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samedi 23 décembre 2023

L'intoxication alimentaire massive au repas de Noël d'Airbus est dans l'attente des résultats de l'investigation

Cet article, ci-après, fait un peu la synthèse de ce qu’on sait, et en fait, on ne sait pas grand-chose, même s’il se termine par une note d’humour toute britannique. Les chiffres des personnes malades oscillent entre des centaines, 700 et plus de 700, c’est dire l’étendue de l’intoxication ...

«Personne n'y a échappé» : intoxication au repas de Noël d'Airbus, 700 invités malades», source L’Indépendant du 23 décembre 2023.

En trinquant ce 14 décembre à l'occasion du traditionnel repas de Noël d'entreprise, les 2600 employés d'Airbus Atlantic réunis à l'usine de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) ne croyaient pas si bien dire.

Pas d'huîtres
En effet, le festin a viré au cauchemar avec de nombreux convives victimes d'une intoxication alimentaire. Les 700 (!) malades présentant «des signes cliniques de vomissements ou diarrhées dont la grande majorité dans les journées du 15 et 16 décembre», selon l'Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire, citéé par Midi Libre. «Personne n’y a échappé», témoigne une invitée dans les colonnes de Ouest France.

L'ARS qui a d’ailleurs ouvert une enquête. L'objectif : déterminer ce qui a provoqué cette infection.

À première vue, les huîtres ne seraient pas en cause, puisqu'il n'y en avait pas au buffet. Les fromages ont été pointés du doigt sur les réseaux sociaux, selon Le Figaro. L'hypothèse d'un virus de gastro-entérite est avancée. L'ARS a effectué les prélèvements. Les résultats des analyses auront le dernier mot.

Cerise sur le gâteau, rien ne vaut un tweet de la perfide Albion, humour ...

vendredi 22 décembre 2023

Paris : Une vingtaine d’enfants victimes d'une intoxication alimentaire. Quatre ont été hospitalisés

«Paris : quand le repas de Noël à la cantine de l’école tourne à l’intoxication alimentaire», source Le Parisien du 21 décembre 2023.

Une vingtaine d’enfants de l’école élémentaire Cherbourg, dans le XVe arrondissement, a été victime d’une intoxication alimentaire à l’issue du déjeuner. Quatre ont été conduits à l’hôpital.

Le repas de Noël a tourné au vinaigre. À la cantine ce jeudi midi, les enfants de l’école élémentaire Cherbourg, située dans le XVe arrondissement, impatients de déguster le gâteau au chocolat de ce déjeuner de fin d’année, ont finalement hérité de maux de ventre, certains pris de vomissements.

L’intoxication alimentaire collective a touché une petite de vingtaine d’enfants. Environ 12 élèves sont rentrés chez eux tandis que 4 autres, mal en point, ont été transportés aux hôpitaux Trousseau (XIIe) et Robert-Debré (XIXe) en observation, selon nos informations.

Du cerf et de la purée de marrons au menu
Au menu de ce repas de Noël gâché, du cerf accompagné d’une sauce forestière et d’une purée de marrons. Du fromage aussi avant le gâteau au chocolat. «Un enfant aurait aperçu une bête sur un bout de fromage», nous rapporte-t-on. La cause de cette intoxication reste encore à déterminer.

«La traçabilité des produits est respectée, affirme Philippe Goujon, maire (LR) du XVe qui s’est rendu sur place en début d’après-midi. Les produits sont analysés avec des diététiciens, des spécialistes, il se peut qu’un lot soit défectueux.» Et d’ajouter : «On nourrit 12 000 enfants chaque jour dans le XVe avec des produits frais quotidiens. On tient à une cuisine comme à la maison.»

Une vingtaine de pompiers mobilisés
«Une vingtaine de pompiers est intervenue sur place. Un médecin s’est déplacé, a ausculté les enfants et a décidé que 4 d’entre eux devaient être hospitalisés», nous confirme la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, qui précise que «l’origine de l’intoxication n’est pas encore connue».

«C’est la procédure, insiste Philippe Goujon. Les parents ont été prévenus, il n’y a pas de conséquences graves, ces hospitalisations sont réalisées par précaution. C’est la première fois, depuis que je suis maire du XVe, que je suis confronté à une intoxication alimentaire dans une école.»

Mise à jour du 22 décembre 2023
Selon ce site, 7 sept enfants seraient hospitalisés.

Suspicion d'intoxication alimentaire lors du repas de Noël d'Airbus à Montoir-de-Bretagne : Entre 200 et 300 personnes concernées

«Une enquête ouverte après une suspicion d'intoxication alimentaire lors du repas de Noël d'Airbus à Montoir-de-Bretagne», source France Bleu Loire Océan du 21 décembre 2023.

Une enquête est ouverte par Santé publique France après une suspicion d'intoxication alimentaire collective lors du repas de Noël d'Airbus, à Montoir-de-Bretagne, le jeudi 14 décembre. Pour l'instant, on ignore les causes de l'intoxication, les résultats des analyses ne sont pas encore connues.

Nos confrères de Ouest France évoquent plusieurs centaines de malades. Des personnes prises de vomissements et de diarrhées.

Des salariés d'Airbus et de ses sous-traitants auraient été touchés. Comme il s'agissait du repas de Noël, il y avait plus de monde que d'habitude, ce jour-là au restaurant d'entreprise.

O.-F. évoque «Entre 200 et 300 convives ont été malades après avoir participé au repas de Noël du comité d’entreprise Airbus Atlantic de Montoir.» L’article de O.-F. est réservé aux abonnés ...

Mise à jour du 22 décembre 2023
700 salariés touchés : suspicion d’intoxication alimentaire chez Airbus, selon Ouest-France.
Près de 700 salariés d’Airbus Montoir ont été indisposés en fin de semaine dernière. Le point commun pourrait être le repas de Noël servi jeudi 14 décembre 2023 au restaurant de l’entreprise. Une enquête est actuellement menée par l’ARS

jeudi 21 décembre 2023

Aveyron : intoxication alimentaire après le repas de Noël dans un collège, 36 élèves pris de fièvre et de vomissements

«Le repas «spécial fin d'année» vire au cauchemar : 36 élèves pris de fièvre et de vomissements», source France 3 du 21 décembre 2023.

Le repas du midi du jeudi 21 décembre 2023 au collège Jean-Boudou à Naucelle (Aveyron), a tourné à la catastrophe pour 36 collégiens, auxquels les sapeurs-pompiers on dû porter assistance. En cause : une intoxication alimentaire.

Plus de vingt pompiers ont été mobilisés, jeudi 21 décembre 2023, en début d'après-midi, pour venir en aide à 36 adolescents du collège Jean-Boudou, à Naucelle, en Aveyron. Selon nos confrères de Centre presse Aveyron, les collégiens ont été pris de fièvres et de vomissements. Trois d'entre eux étaient dans un état particulièrement critique mais n'ont finalement pas dû être hospitalisés.

Un repas de Noël en cause
Sans confirmation de la part de l'établissement, le repas «spécial fin d'année» pourrait être la cause de cette intoxication. Un repas cuisiné sur place, qui avait été servi à 150 élèves de l'établissement. Vendredi 22 décembre, la cantine restera fermée.

La cantine restera fermée vendredi
La maire de Naucelle Karine Clément s'est rendue sur place et, au même titre que la directrice académique des services de l'Education nationale Claudine Lajus, a loué la «réactivité des services de secours», qui ont «très rapidement déployé de gros moyens», et «leur écoute» auprès des collégiens.

Près de 150 enfants ont déjeuné ce jour à la cantine de l'établissement, où les plats sont cuisinés sur place. Ce vendredi 22 décembre, veille de vacances scolaires, la cantine restera fermée afin que des analyses y soient menées. Source Centre Presse.

Commentaire
On ne parle pas de suspicion d'intoxication alimentaire,étonnant, non ? Et, l'ARS, elle est où ?

dimanche 3 décembre 2023

Contrôles sanitaire dans le Val d'Oise : Le préfet est-il un influenceur de la sécurité des aliments ?

Rien de bien nouveau pour les lecteurs du blog dans cet article de Yahoo actualités via l’AFP du 2 décembre 2023, «Kebab, bistrot ou boulangerie: le préfet du Val-d'Oise, légende du contrôle sanitaire». 

Pas un restaurant ne résiste à ses contrôles sanitaires et ses photos chocs sur les réseaux sociaux remportent un franc succès. Philippe Court, préfet du Val-d'Oise, est devenu malgré lui un «influenceur» de la sécurité alimentaire.

«Appelez-moi le @prefet95, j'ai un resto pour vous», «Envoyez-moi le @prefet95 qu'on en finisse», «@prefet95 merci pour vos efforts».

Ces messages postés sur X (ex-Twitter), le préfet en reçoit des centaines par jour des quatre coins de la France.

Dès son arrivée dans le département du nord de la couronne parisienne en 2021, Philippe Court a fait du contrôle sanitaire «un enjeu de santé publique» et une de ses priorités de représentant de l'Etat.

En 2023, les équipes de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ont visité 546 établissements et prononcé 83 fermetures administratives. Parmi les lieux réprimandés, on retrouve 53 restaurants, 11 boulangeries, 2 Ehpad et un abattoir.

Certains détracteurs ont reproché à la préfecture de cibler «les kebabs».

«Nous nous refusons aucun lieu», rétorque le préfet, qui précisé avoir contrôlé des crèches, des collèges mais aussi «les deux (restaurants) étoilés» du département.

Il reconnaît toutefois que la restauration rapide représente «80%» de l'offre dans les zones urbaines du Val-d'Oise où vit une population jeune.

Ces contrôles d'hygiène se font pour la plupart sur un signalement de l'Agence régionale de la santé ou d'une personne malade.

Une boulangerie a été fermée après l'hospitalisation d'un client qui a eu de «graves séquelles», indique la DDPP 95.

Plus de la moitié des inspections de la DDPP 95 ont abouti à des «non-conformités mineures», rassure sa directrice Vanessa Hummel-Fourrat.

Ces structures ont reçu un avertissement ou une mise en demeure avec un délai pour se mettre aux normes imposées par la loi ou effectuer des travaux.

Commentaire
Cibler les 'kebabs' n’est pas en soi une mauvaise idée, si l’on réfère à ce qui se passe en Europe avec cet article du 27 octobre 2023 à propos d’un Foyer épidémique à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab).
Les médias ne se posent même pas la question de savoir pourquoi les autres préfets ne sont pas aussi actifs ?

lundi 20 novembre 2023

Restauration collective et contrôles sanitaires dans le Var

«Restauration collective dans les Ehpads: comment sont effectués les contrôles des agents de la répression des fraudes ?», source Monaco Matin.

Chaque année, la restauration collective dans les établissements varois accueillant des seniors fait l’objet de contrôles renforcés par les enquêteurs de la répression des fraudes.

Après le scandale des Ehpad maltraitants d’Orpea, les établissements accueillant des seniors sont dans le collimateur des agents de la DDPP, un service qui dépend de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Il s’agit d’un simple contrôle de routine des cuisines de l’établissement – lors de leur précédent passage, en 2018, les enquêteurs n’avaient relevé qu’une anomalie, les joints du frigo à changer – mais la tension est palpable.

Légumerie, chambres froides pour la viande et les produits laitiers, fourneaux, hottes, etc. En deux heures de visite, le moindre détail est passé au crible: de l’affichage obligatoire, sur les murs, de la date de nettoyage des sols jusqu’au local à balai, sans oublier les "plats témoins", les repas des 55 personnes âgées qui vivent en habitations indépendantes dans la résidence, conservés dans des sachets en plastique de 100 grammes, pendant sept jours. «La réglementation dit 80 grammes, on préconise 100 gr pour que les laboratoires de la DGCCRF puissent faire deux contrôles en cas de recherche d’intoxication alimentaire», conseille Bruno Andréo,chef technicien du pôle alimentation de la Direction départementale de protection des populations du Var (DDPP 83).

Évidemment, l’établissement, pourtant dans les clous, n’avait pas pensé à ce petit détail. Il se remettra en conformité après la visite de l’enquêteur. Même remise à niveau, sur l’obligation d’informer les résidents des allergènes. Là encore, un point de non-conformité mineur pour cet établissement dont les pratiques sont par ailleurs, jugées vertueuses.

Dans le Var, une centaine de contrôles sont réalisés chaque année par l’administration d’État, sur 295 établissements de restauration collective à caractère social relevant de publics sensibles et 73 cuisines centrales. 25% donnent lieu à des rappels de réglementation ; 5% font l’objet de mises en demeure pour des manquements plus substantiels, «systématiquement recontrôlés et jusqu’à ce jour recorrigés», précise Bruno Andréo.

Commentaire

Curiosité dans cet article avec le titre qui indique, «comment sont effectués les contrôles des agents de la répression des fraudes ?», alors qu’il s’agit agents dela DDPP. Visiblement, le journal, peu au fait des évolutions, semble confonre DDPP et DGCCRF en disant que la «DDPP, un service qui dépend de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).»

Apparemment, l’obligation d’informer les résidents des allergènes serait un point de non-conformité mineur, Ah bon ?

En 2021, les Toxi-Infections Alimentaires Collectives (TIAC) ont concerné 7 296 personnes en restauration collective (66% de l’ensemble des TIAC). Source Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives. Données de la déclaration obligatoire, 2021.

mercredi 18 octobre 2023

Mondeville : Retour sur une contamination de 120 enfants après un repas à la cantine. Norovirus et Campylobacter tiennent la corde ...

Le blog vous en parlé le 29 septembre dans un article qui rapportait, «120 enfants malades après un repas à la cantine. Ce n'est qu'une suspicion d'intoxication alimentaire». Cela donnait le ton et vous allez voir que si l’intoxication alimentaire collective semble acquise, c’est sans doute pas le cas de tout le monde ...

Voici une suite avec «Près de Toulouse. 120 enfants tombés malades à l'école : ce qu'il s'est passé», source actu.fr du 18 octobre 2023. Le compte-rendu est un peu surréaliste ...

Les 120 élèves tombés malades à Mondonville en septembre n'auraient pas été victimes d'une intoxication alimentaire mais d'un norovirus et d'une autre bactérie.  

Quelques semaines à peine après la rentrée, l’affaire avait fait grand bruit au groupe scolaire Caroline Aigle de Mondonville (Haute-Garonne), au nord-ouest de Toulouse.

De nombreux enfants avaient subitement été pris de nausées, maux de ventre et autres vomissements fin septembre 2023. Pas moins de 120 élèves étaient soudainement tombés malades, selon le décompte des autorités municipales et sanitaires, quand les parents d’élèves assuraient plutôt que «la moitié» des effectifs de cette grosse école élémentaire (qui compte 350 élèves, NDLR) étaient touchés.

Suspicion d’intoxication alimentaire à la cantine

Les élèves concernés ayant déjeuné le mardi 26 septembre à la cantine de l’établissement, la centrale de restauration qui fournit les repas avait rapidement été soupçonnée, et une enquête avait été diligentée par l’ARS, pour suspicion d’intoxication alimentaire. Pour les parents d’élèves, le coupable était tout trouvé : c’était le poulet, servi ce jour-là qui, d’après eux, «n’était pas cuit».

Faute de cuisine centrale à Mondonville, les plats arrivent ici en liaison froide, avant d’être cuits sur place par les agents de la mairie.

Le fournisseur des repas mis hors de cause par l’ARS

Vendredi 13 octobre 2023, les différentes parties ont enfin été informées du résultat de l’inspection mandatée par les autorités sanitaires. Dans un mail envoyé aux parents d’élèves qu’Actu Toulouse a pu consulter, la mairie de Mondonville énonce le verdict : «Aucun agent pathogène [n’a été] retrouvé dans les plats témoins analysés (poulet, carbonade de bœuf et carottes râpées)».

«La responsabilité du repas servi est donc écartée au profit d’un épisode viral sans lien avec la prise de repas», assure de son côté CRM Rodez, le prestataire de restauration en question – qui livre de nombreuses communes de la région, et où aucun cas similaire n’avait été relevé. La société aveyronnaise soutient : « Aucun agent bactérien susceptible de pouvoir être associé aux symptômes présentés par les enfants n’a été retrouvé dans les échantillons témoins des plats préparés sur la cuisine».

Les enfants ont contracté un norovirus

Mais si cela ne provient pas du fameux repas pris à la cantine, par quoi ces quelque 120 enfants ont-ils pu être simultanément contaminés ?

«Les résultats de coproculture d’élèves envoyés au Conseil national de référence des virus entériques (CNR) pour des analyses plus poussées ont fait ressortir la présence de norovirus», avance la mairie de Mondonville.

Les norovirus étant l’une des principales causes de gastroentérites aigües, c’est donc, selon les autorités, une épidémie foudroyante qui aurait subitement rendu malade un tiers à la moitié de l’école. Dans un premier temps, la mairie a donc avancé aux parents d’élèves que «la conclusion de l’enquête se porte sur des troubles digestifs manuportés type épidémie de gastroentérite».

Un enfant a aussi contracté une bactérie

Mais le lendemain, cette même mairie s’est fendue d’un autre mail aux parents, où elle indique avoir reçu un résultat d’analyse de coproculture d’un des élèves malades, qui s’avère être «positif à la bactérie Campylobacter».

Cette toxi-infection alimentaire «n’a pas été retrouvée dans l’analyse des plats de la cantine» servis ce jour-là, relève toutefois la mairie, citant toujours l’ARS, avant de préciser que cette bactérie «peut se diffuser de manière manuportée».

C’est quoi, cette bactérie Campylobacter ?

Comme le souligne l’Anses «la campylobactériose humaine est une maladie qui se transmet de l’animal à l’Homme le plus souvent par voie alimentaire (principalement volailles, mais aussi bovins, porcins ou eau contaminés), mais également par contact avec des individus, des animaux ou encore des carcasses infectés».

Les cas d’infection sont «souvent corrélés à la consommation d’eau, de lait cru ou de viandes de volailles contaminés». Générant diarrhées, vomissements et autres douleurs abdominales, cette pathologie contagieuse «se caractérise par une entérite aiguë causée par une infection intestinale, dont la guérison est spontanée en quelques jours». D’où la difficulté de faire une différence avec la gastro.

«Une co-circulation des deux pathogènes»

D’après les autorités sanitaires, s’il s’agit bien une toxi-infection alimentaire, la Campylobacter n’aurait donc pas trouvé sa source dans l’alimentation collective. L’un des élèves est-il tombé malade en dehors de l’école, avant de contaminer ses camarades, également touchés par un norovirus ? A-t-il contracté lors d’un autre repas ? Tant d’hypothèses qui ne pourront sans doute jamais être confirmées.

«Il est possible qu’il y ait eu une co-circulation des deux pathogènes puisque le norovirus a aussi été retrouvé dans des coprocultures», conclut auprès des parents la mairie de Mondonville, citant l’ARS.

«Ils voulaient étouffer l’affaire», disent les parents

Ces explications laissent dubitatifs nombre de parents de l’école Caroline Aigle : «Déjà, le comptage des élèves infectés nous paraît biaisé», souffle une maman. «Mais même s’il n’y avait eu que 120 enfants touchés, comment peuvent-ils tomber malades tous en même temps ?»

«Les informations qui nous ont été communiquées ne sont pas claires, et on ne saura jamais le fin mot de cette histoire», soupire-t-elle. Cet autre parent en est persuadé : «Ils voulaient étouffer l’affaire le plus rapidement possible, et se sont d’ailleurs bien gardés de communiquer les conclusions au grand public».

Contactés pour davantage de précisions, l’ARS Occitanie et la mairie de Mondonville n’ont pas répondu à nos sollicitations.

Commentaire

J’ai indiqué que «le compte-rendu est un peu surréaliste» et pour preuve, j’indique ce qui est écrit en début d’article, «Les 120 élèves tombés malades à Mondonville en septembre n'auraient pas été victimes d'une intoxication alimentaire mais d'un norovirus et d'une autre bactérie.» C'est très inquiétant !
Décidément, quand on ne veut pas parler d’intoxication alimentaire, tous les moyens sont bons, quant à l'absence de communication de l'ARS, c'est un classique !

Complément du 19 octobre 2023
De nouveau à l’ordre du jour avec cette information de O.-F. du 19 octobre 2023, «Une centaine d’élèves tombent malades en même temps, la piste de l’intoxication alimentaire écartée.»
Fin septembre 2023, un tiers des élèves d’une école de Haute-Garonne ont été pris de nausées, maux de ventre et vomissements. Si la piste d’une intoxication alimentaire a dans un premier temps été évoquée, les enfants auraient en fait contracté un norovirus, et, pour l’un d’entre eux, une bactérie. Il n’y aurait aucun lien avec le plat servi à la cantine ce jour-là.

Complément du 22 octobre 2023
Les toxi-infections alimentaires collectives à norovirus existent !
Je conteste donc le fait qu'il s'agit d'une simple gastro-entérite à norovirus. Ainsi selon la Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives. Données de la déclaration obligatoire, 2021, il y a eu 19 foyers de TIAC à norovirus déclarés aux ARS ou DDPP en 2021, représentant un total de 493 personnes et 8 hospitalisations.

jeudi 12 octobre 2023

Suspicion or not suspicion d’intoxication alimentaire : Une trentaine de personnes malades après avoir mangé à la cantine d'un collège de Metz

«Une trentaine de personnes malades après avoir mangé à la cantine d'un collège de Metz», source France bleu du 12 octobre 2023.

Une vingtaine d'élèves et sept adultes du collège Philippe de Vigneulles de Metz ont été pris de vomissements. Une enquête est ouverte pour suspicion de toxi-infection alimentaire. Les repas servis lundi et mardi à la cantine sont scrutés de près.

Que s'est-il passé au collège Philippe de Vigneulles de Metz, en début de semaine ? Mercredi, la principale a signalé une intoxication collective. 22 élèves et 7 adultes se sont mis à vomir, alors qu'ils avaient mangé dans la cantine de l'établissement en début de semaine.

Le conseil départemental de la Moselle, qui gère les collèges, évoque une «suspicion de toxi-infection alimentaire collective», et explique que des investigations sont en cours. L'enquête a été confiée à la direction départementale de la protection des populations (DDPP). Le département précise : «À ce jour, aucun lien de cause à effet n’est établi entre cette suspicion d’intoxication alimentaire et les épisodes passés d’émanation d’odeurs nauséabondes». Ce même collège a été fermé six mois fin 2022, à cause d'une puanteur persistante.

Les parents seront informés des conclusions des investigations par le rectorat.

Commentaire

La plupart du temps pour ne pas dire tout le temps, on n'entend plus parler des fameuses suspicions d'intoxication alimentaire ...

vendredi 6 octobre 2023

La Réunion : En raison du manque d’hygiène, la préfecture ordonne la fermeture adminstrative de la cuisine centrale de Sainte-Marie

«Sainte-Marie : Cuisine centrale fermée et suspicion d’intoxication alimentaire, la mairie réagit», source Zinfos 974.

La cuisine centrale de Sainte-Marie qui fournit les repas aux écoles a été frappée par une fermeture administrative. Des travaux sont en cours et une réouverture est prévue en novembre. Des repas froid ont été distribués hier, mais des cas de suspicion d'intoxication alimentaire dans une école hier a poussé la mairie à changer ses plans ce vendredi.

Les services de la préfecture ont décidé de la fermeture administrative de la cuisine centrale de Sainte-Marie, comme l’a annoncé Yves Montrouge sur FreeDom.fr. Celle-ci est liée à des problématiques structurels et de fonctionnement, précise la municipalité qui assure avoir mis en place des mesures pour une réouverture en novembre après des semaines de travaux mais aussi une formation spécifique du personnel avec un organisme agréé.

Suite à la fermeture ce mercredi, des repas froids (sandwichs) ont été livrés aux enfants. Des suspicions d’intoxication alimentaire dans une école ont mené la mairie à prendre des mesures de précaution pour ce vendredi. Des collations seront offertes aux élèves aujourd’hui, les parents ne sont donc pas facturés pour la journée.

Dès ce lundi, la mairie se tourne vers un prestataire habilité qui livrera des repas chauds dans les écoles jusqu’à la fin de la semaine.

Selon FreeDom.fr, Il s’agit d’une fermeture administrative suite à des contrôles réalisés par la DSV (Direction des services vétérinaires). Il s’avère que la cuisine centrale de la ville de Sainte-Marie située dans le quartier de Beauséjour n’a pas réglé les mises en demeure relatives aux manquements d’hygiène et de sécurité.

Voici ce qui est reproché à cette cuisine centrale :

Comment a-t-on pû la laisser poursuivre ses activités pendant aussi longtemps ?
Ce que demande la préfecture,
Comme l'on dit, y'a du boulot ...

vendredi 29 septembre 2023

Mondeville près de Toulouse : 120 enfants malades après un repas à la cantine. Ce n'est qu'une suspicion d'intoxication alimentaire

C’est bien connu, en France, il n’y a que des suspicions d’intoxication alimentaire, et en voici un nouvel élément …

«Près de Toulouse. Suspicion d'intoxication alimentaire à l'école : 120 enfants malades», source actu Toulouse. Selon une autre source, ce serait plus de 120 ...

De nombreux enfants d'une école de Mondonville (Haute-Garonne) sont tombés malades après une probable intoxication alimentaire à la cantine mardi 26 septembre 2023.

Coup de chaud à l’école primaire publique Caroline Aigle de Mondonville (Haute-Garonne), au nord-est de Toulouse. D’après nos informations, de nombreux cas d’enfants malades ont été recensés jeudi 28 septembre 2023 parmi les élèves de l’établissement, après avoir pris un repas à la cantine de l’établissement l’avant-veille.

120 enfants malades après un repas à la cantine

L’école et l’Agence régionale de santé Occitanie ont informé par mail les parents d’élèves d’une suspicion d’intoxication alimentaire, indiquent des sources concordantes.

«Nous avons été informés de la situation jeudi matin. Pour l’heure, il s’agit bien d’une suspicion, tant qu’on n’a pas identifié avec certitude l’origine alimentaire de l’infection», insiste Armand Mbina-Ivega, directeur général des services de la mairie de Mondonville, contacté par Actu Toulouse.

Reste que le bilan est sacrément lourd : d’après la mairie, 120 enfants de l’école élémentaire sont tombés malades, sur 350 qui mangent à la cantine. Des parents assurent de leur côté que «la moitié des élèves» ont été touchés. On ignore, à ce jour, combien ont été hospitalisés, mais au moins un enfant aurait été conduit aux urgences. Une vingtaine d’entre eux aurait toutefois retrouvé le chemin de l’école ce vendredi.

«Le poulet n’était pas cuit» disent des parents d’élèves

Les enfants sont-ils réellement tombés malades après un repas pris à la cantine, et fourni par une centrale de restauration située en Aveyron ? C’est ce qu’assurent des parents d’élèves, martelant que «le poulet n’était pas cuit».

NB : Vous lirez tranquillement le reste de l’article qui est assez humoristique sur les hypothèses possibles ...

Commentaire

Selon l'ARS, il pourrait s'agir d'une intoxication alimentaire ou alors d'une épidémie de gastro-entérite foudroyante, qui se transmet très vite entre les enfants. Même si le virus se transmet surtout l'hiver.
C'est bien connu les gastro-entérites d'origine alimentaire n'existent pas ! Santé publique France classe les gastro-entérites virales dans les maladies hivernales ...

mercredi 20 septembre 2023

Les responsables perplexes face à une épidémie en Finlande qui a rendu 800 personnes malades

Le blog vous avait rapporté qu’en Finlande, il y avait eu une importante intoxication alimentaire dans des écoles de la ville de Mikkeli.

Voici qu’un article de Food Safety News du 20 septembre 2023 rapporte que «Les responsables perplexes face à une épidémie en Finlande qui a rendu 800 personnes malades».

Les autorités finlandaises restent perplexes face à une vaste épidémie liée aux repas scolaires.

L'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto), l'Institut national de la santé et du bien-être social (THL) et les agences locales enquêtent sur l'épidémie, qui a touché plus de 800 personnes. L'incident s'est produit à la mi-août à Mikkeli, et ce sont principalement des enfants qui sont tombés malades.

Ruokavirasto a rapporté que l'examen de prélèvements alimentaires n'a révélé aucune bactérie, toxine ou signe de d’altération microbiologique typique d'une intoxication alimentaire.

Seuls des changements sensoriels et des différences d'acidité ont été observés dans les tortillas, soupçonnés d'être à l'origine de maladies.

Les analyses alimentaires ont recherché des bactéries du groupe Bacillus cereus et des staphylocoques à coagulase positive, ainsi que leurs toxines, les moisissures et d’autres microbes.

Problèmes sensoriels avec les tortillas

Selon une enquête menée par les autorités locales de Mikkeli, comprenant plus de 4 000 réponses et analysée par THL, les personnes qui avaient mangé des tortillas étaient trois fois plus susceptibles de tomber malades que celles qui n'en avaient pas mangé.

Au total, 812 personnes sont tombées malades lors de l'épidémie dans 18 écoles différentes.

Les principaux symptômes des patients étaient des douleurs à l’estomac, des nausées et des maux de tête. Ils ont commencé rapidement et ont été de courte durée. Chez la plupart des patients, les symptômes ont commencé moins d’une heure après avoir mangé et leur durée moyenne était inférieure à 12 heures.

Les responsables de la santé ont déclaré que ce tableau de la maladie n'est pas typique des causes courantes d'intoxication alimentaire, avec des symptômes provoqués par des agents tels que Staphylococcus aureus, Clostridium perfringens et Bacillus cereus, apparaissant généralement environ 30 minutes à 24 heures après un repas.

Les tortillas étaient envoyées aux écoles en gros colis par l’intermédiaire d’un grossiste central. Plusieurs étudiants ont déclaré qu'ils sentaient ou avaient un goût de savon ou de détergent.

Les tortillas examinées ont montré des variations dans les niveaux de pH. Ces changements semblent être liés à une partie d'un lot. D'autres aliments sont également testés dans le cadre des tentatives d'en trouver la source.

Les informations sur les résultats ont été transmises aux autorités d’un pays européen anonyme où les tortillas ont été fabriquées.

En 2021, une importante épidémie de salmonelle en Finlande a touché plus de 700 personnes, les enfants constituant la majorité des patients. L'aliment mis en cause était une salade composée de laitue iceberg, de concombre et de petits pois, servie dans plusieurs établissements scolaires. Les autorités de la ville de Jyväskylä ont enquêté sur l'incident avec l'aide de THL.

Commentaire

Il me semble qu'en France on aurait parlé de suspicion d'intoxication alimentaire pour en conclure à une épidémie de gastro ...

lundi 28 août 2023

Sujets d’intérêt pour la rentrée scolaire : les toilettes et la restauration

C’est bientôt la rentrée !
Voici deux exemples de soucis qu’un enfant peut rencontrer au cours de sa scolarité, les toilettes et la restauration scolaire …

Pour les toilettes, l’exemple choisi est celui d’une Tribune collective signée par des élus, des représentants de parents, d’entreprises, d’associations et des spécialistes de l’enfance, publiée le 27 août 2023 dans Le Figaro, «Hygiène et sécurité des toilettes scolaires relèvent des droits les plus essentiels des enfants».

Le problème n’est pas nouveau, mais la prise de conscience quant à l’urgence de la situation est récente.

Cette tribune collective est signée par des élus, des représentants de parents, d’entreprises, d’associations et des spécialistes de l’enfance (liste complète en bas de l’article).

Huit enfants sur dix se retiennent d’aller aux toilettes à l’école (Regards croisés des enfants et des parents sur l’enjeu des toilettes à l’école). Au-delà des conséquences physiques et psychologiques, la question de l’hygiène des toilettes scolaires relève des droits les plus essentiels des enfants, et cela doit inciter les pouvoirs publics à mobiliser l’ensemble des acteurs et à mettre en place des solutions dès la rentrée 2023.

Le problème n’est pas nouveau, mais la prise de conscience quant à l’urgence de la situation, elle, est récente. Alors que l’Éducation nationale a publié un guide d’aménagement et que de nombreuses collectivités ont engagé la rénovation de leurs toilettes scolaires, le problème persiste pour plusieurs raisons: l’enjeu est traité en silo alors qu’il devrait être coordonné entre les instances locales et nationales ; la rénovation des toilettes se limite souvent à une rénovation à l’identique du bâti au détriment d’une réflexion globale basée sur les besoins des enfants ;

La suite est réserévée aux abonnés …

Pour la restauration scolaire, l’exemple est pris chez nos amis belges avec «Rentrée scolaire – L’AFSCA déconstruit les nombreux mythes qui circulent à propos de l'alimentation à l'école

Acheter du nouveau matériel scolaire, renouveler les abonnements de transports en commun, s'inscrire aux activités parascolaires, ... la liste des choses à faire à la veille de la rentrée est longue. C’est également le moment de penser à la façon dont vos enfants prendront leur pause de midi, aux pâtisseries que vous apporterez pour l'anniversaire de votre enfant et à ce qui sera servi lors de la fête de l'école. L'AFSCA est à vos côtés pour vous donner quelques conseils importants.


Sont traités les sujets suivants :
- La pause de midi : un repas scolaire ou une lunch box faite maison
- Une pâtisserie pour un anniversaire ou une soupe maison pour les élèves de la classe, bien sûr!
- Contrôles et formations gratuites par l'AFSCA
Un restaurant scolaire est contrôlé par l'AFSCA tous les 2 à 4 ans, selon que les repas sont préparés sur place ou non. En 2022, l'AFSCA a effectué 1 305 inspections dans les cuisines scolaires et a délivré un PV dans seulement 1,2% des cas.

Outre ces contrôles, l'AFSCA joue également un rôle important dans le domaine de la prévention, de la formation et de la sensibilisation aux risques sanitaires. Nous offrons des formations gratuites au personnel des cuisines professionnelles sur la sécurité, l'hygiène, l'étiquetage, la traçabilité et les allergènes. En outre, il existe également un e-learning pour les personnes qui travaillent dans l’HoReCa et les cuisines de collectivité qui peut être suivi à la maison, à son propre rythme.

En France, la rentrée scolaire n’est souvent que synomyme de prix, 1 et 2.

Mise à jour du 30 août 2023

L'Anses nous indique dans un communiqué, Comment bien préparer sa rentrée ?
- Que trouve-t-on dans les fournitures scolaires ?
- Laver les vêtements neufs avant de les porter
- Anti-poux : ne pas utiliser des traitements destinés aux animaux sur les enfants
- Plus d’activité physique pour une meilleure santé
- Pour la pause de midi, privilégier la restauration collective

mardi 22 août 2023

Val d'Oise : Fermeture administrative de la cuisine d'un EHPAD de Bellefontaine

- denrées d’origines animales dont les dates de consommation sont dépassées
- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés d’un dispositif permettant un nettoyage hygiénique des mains
- traçabilité des denrées non assurée

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, la cuisine de l’EHPAD a fait l’objet d’une fermeture.

Il a également été enjoint au gestionnaire de fournir une solution de restauration externalisée.
La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur. 

Commentaire
Selon ce site, il en coûtait en 2021, à partir de 3 002 euros par mois.

Ce qui me semble assez grave c’est que «Notre EHPAD «Les Jardins d'Iroise de Bellefontaine» livre dans le département de l'Oise et du Val d'Oise». Avec cette fermeture, d'autres EHPAD sont aussi concernés.

On lit aussi, «Iroise Repas est le service de portage de repas à domicile créé par le groupe Iroise Bellevie. Les chefs cuisiniers de nos maisons de retraite «Les Jardins d’Iroise» concoctent des repas traditionnels savoureux livrés à domicile par nos livreurs attentionnés et toujours à votre écoute.»
- La température des plats pour portage était de 9°C.
- Le congélateur défaillant affichait +1,6°C.

Complément
Les réponses des internautes à ce tweet du préfet du Val d'Oise sont à lire ...

vendredi 18 août 2023

Finlande : Importante intoxication alimentaire dans des écoles de la ville de Mikkeli

Une autre grande intoxication alimentaire collective en Finlande liée à la restauration collective dans des écoles de Mikkeli. Deux versions, l'une rapporte plus 200 personnes et l'autre 400 personnes (version de la ville de Mikkeli) ...
«Le déjeuner scolaire empoisonne des centaines d'enfants de Mikkeli», source yle.
Les tortillas servies pour le déjeuner scolaire à Mikkeli mercredi sont soupçonnées d'avoir causé des symptômes bénins dans presque toutes les écoles de la ville.

Plus de 200 élèves ainsi qu'une douzaine de membres du personnel de Mikkeli, dans l'est de la Finlande, ont été diagnostiqués avec des symptômes d'intoxication alimentaire après avoir déjeuné dans des écoles de la ville plus tôt cette semaine.

Dans un communiqué de presse, la ville de Mikkeli a déclaré que les élèves et le personnel avaient développé les symptômes après avoir mangé des tortillas dans le cadre de leur déjeuner scolaire mercredi et cite le chiffre de 400 personnes.

Plus de 4 000 tortillas ont été préparées dans la cuisine centrale de Mikkeli, puis distribuées dans les écoles de la ville.

Certains élèves ont décrit les tortillas comme ayant un goût de savon. Plusieurs élèves ont commencé à se sentir mal immédiatement après les avoir mangés et certains ont commencé à vomir.

Le communiqué de presse a noté que personne n'a été hospitalisé et que les symptômes sont restés relativement légers.

Un questionnaire envoyé par la ville pour évaluer l'ampleur de l'intoxication a reçu 950 réponses, 207 élèves signalant des problèmes d'estomac depuis le déjeuner de mercredi.

140 autres étudiants ont déclaré avoir eu des nausées, tandis que 100 avaient des maux de tête et 20 ont déclaré avoir vomi. Un petit nombre a également signalé des symptômes plus graves, notamment de la fièvre, des douleurs articulaires et musculaires, de la diarrhée et du sang dans les selles.

L'Autorité finlandaise de l'alimentation a déclaré qu'elle commencerait à enquêter sur l'incident vendredi.

Le questionnaire de la ville a révélé que des symptômes d'intoxication alimentaire ont été retrouvés dans toutes les écoles de la ville à l'exception d'une école, l'école Urpola, qui ne reçoit pas ses déjeuners de la même cuisine centrale que le reste des écoles.

Commentaire

Ici on ne parle pas comme ailleurs de suspicion ou de probable intoxication alilentaire ...

Mise à jour du 22 août 2023

Selon Food Safety News, Plus de 600 personnes sont tombées malades suite à une épidémie présumée d'intoxication alimentaire dans plusieurs écoles d'une ville finlandaise.