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dimanche 29 octobre 2023

Halte à l'agribashing en France : On ne touche pas à une famille !

lundi 25 avril 2022

Pizzas Buitoni : la marque accusée de proposer des bons d’achat de 20 euros aux familles de victimes

«Pizzas Buitoni : la marque accusée de proposer des bons d’achat de 20 euros aux familles de victimes», source La Voix du Nord.
L’un des avocats des familles de victimes de la bactérie E. coli assure que certaines ont été contactées par Buitoni ces derniers jours et se sont vu proposer des bons d’achat en guise de «dédommagement» des «désagréments» subis. Nous avons recueilli le témoignage d’une maman.

Selon BFMTV,
La mère d'une petite fille tombée malade après avoir mangé une pizza surgelée Buitoni raconte à La Voix du Nord avoir été contactée par le service consommateurs qui lui a posé des questions très précises sur ce qui était arrivé à sa fille. Quelques jours plus tard, elle a reçu un bon d'achat par la poste.

«J’ai eu des retours de familles que je défends, je sais que ça s’est fait sur les trois-quatre derniers jours. Ça tient de la plaisanterie», regrette maître Richard Legrand auprès de La Voix du Nord.

Maître Richard Legrand «doute des réelles intentions de Buitoni» qui pourrait essayer d'obtenir des informations confidentielles en contactant les familles de victimes. Or, «à ce stade de l’enquête, Buitoni n'a pas à avoir accès à des informations confidentielles, relevant du secret médical», affirme l'avocat.

Pour mémoire, toutes les pizzas ont été produites dans une usine à Caudry dans les Hauts-de-France. Dans un premier temps, la production a été interdite par la préfecture le 1er avril à la suite de deux «inspections d'hygiène approfondies» les 22 et 29 mars par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Nord et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui ont mis en lumière de graves manquements. L'usine a également fait l'objet d'une perquisition par la gendarmerie le 13 avril.

Ces inspections ont montré «de graves manquements en termes d’hygiène», faisant état de «la présence de rongeurs», d’un «manque d’entretien et de nettoyage des zones de fabrication» ou encore «de l’extraction de l’air insuffisante».

«Ces anomalies constituent une source importante de contaminations biologique, physique ou chimique des denrées alimentaires manipulées», précise la préfecture pour expliquer sa décision de fermeture.

La reprise de l’activité est désormais conditionnée à la «mise en conformité avec la réglementation en vigueur en matière d’hygiène des locaux, des équipements et des denrées constatées».

Une enquête a été ouverte le 22 mars par le parquet de Paris pour «homicides involontaires», «tromperie» et «mise en danger d’autrui». Elle est menée par le pôle de santé publique.

Le courriel que nous avons pu consulter, daté du 22 avril et adressé par une plate-forme de chèques cadeaux, stipule avoir «crédité le compte» de la maman de 20 euros «utilisables dans plus de 800 enseignes», et est signé du «Service consommateurs Buitoni». «C’est tellement ridicule ! dénonce Sonia. Plutôt que d’avoir 20 euros, j’aurais préféré que ma fille n’ait rien du tout !»

A suivre …

Mise à jour du 26 avril 2022Selon Le Figaro avec AFP, «Buitoni s'excuse pour un bon d'achat de 20 euros offert à une famille touchée».

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

jeudi 28 mai 2020

Une étude révèle que les contacts familiaux et fréquents sont les plus exposés à un COVID-19 secondaire


C’est une étude intéressante, à mon sens, qui révèle que les contacts familiaux et fréquents sont les plus exposés au COVID-19 secondaire, source CIDRAP News.

Le taux d'attaque secondaire du COVID-19 chez les personnes présymptomatiques dans la province du Guangdong, en Chine, était de 16,1% parmi les contacts familiaux, 1,1% parmi les contacts sociaux et 0 pour les contacts sur le lieu de travail, selon une étude publiée le 26 mai dans Emerging Infectious Diseases.
Les chercheurs ont analysé les données de surveillance de la recherche des contacts recueillies du 28 janvier au 15 mars sur 38 personnes asymptomatiques et 369 de leurs contacts étroits. Le taux d'attaque secondaire est le pourcentage de ceux qui sont infectés par un patient principal ou index.

Les chercheurs ont déterminé un taux d’attaque secondaire global de 3,3% (intervalle de confiance [IC] à 95%, 1,9% à 5,6%). Les contacts de 60 ans et plus avaient le taux d’attaque secondaire le plus élevé, à 8,0%, contre 1,4% à 5,6% chez les contacts plus jeunes. Le taux d’attaque secondaire pour le patient index asymptomatiques était de 0,8%, atteignant 3,5% chez les personnes légèrement symptomatiques, 5,7% chez celles présentant des symptômes modérés et 4,5% chez celles souffrant d'une maladie grave.

Les contacts familiaux étaient 12 fois plus à risque d'infection, tandis que ceux ayant plus de cinq contacts avec le patient index au cours des 2 jours précédant le test positif étaient 29 fois plus à risque d'infection.

Le nombre de reproduction de référence (R zéro [R0)]) était de 0,3 (IC à 95%, 0,2 à 0,5), beaucoup plus petit que le R0 global précédemment rapporté de 2,2, ce qui pourrait être attribué à la surveillance active, à la quarantaine centralisée et à des conditions de distanciation sociale rigoureuse, ont dit les auteurs. Le R0 indique combien de personnes une seule personne infectera.

L'étude « souligne la nécessité d'une surveillance rapide basée sur les contacts et d'une distanciation sociale », ont écrit les auteurs. Les chercheurs ont également noté que les personnes asymptomatiques étaient moins susceptibles de transmettre le virus que celles présentant des symptômes.

« Cependant, cette découverte ne devrait pas décourager les efforts d'isolement et de surveillance », ont-ils dit.

jeudi 26 mars 2020

Sécurité des aliments et familles à faible revenu aux États-Unis


Voici le résumé d’une étude sur les connaissances et les pratiques en matière de sécurité des aliments dans des familles à faible revenu aux États-Unis : une étude exploratoire.

Résumé
Une enquête a été réalisée pour évaluer les connaissances et les pratiques en matière de sécurité des aliments chez les consommateurs dans des familles à faible revenu aux États-Unis.
Des données ont été collectées auprès de 234 consommateurs qui avaient reçu des aliments ou des coupons alimentaires de banques alimentaires/d’épiceries locales au cours de l'année écoulée.
Les participants connaissaient mal la fréquence à laquelle ils devraient désinfecter leur évier de cuisine (26,9%), quelles pratiques provoquent une intoxication alimentaire (33,8%) et quels aliments sont les plus susceptibles d'être associés à la bactérie Listeria (12,8%).

Les participants qui avaient souffert de maladies d'origine alimentaire avaient une meilleure connaissance de la sécurité des aliments (10,64 ± 2,78; P <0,05), des attitudes (3,70 ± 0,43; P <0,05) et des pratiques (3,25 ± 0,54; P <0,1) que ceux qui n'en avaient pas.

Les informations fournies par les professionnels de la santé (54,3%), les amis ou la famille (44,9%) et les documents écrits de l'USDA ou de la FDA (44,9%) ainsi que des scientifiques universitaires (32,9%) ont été considérées comme les sources les plus fiables par les participants.

Les éducateurs en sécurité des aliments devraient accroître la sensibilisation aux risques pour la sécurité des aliments associés à la cuisine à la maison (par exemple, les sources courantes de pathogènes d'origine alimentaire et les temps et températures de cuisson) et élaborer des stratégies éducatives adaptées aux consommateurs des familles à faible revenu aux États-Unis.

Référence
Food Safety Knowledge and Practice in Low-income Families in the United States: An Exploratory Study. Food Protection Trends, vol. 40, no. 2, pp. 80-94, Mar 2020.

NB : Une étude de 2015 rapportait que 44 % des enfants américains vivaient dans des familles à faible revenu. Une autre étude de 2016 rapportait que 41 % des enfants vivaient dans des familles à faible revenu.