samedi 25 juillet 2020

Vacances studieuses pour les gestionnaires du risque de la sécurité des aliments: L'Anses leur a fourni un cahier de travaux dirigés


Sécurité sanitaire des aliments : l’Anses propose un outil pour hiérarchiser les dangers chimiques et biologiques, source communiqué du 24 juillet 2020.
De la fourche (production puis transformation de l’aliment) à la fourchette (consommation), les aliments que nous consommons peuvent être contaminés par divers agents chimiques et biologiques (dangers) et ainsi présenter un risque pour notre santé.
Pour aider les gestionnaires du risque à optimiser la sécurité des aliments que nous consommons, l’Anses a élaboré une méthodologie de hiérarchisation de ces dangers. L’outil d’aide à la décision proposé permet d’orienter les moyens à engager pour mieux surveiller et prévenir la contamination de nos aliments.
Après avoir été testé sur un certain nombre de dangers, cet outil a désormais vocation à être déployé à plus grande échelle.
Au regard du nombre considérable de données disponibles et de combinaisons couples aliment-danger possibles, l’Agence a testé à travers un nombre limité de dangers et de couples aliments-dangers, la mise en application et le potentiel de cet outil tant pour le volet chimique que biologique.
En effet, sont pris en compte quelques 35 dangers biologiques (21 bactéries, toxines ou métabolites ; 10 parasites, 4 virus et agents transmissibles non conventionnels), 11 familles de contaminants chimiques (polluants organiques persistants, résidus de pesticides, etc.) et plusieurs milliers de couples aliment-danger considérés pertinents ...
L’Anses recommande désormais de déployer la méthodologie élaborée à l’ensemble des dangers et couples aliment-dangers identifiés.
Dans ces conditions,
La méthodologie proposée ayant été testée avec succès, l’Agence recommande de :
  • Effectuer un travail complémentaire de structuration, d’intégration et de construction d’une base de données pérenne ainsi que sa mise à jour. Celui-ci est à inscrire dans la durée, dans la programmation des travaux de l’Agence et dans des partenariats nationaux et internationaux ;
  • Appliquer la méthodologie à l’ensemble des dangers et des couples aliment-danger ;
  • Accompagner les gestionnaires du risque pour faciliter l’appropriation et la bonne utilisation de l’outil, en particulier pour la partie correspondant à la pondération des critères de hiérarchisation ;
  • Obtenir des données d’identification, de caractérisation et d’exposition aux dangers émergents qui à ce stade ne peuvent pas être hiérarchisés ;
  • Développer, au-delà des critères de hiérarchisation sanitaires, les critères économiques (le coût de la maladie) et sociétaux (attention médiatique liée à un danger ou à un couple aliment-danger par exemple), afin d’enrichir l’éclairage de la décision des gestionnaires.
Pour ceux que cela intéresse,
L'Avis et Rapport de l'Anses relatif à la hiérarchisation des dangers biologiques et chimiques dans le but d’optimiser la sécurité sanitaire des aliments fait 368 pages ...

Je serai curieux de savoir quelle est l"échéance d'une telle base de données ...

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