Des Enterobactéries positives au gène tet(X4) mises en évidence pour la première fois dans des légumes vendus au détail : dans le cadre d’une nouvelle étude, 113 échantillons de légumes provenant de marchés de producteurs ont été analysés afin de détecter la présence de souches résistantes à la tigécycline (tet (X4)). Dix Escherichia coli (deux ST195, deux ST48 ainsi qu’une ST10, une ST58, une ST88, une ST394, une ST641 et une ST101) et une Klebsiella pneumoniae (ST327) provenant de neuf échantillons de légumes (8 %) ont été identifiées comme étant porteuses du tet(X4). Int J. Food Micr, 10 pages. (16.04.2023).
Staphylococcus argenteus entérotoxinogène identifié pour la première fois comme agent pathogène d’origine alimentaire : une étude récente a caractérisé deux staphylocoques non pigmentés à coagulase positive impliqués dans deux foyers distincts survenus en France. Les deux isolats ont été identifiés, par séquençage du génome entier, comme étant des Staphylococcus argenteus. Les résultats ont mis en lumière les propriétés entérotoxinogènes de S. argenteus et soulignent l’importance de surveiller S. argentus en tant qu’agent pathogène émergent d’origine alimentaire. Int J FoodMicr, 10 pages. (02.06.2023).
Mise en évidence dans des aliments prêts à être consommés de Listeria monocytogenes résistante aux antimicrobiens : une étude réalisée en Afrique du Sud a évalué la sensibilité de L. monocytogenes trouvé dans des aliments prêts à être consommés aux agents antimicrobiens utilisés pour le traitement contre la listériose et aux risques potentiels de résistance aux antimicrobiens. Une résistance élevée (> 50 %) à l’amoxicilline, à la pénicilline, à l’ertapénem, à l’érythromycine, au sulfaméthoxazole, au céfotétan, à la ceftriaxone, au triméthoprime, à la streptomycine, à l’oxytétracycline et à la vancomycine a été observée. Foods, 14 pages. (22.03.2023).
Maladie du dépérissement chronique des cervidés dans des exploitations aux États-Unis : la maladie du dépérissement chronique des cervidés (MDC), est une encéphalopathie spongiforme transmissible à prion qui touche les cervidés. Le nombre de cas est en augmentation depuis 5 ans. Les scientifiques américains estiment que, comme dans le cas de l’ESB, un risque d’infection existe pour l’être humain. Le 11 avril 2023, les autorités de santé animale du Texas ont annoncé que la MCD avait été détectée chez des cervidés détenus dans des exploitations agricoles. CIDRAP, 1 page. (12.04.2023). Publication originale : TAHC.
Transmission potentielle de Vibrio parahaemolyticus par l’ingestion de produits d’eau douce : Vibrio parahaemolyticus est un agent pathogène d’origine alimentaire de plus en plus important qui provoque des gastro-entérites aiguës chez l’être humain. Cependant, la prévalence et la transmission de ce pathogène par des produits d’eau douce demeurent floues. Une étude montre que les bactéries V. parahaemolyticus sont davantage présentes dans les produits d’eau douce (56,7%) que dans les produits de la mer (38,8%). Food Microbiol., 10 pages. (08.2023).
Des types de PFAS « plus sûrs » utilisés dans les emballages alimentaires restent dangereux : des entreprises recourent désormais à l’utilisation de substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) plus larges pour maintenir l'imperméabilité à l'eau et à la graisse des emballages de fast-food. Ceux-ci sont présentées comme des alternatives « plus sûres », inertes et trop lourdes pour pouvoir s’échapper des produits. Cependant, une étude apporte pour la première fois l’indication que ce type de PFAS utilisées dans les emballages alimentaires pourraient se décomposer en molécules plus petites qui restent nocives et pourraient s’infiltrer dans les aliments et se répandre dans l’environnement. Food Safety Mag, 1 page. (28.03.2023). Publication originale : Environ. Sci. technol. Lett.
Pollution aux PFAS dans le sud de Lyon - présence de PFAS confirmée dans des œufs : la préfecture du Rhône a confirmé la présence de taux élevés de polluants PFAS dans des œufs prélevés près d’usines chimiques au sud de Lyon. En janvier déjà, la préfecture avait indiqué que des premiers prélèvements avaient révélé des taux de PFAS huit à 16 fois supérieurs aux valeurs réglementaires. Ces résultats ont conduit la préfecture à étendre l’interdiction de consommer des œufs à d’autres communes alentours. Le Monde, 1 page. (03.04.2023). Publication originale : Préfète du Rhône.
La présence de lithium dans l’eau potable augmente le risque de développer des troubles autistiques : le lithium naturellement présent dans l’eau potable peut affecter le développement du cerveau des enfants à naître. Des chercheurs ont comparé 8842 enfants atteints d’autisme à 43 864 enfants ne présentant pas ce genre troubles. Plus l’eau potable consommée par les mères durant leur grossesse est riche en lithium, plus le risque est élevé que l’enfant soit diagnostiqué autiste. Forschung und Wissen, 1 page. (09.04.2023). Publication originale : JAMA Pediatr.
Confitures contenant des insecticides ou des fongicides : en France, l’Institut national de la consommation (INC) a détecté 15 molécules différentes d’insecticides ou de fongicides dans 22 des 40 pots de confiture de supermarchés qu’il a analysés. Quatre pots contenaient deux pesticides dont l’usage est interdit dans l’Union européenne en raison de leur nocivité : la carbendazime et le thiophanate-méthyl. 60 Millions de consommateurs, 2 pages. (30.03.2023).
Résidus de pesticides dans des feuilles de vigne : le magazine allemand Öko-Test a analysé huit feuilles de vigne non farcies et 11 feuilles de vigne farcies avec du riz, à la recherche de résidus de pesticides. En ce qui concerne les feuilles de vigne farcies, le laboratoire a procédé à des analyses distinctes des feuilles et de la farce. Différents pesticides ont été détectés en grandes quantités dans certains produits, tandis que d’autres produits en étaient exempts. Öko, 4 pages. (05.04.2023).
L’exposition prénatale à des métaux lourds a un effet sur la production des hormones stéroïdiennes des enfants : une étude réalisée en Chine a constaté qu’une exposition au mercure durant la grossesse pouvait avoir des conséquences sur les hormones sexuelles des enfants et ainsi avoir des effets à long terme sur la génération suivante. Nature, 10 pages. (27.03.2023).
Corée du Sud - toxine alimentaire dans des tomates cerises : récemment, une série de cas de vomissements survenant après l’ingestion de tomates cerises ont été signalés en Corée du Sud. Un glycoalcaloïde appelé tomatine, qui a été détecté dans une nouvelle variété de tomates cerises, est soupçonnée d’en être la cause. Le Ministry of Food and Drugs vient de le confirmer. ProMed, 2 pages. (31.03.2023).
Les étiquettes thermiques apposées sur les aliments comme source d’exposition alimentaire au BPS : une équipe de recherche canadienne a analysé 140 matériaux d’emballage d’aliments frais achetés en Amérique du Nord. Ni les emballages, ni les étiquettes thermiques analysés ne contenaient de bisphénol A (BPA). Des concentrations élevées de bisphénol S (BPS) et d’autres révélateurs de couleurs ont cependant été mesurées dans les étiquettes. EnvSciTech, 10 pages. (15.03.2023).
Bubble tea – un nombre d’ingrédients plus élevé qu’attendu : d’origine taïwanaise, le bubble tea est un véritable phénomène dont les jeunes raffolent. La Fédération romande des consommateurs (FRC) a analysé certaines de ces boissons vendues en Suisse qui, d’après la recette, étaient supposé contenir uniquement les ingrédients suivants : théine, lactose et saccharose. Or, il s’est avéré qu’elles contenaient également un mélange de glucose et de fructose, des conservateurs et des colorants. Selon les fabricants, les boissons répondent aux exigences en matière de sécurité et de qualité. FRC, 3 pages. (30.03.2023). Informations supplémentaires : 20 minutes.
Les sucreries entraînent des changements dans le cerveau : les aliments gras et sucrés altèrent fortement le système de récompense du cerveau. Selon une étude, le cerveau apprend ainsi à préférer inconsciemment ces aliments. FoodAktuell, 1 page. (22.03.2023). Publication originale : Cell Metab.
La consommation de grandes quantités de sucralose, un édulcorant artificiel courant, peut affaiblir le système immunitaire : une nouvelle étude constate que, consommé en grandes quantités, le sucralose atténue les réponses immunitaires chez les souris. Davantage de recherche est nécessaire pour comprendre les effets du sucralose sur l’être humain. MedNewsToday, 3 pages. (23.03.2023). Publication originale : Nature.
Le «souffle du dragon», un bonbon en vogue sur Tiktok – des enfants se blessent en mangeant de l’azote liquide : le souffle du dragon (chiki ngebul ou chikibulis), une friandise plongée dans de l’azote liquide, produit de la vapeur qui s’échappe du nez et de la bouche de la personne qui le consomme. Le ministère indonésien de la santé a mis en garde contre les dangers de ce bonbon, rendu populaire par Tiktok, après qu’il a causé des brûlures et des intoxications alimentaires chez certains enfants. Aucun décès n’est à déplorer, mais ces incidents auraient touché près de 25 enfants dont deux auraient été hospitalisés. The Guardian, 1 page. (17.01.2023).
Alcool destiné à la production de désinfectants durant le covid utilisé dans la fabrication de champagne et de vin : la garde des finances a mis au jour une entreprise criminelle de contrebande, de falsification et de contrefaçon de boissons alcoolisées à Naples. Douze personnes ont été arrêtées et 10 millions d’euros, saisis. Durant cette opération, près de 900 bouteilles portant la mention « huile d’olive », mais qui contenaient en réalité de l’huile de graines, ont été saisies. RD, 3 pages. (16.03.2023).
Pesticides illicites : l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) et les autorités bulgares ont saisi environ 11 tonnes de pesticides illicites en Bulgarie. Une partie des substances saisies sont interdites (thiaméthoxame, imidacloride, chlorpyrifos) au sein de l’UE en raison du danger qu’elles présentent pour la santé humaine et l’environnement. OLAF, 1 page. (31.03.2023).