Paca a pris contact avec le chef d’établissement et lui a demandé de transmettre une enquête alimentaire aux parents [...]», a souligné le service de communication de l'ARS, cité par Nice Matin ce mercredi 28 septembre («Y a-t-il eu des intoxications alimentaires dans des écoles de Nice?»). Nature des symptômes, date d'apparition et aliments consommés par les enfants ont ainsi été étudiés. L'analyse a notamment révélé que tous les enfants n'avaient pas consommé les mêmes produits, et n'avaient pas développé les symptômes le même jour.
C'est en tenant compte de 23 de ces résultats que l'ARS a décidé d'alerter la direction départementale de la protection des populations, afin de l'informer d'une suspicion de TIAC. Le service santé de l'Éducation nationale aurait été informé dans la foulée, a encore précisé BFMTV. D'autres éléments récoltés pourraient aider à faire lumière sur la nature et l'origine de l'infection. Des prélèvements alimentaires ont été effectués, ainsi que des inspections. Les résultats, qui ne sont pas encore connus, devraient permettre de déterminer l'origine de la contamination. Pour l'heure, aucun des enfants n'a été hospitalisé.
Un commentaire rapporte, «Il faut faire la bouffe en vitesse pour une meilleure rentabilité et décrocher les marchés à la baisse. Si en plus il faut perdre du temps à se laver les mains …»
On apprend qu’à «Nice: la mairie ne recense aucun cas d'intoxication alimentaire dans les cantines».
Jean-Luc Gagliolo, adjoint à la mairie de Nice délégué à l'éducation, affirme qu'aucun cas d'intoxication alimentaire n'a été détecté dans les cantines.